Anopheles Gambiae n’a qu’à bien se tenir. L’être vivant le plus dangereux au monde, qui utilise le paludisme comme arme de destruction massive, a été démasqué. Une équipe internationale a en effet décrit pour la première fois le système olfactif du terrible moustique pour la première fois. On sait désormais quelles substances sont repérées, le gaz carbonique et l’octenol contenu dans la sueur, et surtout comment elles sont repérées par l’insecte. Celui-ci possède un capteur si spécialisé que lui retirer (bonjour le boulot) reviendrait sans doute à l’empêcher de repérer les humains…
L’air de rien, c’est un très grand pas dans la lutte contre la maladie. Un pas qui permettrait par exemple d’éviter le recours au DDT, dont l’usage revient en force en Afrique, faute de meilleur arme défensive. L’équipe de Laurence Zwiebel à l’Université américaine de Vanderbilt travaille désormais à la mise au point de pièges capables de gruger les moustiques pour les éloigner des être humains. Une bonne nouvelle pour la rentrée, donc!
Image: Une femelle anophèle adulte (pseudocouleurs). © Colorado State University