Jean Le Cam à son arrivée aux Sables d’Olonne |
Désolé de cette interruption du son, mais j’étais allé à la rencontre de grands bonhommes de retour d’une épopée autour du Monde. Ils racontent avoir vu toutes sortes de choses dans les océans, parfois même dans les coins les plus reculés. Containers, plastique, billes de bois etc. Plusieurs ont d’ailleurs heurté des déchets flottants… Nos marins confirment aussi qu’il y avait des icebergs très au nord du sud. D’ailleurs la Nouvelle Zélande s’est dite surprise: ses eaux territoriales ont été visitées pour la première fois par les glaces depuis 1948. Hasard? Coïncidence? Difficile d’accuser de go le coup de chaud planétaire. Mais si on ajoute cet indice à la séparation répétée de plaques géantes de la banquise Antarctique (1), si ça continue, l’océan austral finira par se transformer en champ de mines. Sur le ponton des Sables d’Olonne, Jean Le Cam a dit hier sa fascination pour ces glaces. Mais pourra-t-on encore courir le Vendée Globe dans dix ou vingt ans?
Denis
(1) La plus grosse, 2500 km2 empêchait même il y a quelques semaines les USA de ravitailler leurs bases scientifiques antarctiques
ça me rappelle le début du film « le jour d’après », pendant le temps du tournage un big morceau de banquise s’est réellement détaché. Une autre histoire de poubelles flottantes : il y a quelques années un bateau a perdu (suite de coulage ?) une énorme quantité de petits canards en plastique, du type de ceux qui flottent d’habitude dans ma baignoire ; ils ont permis aux océano-graphes-ou-logues de suivre le mouvement des courants marins !
Bonjour Un commentaire un peu tardif mais contrairement à la dislocation au sud de la Patagonie, la rupture et la dérive du B15A (l’iceberg qui bloque la station américaine de Mac Murdo) ne seraient pas liées au changement climatique. Bravo pour votre blog