La tortue n’a pas de prix

La dernière livraison de la revue Spore, éditée par le Centre Technique de coopération Agricole et rurale (1) nous livre un intéressant exemple de valorisation de la biodiversité. Au nord de Pointe-Noire (Congo), les pêcheurs avaient l’habitude de déguster les tortues prises accidentellement dans leurs filets. Une association les a convaincu de les relâcher, mais devant les touristes qui doivent payer pour voir. Sur les 15 euros qu’ils versent, une partie finance des projets d’intérêt villageois. En cinq ans, plus de 5000 tortues ont été remises à la mer…

(1) Le CTA est une institution conjointe opérant dans le cadre de l’Accord de Cotonou entre les États membres du Groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les États membres de l’Union Européenne (UE). Le CTA est financé par l’Union Européenne.

7 commentaires

  1. Répétable à l’infini: à moyen terme, la destruction vaut quasiment toujours moins que la conservation.
    J’en profite pour vous passer un lien sur la « boverty » en Afrique, où la présence de bétail ne garantit en rien une protection contre la famine, mais aide beaucoup à la destruction de l’environnement.
    http://bravenewclimate.com/2010/02/04/boverty-blues-p2/

  2. Le poulet n’a jamais été menacé de disparition. Parce qu’on en fait l’élevage.
    Pour la tortue, ce serait pareil si on en faisait l’élevage. Pareil, pour les crocodiles…
    Pas de pot, l’élevage de tortue dans les fermes, qui a été tenté dans les années 70, a été interdit à l’échelle planétaire, par qui vous savez.
    Eh oui, les bonnes intentions des écolos pavent toujours l’enfer, comme d’hab.

  3. Comme s’il était possible de faire de l’élevage de tortue de mer autrement qu’avec un cout prohibitif (et encore pour les tortues qu’on est capable techniquement d’élever!), ou alors si, ça s’appelle une zone protégée… Au passage même dans les races domestiques de poulets il y a des espèces en voie de disparition…

    Ceci dit si vous pensez que le problème de l’extinction des espèces n’est qu’un problème esthétique et pas du tout un problème de maintien des équilibres qui permettent de rendre notre terre viable c’est que vous n’avez jamais ne serait ce que foutu un pied à la campagne… Je pourrais vous souhaiter bien du courage à vous baigner dans un océan de méduse après avoir manger votre steack de tortue « d’élevage », mais je sais pertinemment que vous avez juste une posture de pseudo-rebelle qui gueule sur les lois sur l’environnement tout en osant pas quitter les endroits qui les appliquent.

    1. Le nombre d’espèces éteintes a été moins de 800, animales et végétales confondues, depuis … 500 ans et il y en a tellement peu ces dernières décennies que c’est statistiquement insignifiant ! Donc ce n’est pas un problème, c’est une hystérie inventée de toute pièce par les écolos. Mais visiblement, plus le bobard est gros, plus vous gobez.

      Quant à vivre à la campagne, j’y vis et j’ai été élevé à la ferme, couru derrière les poules et tué le cochon. Je sais ce qu’est la nature, et je n’ai pas besoin d’en apprendre d’un écolo des villes (c’est un pléonasme, vous avez déjà vu un élu écolo dans une circonscription rurale, vous ?).

      Et pour ce qui est du soi-disant coût prohibitif de l’élevage commerciale les tortues, pour ne pas changer, vous racontez n’importe quoi, comme d’hab : http://en.wikipedia.org/wiki/Turtle_farming
      Quand on voit tout ce que les écolos ont fait pour les mettre les bâtons dans les roues de cette pratique, notamment à travers la CITES, qui interdit de facto l’export, pour des raisons idéologiques débiles, votre mensonge frise l’indécence.
      A quand l’interdiction de l’export des cuisses de grenouilles ? Jamais ? Ah bon, d’accord, parce que les Froggies, eux, sont riches et y ont droit mais par contre, les tortues des petits Congolais, sont juste bons à amuser les touristes. Cherchez l’erreur…

      1. Author

        Votez miniTAX, le chantre de l’abolition des règles et de la loi du plus fort!

      2. Mais bien sûr, vous avez été élevé à la ferme mais vous êtes persuadé qu’il n’existe qu’une seule et unique espèce de tortue sur la Terre… J’y crois à mort… Admettez que vous êtes un mythomane ce sera la première étape, ensuite faites vous soignez et quittez votre secte…

  4. Le petit prince le disait déjà : « j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons).  »
    Je ne suis pas certain qu’il y ait un rapport, mais ça m’a fait plaisir 🙂

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