La négation du réchauffement en appelle aux barbouzes

Lévitation de poussière © Denis Delbecq - 1989
Lévitation de poussière © Denis Delbecq - 1989

Le Climategate. C’est ainsi désormais qu’il faudra appeler cette formidable opération, digne d’un roman de John le Carré, dernier avatar de la guerre totale livrée par je ne sais quel lobby contre l’ONU et le consensus scientifique qui porte sur la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique constaté par les climatologues. Je passe brièvement sur les détails: un piratage d’un site internet de l’Université britannique d’East Anglia, l’un des grands pôles d’études du climat, suivie quelques jours plus tard de la diffusion des données volées sur quelques sites dûment choisis (1). Opération qui tend à démontrer que Phil Jones, l’un des grands climatologues de ce siècle, et d’autres, ne seraient que des imposteurs; prêts à tout pour appuyer leur thèse d’un réchauffement climatique qui serait donc le fruit de leur imagination.

La presse en a bien évidemment fait ses choux gras. Moins, sans doute, que les sites où se retrouvent les «négateurs» du climat (2) quand ils ne viennent pas porter leur bonne parole sur Effets de Terre (et ailleurs). Et chacun y est allé de ses extraits croustillants, tout en dédramatisant l’affaire. Comme les voies du climat sont impénétrables, j’ai fissa récupéré l’intégralité des informations volées, du moins telles qu’elles sont disponibles sur Internet (une compil en deux répertoires, disponible sur tout réseau de hacker qui se respecte). Et lu l’intégralité de certains messages dont les extraits diffusés sont tronqués, souvent des réponses à d’autres messages dont il n’est pas question dans le zip diffusé sur internet.

Je vais prendre un exemple, un seul. Jones, l’homme à abattre de la semaine, se serait félicité (en 1999) dans un mail à l’un de ses collègues, d’avoir trouvé une astuce (trick) pour «cacher» quelque chose. Permettez-moi un court témoignage. Dans ma vie antérieure de chercheur, j’étais devant mes manips à un million de francs, comme un gosse devant son Meccano. Et face à n’importe quel problème, moi ou l’un ou l’autre de mes collègues, rivalisions d’imagination pour franchir l’obstacle. A l’époque, le mail n’existait que pour quelques universitaires fortunés. On parlait, de vive voix ou au téléphone. Et les mots, « astuce », « truc » et même « bidouille » étaient une constante dans notre vocabulaire. Trichions-nous? Je défie quiconque de mettre en cause le contenu de ma thèse, et de celle de mes copains thésards de l’époque. Non, nous jouions comme des gosses à celui qui a le premier une réponse à l’obstacle, et nous parlions comme des gosses. Tout cela n’était que du blabla, destiné à nous mettre en valeur; c’était à qui passerai sa thèse le premier. La «bidouille», c’était par exemple un changement de pas de vis (je n’ai jamais été très doué avec un tour, une fraiseuse, ou un jeu de tarauds), le remplacement du plastique par l’acier, un autre réglage du laser ou de la pompe à vide. J’avais à l’époque pris de l’avance sur mes copains, après avoir palabré un temps infini pour convaincre mon pharmacien de me vendre des seringues (vous imaginez ce qu’il pouvait penser, c’était il y a plus de vingt ans) pour injecter mes poussières sans créer de courant d’air trop violent dans ma manip de lévitation par laser.

Tout cela pour dire qu’à première vue, ce «climategate» n’en est pas un. L’utilisation (sans doute rémunérée) de hackers pour espionner les conversations électroniques de chercheurs, à une quinzaine de jours d’un rendez-vous géopolitique important, ne prouve qu’une chose: il en a fallu des moyens pour attaquer un serveur universitaire, et surtout pour consulter des centaines de fichiers en aussi peu de temps, en extraire les exemples les plus croustillants, et effacer une partie de leur adresse email (ce qui ne se fait qu’à la main); enfin croustillant… ce que j’ai lu —pour les quelques dizaines choisies aléatoirement— est aussi mou qu’une pâte à sel oubliée trois semaines dans un placard. Mais il est vrai que quand on voit qu’un salarié (actuel ou ex?) d’Areva est choisi par notre lider maximo verde pour discuter climat avec l’Afrique, il y a de quoi agacer plus d’un hydrocarburier et le pousser à bout…

Bref, face à l’avalanche de résultats scientifiques sur la réalité du réchauffement climatique, confirmée chaque semaine ou presque, le négateur n’aurait donc que le recours à des pratiques de barbouzes pour faire entendre sa voix. Il a pourtant beaucoup d’argent, et les industries des hydrocarbures ont beaucoup plus de moyens que les businessmen de l’éolien, du solaire, et même du nucléaire. Les écologistes ont souvent été traités de totalitaires dans des commentaires publiés ici. Mais où sont les totalitaires dans cette triste affaire?

(1) Formidable le dépôt dans la foulée du nom de domaine eastangliaemails.com. Je pencherais pour un opportuniste en quête de pépètes s’il n’y avait un drôle de détail: pas de pub sur le site, hormis pour un site de prose négatrice, qui explique histoire de mouiller le nouveau président américain que le tueur de Fort Hood avait travaillé pour l’administration Obama. Je ferais bien de déposer effetsdeterreemails.com, on ne sait jamais.

(2) En mon âme et conscience, trouvant le mot « sceptique » trop tendre et irrespectueux de la nécessité d’un doute permanent en sciences, j’utilisais le mot de «négationniste», qui m’a si souvent été reproché en raison de sa référence à un dramatique épisode de notre histoire. Après avoir lu l’interview de Thomas Stocker dans le Monde du jour, qui re-propose le terme de «négateur», le conseil éditorial d’Effets de Terre, dont je suis l’unique membre il faut le reconnaître, a décidé d’utiliser ce terme de négateur.

227 commentaires

  1. Pourtant, un rapport sur la « fraude scientifique » de Jones & co a été fait depuis longtemps ! Il s’appelle Dead Parrot Report et elle a été réalisée par Monty Python et al, GRLS, 1985 : http://www.youtube.com/watch?v=npjOSLCR2hE

    JC: je vais pour une plainte
    GE: quelle plainte
    JC: mon perroquet est mort
    GE: mais non, il se repose
    JC mais non, il est mort
    GE: mais non, il se repose

    Ca devrait te suffire non ?

  2. Ouah, ça c’est de la science à l’état brut ! Alors, votre principale réfutation scientifique c’est un sketch des monty pythons ? Je crois que vous avez convaincu tout le monde… du sérieux de vos arguments !

      1. euh, argument scientifique ?

        preuve d’une manipulation de résultats ?

        autre chose que du blabla, des vidéos et des photos ? Des jolis dessins peut-être ?

        L’ampleur et le sérieux des deux « arguments » que vous venez de nous exposer sont éloquents, mon cher…

  3. Citoyen !

    Les soi disant scientifiques du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) ont été pris la main dans le sac, depuis des années ils ont manipulé l’opinion mondiale afin de faire croire au réchauffement globale pour faire plier les dirigeants politique devant leur folie idéologique.

    Le scandale du Climate Gate sera le scandale qui changera l’histoire !

    La fin de l’aventure humaine ?

    Les écologistes radicales et les financiers internationaux se sont associés dans une bataille contre le devellopement de l’humanité pour instaurer des politiques d’austérité, des politiques de coupes claires de budgets, de remboursement de la dette avec des taxes soi disant verte, comme sous les régimes les plus noirs de la France (Laval, Pétain)

    Pourquoi !

    Pour rembourser la dette du système ! Aujourd’hui le système financier international s’effondre, il y a deux choix politiques possibles : soit sauver le système en forçant les gens à payer les dettes accumulé par 30 année de folies libérale, soit sauver les gens c’est-à-dire mettre le système en règlement judicaire, mettre en système en banqueroute organisée !

    Le citoyens doit faire un choix soit il se soumets au politique de destruction de l’économie physique de l’empire financier de la City de Londre et de Wall Street soit il se mobilise et prend ses responsabiltés politiques afin de batir un avenir à l’humanité!

    Face à ce scandale étalé devant l’opinion international, le citoyen doit se mobiliser pour que la vérité soit fait sur les intentions du GIEC afin de stopper la folie du futur sommet de Copenhague ! Nous devons rapidement nous mobiliser afin que le gouvernement se rassemblement autour d’une nouvelle architecture monétaire et financière juste, un nouveau Bretton Woods !

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

    1. Ca devient lassant de répéter toujours les mêmes choses. Un climat, ça se lit sur plusieurs décennies, parce que justement ça varie d’une année sur l’autre… Je sais bien que beaucoup de gens se jettent sur la moindre donnée « instantanée » pour démontrer que la Terre se réchauffe ou qu’elle se refroidit. Ce n’est pas mon cas. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, il n’y a pas eu ici d’article pour affirmer que la hausse de la température moyenne de la Terre l’an dernier est une preuve du réchauffement. Pas plus qu’il n’y en a eu pour dire qu’en ce moment, en plein hiver, il y a moins de glace de mer Arctique qu’il y en avait en février 2007, quelques mois avant le « record » de faiblesse de la banquise de l’été qui a suivi. Il y a des fluctuations, et c’est en regardant sur un long pas de temps qu’on peut voir ce qui se passe. Et sur ce long pas de temps, la température grimpe, de manière plus nette dans l’hémisphère nord, et la banquise du pôle nord en est très probablement une victime.

      1. Mon propos n’est pas de vous apprendre votre métier (pour parler crûment je m’en cogne), mais quand on emploie comme vous une énergie colossale à témoigner du réchauffement climatique et de la faute des hommes par des articles approximatifs ou sans aucun recul/humilité scientifique. Ou qu’on se limite à décrire des épiphénomènes et des breves de comptoirs pour tirer des caractéristiques communes sur la cupidité et la bêtise du monde. On a le sentiment que ce blog n’est que le réceptacle d’une lutte d’égo ou l’ostracisme tient lieu de fondement. Au final, on ne s’attire que ce genre de discussions stériles sur un forum à base de « je vous l’avais dit….. et il n’ a pas dit que ….et il faut me repeter .. et vous n’écoutez rien…. » d’une rare avancée conceptuelle dans le champs sémantique de l’écologie de supermarché.

        Pourquoi n’y a t il aucune trace d’un quelconque article réellement ‘eco citoyen » , « techniques nouvelles », d’échanges d’expériences positives sur l’écologie » sur votre blog. Vous êtes techniquement compétent (du moins plus que de manager Libé) et avez les contacts pour cela ???

      2. Pardon : « Vous êtes techniquement ….. contacts pour cela » à lire sans les « ??? » à la fin car je laisse l’impression que j’en doute … ce qui n’est pas le cas. Mille excuses.

      3. Author

        Vous devez mal connaître le blog, fétrocho, ou alors vous avez de la fièvre et vous ne voyez pas les nombreux articles qui s’appuient sur des publications scientifiques, ceux qui évoquent des vraies (et des fausses) avancées techniques par exemple, même si ils sont moins fréquents qu’avant, parce que je les cible plutôt pour le site de Science & Vie, que je pilote également. Et je n’ostracise pas: même d’autres lecteurs/commentateurs qui partagent votre opinion sur le RC reconnaissent qu’ici, on laisse toutes les opinions s’exprimer. Mais quand on prétend faire de la science avec de belles cartes et qu’on n’a même pas lu la légende, ça finit par agacer.

      4. Je ne suis pas effectivement un « vieux » lecteur du blog. Mais convenez que l’ensemble de vos articles récents caractérisent plus une vision manichéenne et caricaturale sur les pro et les anti RC et négligent totalement la part « positive » que j’évoquais. Il n’y a, de votre part, aucune trace d’humilité ou de reconnaissance que les articles TOUT AUTANT de scientifiques que nous sommes nombreux à vous soumettre dans les discussions peuvent être un témoignage sérieux et probant. Je viens de zieuter sur S&V et effectivement il y a qq « maigres » articles …. comme je les apprécient.
        Ah au fait …… la permanence de rappels de votre part dans tous vos posts : à la » fièvre », l' »enervement », « la mauvaise vue » et « la mauvaise compréhension »…… de vos lecteurs est peu être un tic de langage ou un signe avancée de décontraction pour une discussion de comptoir mais pas vraiment la voie pour un échange serein et constructif.

      5. Author

        Avez vous lu les articles à vocation scientifiques consacrés au climat ou à la glaciologie que j’ai publié ces derniers temps? Je n’ai pas l’impression. Je me suis même parfois fait engueuler par des lecteurs qui trouvaient que j’allais donner du grain à moudre aux « sceptiques »… Quand au ton des commentaires que je peux apporter, c’est sans doute un style perso. Et nettement moins agressifs que ceux de certains lecteurs qui passent leur temps à s’étriper d’une manière fort peu constructive. Mais je respecte la parole de mes lecteurs. Sauf quand il ne s’agit plus que d’insulter, ou de faire de la propagande pour un mouvement politique douteux. Motifs qui ont valu l’interdiction de deux lecteurs ces derniers mois. Mais regardez-bien, lisez de manière appronfondie. Qui est le plus agressif dans ces colonnes où sur d’autres sites qui parlent des questions climatiques?
        PS: si vous trouvez les articles trop « maigres » sur Science & Vie Monde durable, demandez leur de m’augmenter la pige! Parce que sur Effets de Terre, c’est 100% bénévolat.

      6. Si vous parlez des articles sur ce blog, je les ai lus et parfois commentés.
        Quand a donné du grain à moudre aux sceptiques, n’est ce pas la le travail sain et équitable d’un journaliste même engagé et la seule notion valable dans toute démarche scientifique (ce qui vous dissocie cette fois du journalisme politique).
        Quand à l’agressivité je suis hélas en total désaccord avec vous. Les pro GIEC ont été et restent les plus fermés et vindicatifs en la matière. Quand on abuse (je ne parle pas de vous en particulier) des termes de « négationnisme » ou que l’on associe les anti ou sceptiques aux mouvements d’extreme droite aux pseudo collusions lobbyistes industriels et j’en passe, alors définitivement oui le camps de l’insulte et de l’agressivité est clair. Cela n’exclue évidemment pas les extremistes de l’autre bord. Peux on, cependant, oublier qu’avant ces derniers mois, la chasse aux sorcières faite à tous les chercheurs d’avis opposé aux tenants des rapports du GIEC, phénomène de meute certes mais très peu scientifique vous m’accorderez. Je connais un peu le milieu de la recherche pour me faire humblement l’écho de l’insidieuse ligne de partage faite entre pro et sceptiques même parfois au delà du domaine de compétence de la climatologie. En France le phénomène est certes réduit mais le cas Courtillot, en dehors de tout point de vue sur la pertinence de ses résultats, montre avec quelle véhémence les Brard Pierrehumbert et avec plus de mépris les sites du Monde et de Libé. ont traité ses travaux. Insultes, allusions sur sa probité, persistance à l’associer à C. Allègre comme si cela était à lui seul un marqueur d’infamie. En dehors de la France, les anciens du GIEC ont subit, en pire, les mêmes avanies. Et ce n’est pas la campagne insidieuse actuelle contre Pachauri qui mettra les compteurs à zéro. (celle sur Ph Jones est par contre salutaire, à mon sens)

        J’ai trouvé vos articles trop maigres en nombre pas en contenu. Votre score sur S&V est qd même franchement en faveur d’articles de la même veine que ceux de ce blog est rarement dans le sens que j’évoquais (article « Mille Soleil…. » de l’info, de la vraie qui en appellerait des dizaines, l’habitat, le transport,…..).

      7. Si ça se lit sur plusieurs décennies, il faudrait peut-être attendre encore un peu avant de sortir la grosse artillerie et d’alarmer le monde avec le réchauffement climatique, surtout que rien ne prouve que l’homme y soit pour quelque chose si ça devait être le cas….
        Dans les années 70, les climatologues prévoyaient l’arrivée d’une aire glacière. Il y a même eu un film sur le sujet dans un New-york congelé par les glaces.

      8. Author

        Voir la réponse ci-dessous, avec les courbes « moyenne mensuelle de janvier de surface de banquise depuis 1979 ». Et jusqu’à preuve du contraire, ce qui me ravirait, seule la hausse des émissions de GES permet d’expliquer ce qu’on relève depuis plusieurs décennies. Quand à l’ère glaciaire prévue par certains, il s’agissait de quelques climatologues, mais pas d’un consensus partagé par l’immense majorité des spécialistes. Relisez ce billet où je racontais les débuts du RC dans les sphères politiques américaines à partir de 1977. http://effetsdeterre.fr/2008/09/09/la-guerre-climatique-un-mauvais-film-dagents-secrets/

      9. C’est comme la Bible, tout peut s’interpréter de deux façons différentes (au moins), suivant qu’on est croyant ou non.
        Cette science du climat est encore trop balbutiante pour en tirer autre chose que des conjectures sur lesquelles il serait hasardeux (dangereux ?) de construire quoi que ce soit pour le moment. C’est pourtant ce qui est demandé par tous les apotres du réchauffement climatique d’origine humaine, peut-être à tord et ce ne sera pas sans conséquences néfastes.

      10. Alors vous devez être rassurez car à part des autoroutes, des aéroport, des stations de ski, des circuits de Formule 1, etc on construit on construit pas grand chose… Ces sûr ces constructions là n’auront pas de conséquence néfaste… Vous avez peur de quoi : d’une éolienne en trop, d’un mécanisme de captage de CO2 en trop à la sortie d’une centrale ? Vous me faîtes bien marrer quand même !

      11. Tant mieux si je vous fais « marrer » mais je n’ai pas compris votre réponse (je sais, je dois être trés limité du bulbe…).

      12. Ce qui me fait « marrer » c’est que j’ai senti dans votre message de l’inquiétude face au fait que l’on pourrait prendre des dispositions (construire des trucs inutiles) si le RCA était finalement du bidon. Je trouve qu’il y a comme un décalage avec la réalité… Dans les faits, on voit bien que l’humanité consomme toujours plus d’hydrocarbures que l’année précédente (ou presque) et par conséquent rejette toujours plus de CO2 et que tout ce qui est construit aujourd’hui va dans le même sens. Donc je dis pas d’inquiétude à avoir, c’est ça qui me fait « marrer ».

        Sinon est-ce que j’ai déjà sous-entendu que vous ou un autre intervenant d’ailleurs était « limité du bulbe » ? Je mets un joker pour miniTax ou Abitbol où dans un moment d’énervement de ma part j’aurais pu m’emporter et encore je ne pense pas, ce n’est pas ma méthode en général. Pourtant, à force de se faire insulter par des sceptiques, des fois ça chatouille…

      13. Unissons-nous pour construire des centrales nucléaires : ça n’émet pas de CO2 (ou si peu) et ça ne consomme pas d’énergies fossiles et, oh miracle, ça fait même beaucoup d’énergie électrique non polluante.
        Bon, je plaisante. Je pousse peut-être le bouchon un peu loin quant au rassemblement idyllique des anti-nucléaires depuis tout petit.
        Pourtant, je suis écologiste dans l’âme (n’en déplaise à certains) mais je trouve que les centrales nucléaires ont du bon.

      14. Et le carburant, tant pour les véhicules que pour les centrales, on trouve cela où?
        Le problème du nucléaire, c’est que c’est ni une solution à court terme (il faut plus de dix ans pour construire une centrale) ni à long terme (manque de carburant), donc ce n’est qu’un leurre.
        Mais ce débat a déjà eu lieu.

      15. 1-Sur les dix ans de « construction » d’une centrale nucléaire, il y a au moins 6 ans de palabres.
        2- si la décision de les construire est prise maintenant, il sera tout à fait possible d’en construire plusieurs chaque année dans 6 ans d’ici. Cet argument des dix ans est un argument à la Tilleul.
        çà m’étonne que le scientifique que vous êtes raisonne ainsi. Tilleul est aussi un scientifique, mais il est tombé dans la théologie.Et vous?

    1. Author

      Lisez les légendes des courbes. Il ne s’agit pas d’épaisseur, mais de concentration de glace en surface… Et il ne s’agit pas d’analyses thermiques. Ce n’est pas parce qu’il y a des « fausses couleurs » qu’il s’agit de mesures thermiques, renseignez-vous avant de vous prendre pour un grand savant. De plus, les courbes que vous indiquez ne prennent pas en compte les concentrations de glace inférieures à 30%. Celle du NSIDC, mise à jour quotidiennement, tient compte des concentrations jusqu’à 15%. En janvier, il y avait plus de glace qu’en 2007, et depuis février, il y en a moins…
      http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/N_stddev_timeseries.png

  4. je ne vois aucune photo sattelite simplement des graphes dessinées.

    j’ai du mal a vous suivre les analyses montrent une concentration de glace plus élevé en février 2010 qu’en 2007 mais cela signifie que l’arctique fond… j’ai du mal a comprendre .

    1. Author

      Vous êtes capable de voir des variations de quelques pour cent sur une carte, avec des couleurs qui pondèrent la proportion de glace? C’est bien pour cela que le NSIDC intègre ces données obtenues par satellite et calcule la surface en millions de kilomètres carrés, on se rend mieux compte de l’étendue de la banquise.

      Et sur la courbe, on voit que depuis plus de dix jours, il y a moins de glace qu’à la même époque en 2007. Mais encore une fois, ces données quotidiennes n’ont pas de sens, ce sont les courbes sur la durée qui en ont. Regardez par exemple celle-ci (http://nsidc.org/images/arcticseaicenews/20100203_Figure3.png): on y voit la moyenne mensuelle de janvier, de 1979 à 2010… Voilà une phrase qui a du sens: « Sur plus de trente ans, on constate qu’il y de moins en moins de surface de banquise en janvier dans l’océan Arctique. » Capito?

      PS: et surtout, ne vous excusez pas de prendre les « fausses couleurs » pour des lanternes…

      1. Votre site il est superbe il montre des comparaisons entre 2005 et 2007 et depuis plus rien …

        A douter qu’il soit en mesure d’en produire des nouvelles car a part 2006 et 2007 plus rien n’existe a part de superbe comparaisons depuis 1979 a 2000 .

        A croire que les dernieres comparaison ne vont pas dans le bon sens ..

        Ou sont les comparaisons 2007 – 2008 – 2009 – 2010 ???

        http://nsidc.org/news/press/2007_seaiceminimum/images/20070920_extent.png

        Depuis 2007 il semble que les données de comparaison ne soit plus disponible ..

        http://nsidc.org/news/press/2007_seaiceminimum/

      2. Author

        Vous voyez le mal partout… Jetez un œil sur cette comparaison du minimum annuel sur 2007-2008-2009 et la moyenne 1981-2000. http://nsidc.org/images/arcticseaicenews/20091005_Figure5.png

        Ce qui est très parlant, c’est l’âge de la glace au minimum annuel: la proportion de « vieille » banquise (plus de deux ans) n’a pas cessé de diminuer. Quand à 2010, il faudrait peut-être attendre la fin de l’année pour avoir la courbe, non?

      3. Pour les comparaisons inter-annuelles, je préfère IJIS
        (http://www.ijis.iarc.uaf.edu/en/home/seaice_extent.htm).
        Le site permet aussi le téléchargement des données de mesures (2002-2010) si l’on veut faire soi-même des calculs ou des comparaisons.
        Il faut seulement noter qu’il s’agit d’autres sources que NSIDC, et qu’il ne faut surtout pas comparer les données de l’un avec les données de l’autre.

      4. en me basant sur vos source entre septembre 2007 et septembre 2009 la banquise est pasée de 4.1 million de kilometers en 2007 a 5.4 million square kilometers en 2009.

        Soit une augmentation de prés de 25% en 2 ans .

        J’ai du mal a voir comment si la glace peut se reconstitue en 2 ans en tenant compte d’un accroissement de CO2 qui est constant c’est illogique.

        L’accroissement su CO 2 étant linéaire je trouve le raisonnement surprenant

      5. http://nsidc.org/images/arcticseaicenews/20091005_Figure5.png

        En me basant sur vos relevé cela démontre quoi qu’il y a moins de glace ancienne > a 2 ans mais un proporstion importante plus importante de nouvelle glace compris entre 1 et 2 ans en 2009.

        Cela ne démontre rien je peux aussi bien y lire une formation de nouvelles glaces en cour qu’un disparition des glaces .

        Il n’est pas possible d’en tirer la moindre conclusion

      6. Author

        Chuchu, n’oubliez pas l’âge de la glace. Plus elle est jeune, plus elle est susceptible de fondre en cas de conditions météorologiques défavorables. Et si entre 2007 et 2009 la surface de glace de deux ans a grimpé, celle de « vieille » glace n’a jamais cessé de diminuer…

        Dans cette affaire climatique, il n’y a que la croissance du CO2 qui est linéaire, une fois lissée sur l’année. La réponse du système ne l’est pas pour plein de raisons (inertie, variabilité annuelle, effets de rétroactions positives et négatives etc.). Cet argument qu’on nous bassine selon lequel la température doit croitre de manière linéaire si les GES contribuent au réchauffement, c’est un non sens qui sort de cerveaux qui n’ont pas compris ce qu’est une non linéarité. C’est certes un concept compliqué à comprendre, mais c’est pourtant ce qui se passe dans un système physique qui couple la terre, l’océan et l’atmosphère.

      7. Trés bien alors arrétons les annonces catastrophiques qui ne reflétent rien simplement une volonté d’effrayer les gens et que les cientifiques aient plus de retenus dans leurs annonces.

        Ce sentiment est d’ailleur partagé par beaucoup de scientifiques .

        Travaillons pour comprendre le climat et ne vous en déplaise sur ce point je suis d’accord avec Allégre je pense qu’en l’état actuel de nos conaissance on ne fait que spéculer .

        Le MET office comme je l’ai signalé a commencé a revoir ses calculs selon une nouvelle modélisation.
        Si le modéle était telement sur je m’interroge sur le pourquoi de changer cette methode

      8. Author

        J’ai déjà dit tout le bien que je pense d’Al Gore comme d’Allègre. Mais il y a une réalité, c’est que ça se réchauffe depuis un siècle, que ça s’est accéléré depuis les années 70 ou 80, et que les modèles montrent une poursuite du réchauffement. Aucun modèle ne permet à la fois d’expliquer ce qu’on a observé et d’annoncer autre chose qu’un réchauffement (encore une fois pas d’une année sur l’autre).

        Sur le MET office, vous n’avez visiblement pas compris ce que vous avez vous-même écrit. Si le MET a entrepris de vérifier les données, il n’a jamais annoncé qu’il allait jeter son modèle…

      9. « Aucun modèle ne permet à la fois d’expliquer ce qu’on a observé et d’annoncer autre chose qu’un réchauffement. »

        Ce n’est pas tout à fait exact. La question qui, à mon avis, n’est pas définitivement tranchée est celle de l’ampleur du réchauffement dans la durée, et celle de l’importance des différents paramètres en causes.

        ci joint quelques autres prévisions et modèles assez récents, qui eux aussi devront être validés par les mesures réelles.

        Scafetta Diapo 66 http://yosemite.epa.gov/ee/epa/eed.nsf/vwpsw/360796B06E48EA0485257601005982A1/$file/scafetta-epa-2009.pdf

        Akasofu courbe page 2
        http://people.iarc.uaf.edu/~sakasofu/pdf/Natural_Components_of_Climate_Change.pdf

        Roy Spencer ( actualisé 29/12/08)
        http://www.drroyspencer.com/research-articles/global-warming-as-a-natural-response/

        Sur MET, en effet, il est persuadé que son modèle (Depresys si je me souviens bien) est fiable.

      10. En parlant de prévisions, j’ai consulté le simulateur climatique dans le site de sciences et Vie.

        Il est indiqué en page d’accueil « Ces données sont des projections et non des prévisions. »
        Il s’agit d’une grande précaution de Météo France, mais la nuance est-elle perçue de tous ?

        Dans une autre page il est écrit « Mais il faut garder à l’esprit que l’évolution du climat sera peut être « pire » ou, à l’inverse, « meilleure » que ce que prévoient ces deux scénarios, tout dépendant de la mobilisation du monde de demain contre le réchauffement. »

        Ha bon, tout dépend de l’homme ? Les évolutions naturelles n’existeraient pas ? (réchauffement en cours depuis la fin du « petit âge glaciaire », volcanisme, soleil, rétroactions, etc.).

        Les projections démarrent à partir de 2050, c’est déjà loin, hors de la réalité pour des personnes âgées. Est-ce pour éviter de comparer la réalité et les chiffres cités ?
        Je regarde celles pour la Haute-Normandie où j’habite. Et je vois, par exemple, des températures avec une précision de 1/10ème de degré jusqu’en 2100 !
        Même pas de marge d’erreur, ni de marge de probabilité !
        Est-ce pour faire croire que les simulateurs sont fiables, et en mesure de bien connaître les évolutions futures ?

        Au final, à partir d’une volonté de pédagogie, qui est à saluer, je trouve cette simulation simpliste. Elle « biaise » une appréciation complète des problématiques et enjeux.

      11. Je viens de recevoir mon abonnement de Sciences et Vie de Mars. Il comporte un gros dossier sur le réchauffement climatique. Intéressant, pédagogique et relativement exhaustif, même s’il y a quelques manques, ainsi qu’un cumul d’articles très prudents et circonstanciés, avec quelques phrases pleines de certitudes. Cela fera surement l’objet de discussions ultérieures.

        Pour ce qui concerne la partie sur les causes du réchauffement actuel, il est écrit en fin de page 53 : « Les modèles ne parviennent pas à reproduire l’évolution actuelle de la température de manière fidèle uniquement dans le cas où les gaz à effet de serre jouent un rôle très prépondérant. »
        C’est le même argument développé dans la discussion actuelle par Denis Delbecq.
        Mais il s’agit des modèles retenus par le GIEC. Pourquoi n’y a-t-il pas de référence à d’autres modèles qui, eux expliquent les évolutions du réchauffement avec d’autres critères (oscillations océaniques, soleil, autres comportements des nuages, etc. en minimisant le rôle du CO2). Ils sont aussi concordant avec les observations passées que ce que l’on voit dans le tableau en fin de page 61 (qui n’est pas aussi corrélé que cela entre 1900 et 1950). Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils sont certains de bien reproduire les évolutions futures. Seules les mesures réelles le prouveront.
        Un dossier utile et neutre devrait faire les comparaisons entre les différentes hypothèses.

      12. merci pour ces 2 articles.
        Ils datent un peu (2007), parfois avec des liens encore plus anciens. Ils parlent essentiellement de l’influence du soleil. Sur ce seul aspect, il y a un encart dans le dossier de Sciences et Vie de Mars, intitulé « l’effet du soleil reste énigmatique ». Il dit notamment que « les laboratoires qui tentent de reconstruire la courbe des 30 dernières années (d’après les mesures fournies par différentes instruments spatiaux) ne tombent pas d’accord. » Les conclusions des articles du Newscientist me paraissent au mieux prématurées.
        Et puis il n’y a pas que l’influence du soleil dans les quelques modèles cités. Ceux du GIEC aussi ont leur « faiblesses », sur la répartition des pluies par exemple.

      13. Ben si vous ne voyez pas le rapport avec ce que vous avez donnez c’est que vous faites des copier-coller sans comprendre ce que vous copier-coller… Ca me confirme dans l’idée que vous êtes un faux candide…

  5. j’ai du mal a comprendre votre site il fait des comparasion de 1979 a 2000 sans tenir compte de l’année 2007 qui fut l’année la plus chaude qui a vue une fonte record des glaces.

    depuis 1979 a 2000 il ne c’est rien passé et il fait abstarction des données entre 2000 et 2009 ?

    On compare uniquement sur 1979 a 2000 ?

    http://nsidc.org/images/arcticseaicenews/20100203_Figure1.png

    1. Author

      Cette carte là donne 2010 vis à vis de 1979-2000. Encore une fois, la glace de janvier 2010 ne dit rien sur le réchauffement, c’est sur trente ans que les climatologues travaillent pour gommer la variabilité interannuelle, les Niño et Niña etc. Et ces données de surface de glace dans l’Arctique ne sont pas disponibles avant 1979, parce qu’il n’y avait pas de satellite…

  6. 1979 a 2000 sont les données de référence ???

    Vous ne trouvez pas plus logique de comparer sur les années précédentes pour montrer une variation de la glace ?

    faire abstarction des autres données c’est surprenant

    1. Author

      Non, en regardant une année sur l’autre, on ne mesure que la variabilité d’une année sur l’autre. Et cela ne dit rien sur la tendance de fond, voir ma réponse à votre commentaire précédent.

  7. sur trente ans cela constitue une preuve de quoi ?

    recouper des données en l’absence de mesure de référence me semble plus judicieux .
    Prendre de 1979 a 2000 pour justifier une fonte de l’arctique me semble faire montre d’un manque de logique scientifique.

    L’évolution du climat sur 30 ans c’est un peux léger.
    Recouper les données annuelles en paralléle pour comparer a des données établies sur 20 ans me semble plus crédibles pour tirer des conclusions en l’absence de données fiables.

    Prendre une période de 20 ans comme référence sur la base de quoi ?

    1. Author

      Les données depuis trente ans montrent une lente diminution de la surface de banquise arctique… Comme le prévoient les simulations climatiques. Les données sur la glace de mer ne remontent pas avant. Mais il existe bien d’autres données (température, niveau des océans, etc.) qui remontent bien plus loin, parfois même sur des centaines de milliers d’années.

      Encore une fois, les comparaisons d’une année à l’autre ne permettent pas de voir ce qui est une tendance de fond. 2007 a connu un record de maigreur de la banquise Arctique, mais cela ne signifie rien si on compare cette année à la précédente ou à la suivante. Idem pour la température. Le problème dans cette affaire climatique, c’est que vu les temps de réaction des différents systèmes en jeu (inertie des océans, temps de résidence des gaz à effets de serre, etc.) ce qu’on fait aujourd’hui a des conséquences sur les décennies qui suivent. On pourrait décider d’attendre encore trente ans pour agir sur les GES (remarquez, si on regarde les émissions, c’est bien ce qui se passe en dépit des déclarations d’intentions politiques). Mais dans ce cas, on prend le risque d’agir avec un retard tel, que les conséquences humaines les plus fâcheuses se seront déjà produites. Cela s’appelle le principe de précaution qui, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, n’est pas appliqué comme en témoigne le dernier sommet de COpenhague.

  8. On prétend que de 2000 a 2010 nous avons vécu la période la plus chaude depuis trés longtemps.
    Les comparaisons entre les années 2001 2002 … 2010 devrait en tout état de cause le faire apparaitre de façon incontestable ?

    1. Author

      C’est toute la difficulté. De 1998 à 2008, année exceptionnelle en raison d’un fort El Niño, la température n’a pas beaucoup varié. Mais elle était -en moyenne sur cette décennie- plus élevée que n’importe quelle décennie qui a précédé depuis le début de la révolution industrielle. D’où la remarque sur la « décennie la plus chaude ». Mais que 2008 ait été un peu plus fraîche que 2007 (si ma mémoire est exacte) ne signifie rien. De la même manière, le raccourci entre la météo du moment chez nous ou aux Etats-Unis et l’évolution du climat à long terme n’a aucun sens. Que la planète se réchauffe ne signifie pas la fin des hivers enneigés (et inversement). Imaginez que la Terre continue de se réchauffer pendant encore plusieurs siècles. Cela risquerait à terme d’apporter des hivers beaucoup plus rigoureux sur l’Europe, en raison d’un fort affaiblissement du Gulf Stream (rassurez-vous, ce genre de phénomène —jusqu’à preuve du contraire— se produit à l’échelle de nombreux siècles). Un dernier point, pour terminer. On suppose, au vu des connaissances actuelles, que la disparition des grandes calottes glaciaires est un phénomène qui se produit à l’échelle de dizaines de millénaires. Mais des travaux très récents à Majorque tendent à montrer que, dans le passé, le niveau de la mer aurait pu grimper à une échelle de temps beaucoup plus courte. C’est un point nouveau qui demandra bien évidemment à être vérifié par d’autres études, conduites ailleurs. Mais cela montre bien le nouveau défi posé aux spécialistes: existe-t-il des « tippings points », des effets de seuils qui, une fois franchis, provoquent un emballement des phénomènes? C’est ce que craignent beaucoup de climatologues, même si pour le moment il ne s’agit que de soupçons.

  9. Un point que je ne comprend pas AL GORE via son film a été condamné par la justice anglaise pour avoir suggèré que la calotte de glace du Groenland pourrait fondre et entraîner une hausse alarmante du niveau des mers. Les preuves montrent que le Groenland ne pourrait pas fondre avant des millénaires. (avis du juge au vue des preuves)

    Cette décision qui a fait suite a une plainte n’a pu être contredite par aucune organisation.
    J’avoue que depuis ce fait je suis troublé . Aucun appel de la décision n’a été déposée

    1. Author

      Un père de famille et directeur d’école s’était en effet plaint qu’on diffuse le film d’Al Gore à l’école, et avait demandé son interdiction. Le juge a relevé plusieurs points qui relevaient de l’alarmisme et de l’exagération, critiquant la vision apocalyptique défendue par Gore et son côté « politiquement partisan ». Tout en reconnaissant que le film est globalement correct dans sa présentation du réchauffement climatique.

      Pour vous dire, je n’ai pas apprécié ce film, notamment dans son spectacle et cette tendance à l’exagération, tout comme je ne suis pas fan de l’ex-vice président américain. Mais on peut lui reconnaître qu’il a aidé à ouvrir les yeux de ses compatriotes et des élites de son pays qui, comme dans bien des domaines, vivaient dans leur bulle, bercés par la toute-puissance de leur économie.

      Mais si ce juge britannique a relevé ces erreurs, il a aussi expliqué qu’il est d’accord avec la thèse d’un réchauffement climatique dont l’homme serait le principal responsable, défendue par Al Gore. Le juge a relevé dans le film, je cite, «quatre hypothèses principales, dont chacune d’entre elles est correctement appuyée par les travaux publiés dans des revues à comité de lecture respectées, et se trouve en accord avec les dernières conclusions du GIEC». (voir http://business.timesonline.co.uk/tol/business/law/article2633838.ece). Et ça, les activistes qui contestent le réchauffement climatique se sont bien gardés de le dire dans leurs blogs.

      Alors, interdit le film dans les écoles britanniques? Non, le juge a décidé qu’il pouvait être montré, à condition que le guide destiné à aider les enseignants à présenté le sujet soit amendé, ce que le gouvernement britannique a fait immédoiatement. La morale de l’histoire? Al Gore ne fait pas dans la dentelle, et le réchauffement climatique est une affaire suffisamment sérieuse pour qu’il soit inutile de verser dans l’apocalypse. Et son film aurait beaucoup gagné à ne pas sortir des clous (ça c’est moi qui le dit). Mais la requête en justice portait sur l’interdiction de diffusion. Sur un plan juridique, c’est donc le plaignant qui a échoué… Et le film n’a pas été condamné.

      Pour info, le gendarme des médias britannique avait été sollicité à propos d’un documentaire contestant le RC (voir http://effetsdeterre.fr/2008/07/21/le-climat-setudie-sur-le-terrain-pas-au-tribunal/) Tout en relevant que la chaîne avait manqué à son devoir d’impartialité en le diffusant, l’Ofcom avait noté des erreurs notamment dans certains graphiques. Et demandé à la chaîne de diffuser son jugement. Finalement, ça fait une sorte de match nul juridique. Mais ça prouve surtout une chose: la science, ça ne se décide pas devant les tribunaux ou dans les salles de cinéma.

  10. Tout a fait d’accord mais dans ce cas je ne comprend pas que les informations soient transmis par un organisme tel que le GIEC constitué en grande majoritée de diplomates .

    Il est indispensable pour la clarté des lectures que cesse cette confusion entre science et politique .

    La dérniére bourde du GIEC montre pour le moins des pratiques douteuses.Ils disposent sois disant d’étude de milliers de chercheurs et il publie un article unique transmis par WWF constituant leur seul source.Cet article étant un plagia d’un article russe modifié de 300 ans …

    Je ne conteste pas les études des scientifiques simplement une lecture diabolisante utlisé par des politiques souhaitant se faire passer pour des vertueux et des extremistes écolos pour le moins dangereux.

    De plus en plus de scientifiques demandent a ce que les études ne soient plus sous la coupe de l’ONU

    1. Author

      Ah, les joies de la politique internationale. C’est ainsi que fonctionne le GIEC, les différents rapports sont transmis aux gouvernements qui peuvent faire leurs remarques. Mais ce sont ensuite les auteurs principaux qui gardent la main sur le texte. D’ailleurs, une preuve que le GIEC fonctionne essentiellement sur des bases scientifiques, notamment pour la partie climatologie, c’est que les rapports sont toujours sortis! Si le poids des gouvernements était tel que certains veulent nous le faire croire, comment l’administration Bush, si violemment opposée à l’idée d’un RC provoqué par l’homme, aurait-elle laissé sortir les rapports de 2001 et de 2007?

      Sur les bourdes (il y aussi celle sur la proportion du territoire des Pays-Bas qui se trouve sous le niveau de la mer, puisée semble-t-il d’un document officiel des Pays-bas), elles ne concernent pas l’état des connaissances sur le climat, mais un autre volet du rapport du GIEC, sur l’impact du réchauffement. Je l’ai déjà évoqué ici, cette question est beaucoup plus complexe à étudier, car les données scientifiques sont souvent insuffisantes, notamment dans les pays en développement, d’où le recours à de la littérature grise qui peuvent être aussi bien des rapports d’ONG (il y en a de très sérieux) que de gouvernements et toutes sortes d’organismes. Mais à ma connaissance aucune bourde n’affecte le volet climatologique du rapport, qui conclue à une forte probabilité de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement observé sur de nombreuses décennies.

      Qui d’autre que l’ONU, aurait une assise assez large pour produire un document qui soit accepté par tous les Etats? On peut imaginer séparer la publication des différents volets du rapport du GIEC (le prochain est pour 2014) pour différencier ce qui repose sur l’analyse de la littérature scientifique sur le passé, le présent et l’avenir du climat des volets consacrés aux conséquences et à l’adaptation à un climat réchauffé.

      Mais franchement, si le GIEC doit renforcer ses procédures de contrôle et améliorer la formation des contributeurs, et sans doute publier des rapports plus fréquents, pourquoi réinventer la roue? Ce serait renforcer le poids de pays qui, comme les Etats-Unis, se passeraient bien de l’ONU…

  11. je vous conseille a regarder cette vidéo qui n’est pas d’une personne en oppositiion avec le réchauffemnt climatique cela peut poser la question de la crédibilté du GIEc :
    Ce scientifique qui a étudié les modification climatique demande depuis 4 ans les sources qui ont permis d’établir la variation des oéceans depuis 1860 …. et c’est lettre morte .

    Il a analaysé les données et ne comprend pas comment elles ont pu être obtenue …

    http://www.dailymotion.com/video/xaoflk_vincent-courtillot-la-conference-de_tech

  12. Vous trouvez bidon une démarche scientifque basé sur une analyse des résultats….
    Votre article ne tend qu’a tenter de démonter la crédibilité de l’individu pas ce qu’il avance.
    J’ai pour ma part un esprit scientifique et j’ai toujours apris que des résultats sans fournir les éléments qui ont pemis détablir ce résultat n’ont aucune valeur…

    Demander comment ils ont pu obtenir avec exactitude les températures des oécans depuis 1860 est illogique ?

    Accépter des résultats sans avoir les éléments qui ont permis ces résultats c’est tout sauf de la science .

    Vous appelez au complot mais excusez moi si votre seul réponse via a vis de scientifiquse qui emettent des avis différents c’est de tenter de les décrédibiliser , on peut se poser des questions sur l’honnéteté de vos positions …

    1. Author

      Vous savez chuchu, une très grande partie des données brutes, et souvent même des outils informatiques utilisés pour leur analyse, sont accessibles aux scientifiques, même si certains ensembles de données sont parfois payants, ce qui n’est pas la faute des chercheurs. Real Climate a publié récemment une liste assez complète (et non exaustive). Pourtant, jusqu’à présent, on voit surtout un démontage des idées, plus qu’une réanalyse contradictoire. Mais je classerait quand même Allègre et Courtillot dans deux ensembles distincts, même s’ils s’affichent souvent ensemble. Au vu de mes connaissances, les travaux de Courtillot ne m’ont pas convaincu. Allègre ne produit pas de travaux, il gesticule pour vendre ses livres.

    2. Pourquoi est-ce que vous vantez l’ami Courtillot alors, qui lui, ne donne ni ses données brutes, ni ses méthodes de calcul, ni explique pourquoi il aurait tout seul plus raison que des milliers des scientifiques depuis bientôt deux siècles?
      Je veux bien l’écouter quand il parle géophysique, il en connaît un paquet; mais il est loin d’être convainquant en climatologie.

      1. En tout cas, Courtillot, il est laaaargement plus crédible en climatologie que toi en glaciers himalayens mon petit Koen :
        http://effetsdeterre.fr/2009/11/16/un-pas-en-avant-un-pas-en-arriere-ou-vont-les-glaciers-de-lhimalaya/comment-page-1/#comment-11037
        Vu les inepties dans ce genre que t’arrives à pondre pour faire l’apologie de la pseudo-science de la FARCE, autant dire que ton avis sur Courtillot, poubelle !

        Par contre, et je le reconnais humblement, ce qui m’épate chez toi, c’est ta capacité à garder tes oeillères toujours vissés aussi fermement , malgré tous les rateaux climatiques que tu te prends dans la tronche.
        Chapeau bas, l’artiste !

      2. Tu ne dis pas pourquoi Courtillot serait crédible, ni quels sont les râteaux climatiques. Que janvier est le mois le plus chaud jamais enregistré par UAH? Que le réchauffement provoque des chutes des neiges plus abondantes? Les observations ne font que confirmer ce que la science dit depuis deux siècles.
        En psychologie, on appelle cela de la projection. Tu me reproches les œillères que tu portes.

    3. « Accépter des résultats sans avoir les éléments qui ont permis ces résultats c’est tout sauf de la science . »

      Et donc Newton n’était pas un scientifique selon vous ?

      1. sans polémiquer 2 informations :

        Phil jones impliqué dans le scandale du climate gate modifie sa position :

        http://www.opposingviews.com/i/top-climategate-scientist-admits-lack-of-consensus-on-global-warming

        Le Met Office prévoit de réexaminer les 160 ans de données sur la température après avoir admis que la confiance du public dans la science sur l’homme-même au réchauffement global a été bouleversée par une fuite d’e-mails.

        http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article6945445.

  13. Courtillot est un bon scientifique. Il pourrait aussi être un bon climatologue s’il le désirait vraiment. Mais voilà, comme beaucoup de scientifiques spécialisés, il croît que sa discipline, la Géophysique du Globe, avec une touche de volcanisme parce que çà lui rappelle sa jeunesse; suffit à tout expliquer. Peut-être quelqu’un ici peut-il m’expliquer en quoi exactement consiste sa théorie sur le climat , et quelles sont les observations qui lui permettent de la vérifier?
    Le débat sur le climat est intéressant dans la mesure où la théorie est confrontée à des observations qui la remettent en question, mais encore plus si l’on peut faire ensuite des prédictions plus fiables. Ce qui est gênant avec les climato-sceptiques ( les vrais, c’est-à-dire ceux qui se préoccupent de sceince, pas les lobbystes), c’est qu’ils critiquent la théorie actuelle, mais semblent incapables de proposer autre chose. Où sont les courbes d’évolution des températures qu’ils prédisent d’ici la fin du siècle?Je n’en connais pas. Pourtant, depuis le temps qu’ils y « travaillent », ils auraient dus être capables de présenter quelque chose de cohérent!

    1. @ BMD

      Je viens de lire et plusieurs fois votre texte.
      Mes convictions en diffèrent sur plusieurs points que je vous livre simplement dans l’ordre de votre présentation.

      « en quoi consiste sa théorie sur le climat »
      à ma connaissance le climat est une notion empirique, intuitive sur pour laquelle aucune théorie ne peut être bâtie. On peut observer, mal, son évolution, rechercher des causes, mais sans plus.
      De plus ces causes ne remontent pas loin, du genre :
      pourquoi du froid ? parce que El Niño ou la Niña, bof, pourquoi pas, mais pour quoi El Niño ? silence.

      « la théorie est confrontée à des observations » je crois comprendre que vous nommez « théorie » une affirmation contingente que je résume par « C’est la faute du CO2 ». Reprenez moi si j’ai
      mal interprété.

      « semblent incapables de proposer autre chose »
      mais proposer autre chose pour quoi ?
      Si vous avez construit une opinion, opinion car personne ne va plus loin, slon laquelle, nous vivons une période de réchauffement léger et semble-t-il arrêté comme il y en eu tant. Ce réchauffement est infime vis-à-vis des précédents attestés par la géologie.

      « Où sont les courbes d’évolution des températures qu’ils prédisent d’ici la fin du siècle? »
      Votre demande est étrange.
      Vous vous adressez à des gens qui dans leur immense majorité estiment que les ressorts du climat sont trop mal connus pour en faire une modélisation et vous leur demandez des prédictions !

      En résumé , vous avez deux types d’interlocuteurs
      ..ceux qui vous disent « on a a tout compris et on prédit à 100 ans mais surtout pas à échéance vérifiable »
      ..ceux qui vous disent « on ne sait pas et il n’y a alors évidemment pas de prévision possible ».

      1. Marot, il y a des observations, d’un côté une augmentation très régulière et d’allure exponentielle, depuis 1860 environ, des teneurs en CO2 et autres GES dans l’atmosphère, et de l’autre une augmentation irrégulière des températures. J’observe en même temps que la croissance des teneurs en CO2 est extrêmement bien corrélée avec celle de la consommation mondiale de combustibles fossiles.
        Comme scientifique je me pose bien sûr tout d’abord la question de savoir si les mesures ont été effectuées avec rigueur, les incertitudes bien évaluées, et si des journalistes nécessiteux ne nous ont pas mis sous les yeux des courbes établies par des savants fous avides de reconnaissance médiatique à n’importe quel prix, ou par des lobbystes cherchant à faire disparaître l’industrie des combustibles fossiles. N’ayant pas accès aux données initiales, je suis bien obligé de m’en remettre au jugement de la communauté scientifique, dans laquelle j’ai une confiance modérée, mais une confiance quand même, car c’est une communauté qui fonctionne sur une base de contestation réciproque sous la surveillance de modérateurs attentifs.
        Or la croissance du CO2, et celle de la croissance de la consommation de combustibles fossiles me paraissent avoir bien résisté à la contestation, et peuvent être considérées comme acquises. Pour la croissance de la consommation des combustibles fossiles, je n’ai vu jusqu’à présent aucun contradicteur, pour celle du CO2, je n’ai entendu parler que d’un enseignant de Fribourg qui a collationné des mesures faites dans des laboratoires de chimie, donc en ville et dans un espace fermé où circulent des tas de gens. Pas sérieux!
        Reste la température, qui est beaucoup plus difficile à mesurer correctement, d’autant plus que les courbes publiées sont la plupart du temps des courbes dites de valeur moyenne, qu’à l’échelle du globe on ne sait pas trop ce que cela veut dire, et que les stations de mesure ont été longtemps peu nombreuses et trop inégalement réparties à la surface du globe.
        Mais si un scientifique conteste les observations de température, ou la manière de les interpréter, c’est qu’il a fait des observations ou des interprétations de meilleure qualité et son devoir est de publier pour le démontrer. S’il n’en est pas capable, on se demande bien sur quelle base il peut récuser les observations publiées.
        En fait, Courtillot ne conteste pas les mesures de températures présentées, mais la façon de les interpréter. Il développe une théorie qui, selon lui, explique les variations observées de la température mieux que ne le fait la théorie actuelle ( le modèle si vous préférez), qui explique ces variations par le pouvoir radiatif du CO2 et autres GES , modulé par des variations cycliques ou temporaires d’autres causes, irradiance solaire, aérosols, mouvement océaniques etc…
        Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit donc bien de théories,ou de modèles, et si les théories sont correctes, elles ont un pouvoir prédictif. Sinon, ce ne sont que des bidouillages. Les tenants du rôle prépondérant du pouvoir radiatif des GES ont quant à eux, à partir d’hypothèses de l’évolution des teneurs atmosphériques, proposé des courbes d’évolution de température de l’atmosphère pour ce siècle et pour les quelques suivants, et intégré ces causes de modulation dans leur modèles.

        De la même façon, Courtillot se doit de prévoir à partir de sa théorie, puisqu’elle explique si bien selon lui les variations observées, l’évolution future de la température. Les relevés de températures faits dans les 30 prochaines années décideront de savoir qui aura été le plus près du résultat.

        D’une manière générale, c’est de que devrait faire tout contradicteur de la théorie radiative. Or à ma connaissance, aucun climatosceptique n’a eu le courage de s’y risquer . miniTAX a eu le courage de nous prédire un refroidissement dans les années qui viennent. C’est bien. Il a donc une théorie. Mais laquelle? Et quelle évolution cette théorie prédit-elle pour le siècle à venir?

        On peut bien sûr avoir la position qui semble être la vôtre, et prétendre qu’il est impossible de bâtir un modèle de l’évolution de la température, parce que tout cela est bien trop complexe et impossible à modéliser. Cela veut dire que l’on renvoie à leurs chères études toute personne prétendant expliquer l’évolution du climat, et que la théorie radiative est un bidouillage, tout comme celle de Courtillot. De même pour les prédictions de minitAX. Peut-être avez -vous raison, mais ne s’agit-il pas là de votre part d’une affirmation un peu gratuite? Quels sont les éléments indiscutables qui vous ont amené à cette conclusion?

        Cela dit, contrairement à ce que vous dites, ce n’est pas l’avis des climatosceptiques éclairés égarés sur ce site, puisqu’ils ferraillent sans arrêt sur la qualité et l’interprétation des mesures présentées par les « réchauffistes ». Il s’agit donc, apparemment, de scientifiques genre Courtillot qui contestent la théorie » dominante » au nom de théories contestataires, et non de bons papas comme vous qui disent, ne vous cassez donc pas la tête les gars, on ne peut pas y arriver! Quelles prévisions de l’évolution de la température font donc ces théoriciens qui s’ignorent?

        Je pense que vous êtes léger en affirmant que le réchauffement que nous connaissons depuis 1860 est léger. Il est en fait très rapide. Les variations des paramètres orbitaux de la Terre ( Milankovitch) ont eu pour conséquence , au cours des quelques derniers millions d’années des fluctuations des températures moyennes de 5 à 6°C, mais avec des gradients moyens de variation de l’ordre du centième de degré par siècle et non du degré par siècle comme actuellement. Il y a eu certes des variations de courte durée beaucoup plus brutales, dont les causes ne sont pas connues avec certitude. Si c’est le cas actuellement, quelles en sont les causes, si le CO2 n’y est pour rien, malgré son augmentation rapide? Nous devrions quand même être mieux placés pour les trouver que pour découvrir les causes des fluctuations rapides du passé!

        Je reviens sur l’augmentation du CO2. Certains prétendent qu’elle n’est pas due à celle de la consommation de combustibles fossiles, même si les courbes d’augmentation sont remarquablement parallèles. D’où vient alors cette augmentation du CO2, et pourquoi les émissions des combustibles fossiles n’y contribuent-elles pas? Qu’en pensez-vous?

      2. Author

        Merci BMD pour ce rappel salutaire du mode de fonctionnement de la science, et de la nécessité, pour ceux qui défendent des positions différentes de celle du Giec, de démontrer qu’ils ont raison, au lieu de se contenter de contester leurs résultats.

      3. « Or à ma connaissance, aucun climatosceptique n’a eu le courage de s’y risquer. »

        Il existe d’autres théories que celles du GIEC et qui proposent des tendances pour le futur, toutes inférieures à celles du GIEC (il suffit de rechercher) :

        Klyashtorin et Lyubushin qui en 2003 font des prévisions jusqu’en 2020 et d’autres jusqu’en 2100 :
        Akasofu en 2009, Scafetta en 2009, Spencer et Braswell en 2008, Douglas et al en 2006, Schwartz en 200, Forster et gregory en 2006

        Beaucoup mettent en priorité le rôle des oscillations océaniques et parfois le soleil, tout en limitant, voire niant le rôle du CO2.

        « Les relevés de températures faits dans les 30 prochaines années décideront de savoir qui aura été le plus près du résultat. »
        Tout à fait d’accord, peut-être même avant, c’est bien la réalité qui compte. Pour l’instant, vu le faible recul de temps et les variations annuelles, aujourd’hui, aucune théorie ne me parait prétendre être la bonne.

        « ….. et non de bons papas comme vous qui disent, ne vous cassez donc pas la tête les gars, on ne peut pas y arriver! »
        Le Président de la Fédération Mondiale des Scientifiques, A. Zichichi parle d’un système d’équations insolubles, Peixoto and Oort (1992) parlent de difficultés insurmontables, comme Gerlich et Tscheuschner en 2007.

        D’une manière générale, je trouve que beaucoup de discussions se focalisent trop sur la température mondiale. Ce qui me semble plus important, ce sont les évolutions locales des pluies, puis des températures, et de la montée des océans pour les cotes.

      4. Le giec ne fait pas de travail théorique, il édite un rapport qui est une citation de travaux scientifiques ou il pointe l’état des consensus ou des désaccords à un instant donné, sur la base d’articles publiés avant une date bien précise… Au passage le dernier rapport étant sorti en 2007 on voit mal comment il pourrait discuter de travaux parus entre 2007 et 2009…

        C’est quand même marrant tout ces gens qui ne savent même pas ce qu’est le GIEC mais qui vont citer des points techniques qui arrive bien souvent comme un cheveu sur la soupe… Ca sent pas du tout le copier-coller d’argumentaire tout fait pris sur le net tout ça, mais alors là pas du tout !

      5. « Ca sent pas du tout le copier-coller d’argumentaire tout fait pris sur le net tout ça, mais alors là pas du tout ! »
        ——————————
        Eh hop, le même vieux argument débilos tout pourri qui ressort. Votre radotage est de plus en plus pathétique, c’est l’âge Tilleul ?

      6. Je ne parle pas de travail théorique du GIEC. Lisez BMD : « Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit donc bien de théories,ou de modèles, et si les théories sont correctes, elles ont un pouvoir prédictif. » ou Koen : « La « théorie » avait prévu le trou d’ozone, le refroidissement stratosphérique, le refroidissement volcanique, un réchauffement plus fort aux pôles qu’à l’équateur, plus en Arctique qu’en Antarctique etc… longtemps avant les observations. »

        Comme je ne sais pas quelle est le bon modèle ou la bonne théorie, je me « contente » d’essayer de comprendre pour me faire une opinion.
        Cela passe par regarder ce qui est dit sur le sujet et de comparer avec les évolutions réelles.
        Si quelqu’un me prouve que les quelques prévisions que j’ai citées sont fausses, je serais le premier à l’accepter.

    2. Il n’y a pas de débat. Les observations actuelles collent aux prévisions d’il y a 30 ans. La « théorie » avait prévu le trou d’ozone, le refroidissement stratosphérique, le refroidissement volcanique, un réchauffement plus fort aux pôles qu’à l’équateur, plus en Arctique qu’en Antarctique etc… longtemps avant les observations.
      Le climat, c’est comme lancer une pièce: il est quasiment impossible de prévoir si la pièce tombe pile ou face, mais sur 1000 lancers, on sait qu’il y aura ‘environ’ 500 pile et 500 face.
      Les observations permettent de confirmer qu’on a réussi à modéliser la physique à l’échelle planétaire, mais également que les variations à plus petite échelle ou plus courte durée échappent encore à une telle modélisation.

      PS Peux-tu citer un ‘vrai climato-sceptique’, quelqu’un qui encore une once de crédibilité, et qui remet en cause les conclusions du GIEC? Cela me semble une notion utile dans la presse, mais inexistante dans la réalité.

      1. Merci pour avoir signalé les articles de Pierrehumbert. Je les ai mis de côté, pour les décortiquer. Ce que devraient faire tous ceux qui sont intéressés de manière désintéressée par la compréhension du climat

  14. [Note : Mojib Latif est Professeur de Physique du Climat à l’Institut Leibniz de Sciences Marines de l’Université de Kiel, en Allemagne. Il a reçu le Sverdrup Gold Medal Award de l’American Meteorological Society, le Max Planck Award for Public Science ainsi que le Lifetime Award of the Deutsche Umwelthilfe.]

    « Le climat pourrait se refroidir, puis se réchauffer plus tard – La prévision en changement climatique est sur le point de devenir sérieusement décalée. L’un des spécialistes en modélisation climatique mondiale a convenu jeudi que nous pourrions être sur le point d’aborder dix ou même vingt ans de températures fraîches. « Les gens vont raconter que c’est la disparition du réchauffement planétaire » a-t-il regretté devant plus de 1.500 spécialistes climatologues des trois coins du globe, réunis à la Conférence mondiale sur le climat de l’ONU à Genève. « Je ne fais pas partie des sceptiques » a insisté Mojib Latif de l’Institut Leibniz des Sciences Marines de l’université de Kiel, en Allemagne. « Mais, nous devons nous poser les questions déplaisantes, sinon d’autres personnes le feront. » Peu de climatologues vont aussi loin que Latif, un auteur du Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC). Mais de plus en plus conviennent que le pronostic à court terme en changement climatique est beaucoup moins sûr qu’ils le pensaient autrefois

    Le froid Atlantique – Latif prédit que, dans les prochaines années, la tendance naturelle au refroidissement dominera sur le réchauffement produit par les humains. Le refroidissement devrait défavoriser les variations cycliques des courants océaniques et de la température dans l’Atlantique Nord, une particularité appelée Oscillation Nord Atlantique (NAO). Créant une hérésie dans l’orthodoxie du changement climatique, il a raconté que les cycles du NAO sont sans doute à l’origine d’une partie du vigoureux réchauffement climatique observé ces trente dernières années. « Mais, à quel degré ? Le prétoire est toujours dans l’incertitude, a-t-il reconnu à la conférence. Le NAO s’avance maintenant vers une phase plus froide. M. Latif a aussi estimé que les cycles du NAO expliquent la récupération récente de la région sahélienne de l’Afrique de la sécheresse des années 70 et 80. James Murphy, chef en prévision climatologique du Met Office, est d’accord et a fait un lien entre le NAO et la mousson indienne, les ouragans atlantiques et la banquise arctique. « Les océans sont la clef de la variabilité décennale naturelle, a-t-il assuré.

    1. Mojib parlait de la variabilité naturelle superposée sur une tendance de réchauffement d’origine anthropique, et donc que cette variabilité peut masquer le réchauffement. Il a exprimé ceci à Genève où la WMO s’était réunie pour discuter précisément de cette variabilité.
      Mojib a dit aussi « si mon nom n’était pas Mojib Latif, il serait global warming », donc il est tout à fait en ligne avec les conclusions du GIEC.

      1. Alors la permettez moi de vous dire que vous faites de la science koen mais de la science fiction.
        Ce chercheur a mis en avant une inversion des températures qui ne correspondent en rien aux prévisions de GIEC.
        La conférence qu’il a donné s’inscrit justement sur une donnée non ou insufisament prise en compte dans le systéme de modélisation .
        si vous vous donnez la peine de lire mon second poste le MET office a décidé de reprendre ses cacluls en changeant ses méthodes de modélisation.

        A vous lire j’arrive a me demander si l’on parle de la bible ou de modélisation du climat

  15. Je vous invite a mettre en relation les 2 articles que j’ai fournis « James Murphy, chef en prévision climatologique du Met Office, est d’accord et a fait un lien entre le NAO et la mousson indienne, les ouragans atlantiques et la banquise arctique. « Les océans sont la clef de la variabilité décennale naturelle, a-t-il assuré » et la décision du MET Office de reprendre 160 ans de données sur la température .

    On peut en déduire que le MET office a des doutes sur les calculs et les prévisons du GIEC

  16. A Tilleul qui répondait à Gpiton:

    Oui effectivement vos liens datent un peu :
    – une analyse des températures par cercles d’arbres dont on sait maintenant que la lecture est faussée et doit être corrigée par l’adaptation de la faune à des changements de climat ou de concentration de différents gaz.
    – un deuxième lien qui ne renvoie qu’à des résultats de l’IPCC et de … Man et Jones dont on connait tous la qualité et dont les travaux sur cette analyse datent en fait d’avant 2002. Il y a bien eu un optimum médiéval et il n’était ni local ni modéré ni résumé à l’hémisphère Nord, voire l’Angleterre…. Même en faisant semblant d’oublier qu’on ne lit pas les mêmes écarts de températures historiques entre l’hémisphère Sud et Nord……

    Je ne sais pas si Gpiton est un vrai ou un faux candide, mais en tout cas il semble savoir lire des références… et leur valeur.

    1. Je réponds ici à Tilleul. Cela devient illisible dans les colonnes à droite.
      En lien aux affirmations disant qu’il n’existe pas d’autres modèles (que ceux du GIEC) capables d’expliquer les évolutions climatiques, ou qu’aucun « climato sceptique » n’a le courage de se risquer à faire des prévisions, je cite quelques exemples contraires. N’étant pas climatologue, je précise « Comme je ne sais pas quelle est le bon modèle ou la bonne théorie, je me « contente » d’essayer de comprendre pour me faire une opinion. Cela passe par regarder ce qui est dit sur le sujet et de comparer avec les évolutions réelles. »
      Vous répondez que les modèles cités ne sont pas capables d’être cohérents avec d’autres grandeurs et phénomènes physiques, en me renvoyant sur 2 argumentaires extraits de Newscientist.
      Je ne dis pas qu’il n’y a pas de rapport, mais que ces argumentaires datent de 2 ans avant la publication des modèles cités. Ils ne peuvent donc pas les réfuter.
      Enfin, je relativise les informations des argumentaires concernant le soleil en citant l’article de Sciences et Vie. Puisque les laboratoires ne sont pas d’accord entre eux, qu’il manque des données, que tous les effets directs ou indirects du soleil ne sont pas connus ou quantifiés, que l’expérience CLOUD au CERN n’est pas terminée, il est prématuré d’avoir des certitudes.
      Ce qui m’intéresse, c’est la pertinence des faits et des arguments, peu importe d’où ils viennent. Tout le reste n’est que jugement de valeur ou parfois polémique.

      1. Vous me dites : regardez il existe des modèles qui disent pas la même chose sur les températures…

        Moi je vous réponds : peut être mais pour qu’un modèle climatique soit validé on lui demande de savoir reproduire les climats précédents… Si vous avez le choix entre un modèle qui vous donne les températures que vous avez constaté et les phénomènes physiques que vous constatez et un autre modèle qui vous donne les températures mais vous donne des résultats farfelus sur la constante solaire (*) ben soit vous changez les lois de la physique soit vous admettez que le deuxième modèle n’est pas complet…

        Quant à la meilleure compréhension des nuages ils peuvent baisser l’incertitude mais pas inverser les ordres de grandeurs sur l’influence de tel ou tel paramètre…

        (*) n’empèche j’adore le monde des constantes pas constantes :p

      2. Author

        Vous connaissez la constante de Lourdes, Tilleul? C’est une constante qu’on ajuste pour avoir le résultat voulu. Sans rire, j’ai connu un prof de travaux pratiques qui pratiquait ça allègrement avec ses étudiants….

      3. En langage GIEC on appelle sa une « crosse ».

        Quand à Tilleul: la climatologie n’utilise pas des modèles à proprement parler mais des probabilités. Surtout à l’échelle du moyen terme (décennies, siècles). Elle se nourrit de régressions statistiques et d’analyses en composantes principales mais en aucun cas, à l’opposé de bons nombre de sciences physiques, de modèles à formules fermées. La raison en est que d’une part les principes physiques, chimiques, thermo et autres en jeux sont souvent peu connus et surtout parce que leurs interactions ne sont pas du tout définies ou paramétrisables en l’état actuel de la science. D’où l’usage (l’abus) de régressions statistiques pour créer des corrélations pour leurs prévisions. Et d’où TOUS les débats contradictoires sur les forçage de corrélations ou les bidouilles de bases.
        Quand à Denis il devrait savoir par exemple qu’en chimie lorsqu’on emploie des modèles stochastiques de changement d’état on ajuste souvent les bruits blancs par ajustement de la constante (qui n’est pas forcement une valeur constante mais peut être une équation plus ou moins simple). Un peu comme le processus GIEC: moyenne nulle et écart type =1 soit autant de chance de monter de 1 que de baisser de 1……..

      4. Encore un qui n’a toujours pas compris que les modèles en climatologie ne servent que de la physique, et rien que la physique. Pardon, la dernière génération inclut aussi de la chimie, avec la transformation de méthane en eau dans le stratosphère.
        Vous êtes un modèle parfait de l’effet Dunning-Kruger: votre ignorance vous empêche de vous rendre compte de votre ignorance.

      5. Une belle diatribe plus proche du charabia et du verbiage approximatif que de la discussion. C’est gentil à vous de nous dire que les sciences utilisent des modèles (ce que mon message disait déja). Mais il est inutile de nous faire croire que l’essentiel des travaux du GIEC, en autres, ne sont pas qu’une compilation de croisements de données statistiques de la plus basique des méthodologies. Il faut lire l’AR4 … pas le fantasmer.
        « Les modèles climatologiques ne se servent que de la physique » en feront rire plus d’uns… même parmi les pro RAC.

  17. Le GIEC laisse entendre que les niveaux de concentration de CO2 ont toujours été très bas sur la planète. Pourtant, les chercheurs stipulent que le niveau du CO2 atmosphérique était de 7000 ppm il y a 600 millions d’années (20 fois plus qu’aujourd’hui). Le cadre de cet article ne nous permet pas de décliner les énormes variations de CO2 alors que la température restait stable. Nous convions les lecteurs à consulter les travaux du botaniste Anglais, David Beerling, qui explique que: « Si l’on en juge par les flores modernes planétaires, les feuilles suscitent un sentiment d’inévitabilité évolutive. Il est difficile d’imaginer que les plantes pourraient accomplir leur labeur quotidien de photosynthèse si elles étaient dépourvues de feuilles. Cependant, et c’est surprenant, lorsque les plantes se lancèrent dans leur grande saga de colonisation de la Terre il y a environ 465 millions d’années, elles le firent sans feuilles… Les feuilles sont des structures remarquables qui permettent aux plantes de gérer, au quotidien, leur labeur de photosynthèse et de garantir ainsi la continuité des générations. Cela prit, cependant, 40 millions d’années avant que cette innovation, en apparence simple, n’apparaisse et ne se répande au travers de tout le royaume végétal… Pour résumer, l’évidence suggère que des niveaux très élevés de dioxyde de carbone prévalurent, lorsque les plantes primitives apparurent, qui s’effondrèrent, par la suite, lorsque la version botanique de l’explosion Cambrienne eut lieu. Lors de cette explosion végétale, les vestiges fossiles révèlent que les feuilles apparurent graduellement, minuscules au début et devenant progressivement de plus en plus amples, tout en augmentant le nombre de pores stomataux forcés par le stress généré par la disette en dioxyde de carbone. » [22] Ainsi, le monde végétal ne **** constitué, pendant 40 millions d’années, que de troncs et de tiges en raison du taux extrêmement élevé de CO2 dans l’atmosphère. Il est difficile, certainement, pour l’imagination humaine de concevoir un monde végétal sans feuilles. Le GIECaurait-il une explication censée quant à la stabilité des températures, à cette époque reculée, malgré les énormes fluctuations de CO2?

    1. Le GIEC n’a jamais sous-entendu, encor emoins dit ce genre de trucs que vous leur attribuez. Je vous conseille de relire leur rapport avant de dire des âneries…

      1. Dans ce cas comment expliquer cette période c’est illogique avec une stabilité des tempéartures et un flore aussi importante … C’est illogique

  18. Rappelons que le CO2, ou dioxyde de carbone, est en toute petite quantité dans l’atmosphère: 0,038%. Le CO2, c’est la base de la vie: processus de photosynthèse, respiration, etc. L’atmosphère en contiendrait autour de 800 gigatonnes, 800 milliards de tonnes.
    Le CO2 se retrouve également dans:
    – les plantes terrestres: 600 milliards de tonnes de carbone dans les tissus biologiques
    – la vie océanique: 2 milliards de tonnes de carbone dans les tissus biologiques
    – la surface océanique : 800 milliards de tonnes de carbone, principalement sous forme d’ions de bicarbonate
    – les profondeurs océaniques: 35 000 milliards de tonnes de carbone, principalement sous forme d’ions de bicarbonate
    – le sol: 2000 milliards de tonnes de carbone, en déchets organiques d’origine biologique.
    Les émissions naturelles de CO2 (incendies de forêts, respiration animale et végétale et respiration des organismes du sol) seraient de l’ordre de 772 milliards de tonnes tandis que les émissions anthropiques de CO2 (générées par l’humanité) seraient de l’ordre 29 milliards de tonnes, à savoir environ 3% du total.
    L’hypothèse du GIEC, érigée en dogme absolu, (malgré l’opposition sans cesse croissante de dizaines de milliers de scientifiques de par le monde) est que l’accroissement de la température depuis 1860 est provoqué par l’accroissement de la concentration de l’atmosphère en CO2.

    1. Je ne suis pas le maître de ces lieux mais je me permets quand même de vous dire que vous êtes un peu relou avec vos copier/coller à tout va (vous vous mettez même à parler à la première personne du pluriel mdr). Je ne sais pas si vous êtes un vrai quelqu’un anonyme qui essaie de comprendre mais dans ce cas vous trouverez toutes les réponses aux questions que vous coller ici en cherchant un peu sur le net et si vous postez ici faites un effort de personnalisation de vos messages (et de vos idées en passant ça peut pas faire de mal). Sinon si vous êtes juste payé par je ne sais qui pour copier/coller et faire le candide c’est relou. Voilà c’est dit. Bonne journée.

    2. Sur le site Manicore de Jancovici, un schéma issu du 4ème rapport du GIEC montre le cycle du carbone :http://www.manicore.com/documentation/serre/puits.html
      Les flux sont en gigatonne de Carbonne, pas en CO2, mais cela ne change rien au raisonnement. Les valeurs peuvent être discutées, mais ce qui compte ce sont les ordres de grandeurs.
      Les émissions vers l’atmosphère dues aux activités humaines (combustibles fossiles + changement d’usage des sols) représentent 3,67% du total émis chaque année.
      Les chiffres liés aux activités humaines datent de la décennie 90. Ils ont donc évolué, le pourcentage actuel doit être légèrement supérieur (environ 4,5%).
      Du « stock » de combustibles fossiles (3700 – 244 = 3456 Gigatonnes) une partie seulement sera récupérable et exploitable (Les réserves sont relativement bien connue pour le gaz, le pétrole et le charbon). Elle va continuer d’être brûlée pendant 100 (200 ans ?), moins pour le pétrole, et plus ou moins vite selon les choix politiques qui seront pris.
      Cela va amener jusqu’où le taux de CO2 atmosphérique et le réchauffement ?
      Est-ce sur que cela va réellement amener un dépassement de la recommandation du + 2° maxi ?
      Certains doutent.

  19. Bonjour, j’ai entendu dire hier que les effets du rechauffement climatique allait etre bien superieur aux previsions en ce qui concerne la montee du niveau de la mere, les previsions parlaient de 60 cm de plus en 2100 et maintenant ont parle de 160cm !!!! c’est enorme!! est ce que ces chiffres ne vont pas encore augmenter par la suite?? ca fait peur .

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