L’Eglise adopte la capote du bout des lèvres

Bon alors Benoît XVI, il la met cette capote, ou pas, dans son arsenal anti-sida? Pour la première fois, un pape admet que le préservatif joue un rôle dans la lutte contre la propagation du VIH. Evidemment, Benoît XVI l’a dit du bout des lèvres, comme d’autres enfilent le caoutchouc du bout des doigts. Mais il a vite rappeler sa vision des choses: pour certains, le sexe n’est pas une expression d’amour, mais «une sorte de drogue qu’ils se fournissent eux-même».

On ne peut que se féliciter du —léger— changement sémantique. Mais de là à y voir une brèche dans le dogme de l’église catholique… Et pour cause, une brèche dans une capote, c’est le dérapage assuré, le pape le sait… Pas question de se mettre les ultras à dos. N’oublions pas non plus qu’en 2009, le même pape avait expliqué, lors d’un voyage en Afrique, que l’utilisation du préservatif «aggrave» le problème du Sida.

6 commentaires




  1. Le Pape semble avoir enfin compris que le préservatif ne se met pas à l’index !

  2. Parler de cul, il n’y a rien de mieux pour faire parler de soi. Voilà même que cela me fait sortir de la réserve à laquelle je me tenais depuis si longtemps! Voir un progrès dans les obscénités débités sous couvert de leçons de morale par un vieillard responsable de la contamination et de la mort de tant de malades, responsable aussi de légions de prêtres pédophiles, obscénités reprises en chœur par tous les média complaisants? Dans la décadence oui, quand c’est celle de cette vaste supercherie qu’est l’Eglise catholique, pourquoi ne pas s’en réjouir en effet. On ne va quand même pas relancer de vieilles guerres pour autant…


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