En Paca, au moins, le solaire évite l’effet de serre

Vu d'artiste de la centrale à gaz Combigolfe, sur l'étang de Berre © Alstom
Vu d'artiste de la centrale à gaz Combigolfe, sur l'étang de Berre © Alstom

Vous l’aurez sans doute lu, la question de l’intermittence des énergies renouvelables revient souvent sur la table dans ces colonnes, notamment sous la plume des chauds partisans du nucléaire. Une dépêche de 20 minutes, relayée par mes amis de Terra Eco, souligne que la région PACA disposera, l’an prochain d’une production électrique locale de 3000 mégawatts, grâce à l’entrée en service de trois centrales à gaz (2 cette année, une l’an prochain). Des centrales qui viendront donner un sérieux coup de main pour éviter les coupures électriques dont la région PACA est parfois victime l’hiver, faut d’un approvisionnement suffisant. Réseau Transport électricité (RTE) va également investir plusieurs dizaines de millions d’euros pour renforcer le réseau de  lignes électriques.

Enclavée sur le plan de son alimentation électrique —c’est une véritable péninsule—, la région PACA va donc se retrouver, dans une certaine mesure, dans une situation qui rappelle celle de l’Allemagne, avec une bonne dose d’électricité d’origine fossile, et donc émettrice de gaz à effet de serre. Bien évidemment, les centrales neuves —comme celle de GDF-Suez mise en service cet été à Fos s/mer— sont à cycle combiné, et donc à haut rendement. Mais elles resteront de gros émetteurs de gaz à effet de serre. Pourquoi ne pas avoir accompagné ces infrastructures à gaz d’un important programme de développement du solaire électrique? C’est certes une électricité plus onéreuse, mais en même temps, chaque GWh d’électricité solaire produit, c’est autant de gaz consommé en moins, et donc d’effet de serre évité… Selon les dangereux écologistes de l’Ademe, le potentiel du solaire électrique atteindrait près de 8000 MW en Paca.

45 commentaires

  1. Logique intéressante qui peut vite tourner en rond.

    On construit des centrales à gaz pour désenclaver PACA : trés bien. Suite logique (?) : Puisqu’il y a des centrales à gaz qui peuvent combler rapidement l’intermittent, pourquoi ne pas construire en parralèlle des centrales intermittentes (soleil et vent) qui pourraient être soutenues par « le gaz » ?
    Et donc, dés qu’on aura besoin de plus d’électricité on construira de nouveau des centrales à gaz, etc, etc,…
    On se rappellera au passage que le gaz « en base » fournit une électricité à 5cts/kwh et que le solaire fournit de l’électricité  » en base » six fois plus chère dans les centrales solaires à 30 cts/kwh dont le prix se rajoute à l’investissement de la centrale à gaz.
    C’est une belle idée « généreuse » mais ça ne résoud rien et ça coûte cher.

    On peut tout faire, y compris ruiner les consommateurs et/ou « pomper » le contribuable avec des idées saugrenues…
    L’enfer, encore une fois, est pavé de bonnes intentions !

    1. calomnier les énergies renouvelables est devenu un sport national!!
      on oublie de dire que le cout du photovoltaïque a été divisé par 5 en 20 ans et que la tendance continu.
      le photovoltaïque sera tot ou tard concurenciel aux autres énergies, et les aidés aujourd’hui est tout a fait logique.
      le nucléaire par contre n’est pas rentable mais on continu a y engloutir des sommes gigantesque, se qui n’est pas très serieux.

      1. Le nucléaire produit massivement, de jour et de nuit, y compris les jours sans vent une électricité à 3 ou 4 cts / kwh, tout compris ( y compris les provisions pour démantellement même si ça fait hurler les anti-nucléaires). Le reste, ce sont le transport, la distribution et les taxes (prés d’un tiers).
        Au Danemark, en Italie, en Allemagne, le prix de l’électricité est compris entre 15 et 20cts/kwh. En France il est à moins de 12 cts (et les Français crient déjà) et on en vend toute l’année aux pays limitrophe (2,8milliards € de solde positif en 2008 et 0,9 milliard € en 2009, mauvaise année).

        On peut espérer que le matériel photovoltaïque soit un jour concurentiel mais ce qui ne l’est pas et qui ne diminue pas, c’est la main d’oeuvre pour le poser sur le toit ou sur des champs. Je souhaite bonne chance au PV mais il faudrait qu’il diminue encore ses coûts par 5 au moins et rapidement.

        Pour reprendre un de vos mots, il me semble plutôt que calomnier l’énergie nucléaire est depuis beaucoup plus longtemps un sport national qui a une fédération dynamique.

      2. Jolie rhétorique, pleine de contre vérités (la provision sur le démantèlement pour ne citer qu’elle : on se demande où elle est quand on regarde les comptes d’EDF).

        J’ai juste une question : qui a payé les investissements nécessaires au développement du nucléaire et qui a payé les centrales nucléaires ? Si le contribuable payait l’installation du PV ou des éoliennes, cela fait belle lurette que ces techniques seraient plus économiques que le nucléaire.

        Et puis il reste la question subsidiaire : qui va payer le traitement des déchets ? Ah oui, nos enfants, donc on s’en fout … en tout cas vous.

        Le prix actuel de l’électricité cache beaucoup d’impôts pour développer cette filière.

      3. Regardez mieux les comptes d’EDF.
        Les emprunts d’état ont été remboursés par EDF, c’est à dire par ceux qui ont utilisé l’électricité fournit par les centrales EDF depuis plus de 30 ans.
        Le traitement des déchets est aussi provosionné dans le prix de l’électricité (et donc je le paye aussi comme vous aujourd’hui et hier) et ce qui m’inquièterait plutôt pour nos enfants c’est de les ruiner dans des projets farfelus dont la majorité commence à se rendre compte de l’inanité, sauf si on trouve par miracle (certes toujours possible) le moyen de stocker massivement de l’électricité à bon compte au niveau d’une nation pour plusieurs jours voire plusieurs semaines.

      4. Les 3/4 du cout de l’électricité au Danemark ce sont des taxes, c’est pareil en Allemagne (qui a une taxe spécifique sur l’utilisation de l’énergie depuis bien plus longtemps que la France s’écharpe sur la contribution climat énergie… La majorité des pays de l’EU15 préfèrent d’ailleurs avoir un courant électrique cher pour éviter les gaspillages, quitte à redistribuer aux plus pauvres; plutot que d’avoir un courant pas cher qui subventionne les gros consommateur (et donc les riches) et alors c’est quoi votre point ?

      5. Bien sûr, ils « préfèrent » avoir un courant cher et ce n’est pas pour payer une production qui leur coute trés chére mais pour redistribuer l’argent aux pauvres.

        Vraiment, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
        L’amour que vous portez aux renouvelables et la haine que vous vouez (à tord) au nucléaire brouillent votre vue.

      6. J’ai quand même l’impression de vous apprendre la vie là, vous croyez vraiment que le pétrole que vous mettez dans votre réservoir en France coute 1,50 € à produire ? Le gaz naturel au Danemark est vendu presque deux fois plus cher qu’en France alors qu’eux sont PRODUCTEURS de gaz… Alors à votre avis c’est quoi la raison ? La France reçoit de l’argent des pays gaziers pour consommer leur gaz, où la France subventionne l’énergie pour aider en sous-main ses gros consommateurs d’énergie…

      7. Ma chaudière est au gaz. Et alors ?
        Quand il n’y en aura plus ou que le gaz sera trop cher, j’espére bien que mes enfants pourront se chauffer à l’électricité (Nucléaire ?, Charbon?, Autres si on découvre le Graal par miracle ?)

      8. En matière de taxes, l’Allemagne fait très fort depuis un certain temps dans l’hypocrisie: elle prétend devenir un parangon de vertu pour les émissions de CO2. On aurait pu penser qu’elle mettrait une taxe sur la consommation de combustibles fossiles avec une taxe carbone, de manière à développer les énergies renouvelables, puisqu’elle est devenue accroc à celles-ci, à force de matraquage idéologique. Eh, bien non, c’est sur le nucléaire, qui ne produit pas de CO2, qu’elle met une taxe supplémentaire! Sans doute pour l’empêcher d’être plus rentable que les autres formes d’énergie, puisqu’il n’est pas possible d’y arriver autrement, à coups de campagnes antinucléaires » vertes ».
        A moins que derrière tout çà il y ait un calcul plus vicieux: subventionner encore plus l’éolien et le solaire de manière à en faire une industrie plus exportatrice, puisque l’Allemagne est devenue notre petite Chine, qui exporte über alles. Etant donné le nombre de gogos qu’il y a sur cette planète, nul doute que ce marché a encore quelques beaux jours devant lui. Mettre une taxe sur le pétrole et le charbon aurait eu l’inconvénient de fâcher les électeurs des régions où l’on produit le lignite à grand coups de pelleteuses géantes qui détruisent l’environnement , et de les pousser dans les bras du SPD et des Verts, et de fâcher ceux des régions où l’on produit de grosses berlines tape à l’oeil consommant beaucoup de carburants à l’attention de la classe moyenne aisée (celle qui vote pour les Verts), et des pays du Golfe. En mettre sur le gaz aurait fâché l’ami Poutine, qui a besoin en ce moment de grosses rentrées d’argent.
        Décidement, l’hypocrisie allemande n’a pas de limite dans ce domaine.
        A propos Tilleul, à quand une chaîne humaine de 120 kms pour faire cesser le scandale du charbon en Allemagne?

        Quant à la France où le courant n’est selon vous pas cher pour subventionner les gros consommateurs, vous rigolez ? Le tarif domestique y est plus bas qu’en Allemagne et au Danemark que je sache. Et en Espagne, le coût de l’électricité a augmenté de 74 % depuis 2004, à cause de la politique de développement des renouvelables!
        Mais patience, nous suivons de plus en plus la voie de ces bienheureux pays, où, contrairement à ce que vous dites, la technique suivie est de faire payer les pauvres pour que les riches puissent s’acheter de l’éolien et du solaire hors de prix

  2. Euh GML, à 50 €/MWh l’électricité vous ne couvrez même les couts d’approvisionnement en gaz naturel… Alors je vous laisse imaginer ce que ça donne une fois qu’on compte les couts du réseau de transports et distribution (réseau que n’emprunte pas le solaire…).

    Et pour répondre à la question de Denis, je crois que vous avez pas compris le principe… Fos sur Mer c’est une installation qui est prévu pour vendre de l’électricité 7 jours sur 7 et 24h sur 24… Chaque fois que vous vendez un MWh vous avez la marge qui rentre… Si vous mettez du solaire, ça veut dire qu’il va y avoir plusieurs centaines d’heures où le solaire va assurer tous les besoins et où personne ne voudra votre électricité. On consommera tous le soleil avant de consommer le gaz tout simplement parce que le producteur solaire à un MWh de soleil qui lui coute 0 euros et peut donc descendre aussi bas qu’il faut tandis que la centrale gaz ne peut pas baisser son prix en dessous du prix du gaz…

    Maintenant rajouter de l’éolien… vous allez encore perdre des occasions de vendre du MWh pour la même raison… Si les électriciens se sont tellement opposés aux énergies renouvelables en Allemagne ce n’est pas que par idéologie…

    1. les électriciens fossiles je voulais dire

    2. Le soleil et l’éolien sont des énergies fatales que RTE est obligé d’acheter quand il est là et que l’état (c’est à dire nous) subventionne largement.

      Si ça ne coûte rien, c’est une bonne nouvelle mais alors il faut arréter de leur payer plus de 30cts/kwh solaire.

      1. et votre ignorance vous rend fier je parie ?

      2. Elle vaut bien la vôtre puisqu’on en est à ce stade de l’invective constructive.

      3. Commentaire qui tombe à plat vu que je sais faire la différence entre tarif d’achat, cout de l’électricité et prix du marché…

        Au passage si on met des tarifs d’achat en plus, c’est encore plus défavorable pour le gaz puisque dans ce cas le solaire peut même se permettre des prix négatifs de l’électricité…

        PS: au passage l’électricité solaire est facturé 0,27 €c/kWh en PACA…

      4. l’Etat ne finance en rien le rachat des kwh des énergies renouvelables. c’est la CSPE qui le fait (donc le consommateur).
        je rappel qu’en 2007 le cout de rachat des ENR représentait 4% de la CSPE,
        le choix d’utilisé la CSPE pour financé le ENR est un choix politique.
        si on subventionnait les énergies renouvelables autant que le nucléaire, se serai la fin du nucléaire.
        les attaques contre les ENR sont a voir sous cette angle, car tout kwh produit par des ENR n’a pas besoin d’être produit par d’autre énergie.

      5. Si je vous suis bien, les électricités renouvelables ne coûtent rien à l’Etat puisque c’est le consommateur qui paie! Vous préférez donc casquer directement plutôt que de payer des impôts!
        Quand au remplacement du nucléaire ou du charbon par de l’éolien et du solaire, je vous propose de regarder le profil de production de l’éolien et de le comparer à celui de la consommation.Vous pouvez touver quelques exemples récents sur le site de RTE. Vous vous rendrez compte que, pour compenser les variations abyssales de production de l’éolien ,due aux fluctuations de la vitesse du vent, il vous faut l’assister par une autre source d’électricité. La production nécessaire de cette autre source est, en moyenne annuelle pour la France , d’environ 4 fois plus forte que la production éolienne actuelle ( ce ne sera que deux fois environ avec les éoliennes en mer). Cette source d’électricité ne peut être du nucléaire ou du charbon, car il faut qu’elle puisse varier à peu près aussi rapidement que l’éolien. Il faut donc utiliser de l’hydraulique de barrage, ou des centrales à gaz! Les capacités de l’hydraulique étant limitées, ce sera donc du gaz! Si vous voulez utiliser du stockage pour assister l’éolien, il vous faut d’une part augmenter le nombre des éoliennes ( 4 fois plus dans le cas français, de manière à amener la production moyenne de l’éolien au niveau moyen de la consommation, et d’autre part construire des capacités de stockages titanesques.
        si vous ne me croyez pas, dessinez le sketch suivant, car un dessin vaut mieux qu’un long discours:
        4 étapes:
        1- dessinez une courbe typique de consommation sur une semaine( il en traîne partout). Vous constatez , en tirant un trait horizontal sous le minimum, que l’on peut alimenter cette portion de consommation avec des centrales délivrant une quantité constante d’électricité pendant tout ce temps, on appelle çà de l’électricité en ruban, ou de l’électricité de base. c’est le rôle des centrales nucléaires et à charbon en France ou des centrales à charbon en Allemagne. La consommation qui reste à satisfaire peut à son tour être décomposée en une partie à variation lente, c’est la semi-base, et une partie à variations rapides, c’est la pointe. En France la semi-base est assurée par du nucléaire et de l’hydraulique de barrage, la pointe par de l’hydraulique de barrage et des turbines à combustion à fuel et de plus en plus du gaz.
        Etape 2, vous introduisez dans le bas de la figure un profil typique d’éolien, à petite dose pour commencer. Vous constatez que l’éolien se substitue à la base, qui ne peut plus être assurée par le nucléaire et le charbon. Mais comme il fluctue beaucoup, il y a plein de vides à combler pour produire autant d’électricité que la base éliminée , ce qui ne peut être fait que par de l’hydraulique de barrage ou du gaz!
        Etape 3 , vous augmenter la part de l’éolien jusqu’à avoir éliminé totalement la base fournie dans l’étape 1 par le nucléaire ou le charbon. Vous serez dans la situation où vous aurez atteint le maximum d’éolien possible , mais où il vous faudra compléter par de l’hydraulique de lacs et du gaz à hauteur d’environ 80 % de la consommation totale ( pour des éoliennes terrestres en France).
        Ce serait parfait si ces 80 % pouvaient être fournis par de l’hydraulique. Malheureusement, les quantités sont beaucoup trop faibles en Europe pour qu’à une telle échelle il soit possible de fonctionner ainsi; C’est essentiellement du gaz qu’il faudra utiliser. Que ferez vous quand il n’y aura plus de gaz.
        4 ème: vous décidez de stocker l’électricité éolienne pour la déstocker, en fonction des besoins de la consommation; Vous devez alors augmenter votre production éolienne pour qu’en moyenne annuelle elle soit égale à la moyenne de la consommation. Vous constatez que pour cla, il vous faut multiplier la production éolienne totale par 4 ( donc le nombre d’éoliennes) et en fait par 6 parce le stockage déstockage fait perdre de 25 à 50 % de l’électricité produite selon la méthode. Et la ca

  3. Gillous, je continue … la capacité de stockage doit être titanesque. Je vous ferai le calcul une autre fois, si çà vous intéresse!
    Il faudrait quand même arriver à comprendre que l’éolien, du fait de son intermittence, ne peut à lui tout seul épouser la consommation. Il faut, soit l’assister par de l’hydraulique et du gaz, soit par une système stockage-déstockage. Il fait donc obligatoirement partie d’un  » mix » électrique dont il faut analyser tous les aspects avant de faire résonner les tambours. En ce qui concerne le coût, il faut évaluer non seulement le coût des éoliennes, mais aussi les coûts induits par le recul de la base ( les centrales de base deviennent moins rentables) la nécessité d’avoir des centrales maintenues l’arme au pied pour intervenir rapidement en cas de défaillance de l’éolien, les transformations nécessaires pour accueillir l’éolien sur les réseaux, le coût des stockages éventuels …Il y a aussi le coût des subventions, qui ne sont pas seulement dues au tarifs de rachat obligés, mais les subventions sous forme de crédit d’impôts, de facilités offertes aux constructeurs …c’est un secteur qui est devenu particulièrement opaque, mais après tout, quand on aime, on ne compte pas!
    Pour le solaire photovoltaïque, les problèmes sont à peu près les mêmes, car il n’y a pas de soliel la nuit, et il y en a beaucoup moins en hiver qu’en été.

    1. « Il faudrait quand même arriver à comprendre que l’éolien, du fait de son intermittence, ne peut à lui tout seul épouser la consommation. »

      Il faudrait quand même arriver à comprendre qu’aucun mode de production d’énergie ne peut à lui seul (ou même à plusieurs) épouser la consommation toujours croissante. C’est à mon humble avis la seule chose qu’il faut comprendre.

      1. Remarquez bien que je n’ai pas parlé de la croissance de la consommation au cours des âges, mais des fluctuations d’intensité de la production éolienne comparées aux fluctuations de la consommation pendant le même temps ( un jour, un mois, un an, ce que vous voulez). Donc, vous n’avez rien compris du tout, ou vous faîtes semblant.Gillous lui semble avoir compris.

    2. Oui, on peut se demander aussi pourquoi la consommation n’épouserait pas la production.
      Dans les villes qui sont passées au renouvelable, des indicateurs dans chaque maison permettent de savoir si l’on peut lancer les machines (à laver le linge, le chauffe eau…) au vue de la dispo des énergies. Et hop, suffit de retourner le problème pour le résoudre (-;

      1. Pluie, l’essentiel de la production éolienne a lieu les jours de vent fort, car elle varie grosso modo comme le cube de la vitesse du vent. Ces jours ne sont pas très nombreux.Quand vous aurez votre éolienne sur le toît,et que vous aurez coupé le câble qui vous relie au réseau électrique, ce que vous ne manquerez pas de faire pour être en accord avec votre religion, vous commencerez peut-être à comprendre.
        Rien de tel que des travaux pratiques.

      2. Bonjour,

        Cela me paraît un raccourci un peu grossier. Il est vrai que la puissance varie avec le cube de la vitesse de vent, mais on ne dimensionne pas pour les vents forts, car trop rares. On établit un diagramme qui donne la force de vent et la probabilité d’avoir cette force, et on détermine le « vent fort le plus probable » pour dimensionner l’engin. Si le vent souffle plus fort que cette valeur, il y a de l’énergie dans le vent qui ne sera pas récupérée, si le vent souffle moins fort, la production sera inférieure à la valeur nominale, pas zéro.
        PS Il n’y a jamais de vent sur un toit, donc pas la peine de l’abîmer avec une éolienne (sauf si c’est à des fins décoratives).

      3. A mon avis il sait surtout de quoi il parle, il n’y a effectivement pas de vent sur les toits (comme le montre d’ailleurs votre document)… Faut pas confondre puissance et énergie… Une bourrasque c’est puissant mais ça dure peu de temps et donc n’a que peu d’énergie…

      4. Si vous le dites,…Etes vous certain d’avoir bien lu ?

        Maintenant je me demande à quoi servent les girouettes qu’on voit sur les toits (certainement pas à indiquer le sens du vent selon toxymoron et vous), je me demande aussi pourquoi les cheminées doivent dépasser le faîte pour tirer correctement et ce quel que soit le sens du vent….

        Enfin ce que j’en dis ….

      5. êtes vous sur d’avoir bien compris ?

      6. Oui je sais lire Toxymoron a dit qu’il n’y avait JAMAIS DE VENT SUR UN TOIT ce qui est une énormité sauf à habiter dans les océans ou les profondeurs de la terre.

        Maintenant vous pouvez toujours essayer de me prouver que j’ai tort avec une explication détaillée et sourcée.

      7. alors qu’on parle d’énergie éolienne ?

        vous êtes vraiment sérieux ? Quelques problèmes de concentration si c’est le cas…

      8. Je vous cite simplement des expériences concrètes, qui fonctionnent. Des villes ont fait le choix du tout renouvelable. Elles mettent à disposition dans chaque maison un boitier indiquant la puissance disponible sur le réseau. Ainsi, vous adaptez votre consommation à la production, et non l’inverse.
        Où ais je dit que je voulais couper mon cable ??? Bien au contraire, je vous parle d’un réseau intelligent qui marche concrètement. Evidement, il n’y a pas qu’une seule éolienne, mais un mix éolien, biomasse, solaire, + retenue d’eau pour stocker le surplus, + de nombreux négawatts, plus le fameux boitier.

      9. Pluie,

        Vous faites comment si tout le monde décide de se mettre au renouvelable ? Je ne parle pas au niveau mondial rien qu’au niveau français.

      10. J’applaudis ?

      11. Si vous voulez mais après vous allez pleurer sans électricité.
        Si je suis votre raisonnement il faut arrêter d’émettre des GES (bien), supprimer le nucléaire donc ne plus utiliser que du renouvelable. En plus ce ça, il faudrait selon vous que tout le monde roule en voiture électrique, or le parc automobile français (voitures particulières uniquement) est de 31 millions de véhicules. dites moi comment vous faites pour produire l’électricité nécessaire à la fois à l’industrie, au chauffage/éclairage/electroménager etc… et aux véhicules automobiles.

        J’attends votre réponse avec impatience

      12. Si vous connaissez une ville qui fonctionne uniquement au renouvelable, dites-moi laquelle. Je suppose d’ailleurs que vous parlez d’électricité et non de la totalité de l’énergie, et j’espère que vous avez bien conscience que la consommation directe des ménages ne représente que le tiers de leur consommation totale d’électricté ( ils achètent des biens dont la production consomme beaucoup d’électricité).
        Le boitier intelligent permet certes d’adapter dans une certaine mesure la consommation à la production, mais cela restera assez marginal dans la mesure où les deux-tiers de l’électricité que vous consommez l’est de manière indirecte comme expliqué plus haut, et aussi que la combinaison des énergies que vous invoquez a une forte composante aléatoire. Imaginez que vous n’ayez pas de vent la nuit, il vous restera la biomasse et votre retenue d’eau, dont la capacité massique d’énergie est très faible ( en avez vous conscience?).
        D’autre part, il y a de grandes inégalités d’un endroit à un autre : la même éolienne produit trois fois plus d’électricité à Narbonne qu’à Toulouse. Le même panneau solaire produit deux fois plus d’électricité à Marseille qu’à Lille. Vous produirez deux fois plus de biogaz à l’hectare dans les environs de Cherbourg que dans ceux de Toulon etc…
        Quant à vos expériences concrètes qui fonctionnent, je veux bien vous croire, et je ne doute pas qu’il y ait des réalisations intéressantes, mais j’aime bien vérifier avec des bilans précis, hors de toute propagande genre greenwashing. Avez-vous examiné personnellement et de près les bilans, pour être aussi affirmatif .

  4. Tilleul , voici un lien qui permet à tout un chacun d’apprécier à leur juste valeur vos déclarations sur les différences de prix de l’électricité dhttp://www.cre.fr/fr/marches/marche_de_l_electricite/marche_de_detail#a3

  5. rectificatif http://www.cre.fr/fr/marches/marche_de_l_electricite/marche_de_detail#a3
    Le Danemark fait payer un maximum de taxes au consommateur, sans doute pour pouvoir subventionner ses mirifiques éoliennes. Le prix hors taxe est quand même 30 % plus cher qu’en France.
    Le Danemark met par contre peu de taxes sur l’industrie. Malgré tout le prix HT est 15 % plus cher qu’en France.
    En Allemagne, c’est à peu près la même chose et l’Espagne ce n’est pas brillant. Ce sont trois pays qui font la course en tête, avec l’Italie, pour le prix de l’électricité. Cela s’explique par le développement forcené des ENR pour ces 3 pays, et pour l’Italie, par le gaz . A noter que les ENR, çà rend aussi accroc au gaz.
    Mieux vaut un graphique que vos discours pour justifier l’injustifiable.

    1. Pfff ça devient ridicule là, l’ökosteuer (l’équivalent de la taxe carbone en Allemagne) sert à financer les retraites… Si maintenant vous en êtes réduit à balancer des rumeurs qui prennent deux minutes à vérifier sur google… Va falloir vous sortir de la tête cette idée saugrenue qu’il existe un complot mondial sur les énergies renouvelables…

      Le détail du cout de l’électricité en Europe est là :

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_OFFPUB/KS-QA-10-022/EN/KS-QA-10-022-EN.PDF

      On voit d’ailleurs la grande transparence de la France qui refuse de dévoiler à l’union européenne le détail des couts de production de l’électricité… En France c’est l’administration qui a fixé les couts de l’électricité de façon indépendante de tout cout de production (ce qui fixe le prix de l’électricité c’est pas ce que ça nous coute réellement, mais c’est la date des prochaines élections et les amitiés des gros consommateurs d’électricité)… donc bon… depuis l’effondrement de l’URSS y a plus que la Corée du Nord qui a gardé ce modèle économique, y a quand même des raisons objectives à ça…

  6. Tilleul, ce document est précisément celui que je recommande. On y voit que l’électricité hors taxes est plus coûteuse au Danemark et en Allemagne qu’en France. Quant à dire que l’administration française fixe des tarifs au dessous des coûts de production, faut le faire. Pour l’instant, EDF arrive encore à tenir des tarifs bas et à faire du bénéfice malgré la charge de plus en plus lourde qui lui incombe du fait de la compensation du coût de plus en plus pharamineux de l’éolien et du solaire, Et maintenant, avec la loi Nome, on va lui imposer de vendre 25 % de sa production au prix coûtant à des concurrents pour qu’ils puissent faire des bénéfices!!
    Avec vos taxes destinées aux vieux en Allemagne, vous allez me faire pleurer. çà me rappelle la vignette en France Dans un buget, les recettes ne sont dans la pratique jamais attribuées. Au bilan , ces recettes sont de toutes façon mangées et bien au-delà pa dues aux renouvelables sont de toutes faço

    1. La charge de la compensation ? Vous vous foutez moi ? La France a sur le dos une première plainte auprès de la commission européenne parce qu’EDF (ou devrais-je dire EDF-VEOLIA ?) se fait rembourser l’énergie renouvelable que ses concurrents doivent payer au prix fort et une deuxième parce qu’il est interdit aux concurrents d’EDF de participer au tarif social…

      La CSPE est une immense machine à fric pour EDF… Il suffit de comparer le mécanisme français et le mécanisme allemand pour voir que le consommateur se fait arnaquer en remboursant trois (!) fois des dépenses de réseau de transport qu’EDF n’est même pas facturé puisque les EnR et cogénération qui sont branché sur ce réseau se compte sur les doigts de la main… A ça vous ajouter la particularité française unique qui fait que le remboursement se fait au tarif moyen et pas au tarif réel alors que les EnR (et notamment le photovoltaïque) produisent le plus au moment où on a plus besoin et pas à 3 heures du matin quand les prix de l’électricité sont au plancher…

      Et n’aller même pas me lancer sur les étrangetés de la péréquation dans les DOM et la Corse…

      1. Ainsi vous avouez enfin que les électricités renouvelables doivent se payer au prix fort! Mieux vaut tard que jamais Il y a un bon moyen de supprimer toutes ces anomalies qui permettent selon vous à EDF de s’enrichir, c’est de supprimer les tarifs de rachats de l’éolien et du PV. La situation sera beaucoup plus claire, et on ne verrait plus ces bulles spéculatives se développer, qui coûtent la peau des fesses aux consommateurs pauvres au bénéfice des affairistess verts mais aussi de la classe moyenne aisée. On comprend mieux pourquoi une partie de cette classe aisée vote pour les verts: peu importe en effet qu’ils soient à l’origine de telles absurdités, puisque çà leur rapporte gros.
        Quand au PV qui produit le plus quand on en a le plus besoin, comme jésuitisme, çà se pose là. Que je sache, même si on consomme moins d’électricité la nuit, il en faut quand même beaucoup à cette heure-là. Ce que vous avouez ici, c’est que le PV peut être un petit complément aux alentours de midi (si le temps n’est pas trop gris!) mais qu’il ne peut devenir une source majeure d’électricité. Et en hiver, quand on a besoin d’encore plus d’électricité, tintin! Sans doute aurez-vous noté que même en Allemagne, les prévisions les plus folles du SRU ( et Dieu sait comme elles sont folles!) n’accordent au PV que 5 % de la production électrique en 2030 ( mais qui coûteront au consommateur 15 % de sa facture!)

  7. Réponse à Tilleul,

    «  » » »alors qu’on parle d’énergie éolienne ?

    vous êtes vraiment sérieux ? Quelques problèmes de concentration si c’est le cas… » » » »

    Des arguments, il vous arrive d’en avoir de tremps en temps ? Parce que pour l’instant c’est zéro pointé de ce coté là.

    1. Justement, les Anglais et Hollandais ont fait tourner ces engins pendant un an. La plupart consomme plus de courant qu’ils ne produisent, et aucun ne produit assez pour être utile.

      Dans le cas hollandais, ces mini-éoliennes étaient même installées sur la côté, et ne subissaient donc pas les turbulences de la ville.

      Donc je répète: sur un toit il n’y a pas de vent qui permette une exploitation rationnelle d’une éolienne, car vous semblez avoir du mal avec les ellipses littéraires.

      1. Ce que vous dites n’est pas un argument, quelle est la cause de ce mauvais rendement matériel mal conçu ou pas adapté aux conditions ou manque effecdtif de vent ?

        «  » » »Donc je répète: sur un toit il n’y a pas de vent qui permette une exploitation rationnelle d’une éolienne, car vous semblez avoir du mal avec les ellipses littéraires. » » » »
        C’est vous qui le dites le lien que j’ai fourni semble prouver le contraire. Quand aux *ellipses littéraires* sachez que votre premier devoir est d’être compris par tout lecteur quel que soit son niveau et ce dernier ne doit pas avoir à deviner vos intentions.

        Bravo pour la mauvaise foi.

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