Pic gazier, pic de médecine

En janvier 2008, je vous avais parlé de l’appel lancé par un physicien américain qui s’inquiétait de l’épuisement des réserves mondiales d’hélium. Un gaz précieux pour la science (et pour la médecine high tech), si léger qu’il finit même par quitter l’atmosphère de la Terre.

Kurt Cobb, qui a co-fondé le chapitre américain de l’Association pour l’étude du pic pétrolier (Aspo-USA) revient sur l’avenir sombre de l’industrie de l’hélium. Car on trouve essentiellement cet élément dans les gisements de gaz naturel: quand le pic gazier sera passé, l’hélium viendra à manquer. Et apparemment, tout le monde s’en fout. Mais on fera comment les IRM quand l’hélium sera parti dans la galaxie?

5 commentaires

  1. Aux dires de certains, on trouve toujours une solution !

  2. Kurt Cobb a tout à fait raison de soulever ce problème. L’essentiel de l’hélium que nous consommons vient du gisement de gaz d’Huggoton près d’Amarillo au Texas. ce gisemnt est en voie d’épuisement!

  3. Rarement vu autant de personnes (y compris ce brave Kurt Cobb) montrer aussi clairement un raisonnement fondé uniquement sur ce qu’on voit lorsque l’on a le nez dans le guidon.

    Les « réserves » mondiales (gisements de gaz) sont estimées à 52 milliards de m3.
    Bien.
    Savez-vous où l’on a trouvé l’hélium pour la première fois ? dans l’atmosphère, qui en contient 5 ppm. Et c’est de là qu’on a tiré l’hélium jusqu’à ce qu’on lr trouve dans le gaz naturel.
    Savez-vous ce que représentent les « réserves » de l’atmosphère, sachant que ce gaz est continuellement produit par décomposition radioactive des roches, et continuellement perdu dans l’espace ? Environ 2000 milliards de m3.

    Sachant que les principales « pertes » d’hélium à l’usage se font vers… l’atmosphère, on peut passer à la question suivante :quelle est la prochaine pénurie sur laquelle on doit se faire réellement du souci ?

    Il est clair que le retour au procédé initial, l’extraction à partir de l’atmosphère par adsorption, distillation, coutera plus cher que l’extraction actuelle à partir du gaz naturel. Nettement plus cher, mais pas terriblement plus cher. Dans votre avant-dernière publication sur le sujet, le procédé était balayé d’un revers de main désinvolte. C’est une erreur.
    Mais l’attitude qui consiste à ne pas s’en préoccuper pour le moment est clairement la bonne . Désolé pour les amateurs d’alarme. Celle-ci ne vaut rien.

    Mais on peut en tirer une leçon sérieuse : les grands pontes peuvent aussi sortir des grandes co__ries.

  4. Je ne sais pas où va le monde quand les gens ne semblent pas se soucier de l’épuisement des réserves d’hélium. Ce gaz précieux est essentiel pour la science et la médecine de haute technologie, et nous sommes en train d’en manquer. J’espère que les gens commenceront à prendre ce problème plus au sérieux et à faire quelque chose. Nous devons trouver des sources alternatives d’hélium avant qu’il ne soit trop tard !

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