«Pas de consigne». Grand bien lui fasse, la Mairie de Paris n’a pas demandé aux responsables des centres de loisir de garder les enfants enfermés. Grand bien lui fasse, parce qu’une journée de grand air avec le temps magnifique qui règne en cette journée de printemps sur le pays sera lourde de bénéfices pour nos chérubins. Pourtant, l’animateur a remarqué qu’il y avait deux fois moins d’enfants qu’un mercredi ordinaire, ce matin. Tiens, tiens, une psychose du nuage?
Si vous avez raté le début
• «Les antinucléaires surfent sur le tsunami» (12/3)
• «Nucléaire: et si chacun gardait son calme?» (13/3)
• «Petit cours de nucléaire à l’usage du citoyen curieux» (14/3)
• «Fukushima, terra incognita nuclei» (15/3)
• «A J+5, la crainte d’une catastrophe nucléaire ne s’éloigne pas » (16/3)
• «Un français du Japon en colère» (16/3)
• «Il y a péril en la demeure pour le nucléaire français» (17/3)
• «Point de situation à la centrale nucléaire de Daiichi» (17/3)
• «A Flamanville, les diesels de secours auraient été noyés» (18/3)
• «Fukushima, mon amour» (21/3)
• «Nouveau séisme, reprise des travaux à Okuma» (22/3)
• «Laissez les enfants sortir, il fait beau» (23/3)
• «Au Japon, deux ouvriers irradiés sont hospitalisés» (24/4)
• «Ça patauge sur le réacteur numéro 3» (25/4)
• «La sous-traitance, face cachée et irradiée du nucléaire» (26/4)
Sans oublier le fil Twitter d’Effets de Terre
Hier, plusieurs personnes croisées m’avaient expliqué qu’il n’était pas question de mettre le nez dehors. D’autres ont avalé des algues, histoire de s’enrichir un peu l’organisme en iode, «au cas-où». Mangez des algues, c’est bon pour la santé!
La raison de tout cela? A chaque fois, on invoque les mensonges des autorités françaises sur le nuage de Tchernobyl. Qui s’il n’a probablement pas tué grand monde, n’en a pas moins traversé toute l’Europe, et déposé des substances pas très sympa. L’affaire du nuage est tenace, et des gens pourtant cultivés n’entendent pas les appels à la mesure lancés par toutes les parties prenantes du dossier nucléaire en France. Trop suspecte cette multiplication des messages signalant que l’accident japonais n’aura pas de retombées sanitaires dans notre pays.
Même la Criirad, peu suspecte de nier des effets sanitaires de la radioactivité, a diffusé un communiqué rassurant hier. Elle affirme que les retombées de l’accident de Fukushima 1 «ne doivent pas générer trop d’inquiétudes», mais qu’elle regardera ce qui est retombé au sol. Evidemment, la Criirad est la Criirad, on ne se refait pas! On peut la rassurer, car le champ de hautes pressions (anticyclone) qui règne sur notre pays empêchera la pluie de concentrer et transporter vers le sol les traces de radioactivité qui se baladent au dessus de nos têtes.
La CRII-RAD a beau avoir un discours très rassurant en ce moment, rien n’y fait : par exemple, ce matin (en « prime time ») sur France Inter, les journalistes ont clairement (et de manière répétée !) mis en doute le message des autorités françaises, selon lequel le «nuage radioactif» (dixit ces mêmes journalistes) serait sans danger pour la population française.
En même temps, à quoi d’autre pourrait-il s’attendre, après le traitement incroyablement catastrophiste de l’accident par la plupart des médias de très grande écoute, auquel on a assisté depuis 10 jours ? A les écouter, accepter de subir 3 ou 5 mSv sur quelques jours, ce serait faire preuve d’un courage héroïque, «au péril de sa vie» (combien d’«héroïques» Français subissent une dose plus importante que ça chaque année en faisant un simple scanner à l’hôpital ?)
Je ne nie pas que l’accident de Fukushima-Daiichi soit un accident nucléaire grave. Mais entre « grave » et « catastrophique », il y a encore une grosse nuance. Et on dirait que peu de gens acceptent de faire la différence. Et franchement, je finis par me demander si, dans le cas présent, il ne serait pas justifié de parler de désinformation systématique (par les journalistes de grande écoute, pas des autorités).
En ce qui concerne les retombées sur l’Europe, vous aurez deviné ma position. Par contre, en ce qui concerne l’accident lui-même, c’est de l’avis de l’ASN que j’ai eu ce matin entre Three Mile Island et Tchernobyl. En attendant des informations plus définitives, l’ASN estime (provisoirement donc) qu’on est à l’échelle 6 INES. Gravissime, catastrophique… après c’est du vocabulaire.
L’ASN a décrété l’échelle 6 INES dès le 15 mars, sur la foi d’informations sortie de son chapeau comme quoi « l’enceinte de confinement ne serait pas étanche », sans savoir d’où la non-étanchéité provient et quelle en est l’étendue (même Tepco ne le savait pas et ne le sait toujours pas).
De plus, l’ASN ne disposait même pas de mesures sur la radioactivité environnementales et n’avait aucune idée de l’état de fusion des coeurs. Donc son classement entre Tchernobyl et TMI repose sur du vent. D’ailleurs, c’est tellement foireux que l’ASN n’a à aucun moment ( à ma connaissance) fait ce classement par écrit, juste par oral, sans même se concerter avec les autorités japonaises et sans donner de justification scientifique autre que la « non-étanchéité » de l’enceinte de confinement. C’est quand même hautement ridicule !
Avec de tels abrutis, même si l’hystérie nucléophobe des médias et des politicards avait été et est abjecte, le lobby nucléaire n’a que ce qu’il mérite.
Vu la détection des isotopes radioactifs de Césium et Iode dans l’eau de mer, ils n’avaient pas tort.
Minitax. Vous n’êtes pas revenu depuis 24 heures que votre ton me fatigue déjà. Vous ne savez pas parler posément, sans hurler et sans traiter tout le monde d’abruti?
Un scanner chaque année ?! dites donc HollyDays je crois bien qu’avec vous on a trouvé le responsable du trou de la sécurité sociale… Et puis moi qui croyait que les éléments pouvant être rejetés par une centrale nucléaire était hautement toxiques me voilà rassuré gràce à vous, le seul danger du nucléaire c’est les radiations ! C’est d’ailleurs bien connu que le polonium 210 ne fait courir aucun danger si on l’ingère puisque les radiations de cet éléments sont arrétés par la peau… ou pas ?
Allez nous sortir qu’il n’y a aucun danger au Japon et que les équipes de techniciens sont juste là pour amuser la galerie parce que ça n’aurait eu aucune espèce d’importance que de laisser ces réacteurs dérailler, ça montre vraiment que le nucléaire tient de la religion pour certains…
Tilleul, avez-vous un parapluie à polonium 210 chez-vous? Car c’est un descendant du radon 222, et il est plus dangereux que le plutonium. Je doute qu’il y ait du radon dans le panache qui va nous arriver, et encore moins de plutonium. Mais rien n’empêche de le laisser croire, n’est-ce pas? Il serait quand même bon de prévenir que le radon qui s’échappe du sol en permanence, et plus particulièrement dans des régions comme la Bretagne, la Corse, le Massif Central et les Vosges ou à l’occasion de travaux publics, se transforme en isotopes métalliques dont du polonium 210. Nous sommes donc continuellement sous une pluie de polonium 210. Même à très faible dose, nous enseignent les militants antinuc., c’est extrêmement dangereux. Tous aux abris.
Je me demande parfois s’il ne faudrait pas se promener avec des parapluies à polonium et des masques à gaz, de couleur verte bien entendu.Tilleul, vous devriez faire un paquet de fric avec çà.
Ca vous arrive de lire les commentaires auquel vous répondez ? Les radiations du polonium sont sans danger parce que la peau les arrêtes, sauf que le produit est toxique dès qu’on l’ingère comme l’a montré à ses dépends Alexander Litvinenko… C’est un exemple parmi tant d’autres qui montre qu’affirmer comme vous le faites que le seul danger d’une explosion dans une centrale nucléaire est la quantité de radiation est une supercherie… L’explosion à Bhopal a libéré des produits qui n’étaient pas radioactifs ça ne les a pas empêcher de tuer des gens…
Par rapport aux sources de radon vous avez oublié les mines d’uranium (source de quelques milliers de cancers à Wismut par exemple…).
Parce que vous pensez qu’une pluie de polonium, çà n’entraîne qu’une irradiation externe? Vous le retrouvez dans les nappes phréatiques d’où sort l’eau que vous buvez et dans l’air que vous respirez. Mais comme les doses sont exrêmement faibles, le risque est nul, sauf pour les antinucléaires qui croient en la théorie des faibles doses, et présentent de ce fait un risque permanent de troubles psychologiques parce qu’ils vivent continuellement dans l’anxiété.
Le radon, vous n’en avez pas seulement à Wismut, vous en avez partout où l’on fait des travaux souterrains (mines de charbon, tunnels, etc…) Mais de ce côté du rideau de fer, on avait après la guerre un plus grand souci de la santé des travailleurs, on a donc fini par prendre des précautions.
D’autre part, je n’ai jamais prétendu que le seul danger d’une centrale qui explose est la quantité de radiation. Il y a aussi des risques chimiques, mais c’est une autre histoire.Si les risques chimiques vous préoccupent tant, pourquoi ne prêtez-vous aucune attention aux produits chimiques des usines chimiques détruites par le Tsunami, déversés par tonnes dans les rivières et dans les nappes phréatiques?
La priorité des écologistes japonais a été de faire reconnaitre les pollutions des usines chimiques et de faire sauter ce tabou au Japon (voir l’indemnisation des victimes de la baie de Minamata), même quand vous essayez de noyer le poisson ça ne marche pas…
C’est quand même marrant cette façon de ne jamais assumer les conséquences du nucléaire et de considérer un simple communiqué presse comme une agression qui devrait être puni par le peloton d’exécution…
Donc je résume selon vous : il ne faut jamais parler de la pollution du nucléaire, il ne faut jamais demander leur avis aux citoyens sur le nucléaire, il ne faut pas rassurer la population en leur explicant qu’un nuage radioactif causée par une centrale nucléaire ne leur causera pas de danger, il ne faut pas parler des risques nucléaires, il ne faut pas parler du cout et des subventions du nucléaire… bref il ne faut jamais parler du nucléaire et même mieux rayer ce mot des dictionnaires parce que le nucléaire est gérés par des élites et que par définition les élites sont une race supérieure au bas peuple forcément ignorant, crasseux et vulgaire…
Vous êtes certain que vous ne préféreriez pas vivre dans une dictature ?
On vit déjà dans la dictature des possédants, ça s’appelle l’oligarchie !
L’explosion du volcan islandais il y a quelques mois avait éjecté selon les estimations de l’IRSN 400 tonnes d’uranium et 1300 tonnes de thorium, pour une radioactivité d’environ 36 TBq (T comme tera !) : http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_NI_Nuage-volcanique-Eyjafjoll_10062010.pdf
Et l’IRSN n’avait même pas calculé la quantité des autres joyeusetés radioactives qu’on trouve massivement dans chaque éruption, radon, radium, plomb, potassium.
Bizarrement, on n’avait pas entendu les anti-nucléaires demander un référendum contre les volcans quand le nuage radioactif de l’Eyjafjoll était passé au dessus de l’Europe et avait cloué au sol l’aviation civile pendant des jours. Sans doute parce que les particules radioactives du volcan ainsi que leur rayons alpha et beta sont 100% bio, contrairement à la radioactivité artificielle des centrales de Fukushima.
C’est bien connu, tout ce qui est naturel est forcément bon.
«Un scanner chaque année ?!»
Tilleul, si vous aviez réfléchi 2 secondes, vous auriez compris ce que je voulais dire : «chaque année, combien d’«héroïques» Français subissent une dose plus importante que ça en faisant un simple scanner à l’hôpital ?» Autrement dit : combien on fait de scanners par an en France ? Exprimé comme ça, c’est mieux ?
J’ai sous les yeux une échelle d’intensité de radiations faites par de bons connaisseurs, des Japonais: ils mettent l’aller et retour Tokyo-New York à 0,2 mSv, un jour à Tokyo à 6,6 microSv auxquels il faut ajouter 0,05 microsievert actuellement et le scanner de la poitrine à 6,9 mSv. Que choisissez-vous, sachant qu’en dessous de 100 mSv vous ne risquez rien, sauf si vous allez chez un antinucléaire militant.
Quant aux journalistes de grande écoute, quand ils auront constaté que çà a fini de faire augmenter l’audimat et les ventes, ils passeront à quelque chose de plus juteux.
Hélas, je n’en suis pas aussi sûr. Quand on dit aux grands médias qu’il va y avoir un problème très rapidement sur les quantités de pétrole et de gaz disponible, et que ce problème peut potentiellement faire s’effondrer l’économie (donc, que c’est un problème grave et important), on s’entend dire qu’il ne faut pas affoler la population. Et les grands médias n’en parlent pas.
Mais affoler sur le sujet du nucléaire, ça ne dérange personne, semble-t-il. On aurait pu se dire, 5 ou 10 ans après Tchernobyl, que les médias étaient passés à autre chose. Qu’ils avaient appris. Mais si cet accident prouve une chose, c’est qu’affoler les gens à propos du nucléaire, ça marche à tous les coups…
Je vous rappelle que personne n’affole sur le nuage mais que beaucoup de monde s’inquiète pour le japon et que vous refusiez de voir cette réalité en face est plutot choquant… (au passage les idéologues qui demande à diminuer la sécurité des centrales nucléaire pour les rendre plus rentables en se servant de la fausse excuse du peak of oil ou du réchauffement climatique fait frémir tout autant les gens du nucléaire…)
Alors regardons un peu ce que ça donne :
radiation usuelle sur une année en France : 2,5 mSv
moyenne maximum sur 5 ans pour les travailleurs exposés : 20 mSv (sur un an : max 50 mSv)
limite basse sur les risques de cancer : 50 mSv
limite à partir de laquelle les risques de cancer augmentent avec la dose : 100 mSv (un petit peu différent de « il n’y a pas de risque en dessous de 100 mSv », mais on connait la musique…)
irradiation aigües (signe clinique) : 1000 mSv
irradiation augües (mort clinique): 10 000 mSv
dose reçues par les techniciens qui ont du être hospitalisé : 180 mSv…
irradiation au niveau de la centrale : 500 mSv par heure…
Mais à part ça les techniciens japonais ne risquent rien vu que pour Holly Days ce n’est pas catastrophique et tout ça n’est une invention de journaliste et que pour BMD il y a plus de danger à faire un vol Paris Tokyo qu’à laisser la centrale nucléaire partir en carafe…
Pour l’instant rien n’est contrôlé à Fukushima Daiichi, les japonais sont toujours dans l’urgence et ça va durer. Ce qui est à crraindre c’est un remake de Tchernobyl avec une contamination rendant un vaste territoire inutilisable et engendrant un drame agricole.
Je crois que vous exagérez. Wikipedia fait une chronologie (http://en.wikipedia.org/wiki/Timeline_of_the_Fukushima_nuclear_accidents), mis à jour plusieurs fois par jour, et reprenant les rapports que Denis avait publié ici aussi.
Un remake de Tchernobyl est impossible, ne serait-ce parce que les centrales ont des parois de confinement dont Tchernobyl ne dispose pas.
La catastrophe est assez grave en soi, mais c’est surtout la panique irrationnelle qui risque d’aggraver la situation: on voit déjà qu’aussi bien les Japonais que les étrangers refusent quasiment de porter secours de peur d’être irradié.
Du coup, des centaines de milliers de victimes attendent des jours meilleurs, terrées dans le froid, et là, on risque la vraie catastrophe.
« la panique irrationnelle qui risque d’aggraver la situation: on voit déjà qu’aussi bien les Japonais que les étrangers refusent quasiment de porter secours de peur d’être irradié. »
——————-
La panique irrationnelle, on ne la trouve que chez les occidentaux lobotomisés par nos médias sensationnalistes et catastrophistes mais certainement pas chez les Japonais, il suffit de lire leurs journaux pour s’informer factuellement et rationnellement, par exemple http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/
Il existe encore des journalistes qui se comportent en vrais journalistes, et non en militants activistes de Greenpisse et de la Criirad. Donc les bonnes infos existent, c’est parce que les types comme Robert ne cherchent qu’à entendre ce qu’ils ont envie d’entendre et non les vraies infos qu’ils ont tout faux depuis le début.
Il y a bel et bien peur chez les japonais même si ça ne se voit pas il suffit de se rendre dans les magasins de Tokyo et de regarder les rayons d’eau minérale….
toxymoron
Je ne sais pas si vous êtes au courant mais c’est la panique à Fukushima Daiichi la TEPCO en est réduit à propulser de l’eau de mer pour empêcher la température de grimper et de mettre les barres de combustibles à nu on en est pas à la phase refroidissement. Déja qu’ils ne savent pas si les installations n’ont pas trop souffert.
En clair la situation peut tourner dans un sens comme dans un autre et devenir pire qu’à Tchernobyl. J’ajouterai qu’à l’heure actuelle personne ne peut vérifier la véracité des informations qui nous sont données et connaissant les japonais comme je les connais je ne suis pas optimiste.
hé mais faut arrêter avec cette parano… il n’y a aucune « panique irrationnelle » et certainement pas « d’étrangers qui refusent quasiment de porter secours de peur d’irradiés »…
Les japonais ont un accident grave sur les bras et il est traité comme un accident grave, rien de plus, rien de moins…
On a franchement l’impression que vous êtes déçu de ne voir personne sortir dans la rue avec un gong et un fusil à pompe et tirer sur la foule en criant que la fin du monde est proche…
Plusieurs ONG françaises ont refusé d’aller dans la zone sinistrée pour cause de risque radioactif.
Pour l’instant tout ce que j’ai c’est une dépeche de presse parlant d’un groupe de sauveteurs français qu’on a voulu déplacer de 100 km…
Et je vous rappelle que la zone a été évacuée…
Bonjour !
La question que je me pose n’est pas quand arrive-t-« il », mais quand repartira-t-« il » ?
Pour tout le monde et en premier lieu les japonais, il serait quand même rassurant d’enfermer tout ça dans un beau sarcophage …
Une fois de plus, l’émission C dans l’air d’aujourd’hui sur » Le nuage est là ! » permet d’avoir une bonne compréhension des enjeux et réalités. A regarder sans modération…. sur
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_article=6784
Tilleul: « Pour l’instant tout ce que j’ai c’est une dépeche de presse parlant d’un groupe de sauveteurs français qu’on a voulu déplacer de 100 km… »
——————————
Aucune panique irrationnelle…
http://www.lepoint.fr/monde/tokyo-exige-le-retour-des-sauveteurs-francais-a-sendai-19-03-2011-1308662_24.php
Ah ben tiens qu’est ce que je disais : voilà donc l’unique dépèche de presse parlant d’un groupe de sauveteurs français qu’on a voulu déplacer de 100 km…
… et dans la bouche de toxymoron ça s’est transformé en :
« on voit déjà qu’aussi bien les Japonais que les étrangers refusent quasiment de porter secours de peur d’être irradié.
Du coup, des centaines de milliers de victimes attendent des jours meilleurs, terrées dans le froid, et là, on risque la vraie catastrophe. »
C’est quand même beau l’hyperbole…
Minitax s’est fait expulsé quelques jours de skyfal (faut le faire) c’est pourquoi il vient répandre sa bonne parole par ici.
Sinon concernant l’importance des médias dans la psychose, je vois qu’ils jouent leur rôle, mais je vois aussi de nombreuses personnes qui tout simplement ont peur de mourir (et oui…), ou de perdre quelques chose. La société dans laquelle nous vivons nous a un peu, voir beaucoup, séparé et éloigné dans certaines réalités qui quand elles reviennent percutent en pleine figure. Les médias reflètent cet état d’esprit, et le média est alarmiste par nature. Voir derrière ce comportement naturel une manipulation politique relève de cette psychose qui consiste à perdre pied face à une réalité qui nous échappe et partir dans l’obsession.
« Minitax s’est fait expulsé quelques jours de skyfal (faut le faire) c’est pourquoi il vient répandre sa bonne parole par ici. »
——————————————————
Bah moi au moins, je ne prends pas plusieurs pseudos pour m’incruster et pour m’autocongratuler et je vais pas ailleurs persifler sur les blogs sur lesquels je suis en train de poster, si vous voyez ce que je veux dire…
Cause toujours