Ma parole, on se croirait sur Effets de Terre quand les climato-négateurs sévissaient au printemps. Je viens de lire le papier de Jonathan Parienté sur le blog En quête de sciences, dans lequel il raconte un épisode de son séjour «embedded with Greenpeace» au large de Malte, pour une campagne de protestation contre la pêche du thon rouge de Méditerranée. Pour être franc, je ne goûte pas trop aux joutes agitées des militants qui aiment se faire peur en affrontant les navires de pêche. Méchants pêcheurs d’un côté, gentils écolos de l’autre, et au milieu de pauvres thons innocents, tout cela me paraît un peu simple. Et on gagnerait sans doute plus à mieux connaître le volet « pêcheur » de cette bataille qui se joue en Méditerranée.
Mais la lecture des commentaires à la fin du papier de Parienté me laisse pantois. On y sent de l’agressivité, de la haine même, un véritable déluge. Non pas contre le journaliste qui, après tout, fait son boulot de témoin. Mais contre les pêcheurs d’un côté, et les militants de Greenpeace de l’autre. Ce n’est pas l’invective et la violence verbale qui aideront à faire avancer ces débats pourtant précieux pour l’avenir de l’humanité.
Mouais enfin les pêcheurs illégaux ils vont bientôt se retrouver devant le Steve Irwin ça risque de leur faire bizarre…
Concernant les commentaires internet, entre les boîtes de communication spécialisé dans l’astroturfing qui sont chargées d’innonder les sites de journaux de faux commentaires et les retraités qui n’ont plus rien d’autres à faire que de passer des heures à faire des copier coller de message sur leur dernière lubies ça fait longtemps qu’on ne peut plus lui faire confiance pour connaitre une opinion…
Bon c’est pas tout ça mais il faut que je fasse mon chèque pour soutenir l’opération blue rage…