Dialogues

Dans un message «privé», Alain se félicite de l’usage du blog par les journalistes. «Eh oui, courir le risque de se voir répondre, ça doit changer la vie des journalistes qui descendent de leur piédestal.» Mais à vrai dire, l’échange entre les journalistes et leurs lecteurs n’a pas attendu les blogs. Même si les courriers timbrés n’étaient pas si courant, ils existaient. On participe aussi régulièrement à des chats. Et je réponds à une paire de mails tous les jours… sauf quand l’auteur sort des limites de la bienséance. Les insultes et les procès d’intention, je les ignore. Mais pas la critique.

Le «piédestal» qu’évoque Alain n’est pas toujours érigé par les
journalistes eux-mêmes. Même si notre disponibilité pour ces échanges
n’est pas forcément évidente, rares sont mes confrères qui se refusent
au dialogue.
Je me permettrai d’ailleurs de publier des extraits du courrier que je reçois quand il aborde des questions d’intérêt général. Mais sans éviter les aspects liés à la pratique de ce métier de journaliste, j’essaierai autant que possible que ce blog reste centré sur les questions qui justifient son nom.
Denis

3 commentaires

  1. Plus sérieusement, je me pose une question qu’on vous a déjà peut-être posée, à vous personnellement ou bien à l’un de vos collègues journalistes et blogueurs :

    Est-ce que les journaux pour lesquels vous travaillez vous incitent/(dé-)conseillent/(dés-)ordonnent de devenir blogueurs à vos heures perdues ?

    Question corrolaire : certains d’entre vous sont-ils payés pour leur activité sur les blogs, tout comme ils le sont sur le format papier de leur journal ? En d’autres termes les heures du blogs dans votre semaine sont-elles des heures perdues ?

    Après tout, les blogs des journalistes de Libé portent ostensiblement le logo de leur maison d’origine, comme une marque de fabrique… je suppose que ce n’est pas totalement gratuit et inintéressé de la part de professionnels de la plume ?

    A contrario (dernière partie de cette question à visage multiple), si les motivations pour faire exister ces blogs viennent réellement de vous et non de vos employeurs, pouvez-vous nous dire en quoi elles consistent ?

    Pour être franc, cette question triple est intéressée : j’enseigne le français en lycée et j’anime en classe de Seconde une séquence de travail sur « le travail de l’écriture », qui s’achève sur les notions d’écriture, de lecture et de publication, avec toutes leurs modalités possibles au fil du temps.

    C’est pourquoi j’aimerais avoir votre témoignage comme celui de vos confrères et consoeurs là-dessus.

    Qui sait ? Peut-être ferai-je glisser d’ici peu le thème de mon cours du champ proprement littéraire – sur lequel les élèves ont des a priori très poussiéreux – au champ journalistique, via le phénomène des blogs (tout ce qui touche aux nouvelles technologies les intéresse d’entrée…).

    Merci.

    ps : en postant ce commentaire, je ne suis pas payé 🙂

  2. Désolé pour l’orthographe de « corollaire » dans mon commentaire précédent, qui ne va pas manquer de m’attirer les remarques acerbes dont je parlais dans le pénultième…
    Faute de frappe n’est pas incompétence en orthographe, CQFD.

  3. Ce blog est plein de « yaka ». Yaka supprimer les 4×4, yaha changer les ampoules, etc. J’ai l’impression de lire le blog d’un gosse de 10 ans.

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