Cent quarante quatre ans pour rien!

© Denis Delbecq
© Denis Delbecq

Hier, le Guardian évoquait un colloque qui s’est tenu le même jour à l’université de Cambridge (Grande-Bretagne), à propos des effets indésirables des progrès en matière d’efficacité énergétique. Car tout progrès qui fait économiser de l’énergie provoque mécaniquement un sentiment d’insouciance et induit un changement de comportement, un rebond, qui efface une partie de l’économie.

Selon le Guardian, une étude mené par le britannique Terry Barker et présentée hier lors du colloque donne des chiffres particulièrement inquiétants. Si les recommandations de l’Agence internationale de l’énergie devait être suivie d’effets, 31% des économies d’énergies seraient effacées par cet effet de rebond dès 2020, et plus de la moitié en 2030.

Cet effet est bien connu: quand l’essence baisse, on utilise plus sa voiture. Et si on achète une voiture plus économe, on hésite moins à s’en servir. De fait, la totalité des progrès réalisés dans l’efficacité des voitures ont été effacées par l’accroissement du parc automobile. C’est aussi le cas pour les téléviseurs à écran plat qui, à surface égale, consomment moins que les cathodiques, mais qui au final sont plus gourmands car beaucoup plus grands. On pourrait citer aussi l’exemple des frigos, de la taille du réseau autoroutier, etc. Et c’est bien évidemment vrai aussi dans les activités industrielles. Plus on rivalise d’ingéniosité pour trouver du pétrole, et plus on consomme de pétrole. Bref, la technologie n’est pas si utile que ça pour améliorer notre efficacité énergétique, si on ne change pas de comportement au passage.

En creusant un peu le sujet, je suis tombé sur un papier passionnant de Blake Alcott, qui participait au colloque de Cambridge. Cet article titré «Le paradoxe de Jevons» avait été publié en 2005 dans la revue Ecological Economics. Jevons était un économiste britannique du XIXe siècle, qui a semble-t-il été le premier à réfléchir sur ce problème de «rebonds» dans un ouvrage sur le charbon paru en 1865: William Stanley Jevons estimait que la mise au point de procédés moins gourmands en charbon ne permettraient aucune économie sur les réserves. Bien au contraire, soulignait l’économiste, moins on en consomme pour produire un bien, et plus on va produire ce bien, ce qui effacera donc l’économie de matière première. Dans le texte de Blake Alcott, on peut lire des extraits de l’ouvrage de Jevons, et notamment une citation que nos gouvernants conviendraient de lire, que je pourrais résumer ainsi: «Ce n’est pas la quantité de charbon qui est importante, mais plutôt le rythme auquel nous consommons ce charbon.» C’est bien toute la question qui se pose aujourd’hui pour le pétrole: qu’on le veuille ou non, nous approchons d’un pic pétrolier, et sa consommation se se lasse pas d’augmenter (hormis en période de crise comment en ce moment. On voit un étrange retour de la pub pour des 4×4 qui paraissaient bannis un an plus tôt).

Cela fait finalement au moins douze douzaine d’années que le mythe technologique de l’efficacité énergétique a été évoqué pour la première fois. Et pourtant on continue d’y croire. Comme cet ahurissant document sur l’éolien que j’ai reçu aujourd’hui de l’Académie des technologies qui conseille de développer le nucléaire en France (et donc le chauffage électrique) plutôt que d’isoler les logements…

PS: pour ceux que cela intéresse, «The Coal Question», l’ouvrage de Jevons, est accessible en ligne.

76 commentaires

  1. @ Tilleul : Vous êtes un rêveur passionné et la passion vous aveugle. Vous enlevez beaucoup de choses mais commencez donc par enlever vos préjugés.

    Vous confondez l’alimentation électrique d’une petite cellule (en antartique ou dans une calculette) avec l’alimentation d’un pays ou du monde. Ce ne sont pas les mêmes ordres de grandeur.
    A propos, pour un pays le stockage se chiffre en Energie (quelques dizaines deTWH) et non en Puissance (de quelques GW de STEP comme vous le mentionnez dans votre précédent « post »).
    Encore une fois vous comparez des oranges et des pommes pour faire votre pseudo-démonstration (fausse) et il y a un facteur mille entre les deux (excusez du peu…).

    Je n’ai malheureusement pas le courage de répondre à chacune de vos inepties débitées ci-dessus. Vous mélangez allégrement le rêve et la réalité, du vrai et du faux, pour donner un semblant de crédibilité à votre « logorrhée ».

    Vous faites feu de tout bois pour dire vraiment n’importe quoi afin de soutenir votre délire. Vous essayez de faire illusion en « aboyant » (parfois avec talent) mais les chiffres et les réalités, souvent difficiles, ne semblent avoir aucun sens, ni aucune prise sur vous. Vous vous focalisez uniquement sur ce qui pourrait conforter votre rêve d’un « monde Enr » ( notamment sur l’EPR de Finlande semble t-il) et vous négligez ou vous refusez de voir tout ce qui pourrait contrarier votre monde idéal « 100% EnR ».

    Soit vous le faites exprès ( idéologie, dogme, intérêts particuliers,…) et le « mensonge d’état » que vous dénoncez passe alors dans le camp du contre pouvoir des « chevaliers blancs défenseurs de la terre » que vous semblez revendiquer;
    Soit vous êtes sincère (mal informé, mauvaise interprétation, refus pathologique,..;) et je vous engage à mieux comprendre ce que vous lisez.
    Avez vous lu le lien que je vous avais suggérer de lire ? (lien « ahurissant document » dans le texte de Denis Delbecq ci-dessus qui renvoie vers un trés bon document de l’Académie des technologies : vous n’en parlez pas).

    Je tiens cependant à vous rassurer : Moi aussi (comme vous et comme beaucoup d’autres), j’aimerais bien que les futurs énergies fournies au monde proviennent du vent, du soleil, de l’eau,…etc, et avec au moins autant de commodités qu’aujourd’hui. Mais je ne prends pas mes rêves pour des réalités. Dans les conditions actuelles et dans un futur prévisible, il va falloir composer « avec la réalité » ( comme disait de Gaulle) et avec ce qu’on peut faire. Et ça ne va pas être simple à faire.

  2. C’est pas l’énergie qui est importante pour un stockage sur le réseau électrique c’est la puissance, le réseau électrique ça ne consiste pas à équilibrer des énergies, ça consiste à équilibrer des puissances à chaque instant…

    Ici vous avez une maquette de l’alimentation électrique allemande en 100% renouvelable…

    http://www.kombikraftwerk.de/index.php?id=27

    Vous pourrez voir que la capacité du stockage n’a pas à être très importante.

    Quant à l’EPR finlandais, étant donné que ça va couté plusieurs milliards (plus que le budget du RSA…) à l’état français qui garantit les pertes d’Areva c’est quand même pas une petite affaire… Après si vous voulais de l’exotisme je pourrais encore parler de l’abandon de la centrale nucléaire d’Eskom en Afrique du Sud (remplacé par des éoliennes…), l’appel d’offre de la Turquie pour sa centrale qui a abouti à un prix de 150 €/MWh , la centrale nucléaire de FPL en Floride qui va encore être repoussé d’au moins 2 ans et dont les couts prévisionnel ont doublé pour arriver maintenant à 17 milliards de $…

    Ca fait 10 ans qu’on parle de « renaissance nucléaire », vous pouvez me rappeler combien il y a eu de nouvelles capacités nucléaire ces 10 dernières années ? La réalité c’est que le nucléaire n’est pas capable de vendre ses centrales et quand il arrive à les vendre il n’est ni capable de les financer, ni de les construire… Quelle est la crédibilité d’une solution qui ne commencera à faire effet qu’à partir de 2020, si ce n’est au delà ?

    Après… Je veux bien que je délire mais dans ce cas délire avec moi, l’UE, les Etats Unis, la Chine, le Japon… Ca commence à faire beaucoup de monde…

    D’ailleurs je vous recommande le compte-rendu de l’audition de Bernard Laponche au Sénat tout est dit :

    http://www.senat.fr/rap/r06-357-2/r06-357-225.html

    J’en profite pour mettre cette citation en valeur :

    « M. Marcel Deneux, rapporteur – Pensez-vous que nous sommes passés à côté d’autres processus de production au nom d’intérêts économiques supérieurs? Des lobbies ont-ils empêché de développer d’autres systèmes ?

    M. Bernard Laponche – Il s’agit d’une certitude. L’équilibre pour le nucléaire se situerait à 50 %. Nous sommes montés à 80 % à cause d’erreurs de prévisions et, par là-même, nous avons stérilisé tout le reste. »

    (mais je pourrais balancer des noms de chercheurs et de politiques qui ont le même avis… )

  3. Vous pratiquez la désinformation avec acharnement. A ce point là c’est remarquable.

    Je ne cherche plus à vous convaincre de vos erreurs car je crois maintenant que les arguments glissent sur vous comme l’eau sur les plumes d’un canard. Vous ne cherchez pas à comprendre mais à détruire ce qui ne vous plait pas.
    Cependant, comme je ne souhaite pas laisser la place seulement au mensonge (ou à l’aveuglement idéologique), je vais répondre pour ceux qui seraient amener à lire cet échange de points de vue afin, éventuellement, de les éclairer un peu.

    1) Votre premier paragraphe ne veut rien dire. Peut-être ne l’avez vous pas relu ?
    Bien sûr que c’est l’énergie qui est importante (en kwh ou en une autre unité) quand on parle de stockage. Vous confondez avec la capacité d’absorbtion ( du trop plein) ou de restitution qui se mesure en puissance.

    2) Votre premier lien qui vous sert de référence conduit à un site qui fait des analyses « pro domo » des Enr. C’est plus de de la propagande qu’autre chose mais chacun est libre d’y croire ou non. Cela fait partie de la liberté d’expression.

    3) Votre deuxième lien conduit à « mettre en valeur » une audition (celle de l’ancien directeur de l’ADEME) qui vous caresse dans le sens du poil. Ces quelques lignes sont extraites d’un rapport du Sénat du 27 juin 2007 qui comprend deux tomes trés interessants (que j’ai lus) dont la tonalité générale est totalement différente et qui comporte d’autres auditions avec des avis trés différents (que vous ne citez pas…).

    4) Quant à « balancer » ( dénoncer?) des chercheurs et des politiques qui sont du même avis, et alors ? D’autres présenteront des chercheurs (éminents bien sûr) et des politiques ( tout aussi éminents et représentatifs, cela va de soi) qui sont d’un avis contraire.

    5) Vous ne dites toujours rien du lien de Ddq que je vous avais suggéré dans mes précédents « posts ». Il ne vous plait pas ?

    Je crois que c’est Staline qui aimait dire :
    « Désinformez, désinformez , il en restera toujours quelque chose ! »
    Manifestement, il y a encore des adeptes de la formule.

  4. 1) ou alors peut être que vous ne connaissez pas votre sujet et qu’il vous manque les subtilités nécessaires pour le comprendre…
    2) non le site conduit vers la page dédiée à un programme scientifique allemand mis en place à la demande d’Angela Merkel pour étudier la possibilité de passer à une alimentation électrique entièrement renouvelable dans le cadre de la sortie du fossile et du fissile. Et si vous ne connaissez pas la personne qu’on voit dans cette vidéo c’est que ne vous n’êtes pas compétent pour discuter d’intégration des EnR sur le réseau électrique (d’où le 1). Plain and simple.
    3) et 4) Vous parlez des gens qui se sont servis du CE d’EDF comme une caisse noire ? Ca ne m’étonne pas trop…
    5) J’en ai déjà parlé, scroll up…

    « Je crois que c’est Staline qui aimait dire : “Désinformez, désinformez , il en restera toujours quelque chose !” Manifestement, il y a encore des adeptes de la formule. »

    Je ne vous le fais pas dire… en plus si comme les deux zouaves vous êtes rattachés à la galaxie sauvons le climat, Staline c’était un de vos grand copains, non ? (cf également 3 et 4)

  5. Cet échange tourne en rond et deviend inutile. Je ne sais pas à quels « deux zouaves rattachés à la galaxie du climat » vous faites référence mais peu importe. Vous vivez dans votre monde. S’il vous convient, restez-y.

  6. @Tilleul, seriez-vous également un adepte de Staline? Car pour désinformer, vous en connaissez un rayon!
    Vous n’arrêtez pas d’entretenir des ambiguités. Par exemple, vous avez décidé que les énergies intermittentes étaient toutes celles qui n’étaient pas délivrées régulièrement au cours du temps. Il est vrai que certains l’entendent ainsi, en particulier les spécialistes des réseaux qui ne se préoccupent que des problèmes techniques, et non de la nature des sources d’électricité. Mais à ce titre, toutes les énergies sont intermittentes puisque effectivement aucune centrale ne travaille toute l’année à puissance constante. Or il y a une énorme différence entre des énergies dont nous ne pouvons pas commander les variations de puissance, en particulier l’éolien, le solaire,et l’hydraulique au fil de l’eau, que l’on désigne sous le doux nom d’énergies fatales, et celles dont nous pouvons commander les variations de puissances pour les ajuster à la demande, même si la vitesse possible de réaction est variable.
    Vous essayez de nous faire croire qu’une meilleure configuration des réseaux est capable a elle seule de résoudre le problème posé par les énormes fluctuations de puissance des électricités éolienne et solaire. Je ne doute pas qu’on puisse apporter de grandes améliorations à l’existant. mais en affirmant une chose pareille, vous vous faites le complice des plumeurs de pigeons verts. Il est absolument impossible de produire de l’électricité uniquement avec du vent et du soleil de manière à assurer la consommation avec son profil actuel, et cela de très loin. Vos smarts grids et autres compteurs intelligents n’y peuvent rien, sauf développement d’énormes capacités de stockage et refonte complète des réseaux, ce qui a un coût, qu’il faudra pour être tansparent et honnête mettre sur le compte du vent et du soleil puisque si on le fait un jour, ce sera pour eux. Biomasse et hydroélectricité n’ayant que des possibilités limitées, Il vous faut donc, tant que ces capacités de stockage n’existent pas, compléter à 90% avec du fossile, charbon, pétrole, gaz ou nucléaire (surtout gaz) peut-être un jour lointain à « seulement » 70%. Vous ne voulez pas du nucléaire, vous aurez donc le charbon et le gaz, ce dernier pas pour très longtemps!
    Le Danemark est allé aussi loin qu’il est possible dans la direction où vous voudriez voir la France s’engager. Prétendre que c’est une réussite est soit de l’hypocrisie, soit de l’aveuglement idéologique!

  7. Malheureusement mon monde c’est le monde réel…

    Bon après cette longue parenthèse hors sujet je signalerai comme contre-exemple du Danemark le cas Espagnol qui se rapporte plus au sujet du post originel.

    L’Espagne a développé les EnR de façon soutenue ce qui a donc fait fortement baissé la proportion d’énergies fossiles, par contre il n’y a pas eu d’effort sur la maitrise de l’énergie. Résultat même si en proportion l’énergie fossile a diminué, le fait d’augmenter la consommation d’énergie a fait augmenter la quantité d’énergie fossile totale consommée.

    C’est pour ça qu’il est nécessaire d’avoir une politique cohérente sur tout les tableaux :
    – énergies renouvelables
    – efficacité énergétique : utiliser mieux l’énergie (faire plus de km avec moins de carburant)
    – économie d’énergie : utiliser moins d’énergie (faire moins de km), ce n’est pas la même chose que l’efficacité énergétique, dans le cas précédent l’efficacité énergétique peut servir à utiliser moins de carburant (économie d’énergie) ou bien à faire plus de km (c’est ce qui s’est toujours produit amenant une augmentation de la consommation)
    – sobriété énergétique : on élimine les conforts inutiles (éliminer les km nécessaires pour livrer des cerises en hiver)

    Un dernier point sur l’efficacité énergétique et l’augmentation de la consommation. C’est une simple application de l’offre et de la demande : vous avez un lien entre le prix d’un bien ou d’un service et la consommation de ce bien et de ce service par les clients solvables et informés. Une hausse de prix correspond à un effet sur la demande (positif ou négatif, hé oui il existe des cas ou augmenter le prix d’un bien va en augmenter la demande et inversement), c’est ce qu’on appelle l’élasticité.

    Pour les biens et services qui ne sont quasiment constitué que d’énergie comme c’est le cas pour le transport, une augmentation de l’efficacité va se traduire par un très gros changement sur le prix. C’est ce qui s’est passé pour le transport aérien : l’augmentation de l’efficacité (plus de passagers par avion) s’est traduit par une baisse du prix du billet qui a permis à tout un tas de gens de pouvoir utiliser l’avion. un peu moins d’énergie par vol * beaucoup plus de vol = plus d’énergie totale !

    Alors on pourrait se dire que du coup l’efficacité énergétique il suffit de la faire là où l’énergie n’est qu’une partie du cout du produit… Le problème c’est qu’à ce moment là on tombe sur le problème des capacités d’investissement limités des entreprises. Utiliser moins d’énergie ça ne coute rien mais utiliser mieux l’énergie ça peut couter très cher. Quand une entreprise (je dis entreprise mais le raisonnement serait le même pour une collectivité) a un euro a investir, elle doit se poser la question de où il vaut le mieux l’investir… Quand vient le moment de faire l’arbitrage : 1 euros dans l’économie d’énergie, ou dans une campagne de pub ? Le choix peut être vite fait…

  8. Tilleul : « on élimine les conforts inutiles (éliminer les km nécessaires pour livrer des cerises en hiver) ».
    On voit bien là le raisonnement égoïste et à courte vue !
    Je ne mange pas de cerises en hiver, donc je ne vois pas pourquoi quelqu’un d’autre mangerait des cerises en cette saison.
    Et cerise sur le gâteau( si je puis dire), le producteur de cerises au sud qui s’était trouvé un marché au nord, lui a le droit de se chercher un autre business ou de crever la gueule ouverte…
    Je ne sais pas ce que fais Tilleul pour gagner sa vie (et je m’en fiche), mais j’espère qu’un imbécile, quelque part, considère son activité comme frivole et inutile et qu’il entend la supprimer pour sauver la planète qui n’a rien demandé.

  9. Les producteurs du sud préfèrent travailler pour nourrir leurs enfants avec des produits dont ils peuvent être fier plutot que d’envoyer de la m.. de grande consommation à plusieurs milliers de km de chez eux (si vous saviez combien l’Amérique centrale se fout de nous quand ils voient les bananes qu’on achète…).

    L’argument du producteur qui ne doit pas perdre son emploi c’est ce qui justifiait de ne pas fermer les mines de charbon française alors qu’il y a des jours où elles dépensaient plus d’énergie qu’elles n’en extrayaient du sol…

    Personne ne vous empêche de manger des cerises en hiver mais comme le Zeitgeist veut que personne ne va plus en acheter et les supermarchés vont cesser d’en proposer, vous allez être obligé d’aller au Chili à la rame si vous en voulez à cette époque de l’année. Le monde n’a pas à se plier à vos caprices personnels…

  10. « Les producteurs du sud préfèrent travailler pour nourrir leurs enfants avec des produits dont ils peuvent être fier plutot que d’envoyer de la m.. de grande consommation à plusieurs milliers de km de chez eux (si vous saviez combien l’Amérique centrale se fout de nous quand ils voient les bananes qu’on achète…). »
    A ce niveau de connerie pure de votre part, je ne peux plus rien.

  11. « Et cerise sur le gâteau( si je puis dire), le producteur de cerises au sud qui s’était trouvé un marché au nord, lui a le droit de se chercher un autre business ou de crever la gueule ouverte… »
    Vous voulez dire la multinationale du nord implantée dans le sud a le droit de se chercher un autre business ? J’approuve !

  12. Oui, Nimch, j’imagine très bien les types en costard Hugo Boss, pompes Berlutti et cigare au bec en train de cueillir les cerises, puis charger les caisses de fruits dans leur Porsche pour nous les acheminer. Vous voilà hissé en un post au triste niveau de Tilleul.

  13. C’est reparti pour un autre hors sujet, mais allez vivre quelques mois dans les zones rurales des pays en développement et vous verrez que votre idée de la communauté paysanne chilienne branchée sur internet pour faire monter les enchère entre Wallmart et Auchan pour la livraison d’une cargaison de cerises relève d’une certaine forme d’affabulation…

  14. « Oui, Nimch, j’imagine très bien les types en costard Hugo Boss, pompes Berlutti et cigare au bec en train de cueillir les cerises, puis charger les caisses de fruits dans leur Porsche pour nous les acheminer. Vous voilà hissé en un post au triste niveau de Tilleul. »
    Non je pensais plutot à Nestlé, Danone, Monsanto, Suez, Veolia, Ferrro, Pomona, Smithfield, etc… Pourquoi tout de suite des marques de beauf !!??

  15. Hahaha, vous n’avez même rien compris à mon poste pourtant très clair, Nimch !

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