Un peu de géographie hilamayenne pour la route

J’avais déjà évoqué le sujet à propos de l’alimentation en eau de La Paz, en Amérique latine. Cette fois, deux géographes se penchent de manière approfondie sur le lien entre les glaciers de l’Himalaya et la vie quotidienne des populations qui vivent dans les bassins du Gange et du Brahmapoutre. Dans les colonne de Rue89, les universitaires rappellent que c’est bien évidemment la mousson qui rythme le calendrier agricole des centaines de millions de personnes qui vivent en plaine en aval de l’Himalaya, et non l’eau déversée dans les rivières par la fonte des glaciers. Sauf, bien évidemment, pour les populations (peu nombreuses) qui vivent en altitude et qui dépendent plus directement de l’eau des glaciers (et aussi de la neige). Sans compter, bien sûr qu’un climat réchauffé ne signifie pas forcément moins de pluie ou de neige, bien au contraire. Bref, le risque d’une fonte accrue des glaciers, c’est d’abord et surtout le risque de débordement ou de rupture des barrages construits par l’homme… Allez, hop, en route pour un petit cours de géographie!

2 commentaires

  1. Oui mais ce n’est pas le cas chez nous, les apports d’eaux estivaux sont importants pour nos cultures, c’est aussi une des utilités des barrages , même si ce n’est pas sans inconvénients quand ils atteignent des tailles irraisonnés comme en chine !

  2. « le risque … de rupture des barrages »

    Les ruptures de barrages proviennent :
    des séismes;
    des malfaçons défauts de conception ou de construction;
    des défauts d’entretien;
    de la perte progressive de solidité des barrages remblais.

    Mais pas de la fonte des glaciers.

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