Les antinucléaires surfent sur le tsunami

La centrale de Fukushima-Daiichi, après l'explosion samedi © NTV Japan
La centrale de Fukushima-Daiichi, après l'explosion samedi © NTV Japan

Difficile d’avoir des informations sur ce qui se passe dans le réacteur nucléaire n°1 de la centrale de Fukushima-Daiichi, à 250 km nord-est de Tokyo. Mais cela redonne la pêche à des antinucléaires qui peinent à sensibiliser l’opinion. En France, le réseau Sortir du nucléaire a diffusé depuis hier plusieurs communiqués demandant l’abandon de l’énergie nucléaire.

Après des dépêches contradictoires sur d’éventuelles fuites radioactives vendredi soir à Fukushima-Daiichi, une explosion dont la cause est encore inconnue est survenue samedi, et un panache de fumées a été aperçu au dessus du réacteur, et filmé par des télévisions japonaises. L’explosion a été confirmée de source officielle. Quatre personnes qui travaillaient sur le site ont été blessées. Selon les médias japonais, le niveau de radiations dans le réacteur serait mille fois supérieur à la normale, tandis que les relevés à l’extérieur feraient état de niveaux très supérieurs à la normale (1015 microsieverts par heure, soit l’équivalent de la dose naturelle reçue en un an, toutes les heures). Selon la télévision NHK, il s’agirait de rejets césium et de l’iode. La centrale a été construite il y a quarante ans. En 2007, un séisme de magnitude 6,8 avait endommagé la centrale nucléaire japonaise de Kashiwazaki-Kariwa. Un seul des sept réacteurs a pu redémarrer à ce jour.

Vivre dans un shaker

La région de Honshu est un véritable shaker depuis quelques jours. A 12:00 samedi (heure de Paris), 238 secousses ont été enregistrées, d’une magnitude de 4 à 8,8 (la secousse majeure survenue vendredi).

Dès le 9 mars, un séisme de magnitude 7,2 avait secoué la région japonaise. Rapidement suivi de 34 répliques, jusqu’à 7h46 samedi (heure de Paris), quand le séisme majeur s’est produit, provoquant le tsunami. Depuis, plus de deux cent secousses sont survenues, la plus élevée atteignant la magnitude de 7,1, ce qui n’est pas rien.

En cause, semble-t-il, une panne des générateurs de secours qui n’ont pu prendre le relais quand le réacteur s’est arrêté automatiquement lors du séisme. Les vagues du tsunami y seraient pour quelque chose. Et le système de refroidissement serait endommagé. Une centrale nucléaire est très gourmande en énergie pour maintenir les systèmes de commandes, pompes et autres dispositifs de maîtrise des réactions nucléaires, et les groupes électrogènes sont des pièces maîtresses de la sécurité. En attendant que le réseau soit rétabli (l’arrêt automatique de 11 réacteurs nucléaires prive le pays de 20% de sa puissance), 51 camions équipés de groupes électrogènes ont été dépêchés sur place pour fournir l’énergie nécessaire aux opérations de refroidissement . Officiellement, tout est fait pour éviter une fusion du cœur, à la manière de ce qui s’était passé en 1979 dans la centrale américaine de Three Mile Island (1). Un scénario jusqu’à présent très différent de ce qui s’est passé à Tchernobyl, quoi qu’en disent les organisations antinucléaires aujourd’hui. Mais certaines dépêches laissent penser que l’enceinte de confinement aurait pu être endommagée par l’explosion ce matin. Le bâtiment qui l’abrite s’est en partie effondré, laissant apparaître un fatras de poutres métalliques.

Reste qu’officiellement, la centrale de Fukushima-Daiichi ne présentait pas de risque d’accident ni de fuite hier… La bonne nouvelle vient des conditions météo qui règnent dans la région, les vents de secteurs sud-ouest qui soufflent aujourd’hui transportent les éventuels rejets radioactifs vers l’océan Pacifique, et non vers les régions habitées. Les 45 000 habitants vivant à moins de 10 km de la centrale ont été évacués, et ceux vivant dans un rayon de 25 km doivent rester confinés chez eux. Par ailleurs, trois autres réacteurs nucléaires d’une centrale située dans la même région, donnent aussi des signes d’inquiétudes aux autorités. Dans un pays où près de 3000 personnes auraient trouvé la mort dans le séisme et le tsunami consécutif, il n’y avait vraiment pas de besoin de ça… En espérant que les efforts soient payants, l’accident ne manquera pas de provoquer des remous au Japon: comment la centrale, construite en bord de mer, a-t-elle pu être victime d’un tsunami dans un pays habitué aux séismes et aux vagues géantes, qui s’est forgé une solide culture du risque?

A noter que la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton a été victime de son enthousiasme à vanter l’aide apportée par les USA au Japon. Confondant sans doute le fonctionnement des moteurs automobiles et celui des réacteurs nucléaires, elle a expliqué que des avions militaires ont apporté des «liquides réfrigérants» sur le site de la centrale endommagé. Des propos imprudemment repris par certains médias. L’information a évidemment été démenti par les autorités militaires américaines et pour cause: une centrale nucléaire comme celle-là se refroidit à coup d’eau froide sous pression, et non de bidons de liquide de refroidissement…

MAJ @14:18. L’explosion dans la centrale n’aurait pas touché le réacteur nucléaire et le niveau de radioactivité aurait diminué, selon les autorités japonaises, qui s’efforcent de noyer le réacteur avec de l’eau de mer pour le refroidir et éviter la fusion du cœur. La zone d’évacuation a étendue à un périmètre de 20 kilomètres.

(1) Selon les autorités sanitaires américaines, la radioactivité rejetée à Three Mile Island n’a posé aucun problème de santé à la population. Affirmation évidemment contestée par les antinucléaire. Mais l’accident a stoppé net le programme nucléaire américain sous la pression d’une opinion publique inquiète.

56 commentaires

  1. Denis, je suis vraiment désolé de vous le dire, mais je n’aime pas du tout ce titre réducteur qui de plus ne correspond pas au contenu informatif de l’article.
    Non les « antinucléaires » ne surfent pas sur le tsunami : ils ne sont tout simplement pas dans un déni de la réalité.


  2. J’ai noté que suite au séisme, un barrage aurait cédé, ayant englouti des terrains et quatre trains.
    Est-ce cela implique que cette mortalité soudaine et inouïe (quasiment autant qu’en 60 ans d’énergie nucléaire civile) signe la fin de toute station hydro-électrique?

    1. CQFD … une réponse en plein dans le déni que justement je dénonce !
      Toujours cette incapacité française à débattre de.la question nucléaire, question taboue entre toutes. Inquiétante crispation : tout doit être posé sur la table, avantages et inconvénients de toutes les énergies, fossiles, fissiles et renouvelables.

    2. Author

      Thierry. Vous connaissez tout l’amour que je porte au nucléaire. Mais toxymoron a raison. Les barrages, comme d’autres sources, tuent infiniment plus que le nucléaire. La question de l’acceptabilité des modes de production d’énergie est souvent irrationnelle…

    3. Je vais me répéter. Je crois que le choix du nucléaire il y a 40 ans était un mauvais choix, pour toutes les raisons dénoncées ici à longueur d’articles.
      En revanche, on possède aujourd’hui un parc de 58 réacteurs (60 si Flamanville et son frère démarrent un jour :), et des stocks impressionnants de déchets plus ou moins radioactifs. Quoi qu’on fasse ou décide, ni les centrales ni les déchets disparaîtront, et il va falloir les assumer jusqu’au bout.
      En outre, nous n’avons plus les moyens financiers et énergétiques pour nous permettre de choisir une voie alternative. Nous n’avons même pas de voie alternative à proposer.
      Restons alors réalistes: on maintient le parc nucléaire en bon état, et son non-remplacement évite des dépenses inutiles, tandis qu’en parallèle, on établit des stratégies pour diminuer la demande incessante d’énergie.

    4. Le déni dont vous parlez est largement autant du côté des antinucléaires : ce sont les antinucléaires qui refusent à tout prix qu’on puisse *comparer* le nucléaire à une autre forme de production d’énergie.

      Or y compris pour la mortalité et les blessures graves, des statistiques existent énergie par énergie : elles se mesurent en nombre de morts (resp. blessés graves) par GW-an, et elles montrent que le nucléaire est clairement une des énergies les moins dangereuses (de l’ordre de 0,1 décès par GW-an), avec l’éolien (autour de 0,2 décès par GW-an : car de temps en temps, des éoliennes se cassent la figure sur quelqu’un). L’hydroélectrique est, lui, bien plus dangereux (un peu inférieur à 1 décès par GW-an), et les systèmes de production par combustion sont nettement plus dangereux (tourbe et biomasse sont proches de 1,5 décès par GW-an ; le charbon et le pétrole sont largement au dessus).

      Les antinucléaires ne sont pas non plus exempts d’un certain aveuglement : car critiquer à tout bout de champ le système de production sans jamais évoquer le niveau de consommation correspondant, c’est prendre le problème à l’envers. Tant qu’on ne partira pas de la quantité que les gens *consomment*, on n’avancera pas sur le sujet. Et on restera sur des constats du genre « OK, si on arrête le nucléaire, on le remplace par quoi ? Bah rien d’autre ne produit la quantité qu’il produit. Donc on garde le nucléaire. »

      Et situation ubuesque (et politique du pire !), on se retrouve à prolonger la durée de vie des centrales qui sont vieillissantes et dont la raison commanderait la fermeture, parce que certains refusent à tout prix qu’elles puissent être remplacées.

      1. Hollydays, vous indiqué : « (autour de 0,2 décès par GW-an : car de temps en temps, des éoliennes se cassent la figure sur quelqu’un).  »

        La capacité éolienne mondiale cumulée fin 2010 est de l’ordre de 84 GW. Cela voudrait dire selon votre affirmation que l’éolien est responsable de 420 décès par an ! …vous ne confondez pas avec les oiseaux ?

        Merci de nous donner avec précision la source de ce chiffre et les références précises des accidents mortels correspondants. En l’absence, je serai malheureusement obliger de constater que votre affirmation sur l’éolien n’est que du vent.

      2. Bravo ! Quelle démonstration de vos compétences !

        Apparemment, vous ne savez même pas faire une multiplication : 0,2 décès/GW-an * 84 GW = 17 décès par an environ. Pas exactement le même ordre de grandeur que 420 décès par an. Quand on en est à ce niveau de maîtrise des ordres de grandeur, il vaudrait mieux s’abstenir de prendre la parole en matière d’énergies, au risque de dire des bêtises à peu près une phrase sur deux (ou alors de faire de la bouillie en évitant surtout de donner un quelconque chiffre).

        Au fait, mes sources sont le projet ExternE de l’Union européenne et une étude de l’institut Paul Scherrer.

      3. HollyDays, toutes mes excuses pour cette stupide erreur de calcul, trop d’heures devant Internet et ce qui se passe au Japon a dû dimanche sérieusement altérer mes facultés !
        Mais qu’il est dur sur ces questions (et donc sur ce blog) de faire preuve d’un minimum de respect entre-nous dans les échanges.
        Cela vaut d’abord pour moi-même (à la relecture le ton agressif de mon message était inutile) et pour vous : inutile de vous mettre dans un état pareil et de lancer des anathèmes …

      4. Vos soit disantes « victimes » des éoliennes concernent quasi uniquement des accidents de la route et des propriétaires de mini-éoliennes (type pompage d’eau comme on voit dans les western) qui sont tombés d’un mat de 12 m en faisant la maintenance sans s’arrimer et pas des « éolienne qui se cassent la figure », événement qui pourraient difficilement blesser autre chose qu’une betterave… (et au passage il n’y a pas 17 morts par an dans l’industrie éolienne… votre calcul a été fait avec des puissances installées d’il y a près de 10 ans)

        Quand à vos stats sur le nucléaire, il ne s’agit que de stats sur les centrales or je vous rappelle que l’uranium n’apparait pas par magie dans les centrales mais qu’il faut l’extraire et qu’en plus des victimes de l’uranium on se retrouve avec des zones entières qui deviennent irrémédiablement pollué et impropres à toutes activités humaines…

        http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=abandoned-uranium-mines-a

        Et je parie d’ailleurs que votre source n’est ni le Paul Scherrer Institute, ni la base ExternE mais à mon avis David McKay qui prétend utiliser ses sources (ou un blog qui s’y réfère ce qui revient au même) puisque les deux études que vous citez n’utilise pas d’unité par GW… David McKay ne se cache pas d’etre un militant nucléaire, discutez deux secondes avec lui c’est flagrant…

        De plus ExternE c’est une méthode, la base n’est qu’une illustration de la méthode et n’a pas de valeurs scientifiques…

        Quand au PSI il ne fait pas de recherche sur le terrain (ce qui est logique c’est pas son rôle) mais applique une méthodologie en fonction des données disponibles et serait horrifié de voir que vous les présentez comme « la vérité ».Par exemple dans les problèmes enivronnementaux vous allez compter l’effet sur la faune piscicole pour les centrales à charbon ou hydro parce qu’ils existent des études et une méthodologie mais pour le nucléaire les études sur le sujet datent de quelques années seulement et n’ont donc jamais été comptés (pourquoi est-ce que vous croyez que tous les exploitants nucléaires d’Europe mettent en place des dispositifs pour repousser les poissons en ce moment à votre avis ?). Même chose sur les mines d’uranium qui ne disposent pas de méthodologie pour compter tous les impacts environnementaux contrairement à d’autres industries minières, bon après on peut croire que c’est cassant le thermomètre qu’on fait baisser la fièvre mais bon dans ce cas on ne risque pas d’être un bon médecin…

        Et je vous rappelle que l’économie d’énergie dans l’Union Européenne c’est LA LOI. On a voté un objectif des trois 20 : 20% sur les émissions de CO2, 20% sur l’énergie renouvelable, 20% sur l’efficacité énergétique.

      5. Et à moins de croire que l’ensemble des scientifiques et des ingénieurs allemands qui ont mis au point le scénario de sortie du charbon et du nucléaire du pays sont des buses (qui pourtant nous mettent des claques à l’export), va falloir arrêter avec cette histoire du « il n’y a pas d’alternatives »…

  3. bien sur, l’hydro électrique est aussi idiot que le nucléaire quand il atteint des proportions comme le Lac des Dix en Suisse !

    1. OK, alors si le nucléaire est trop dangereux, et que l’hydro est idiot quand il est très grand (donc quand il permet de produire beaucoup de puissance), que reste-t-il ? Des sources renouvelables qui produisent 100 fois moins de puissance (à moins de les déployer de manière massive à l’échelle de tout le pays ; mais à vous lire sur l’hydro, je ne vois comment vous pourriez trouver ça plus intelligent), ou alors des centrales au charbon, pas polluantes pour un sou (le gaz est exclu, puisque le pic mondial de production gazière, conventionnel+non conventionnel, est pour dans une dizaine d’années, donc bien peu de temps finalement).

      Ou alors il faut réduire drastiquement notre consommation de puissance. Pas de quelques pour cent, non : on la divise par 20, voire 100. Alors dites-moi, Ratmanoff : quels appareils dont vous vous servez au quotidien seriez-vous prêts à abandonner pour baisser d’autant votre consommation de puissance ? Cuisinière, ordinateur, télé, chaine Hifi, réfrigérateur(s?), micro-ondes, sèche-linge, fer à repasser, grille-pain, éclairage nocturne, future voiture électrique, …. ? Nous sommes tout ouïs.

  4. D’accord, le nucléaire est fragile en cas de cataclysme de cet ordre. Qui dirait le contraire ? Mais pourrait-on mettre en balance les conséquences d’un séisme suivi d’un tsunami sur un champ d’éoliennes (en mer ou même sur terre), et sur des parcs de photovoltaïque? A mon avis, on pourra toujours « durcir » un réacteur et ses annexes plus qu’on ne pourra le faire pour ces deux types d’énergies renouvelables. A moins de décider que le Japon, situé en zone dangereuse, n’est pas « éligible » pour produire son énergie par ces moyens. Et que la perte de pratiquement toute ses sources d’énergie à un moment crucial où le pays en a le plus besoin n’est pas important.—Pauvres japonais!

    1. Author

      Là dessus, je ne vous suis pas. Un champ d’éoliennes qui se noie ou s’effondre n’aura pas de conséquences autres que financières, et ne demande pas d’évacuer des gens déjà secoués par le un événement très traumatisant (on en est à 170 000 ce soir dans le périmètres des deux centrales qui posent problème). Et dans tous les cas de figure, l’énergie manquera à l’appel: le réacteur n°1 est définitivement foutu (noyé à l’eau de mer qui va corroder des pièces essentielles et le condamnent, lisez les dépêches). Par ailleurs, un second réacteur de la même centrale semble connaître des soucis analogues. Une leçon de tout cela, c’est que dans des régions à risque géologique, la production centralisée d’énergie n’est peut-être pas la bonne solution.

      1. Peut-être souhaitez-vous décentraliser l’énergie nucléaire sous forme de petites unités genre réacteurs de sous-marins? Il y a bien assez de petits lacs par-ci par là pour les mettre.
        La décentralisation de l’énergie est un des thèmes récurrents en Ecologie. La raison profonde me paraît d’ordre psychologique. J’appelle çà le syndrôme de Robinson Crusoé, cet homme si habile de ses mains qui savait construire tout ce dont il avait besoin, et qui vivait avec son serviteur noir sur une île déserte. J’essaie d’expliquer à mes amis écologistes ( oui, j’en ai) que si l’on a inventé la sécurité sociale, c’est pour que la collectivité puisse venir au secours des individus en difficulté. Il en est de même pour l’énergie: la nature a créé des inégalités de ressources. Une communauté décentralisée (de quelle taille à propos?) vivant sur ses ressources énergétiques locales n’aura pas les mêmes ressources énergétiques qu’une autre, et il y aura donc une inégalité énergétique de fait, et donc une inégalité de richesse de fait car les deux sont liés. Certaines communautés auront assez d’énergie et de ressources pour vivre luxueusement, peut être mêmme pour se construire de magnifiques chars à boeufs, tandis que d’autres devront vivre pauvrement ( mais dignement) . Comment un tel système est-il compatible avec le souci de démocratie et d’égalité dont les écologistes se disent porteurs? N’est-il pas nécessaire au nom de cette égalité que les communautés riches envoient une partie de leur énergie ( gratuitement bien entendu, via un service public) aux communautés misérables qui en sont dépourvues? Mais alors, en quoi consiste au juste cette décentralisation?
        J’ai été invité en Albanie, un peu avant la chute du mur, à un congrès. A la séance inaugurale, il y a eu des discours en Albanais auquels je ne comprenais rien. Je voyais l’assistance se lever et s’asseoir, un peu comme à la messe, quand certains mots étaient prononcés. J’ai demandé à mon guide s’il fallait que j’en fasse autant. Non m’a-t-il dit, vous n’êtes pas concerné. Mais dites-moi ce qu’il disent. Eh bien, chaque fois que l’orateur dit parti communiste ou Henver Hodja, et c’est fréquent, il leur faut se lever.
        J’ai eu la même impression à une réunion d’écologistes il y a trois jours. les mots clefs étaient éoliennes, photovoltaïque, énergie décentralisée, agriculture bio..Il fallait juste applaudir, mais quand faudra-t-il aussi se lever. Et regards noirs de l’assistance à qui se permettait de présenter un point de vue différent ( suivez mon regard). Même impression, un peu atténuée, à une réunion du PS. Cette dérive, qui ne laisse plus place au libre examen, me paraît inquiétante.
        En attendant, l’éolien en Espagne, en Allemagne, au Danemark et en Mer du Nord, c’est plus l’univers concentrationnaire que la décentralisation.Quant on en sera à DESERTEC, ce sera le bouquet!
        Côté risques, les risques directs ne sont pas très grands avec l’éolien, encore qu’ils ne soient pas négligeables à la construction et à la maintenance, et qu’un champ d’éoliennes en mer détruit par un tsunami ou soufflé par un ouragan force 5, çà ne doit pas faire un trop grand nombre de morts (encore que 100 pales de 30 mètres projetées à 200 à l’heure sur une ville côtière…!). Mais comme il faut obligatoirement leur associer d’autres centrales il faut aussi prendre en compte les risques du mix associé . Et les risques sanitaires correspondants sont alors des risques courus en continu, pas seulement à l’occasion d’accidents!

      2. Comme disent les dentistes, amalgames, comparaisons capillotractées (ça c’est un truc de coiffeur), beurk.

      3. Author

        Remarquez, BMD, des réacteurs sous-marins n’auraient pas de problème de refroidissement!

    2. Et vous faites comment pour « durcir » les pylônes électriques de la centrale nucléaire de façon aussi solide qu’une éolienne ?

      Seule les productions décentralisée permettent d’éviter de perdre toutes les sources d’électricité (pas d’énergie) d’un pays dans ce genre de catastrophe, et cet avantage est décuplé quand elles sont associées à une smart grid qui permet à des zones entières de continuer à fonctionner en ilotage en attendant que les techniciens s’occupent de régler la situation qui permettra de reconnecter ces zones au réseau électrique national…

    3. C’est vrai qu’un séisme d’importance ne rompt jamais les lignes électriques de transport et de distribution (qu’elles soient aériennes ou enterrées)… Bravo Tilleul, voilà encore une réaction intelligente.

  5. Bonjour,
    Deux minutes d’ironie économique.
    D’abord, ces catastrophes sont un excellent levier de croissance : tout ce qu’il va falloir réparer ou remplacer, cela va donner un sérieux coup de fouet à l’économie japonaise, atone depuis des lustres. Comme quoi un désastre fait ‘du bien’ au PIB d’un pays.
    Ensuite, il va falloir éclairer, chauffer, transporter tous ces Japonais avec tout une série de centrales en moins : donc une forte augmentation de la consommation de pétrole et de charbon; ne vous précipitez pas, les spéculateurs ont déjà été identifiés par Bloomberg.
    Le désastre des uns est l’opportunité des autres.

  6. A ma connaissance, 4 blessés jusqu’à présent, quelques personnes significativement irradiées. Un réacteur foutu, et probablement un autre. De très gros dégâts matériels donc, mais pour le public l’équivalent pour l’instant de quelques accidents de la route, pour un des séismes les plus costauds du siècle!
    Toxymoron, le choix du nucléaire en France il y a 40 ans a fait beaucoup moins de dégâts dans la population que le choix du charbon en Allemagne, et même que les centrales à charbon françaises. Le charbon en France, c’est encore environ 60 TWhe par an, et si l’on en croît les estimations faites par le journal médical britannique « The Lancet » , à 30 morts par TWhe et par an pour cause de pollution atmosphérique, cela fait 1800 morts par an. Comme pour le nucléaire en cas de relâchement de radioactivité dans l’atmosphère, il s’agit de maladies déclenchées par des mécanismes qui ne sont pas très différents de l’action de la radioactivité et dont on apprécie la prévalence par des modèles analogues.
    L’appréciation des dangers de l’un et de l’autre est pourtant ressentie de manière très différente. La pollution atmosphérique, qui tue beaucoup plus que la radioactivité, et qui est permanente, n’est pas ressentie par le public comme particulièrement dangereuse, la radioactivité, qui est surtout accidentelle, si. Le fait d’avoir maintenu le projecteur pendant 40 ans uniquement sur le nucléaire en est en large partie responsable, mais pas uniquement. La fascination pour les catastrophes et son exploitation aussi. Le bon côte de la chose, c’est la surveillance exercée sur le nucléaire, qui a sans doute évité des dérives. Mais il serait bien d’en faire autant pour les autres sources d’énergie, pour éviter là aussi les dérives.

    1. Dingue tout ce qu’on peu lire…. j’ai un voisin qui a fait toute sa carrière dans le nucléaire (militaire puis civil) il se orte comme un charme combien de mineurs ayant fait leur carrière au fond peuvent en dire autant ? Le nucléaire peut tuer c’est vrai mais uniquement lors d’accidents c’est pareil pour l’avion, vous demanderiez l’arrêt de tout vol ? Vous interdiriez la voiture à cause des morts qu’elle crée tous les jours ? si on fait le calcul de probabilités quelles sont pour chacun de nous les chances de mourir d’un accident nucléaire et quelles sont celles de mourir sur la route ?

      Essayez de laisser vos idéologies au placard et réfléchissez objectivement.

      1. Pour mieux laisser vos propres idéologies au placard et réfléchir enfin objectivement :
        http://evolutionnaire.free.fr/nucleaire.php
        http://planetevivante.ning.com/forum/topics/retour-de-lenergie-a-bercy
        http://crefrance.ning.com/profiles/blogs/la-presquile-au-nucleaire
        http://www.planete-attitude.fr/forum/topics/vive-la-nucleophilie

        Pour en savoir plus je vous conseille également l’excellent livre de Hubert Reeves « Le mal de Terre »
        Ou :
        « Comment on peut devenir pour, puis, après des recherches, contre ! »…
        😉

    2. Toujours la bonne vieille technique de ne pas prendre en compte les victimes de l’extraction d’uranium…

      1. Tilleul @

        sources svp ? et pas des infos sortis de sites antinucléaire, mais des études médicales….

      2. Si on doit juste sortir les infos des sites « nucléophiles », on ne risque évidemment pas de trouver des infos pertinentes !
        Comme le dénonçais déjà Jacques-Yves Cousteau en novembre 1990, présentant « La Faillite de l’Énergie Nucléaire » (l’ouvrage de son ami Henry Kendall, alors professeur de physique de la matière au prestigieux Institut de Technologie du Massachusetts – et Prix Nobel de Physique pour ses travaux sur la structure des noyaux d’atomes (!) -) :
        – « LA VÉRITÉ A TOUJOURS ÉTÉ SOIGNEUSEMENT CENSURÉE OU MAQUILLÉE ! »

        Et JYC d’ajouter encore :
        – « TOUT EST PERMIS POUR RENFLOUER L’AFFAIRE NUCLÉAIRE… MÊME LES PLUS SORDIDES MANIPULATIONS !!! »

        Le « Calypso-log » de janvier 1993 y ajoutant encore l’édifiant témoignage d’un retraité de l’industrie CEA-COGEMA, où l’on pouvait lire notamment :
        – « Quel sera le Droit des Générations Futures ?
        (Note : Cousteau était alors en pleine campagne de pétition pour la « Déclaration des Droits des Générations Futures »)
        Elles auront le droit de vivre dans un environnement contaminé et radioactif. Cela à cause du silence de ceux qui savent et se taisent devant des « manipulations scientifiques » de l’opinion, bien plus graves que toutes les manipulations politiques réunies de ce siècle !… »

        En conclusion ?
        Peut-être ce que je publiais déjà il y a plus de 16 ans, notamment dans le journal « La Tempérance » (trimestriel n°12, octobre 1994) :
        – « Qui ne sait pas que « certaines » entreprises dépensent une fortune – publicité ; propagande ;… – pour nous mentir, et qu’elles vont même jusqu’à organiser pour leurs « meilleurs » agents : des stages de communication !…
        Sommet de l’hypocrisie dont l’objectif inavouable est de passer maître dans l’art de la désinformation, de la manipulation de l’opinion, et de l’annihilation de nos consciences, déjà bien atrophiées et malmenées !

        L’industrie du nucléaire toute entière vante ainsi ses mérites, son humanisme et son « écologisme » ; cette industrie de malheur et de destruction (n’oublions pas que l’énergie nucléaire a été surtout développée pour approvisionner en matières premières les bombes et armements du même nom) évoque « le monde merveilleux et radieux » (SIC) qu’elle est censée nous préparer…
        La vérité ?
        Accepter tout de même l’évidence ; ne nous faisons pas plus aveugles et sourds que nous le sommes déjà :
        L’avenir de l’énergie nucléaire c’est un monde où nos chères générations futures auront le droit d’ingurgiter de l’air, de l’eau et des aliments radioactifs… Elles auront le droit de vivre dans un environnement irrémédiablement contaminé dans des sites naturels défigurés, des carrières d’extractions contaminant et tuant régions entières et populations environnantes ; pas encore la population française, mais déjà les populations indiennes du Canada, aborigènes d’Australie, ou indigènes d’Afrique…

        Combien de temps encore parviendrons-nous à nier notre responsabilité ?

        Le tri du minerai multiplie encore la pollution radioactive et dissémine ses poussières dans toute l’atmosphère terrestre ; à cela s’ajoute encore la pollution chimique de la région concernée.
        Partout, des « incidents » (!) et des accidents presque quotidiens surviennent…
        Mais heureusement, les « Cadres en Communication » veillent et rassurent et endorment notre conscience qui ne demande pas mieux !

        « Nous aurons le destin que nous aurons mérité » disait Albert Einstein…
        « Notre pays a une chance sur cinq de perdre une province entière » !
        Qui le dit ?
        Moi, un simple « amoureux de la vie » ?
        Non ! Ce sont les propos des scientifiques de l’Équipe Cousteau ; ceux aussi de l’organisation mondiale Greenpeace ; ou encore ceux des physiciens atomistes du « Groupement de scientifiques pour l’Information sur l’Énergie Nucléaire »…

        Le rejet constant de « radio nucléides » par les centrales, même en fonctionnement normal, est dangereux. De graves effets cancérigènes, génétiques, biologiques et même neurologiques sont passés sous silence ! (…)

        Et tandis que des sommes colossales s’envolent pour hypothéquer gravement le monde de demain, d’autres recherches de première importance piétinent lamentablement, faute de crédits !
        (Quand on ne met pas carrément des bâtons dans les roues des chercheurs !)…
        Ce sont toutes les recherches concernant les économies d’énergie, les éoliennes, les piles photovoltaïques, et, d’une manière générale, toutes les énergies douces, renouvelables et non-polluantes……. »

  7. Oui.. laissons l’idéologie des nucléophiles au placard… et réfléchissons objectivement :
    – « l’énergie nucléaire par fission – à la base des centrales nucléaires actuelles – est une énergie sale, dangereuse et limitée !…
    De fait, les réacteurs qui la produisent ne sont pas à l’abri d’un emballement pouvant dégénérer, comme à Tchernobyl ; elle engendre des déchets radioactifs dont on ne sait toujours pas trop quoi faire ; et l’uranium et le plutonium qui lui servent de combustible, outre qu’ils ne sont pas illimités, entrent dans la fabrication des bombe A, d’où le risque de prolifération nucléaire… »

    Quand à l’énergie nucléaire par fusion :
    – « Si ça marche, ce sera dans très longtemps. Et ce n’est même pas sûr ! »

    EH OUI… TOUT EST DIT LÀ.
    Pourquoi vouloir continuer alors à en faire la promo ?
    Simple :
    Pour continuer à attirer des milliards de subventions des contribuables… et continuer à faire croire au brave citoyen lambda que le nucléaire a encore de l’avenir… et qu’il doit donc encore continuer à payer très grassement les technocrates du nucléaire, ainsi que leurs politiciens qui ont déjà perdus leur âme et leur conscience depuis longtemps !!!

    1. Quand vous serez capable de ne pas tout amalgamer et quand vous saurez comment ça se passe réellement dans les centrales on en reparlera.

      1. Je constate que « Robert-Torquemada » se regarde toujours dans son miroir !
        Aucun intérêt d’en parler avec vous ; en bon « nucléophile patenté », vous n’y connaissez RIEN de toute évidence, vous contentant de fustiger les écologistes et de médire sur tous les vrais scientifiques non rémunérés par cette industrie qui ne sait que mentir, mentir encore et mentir toujours depuis des décennies !!!…

        PS. A propos : tout ce que j’ai cité là entre «  » est publié dans le SCIENCE ET VIE de ce mois-ci !
        Si vous êtes pas d’accord avec ce que disent Vincent Nouyrigat et Mathieu Grousson, allez donc en parler avec eux. 🙂

      2. Ben oui, vous amalgamez tout, et vous êtes hors-sujet; la fusion ce n’est pas pour demain ni après-demain et je ne vois pas ce que ça vient faire dans le problème que rencontre le Japon.

        anata wa bakarashii desu…

      3. Décidément…. vous avez toujours la « comprenette » aussi obtuse cette année que l’année dernière !
        (Ça doit être l’âge ! :))

        La fusion ne faisait en tout qu’une ligne dans le message…
        et montrait juste qu’elle n’était en aucun cas la solution de rechange à la fission… qui elle s’avère des plus négatives et obsolètes comme solution énergétique !!!

        ————-

        « Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, et Éric Besson, ministre de l’Industrie, ont décidé de réunir cet après midi l’ensemble des acteurs français du secteur du nucléaire… dont les industriels EDF et Areva. Il apparaît d’ores et déjà évident que le secteur nucléaire français et ses soutiens au plus haut niveau de l’État se préparent à communiquer pour sauver la crédibilité de la filière nucléaire.
        Mais il ne sera pas possible cette fois de recourir au cliché usé jusqu’à la corde de l’ « accident survenu sur une centrale soviétique vétuste », que l’industrie nucléaire a utilisé abondamment pour laisser croire qu’un accident nucléaire grave ne pouvait pas se produire hors d’URSS.
         
        Il faut aujourd’hui considérer avec prudence les informations provenant de Tepco, l’exploitant des réacteurs japonais en déroute. En effet, 15 réacteurs nucléaires ont été fermés au Japon pendant des mois en 2002 et 2003, par décision administrative, après que Tepco avait falsifié des documents concernant la sécurité…. »
        Cf. http://crefrance.ning.com/profiles/blogs/nucleaire-reacteurs-francais

  8. Daneel @

    Vous préférez le charbon au nucléaire ?

    1. Robert, cessez de jouer à l’imbécile !…
      L’année passée, on s’est déjà assez férocement querellé pendant des mois à ce sujet… et vous savez parfaitement ce que je préfère.
      Vous, il est clair que vous préférez le nucléaire, la bidoche, la chimie, les vaccins… et finalement tout ce qui pollue et intoxique notre planète et notre pauvre humanité…
      Moi, je préfère nettement protéger la vie et veiller à la bonne santé, tant de l’Homme, que de son environnement !!!

      1. Daneel @

        Vous ne pouvez pas vous passer de mentir….

        «  » » »Vous, il est clair que vous préférez le nucléaire, la bidoche, la chimie, les vaccins… » » » »

        Au sujet du nucléaire j’ai toujours dit que de deux maux il faut choisir le moindre donc le nucléaire est pour l’instant utile si on veut luter contres les émissions de GES.

        Nous sommes des ominivores et la viande en quantité raisonnable est indispensable à l’homme (c’est d’ailleurs la consommation de viande qui lui a permis de développer son cerveau). Aucune étude médicale sérieuse ne remet en cause le fait de manger de la viande (pas trop)

        La chimie lorsqu’elle est bien utilisée est utile vous consommez d’ailleurs du chimique tous les jours….

        Les vaccins sont la seule et unique manière d’éradiquer les maladies virales.

        Fin du hors sujet. Gardez vos opinions pour vous ou apportez des preuves scientifiques.

        Protéger la vie, ne me faites pas rire…

      2. Ah… pauvre « Torquemada » ; je vous retrouve bien là à m’accuser de mentir, alors que c’est vous qui depuis des années racontez tellement n’importe quoi que vous avez vous-même fini par croire à vos propres mensonges !!!

        Les preuves scientifiques sont impressionnantes pour démontrer la justesse de mes engagements en faveur de la dénonciation de vos si dogmatiques religions que sont : le viandisme, le vaccinalisme, le chimisme… où même le nucléophilisme ! 😉

        Vous passez votre temps – de retraité ? – à défendre le nucléaire, la bidoche, la chimie et les vaccins ; là encore vous le répétez… je ne vois donc pas en quoi ce serait mentir que d’observer : « qu’il est clair que vous préférez le nucléaire, la bidoche, la chimie, les vaccins… et finalement tout ce qui pollue et intoxique notre planète et notre pauvre humanité !!! »…

        [NDLR. Liens retirés, hors-sujet. Daneel, rappelez-moi l’objet de cet article?]

      3. Hors-sujet ?
        Ben voyons…
        (C’est à votre cher Torquemada – dont vous ne censurez jamais les inepties (!) – que vous devriez parler de « hors-sujet » !!!)

        Il était peut-être un hors-sujet ce lien « retiré » (???) :
        http://2013-continuum.blogspot.com/2011/03/perverse-nucleophilie.html

        Ben non, il concerne précisément ce sujet là…
        (Avec en plus en bonus toutes nos discussions ici sur « Effet de Terre »…. intégrales, elles !)

      4. Author

        Ce sont les hors-sujet que je censure. Et les insultes. Tout le monde est traité pareil.

      5. Tout le monde est traité pareil ?
        Je crois pas…
        C’est selon tes propres critères personnels… Car ton cher « Robert » – qui mérite plus le pseudo de « Torquemada » aurait dû donc être censuré des dizaines de fois, mais tu as toujours préféré bloquer mes réponses à ses constantes ignominies et « sous-entendus » fielleux et médisants !

        (Tu aurais dû virer depuis longtemps cet énergumène qui passe son temps à délirer et défendre l’anti-écologie !!!
        Mais bon, c’est peut-être un pote à toi. Dommage)

      6. Author

        Daneel, je peux vous assurer que tout le monde est logé à la même enseigne. Robert, que je ne connais pas, comme les rares lecteurs-contributeurs que je connais. Vous avez le don de dévier la conversation pour défendre vos opinions, et la manie d’employer un vocabulaire détestable. Si vous voulez insulter les gens, faites-le sur votre site. Mais ici, c’est moi qui tient les rênes. Si cela ne vous plait pas, rentrez chez vous.

  9. Petite précision par rapport à la note de bas de page, ce n’est pas l’opinion publique qui a fait cessé l’ouverture de chantier nucléaire mais Wall Street. Le nucléaire était déjà en très forte perte de vitesse avant three miles island à cause des délais de réalisation qui n’étaient jamais tenus et des budget qui était toujours revu à la hausse. Three Miles Island les a convaincu de fuir absolument le nucléaire parce qu’en plus ils se sont rendus compte qu’il était possible de perdre plusieurs milliards d’euros d’investissement sur un coup de dé.

    C’est d’ailleurs pour la même raison que ce n’est pas la peine d’en rajouter sur les questions de savoir s’il faut oui ou non du nucléaire : l’industrie le savait parfaitement, un autre three miles island (ce qui est le cas au Japon puisque les réacteurs japonais sont fichus) et plus personne ne voudra accepter de préter de l’argent au nucléaire à un taux permettant de réaliser un seul projet… Bref, il va falloir que les politiques comme Besson et Fillon qui veulent sortir la France des renouvelables nous expliquent comment est-ce qu’il compte procéder avec un état exsangues et des investisseurs rétifs à ce qui n’a jamais été capable d’être une alternative crédible aux EnR…

  10. L’antinucléarisme ne serait il pas aux écologistes ce que l’immigration est au Front National: En même temps que se déchaîne SDN à la faveur de ce tsunami, Marine le Pen vient de faire un saut à Lampedusa.
    La proposition d’un débat sur le nucléaire une fois les choses calmées est excellente, mais il ne faut pas qu’il se fasse à chaud, et il doit faire partie d’un déb

  11. L’antinucléarisme ne serait il pas à certains « écologistes » ce que l’immigration est au Front National? En même temps que se déchaînent SDN et ses désinformateurs professionnels à la faveur de ce tsunami, Marine le Pen vient de faire un saut à Lampedusa. Quelle coïncidence amusante.
    Un débat sur le nucléaire est très souhaitable, mais il ne faut pas qu’il se fasse à chaud, ni qu’il soit truqué par une désinformation systématique avec le soutien d’une presse complaisante. Il serait inacceptable et scandaleux également qu’il n’ait pas lieu dans le cadre général d’un débat sur l’énergie.
    Il existe un tableau de Goya qui s’intitule je crois Le sommeil de la Raison et le commentaire de Goya dit, à peu près : l’imagination sans la raison enfante des monstres, l’imagination associée à la raison est à l’origine de nos plus belles créations.

    1. Bonjour,
      Un débat sur « le nucléaire » me semble difficile, car un débat se fait avec des arguments, et la question nucléaire se traite avec les sentiments et les perceptions.

  12. Ce qui m’étonne dns tout ceci c’est que personne ne parle de réduction de la demande, la solution passe de toute évidence par ce paramètre, quelle que puissent être les opinions de chacun (excepté quelques excités du bulbe qu’on laissera de coté) ce qui arrive doit nous faire prendre conscience de notre vulnérabilité et de la vulnérailité de notre système économique. Le Japon, nation considérée comme extrèmement évoluée, se trouve aujourd’hui face à des difficultés dont nous n’avons pas idée.

    J’ai apprécié entre autre la réaction des marchés financiers. La priorité est de sauver les bénéfices…










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