«L’Europe exporte des déchets radioactifs au Bangladesh.» Derrière ce titre provocateur d’un communiqué de l’association française Robin des Bois, se cache une fois de plus la réalité des conditions de la déconstruction des navires, que l’ONG dénonce inlassablement, années après années, dans son nécessaire bulletin A la casse.

Il y a quelques semaines, la cour d’appel de Paris a clos l’enquête sur l’impact sanitaire du nuage de Tchernobyl, provoquant l’ire des victimes de cancer de la thyroïde et des mouvements écologistes. Une décision qui semblait inéluctable puisque aucune preuve scientifique permet aujourd’hui de savoir si une tumeur présenteLire la suite

Suivez le soufre atmosphérique, et vous en saurez (un peu) plus sur ce qui s’est passé à Fukushima. A partir du 28 mars dernier —soit 17 jours après la catastrophe—, l’air Californien a connu une brusque élévation de la teneur en ions sulfate associés au soufre 35, un isotope radioactifLire la suite

C’est sans doute le sens de l’histoire: la sous-traitance a pris des proportions considérables dans l’industrie nucléaire de la planète. Au Japon comme ailleurs: l‘agence Reuters publie une enquête édifiante sur la manière dont Tepco a géré le personnel de Fukushima depuis quinze ans, et au cours de l’accident survenuLire la suite

Petit tour d’horizon de la situation nucléaire à Fukushima, et ailleurs. En France, la Criirad polémique avec l’IRSN, chargé de la surveillance radiologique de l’environnement. Et l’Allemagne confirme sa sortie du nucléaire. Ce qui provoque une drôle de boulette de la patronne d’Areva, à quelques semaines du choix Elyséen pour la tête de l’entreprise.

Le gouvernement japonais a tranché. Il réexaminera la question de la zone d’évacuation autour de Kukushima dans six à neuf mois, selon le ministre de l’Industrie, cité par Kyodo. A condition que la seconde phase du plan proposé dimanche par Tepco soit achevée. L’industriel a en effet rendu public unLire la suite

La charge est de taille. Dans une tribune à paraître jeudi dans Nature, le sismologue Robert Geller, de l’Université de Tokyo, rue dans les brancards: les autorités en charge du risque sismique au Japon s’appuient sur une science pipée et antédiluvienne. Selon lui, il faut entièrement repenser la gestion desLire la suite