Les (vieux) marins s’enrôlent dans l’histoire du climat

Je vous en avais parlé il n’y a pas longtemps, à propos du livre d’Emmanuel Garnier, la fouille des archives historiques est une mine pour les paléo-climatologues. Une poignée de chercheurs se sont lancés dans un travail aussi passionnant que fastidieux. Eplucher les dizaines milliers de livres de bord de l’épopée maritime des XVIIe et XVIIIe siècles pour en extraire des informations météorologiques, et reconstruire la circulation atmosphérique sur les grands océans. La suite, vous pouvez la lire dans ce papier que je publie dans Le Temps, ce matin.

Un commentaire

  1. Ces lectures sont toujours passionnantes à plus d’un titre.
    – Elles décrivent la réalité des conditions météorologique à un instant donné, dans un lieu donné. Il ne s’agit plus de modèles ou de moyennes lissées.
    – Elles contiennent beaucoup « d’humain », avec parfois des émotions, du plaisir mais aussi des tragédies, voire des révoltes.
    – Elles nous montrent la très grande variabilité climatique qui existe dans un endroit donné, mais aussi sa récurrence. Les « normales climatiques » sont calculées sur des statistiques de 30 ans. Pour certains phénomènes, cela parait court. D’ailleurs on parle de crues centennales, voire millénnales. C’est aussi vrai pour certains cycles influençant le climat qui ne peuvent être perçus sur de trop courtes périodes.
    – Elles doivent être regardées comme des illustrations ponctuelles, pas des preuves en soi d’une tendance à long terme.

    Dans un autre domaine, Martine Tabeaud, géographe et climatologue, saluée par Emmanuel Leroy Ladurie, fait aussi partie de ces spécialistes très utiles.

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