Alors, ces glaciers, ils fondent?

© Denis Delbecq
© Denis Delbecq

Quand n’y aura-t-il plus de glacier en Himalaya? 2035, 2350? A vrai dire, la réponse m’importe peu. Parce qu’il est sans doute aussi ridicule d’annoncer une date pour un événément climatique que la disparition du poisson dans x décennies. La bourde sur ce sujet dans le rapport des experts de l’ONU est donc un non-événement. Mais ce qui se passe autour en est un.

Pour ceux qui auraient échappé à l’histoire, un bref résumé (1). Dans le rapport numéro 4 de l’ONU (Giec) sur le réchauffement climatique, daté de 2007, on peut lire qu’il y a une probabilité élevée que les glaciers de l’Himalaya aient disparu en 2035. Assertion publiée sans respecter la règle du jeu, à savoir que tout doit s’appuyer sur une publication scientifique revue par un comité de lecture, pour respecter les canons de la science. Et pour cause, la référence était un rapport du WWF de 2005, citant lui-même un chercheur interrogé par la revue New Scientist de 1999… Bref, il y a bug, que le Giec a reconnu, même si on peut regretter le caractère succinct du communiqué, et l’absence d’excuses. Va-t-on pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain?

Parmi les nombreuses personnes citées par la presse depuis la révélation de l’affaire par le Sunday Times, le pompon va sans doute au glaciologue autrichien Georg Kaser, qui explique qu’il avait relevé l’erreur fin 2006 en relisant le dernier-jet du document du Giec en cours d’élaboration, mais qu’il était trop tard pour tout réimprimer. Comme si l’addendum n’existait pas. New Scientist souligne que le gouvernement Japonais avait soulevé un lièvre lors du processus de révision du document par les états avant sa publication, mais que cela n’avait pas changé grand chose: la malheureuse référence avait alors été ajoutée, sans répondre à la question posée par Tokyo: « quel est le degré de confiance et de certitude » de cette affirmation sur les glaciers himalayens? Dans une lettre publiée par Science le 20 janvier, quatre chercheurs (dont Kaser) soulignent le danger d’utiliser des documents non validés scientifiquement, mentionnant au passage un rapport sur l’Himalaya que j’avais évoqué en novembre dernier en insistant sur la nécessité de renforcer les études dans cette région du monde. Les quatre chercheurs estiment qu’il faudrait un taux de recul 25 fois supérieur à ce qu’on a observé pour que les glaciers himalayens aient disparu dans vingt-cinq ans.

Pour certains, le fond de l’affaire est à chercher dans le fonctionnement du Giec, et notamment pour l’évaluation des conséquences régionales du changement climatique: on quitte la climatologie proprement dite, pour faire plancher des hydrologues par exemple, et leur faire évaluer ce qu’une disparition des glaciers peut entraîner sur le terrain. Une anecdote à ce sujet, d’ailleurs. Il y a quelques mois, travaillant avec des collègues à Science & Vie, nous nous étions penchés sur les conséquences de la disparition des glaciers andins sur la disponibilité de l’eau douce à La Paz. Divers rapports mentionnaient que 30% à 40% de l’eau utilisée dans la capitale provient des glaciers, montrant une forte menace. Mais la journaliste basée à La Paz, à qui nous avons confié une enquête auprès de scientifiques qui ont travaillé cette question, est revenue vers nous avec des chiffres bien plus faibles, soulignant la proportion écrasante d’eau des précipitations dans la ressource en eau disponible à La Paz, au point que nous avons abandonné l’idée d’en faire un article dans notre hors-série consacré aux villes face au réchauffement climatique.

Finalement, c’est sans doute Stephen Schneider, de l’université de Stanford, qui résume le mieux le fond de ma pensée. Le co-auteur du rapport du Giec, interrogé par New Scientist, souligne la difficulté d’évaluer les impacts régionaux du changement climatique. Pour lui, il est impossible de n’inclure que de la littérature scientifique revue par les pairs, car « l’essentiel de la littérature n’est pas à ce standard gold » quand on se penche sur les impacts régionaux. Et j’ajouterai d’ailleurs que c’est d’autant plus vrai, hélas, que la plupart des pays les plus touchés par le réchauffement n’ont pas les moyens de s’offrir de la science aussi pointue que les pays riches. On pourrait abandonner définitivement toute référence à des rapports établis par des scientifiques en dehors des canons de la science. Mais ce serait prendre le risque de désincarner le climat et ses conséquences, et se contenter de comptabiliser les dégâts. Ou alors, on essaie de sortir du lot les documents qui semblent plus étayés que les autres, en précisant qu’ils ne présentent pas le même degré de valeur scientifique que des articles de revues. Et en parallèle, on multiplie les efforts de coopération scientifique, parce que seule la science pourra répondre aux questions que nous nous posons. Le Giec a en tous cas laissé entendre qu’il renforcerait ses efforts de formation des auteurs chargés de rédiger la prochaine mouture du rapport sur le climat, prévue en 2013.

(1) Sachant qu’elle m’est parvenue en Patagonie, je doute qu’on puisse vraiment y avoir échappé.

48 commentaires

  1. Merci pour ce texte équilibré et pertinent, surtout dans son dernier paragraphe.

    S’il n’y avait que la bourde de 2035, ce ne serait effectivement pas pendable.

    Il y a aussi les arrière-cours sur lesquelles il serait bon de se pencher aussi.

    Cette affirmation infondée a servi déjà au moins trois fois :

    La première, à ce que le même Pachauri recrute dans son organisation TERI, le glaciologue indien Haisnan, pourquoi pas direz-vous.

    La seconde est qu’elle a été l’argument pour obtenir avec l’université d’Islande, 500 000 $ de la Carnegie corporation.
    http://www.teriin.org/index.php?option=com_pressrelease&task=details&sid=171
    (According to predictions of scientific merit they may indeed melt away in several decades.)

    La troisième est que le groupe de glaciologie de TERI se retrouve financé par la commission de Bruxelles à hauteur d’environ 2 M d’euros sur toujours le même argument.
    http://www.eu-highnoon.org/nl/25222859-Introduction.html
    Il s’agit du projet High noon dont voici la présentation par Anastasios Kentarchos en mai 2009.
    http://www.eu-highnoon.org/nl/25222819-%5Blinkpage%5D.html?opage_id=25222853&location=10608279683986,ipcc%2B,Simple,425,HIGHNOON,2010–01–23,2010–01–23,or,A
    L’essentiel de l’argumentaire est la prévision de la disparition des glaciers himalayens en 2035 (page 3)

  2. Ce billet est en ligne depuis plusieurs heures et toujours aucun troll en vue… Tu as filtré miniTAX et Cie ?

  3. Ils doivent être trop occupés à mettre sur pied une bonne théorie du complot qui tient la route, pour pouvoir expliquer pourquoi leur site sceptique préféré est hors ligne.
    En effet, après avoir fait circuler des rumeurs comme quoi il état menacé de fermeture (ce qui n’a jamais été le cas), nos amis sceptiques sont tout penauds de ne pouvoir accéder à Skyfal, bible de la blog-science francophone.
    Diverses hypothèses plus ou moins complotistes ont alors émergé. Je cite dans le désordre :
    – attaqué par des cyber-activistes écolos
    – censuré par free
    – fermé par le surpuissant lobby écolo
    le tout saupoudré d’une lettre ouverte du président de l’institut Hayek, qui nous apprend que (je le cite)

    « De nombreuses personnes engagées, y compris financièrement ou politiquement, dans la « lutte contre le réchauffement d’origine humaine », auraient des raisons compréhensibles, à défaut d’être acceptables, de vouloir l’arrêt du site Skyfal »
     » le site Skyfal avait été victime de menaces »

    bon, finalement c’est juste la banque de donnée qui est remplie de spams et l’administrateur peut réactiver son site d’un simple clic, mais ça fait tellement moins romantique et martyr

  4. C’est le serveur informatique qui est victime d’un réchauffement « climatique » non-anthropique?


  5. J’ai une autre théorie (elle aussi du complot ;-)) pour la fermeture de Skyfal : Exxon a arrêté de payer le webmestre alors il a fait péter son site… Plus d’argent, plus de blog ! D’ailleurs, c’est marrant comme d’autres blogs sceptiques ont parfois brutalement cessé d’émettre….

    Sinon ce serait bien que miniTAX revienne parce que c’est uniquement pour lui que je viens sur Effets de terre… enfin pas uniquement mais quand même .

  6. (Contrairement à une légende tenace (illustrée dans les aventures de Popeye), l’épinard n’est pas la meilleure source de fer alimentaire. Cette légende est née de la « faute de frappe » d’une secrétaire américaine. Cette erreur, qui multiplia par dix le taux de fer alimentaire contenu dans la plante, est passée inaperçue pendant des dizaines d’années.)Y avaient ils des lobbies agricoles derrière tout ça?

    Alors 2035 ou 2350?
    La secrétaire américaine, avec ses gros doigts tous boudinés, aurait-elle encore frappé?
    lobbies encore?

    Ou suffit il parfois d’un doigt mal placé pour tournebouler les têtes et chambouler la planète?

  7. Je précise que pour « faire fondre la glace » entre nous il n’y a que l’humour.

  8. C’est vrai qu’est-ce qu’on se marre : maintenant ce sont les réchauffistes intégristes qui se moquent des sceptiques intégristes, histoire de détourner le sujet que Denis a bien mis en évidence : une partie du rapport du Giec est fait par des amateurs (je ne parle même pas des liens de marot dont certains ici préfèrent ne pas lire à l’évidence).

    @DD
    « Mais ce serait prendre le risque de désincarner le climat et ses conséquences, et se contenter de comptabiliser les dégâts »

    Voilà qui en dit long : il plus important de sensibiliser que d’être honnête. On est encore dans le principe de précaution. Multiplions les remarques/idées/études sur les conséquences catastrophiques d’un CC quitte à dire n’importe quoi.
    C’est ça qui m’a amené à être sceptique, et pas le reste : une forme de malhonnêteté intellectuelle assumée. Vous DD vous êtes encore dans la réflexion. Alors que certains sont définitivement dans le dogme : pour sauver la planète et permettre notre rédemption, tous les moyens sont bons.

    Même si les politiques n’agissent pas assez et que les gens n’aiment pas changer, mentir, même sur un détail, un jour ou l’autre, cela vous revient dans la tronche. Travaillant dans le climat, je n’ai pas envie que tout mon boulot (intégration du climat (et non du RCA) dans les politiques publics) soit remis en cause parce qu’une bande de zozo n’a pas réussi à mettre son idéologie de côté.

    1. Author

      « il est plus important de sensibiliser que d’être honnête »
      Non, Chria, le sens de mes propos n’est pas de sensibiliser à tout prix, par idéologie. Bien évidemment, quand on imagine ce qu’un fort réchauffement peut entraîner, le principe de précaution doit nous guider. C’est justement pour cela que, malgré la difficulté, il faut dès maintenant tenter d’y voir plus clair sur les impacts régionaux d’un réchauffement. Certes, cela se fait avec une « qualité scientifique » moindre que l’observation et la prévision globale. Mais, tout en mesurant l’incertitude que portent les études régionales, les scientifiques, et donc le Giec, se doivent d’aborder le sujet dès maintenant. Si on attend, nous serons démunis en constatant les impacts après coup. Vu la gravité du sujet, le principe de précaution nous force à anticiper. Et comme je l’ai déjà écrit, toute politique de modération énergétique —qui doit être le fer de lance de la lutte contre les émissions de GES— est vertueuse sur tous les plans: elle préserve l’avenir, et elle améliore au passage le pouvoir d’achat, notamment des plus démunis.

      1. merci de votre réponse. Je pense qu’avec plus de moyens il est possible de faire de bonnes études sur les impacts régionaux en mobilisant les chercheurs locaux (malheureusement cela se fera au détriment des autres recherches, à moins d’augmenter les financements, ou de passer par les collectivités). Il est aussi possible d’anticiper et d’intégrer tout de suite des modifications dans les politiques de développement territorial, sans que cela ne change quoi que ce soit à la situation actuelle, juste en prévenant et en se préparant. Il faut par contre passer par la sensibilisation des élus au climat, ce qui peut se faire à partir du moment où on arrive pas avec nos grands chevaux de la désolation.
        Il faut dépassionner le débat si on veut arriver à des résultats.

  9. « La bourde sur ce sujet dans le rapport des experts de l’ONU est donc un non-événement. »

    Je suis défenseur de la logique développement durable, de la défense de la biodiversité, de la lutte contre la pollution, d’une régulation mondiale, du principe de précaution, etc…
    Mais quand je vois ce genre de phrase, je suis estomaqué.
    Il faut de pas être complètement informé ou refuser de voir la réalité.
    Cette affaire est grave, car elle terni le GIEC et ses défenseurs devraient s’en apercevoir.
    Elle est connue depuis prés de 7 mois.
    En juillet 2009, l’inde conteste les conclusions sur les prévisions catastrophiques des glaciers de l’Himalaya. (voir Financial Times)
    En Novembre 2009, Pachauri dit que l’Inde est arrogante de contester ce que dit le GIEC et de lancer sa propre étude. (voir The Guardian). A un moment il a même parlé de « science vaudou »…
    Une semaine après, l’Inde sort un rapport indiquant « toujours pas de signes d’une fonte totale de l’Himaya ». Elle dément les affirmations contenue dans un rapport des rapports GIEC.
    En décembre 2009, article de BBC NEWS titre : La date de la fonte des glaciers himalayens : « une erreur ».
    En Janvier, aprés la reconnaissance de l’erreur par le GIEC, c’est le déferlement des médias et on commence seulement à en parler en France.
    Le 25 janvier, l’auteur principal du rapport sur l’Asie, Dr Lal, dit au MAIL que : « Nous savions que le texte du WWF avec la date de 2035, était de la littérature « grise » (non revue par les pairs]. Mais cela ne fut jamais remarqué par aucun des auteurs de notre groupe de travail, ni par aucun des 500 relecteurs externes, ni par les gouvernements auxquels il fut envoyé, ni encore par les éditeurs responsables de la relecture finale du rapport du GIEC »…… » Cela concernait plusieurs pays de la région est aussi leurs ressources en eau. Nous pensions que si nous pouvions mettre cela en exergue, cela aurait un impact sur les décideurs politiques et les politiciens et les pousseraient à prendre des mesures concrètes. » .

    Depuis, dans les journaux anglais, on apprend que Pachauri a utilisé l’argument de fonte totale et rapide des glaciers himalayens pour recevoir d’importants fonds pour la recherche sur les glaciers.
    On apprend aussi que plusieurs personne ou pays, avant la diffusion définitive du rapport, avaient questionné sur la fiabilité de l’information ou même l’avait contesté. Rien n’a été fait à l’époque.
    On y retrouve aussi d’autres erreurs dans le même rapport du GIEC, sur l’amazonie par exemple.

    Je crois que si en Novembre 2009, Pachauri avait reconnu l’erreur, l’affaire n’aurait pas pris une telle ampleur.
    Je pense, comme le disent d’autres chercheurs « pro-Giec » que Pachauri devrait démissionner.
    Cette affaire est grave, et vous verrez les conséquences. Faire l’autruche est une fausse posture.

    Je défends le principe de précaution, mais pas à n’importe quel prix.
    L’exemple de la grippe H1N1 devrait faire réfléchir.
    Des conclusions d’experts alarmistes et une mise en oeuvre poussée à l’extrême du principe de précaution, on a vu ce que cela donne, notamment en France. Quel gâchis et perte d’argent qui aurait été plus utile ailleurs….

    1. Vous n’êtes ni un défenseur de la logique développement durable, ni de la défense de la biodiversité, ni de la lutte contre la pollution, ni du principe de précaution, etc…

      Sinon vous ne feriez pas un copier/coller de sites extrémistes… Vous êtes donc juste un mec qui essaie de lancer une rumeur sur internet…

      Par exemple la citation « Nous pensions que si nous pouvions mettre cela en exergue, cela aurait un impact sur les décideurs politiques et les politiciens et les pousseraient à prendre des mesures concrètes » est une PURE INVENTION des conspirationnistes du climat…

      http://scienceblogs.com/islandofdoubt/2010/01/daily_mail_invents_a_climate_c.php
      http://www.sciencenews.org/view/generic/id/55682/title/Indian_climatologist_disputes_charges_over_Himalayan_projection

      C’est d’ailleurs pitoyable que des agences de presse ait repris ce truc sans même avoir pris la peine de téléphoner à cette personne… Il semble que les barbouzes aient décidé de revenir aux bonnes vieilles méthodes du harcèlement des scientifiques en salissant au maximum la réputation de personnes individuelles pour les faire craquer… Décidément rien n’a changé depuis Galilée…

      Il va vraiment falloir songer un jour à foutre tous les membres du Cato Institute dans un asile psychiatrique…

      1. … et, Tilleul, à vous faire soigner pour paranoïa aigüe dés que quelqu’un titille votre conviction (dogme ?). Le réchauffement climatique vu par le GIEC n’est pas une religion établie.

      2. Oui c’est le genre de réponse agressive, comique et affligeante, finalement assez révélatrice du paradoxe tilleul : par principe de précaution, pour le bien de la science climatique et donc de la planète, en toute logique, Pachaury doit démissionner !
        C’est pourtant pas difficile à comprendre, quand on est médiatique et politique, on doit assumer le scandale pour le bien du groupe.
        Même si Tilleul va nous en faire un martyre.

      3. Ce qui veut dire que j’ai raison… Franchement faut pas avoir navigué très souvent sur le net pour savoir qu’il y a tout le temps des fous conspirationistes qui trainent et que c’est le royaume de toutes les rumeurs !

        J’ai mis les liens vers les démentis du Dr Lal qui montrent que la citation a bel et bien était inventée, merci de lire ce qu’on vous écrit au lieu d’aller mettre des réponses toutes faites… (au passage le coup de la citation inventée par un journaliste ça m’est même déjà arrivé donc je sais bien que ce n’est pas si rare que ça…).

      4. Quand je parle de démenti, c’est un démenti écrit au Mail et au journaliste en direct, avec demande de rectification, ou par un communiqué de presse, mais pas par personne interposée dont il n’est pas possible de vérifier l’information.
        Moi aussi, je me méfie des blogs….

      5. Science News n’est pas un blog.

      6. gpiton, apprenez que, pour lui-même, Tilleul a toujours raison.
        Il est comme ça.
        Le doute ne l’effleure même pas.
        Il barbouille de « démenti » ce qui n’est que sources de seconde main, des hommes qui ont vu des hommes qui… ont vu l’ours du démenti.

        Le :
        «J’ai mis les liens vers les démentis du Dr Lal qui montrent que la citation a bel et bien était inventée,»
        est un faux.
        Il n’y a pas de démenti de Murari Lal, il y a des journalistes qui écrivent qu’il leur a dit qu’il démentait.

      7. Si ce démenti est inventé de toute pièce il doit y avoir un démenti du Dr Lal qui dément le démenti, non ? On s’y perd avec tous ces démentis… 😉

      8. J’ai bien regardé les adresses internet que vous avez données.
        Sur le blog du site ScienceNews, la journaliste, le 24 janvier, écrivait :
        Home / Blogs / Science & the Public / Blog entry
        IPCC’S HIMALAYAN GLACIER ‘MISTAKE’ NOT AN ACCIDENT

        Nul n’est parfait…
        Le 27 janvier, sur le même blog du magazine, elle écrit en effet un autre article très différent. Pour éviter des débats stériles, partons du principe qu’elle reporte exactement ce que Murari Lal lui a dit.
        En plus de ce qu’il dément, je lis notamment :
        “As authors,” he says, “we had to report only the best available science inclusive of a select few [non-peer-reviewed sources] which is ‘policy-relevant and yet policy-neutral’ — and that’s what we collectively did while writing the Asia Chapter.”
        Que je traduis par (vous corrigerez s’il y a des erreurs) :
        « Comme les auteurs, » dit-il, « nous avons indiqué seulement les meilleures données scientifiques disponibles y-compris une petite sélection (sources non peer-reviewed) qui est ‘politiquement pertinente (utile ?) et aussi politiquement neutre’ et c’est ce que nous avons fait collectivement pendant la rédaction du chapitre sur l’Asie. »
        Les faits confirment-ils ce qu’il dit ? Je m’interroge….

        1) Avant que le rapport ne soit définitif, en 2006, Georg Kaser est intervenu : Voir la dépêche AFP du 18 janvier 2010 : (sous réserve que la journaliste de l’AFP n’ait pas transformé ses paroles) http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gPQkO0Jd9gjgBSUCeGawb3GggT9A
        « Interrogé par l’AFP lundi, un éminent glaciologue autrichien et l’un des co-auteurs du rapport de 2007, le Pr Georg Kaser, de l’Institut de glaciologie d’Innsbrück, a assuré avoir attiré l’attention de ses pairs sur cette « erreur » dès 2006.
        « Fin 2006 (…) j’ai pris connaissance de cette erreur et de quelques autres. C’était après la dernière revue, mais avant la publication, donc on avait encore une possibilité de modifier » le texte, a-t-il expliqué.
        « Je l’ai fait remarquer », a-t-il insisté. « Pour une raison que j’ignore, ils n’ont pas réagi », a-t-il ajouté, regrettant « un certain amateurisme » de la part de certains de ses collègues chargés de ce chapitre.

        2) Avant la rédaction finale du rapport, il est lu par des experts et les gouvernements.
        Je vous conseille d’aller sur le site de l’IPCC, sur les liens suivants :
        http://www.ipcc-wg2.gov/AR4/SOD/Ch10.pdf
        http://www.ipcc-wg2.gov/AR4/SOD_COMMS/Ch10_SOD_Govt.pdf page 14 et 15
        Le représentant du japon, disant que l’affirmation étant tellement importante, demande que le paragraphe sur l’Himalaya soit mis dans le rapport de synthèse, et pas seulement au milieu du paragraphe actuel.
        Il pose aussi des questions sur le niveau de confiance, de certitude ou de risque.
        http://www.ipcc-wg2.gov/AR4/SOD_COMMS/Ch10_SOD_Expert.pdf page 50 et 51
        Je ne sais pas qui sont ces experts, mais il y a très peu de remarques sur l’Himalaya.
        L’un conteste l’évolution d’un glacier, un autre constate que 100000 Km2 = disparition.
        Globalement les informations sur le retrait des glaciers himalayens en 2035 n’ont pas l’air de choquer tant que ça, malgré le peu de référence et l’importance de ce qui est dit !

        Personne ne peut dire que les textes ne sont pas relus. Mais cela donne quoi ? (je ne pose la question que sur ce paragraphe, car je n’ai pas regardé ailleurs).
        Dans la version finale, le paragraphe qui fait la « une » de ces derniers jours a peu changé. Les faux chiffres sur la surface des glaciers et la date de 2035 sont conservés. La référence au WWF est ajoutée.
        Comment des experts peuvent laisser passer des infos pareilles ?
        Pourquoi les remarques pertinentes venant du Japon n’ont servi à rien et n’ont pas été prises en compte ?
        Pourquoi les pays environnants ont peu réagi ? (Par ex. Murari Lal vient de l’inde).

      9. Vous savez maitenant que n’importe qui peut aller chez son libraire récupérer des livres de techniques de communication c’est de plus en plus facile de voir les gens qui cherchent à avoir un dialogue des gens qui servent à avoir une audience… Vous n’êtes pas là pour qu’on discute, vous êtes là pour être lu par d’autres…

        Bon j’imagine que vous savez très bien comment ça marche :

        Le rapport 1 fait la compilation des observations scientifiques qui convergent toutes vers la conclusion qu’envoyer des gaz à effet de serre dans l’atmosphère va… aggraver l’effet de serre (doh!) et que des activités humaines sont en train de changer le climat de la planète. Gràce aux bagages théoriques que nous avons obtenu on sait également quantifier le phénomène dans ses grandes lignes (je passe évidemment sur l’opinion des conspirationistes qui s’imagine qu’il est impossible d’être certain que le mois de juillet et plus chaud que le mois de décembre ou que la terre soit ronde et pas plate et portée par 4 éléphants sur une tortue…)

        Ensuite vous devez répondre à la question « qu’est-ce qui va passer dans les prochaines décades ? »… Ben dans cette partie il n’y a jamais aucune affirmation tout simplement parce que TOUT DEPEND DE CE QUE VA FAIRE L’ESPECE HUMAINE. Donc tout ce que les gens font dans ce rapport c’est dire : si la tendance continue à la hausse, on va avoir ceci, si la tendance baisse de tant on va avoir celà…

        Ensuite après ces tendances on ajoute des autres scénarios locaux qui DEPENDENT EGALEMENT DES CHOIX DE L’ETRE HUMAIN (au passage il n’y a pas que le réchauffement climatique qui accélère la fonte des glaciers, il y a aussi le noir de carbone qui se dépose sur eux et change leur albedo, les modifications de micro climat lié à la déforestation, etc, etc).

        Donc au final c’est une grande somme de boulot, dont le résultat est aussi utile que de savoir le nombre de canot de sauvetage sur le Titanic quand on enquête sur ce qui a bien pu faire couler le navire… Si des gens comme vous trouvent vraiment très important d’avoir une certitude absolue sur le type de noeud de cravate utiliser par le capitaine pourquoi pas, ça changera strictement rien aux conclusions (puisque cette question des glaciers n’étaient pas repris dans la synthèse et que les doutes sur leur évolution était même inscrit dans le chapitre que vous avez vous-même cité :
        « A recent study in northern Pakistan, however, suggests that glaciers in the Indus Valley region may be expanding, due to increases in winter precipitation over western Himalayas during the past 40 years (Archer and Fowler, 2004) » ).

        C’est plus ou moins ce qui est écrit dans le commentaire de Denis… Maintenant vous pouvez aller sur des sites conspirationistes (ils ont pas encore fait une rubrique réchauffement climatique au réseau voltaire ?) vous trouverez surement plein de personnes plus réceptives à vos rumeurs et à vos théories du complot…

      10. C’est marrant mais on finit par apprécier les interventions du sieur Tilleul et de ses tisanes. Il y a qq chose de pathologique dans sa sur-réactivité à contrer des posts mêmes d’intervenants modérés comme l’a été « gpiton ». Qd chose de fascinant, d’hypnotique, comme regarder un hamster sur sa roue dans une cage alignant les tours … sur place.

        Pour revenir au sujet et à l’article (dont la neutralité semble surprendre bcq de monde .. dont moi même ..comme quoi il y a tjrs de l’espoir). Il y a un article récent (ref déja données dans post précédents je crois)) sur les « neiges du kilimandjaro ». L’effet premier y était l’augmentation de l’humidité en altitude et dans la région plus que la hausse de la température (minime mais réelle). La hausse de la température étant la devanture commerciale du « sublime » film d’Al Gore… sans se rendre compte que la décrue des neiges avait commencé au début du XX siècle… mais bon.
        Le kilimandjaro, donc, perd ses glaces, perd sa forêt et malgré tout sa région a développé une agriculture comme jamais auparavant moins basée sur l’irrigation de la montagne et la ponction des sources (époque de la surprod cafeiere) et plus tournée vers l’autosuffisance des populations locales, l’humidité aidant de nouvelles productions de « frais » (périodes de marais humides plus longues).
        Faut il s’en plaindre et continuer à geindre sur les images de cartes postales perdues des neiges éternelles ? C’est certes simpliste (nous ne sommes que sur un forum) mais il s’agit simplement de rappeler que toute évolution n’est pas vouée à l' »axe du mal » et que l’évolution de notre planète est bien plus complexe qu’un simple appel au catastrophisme.

        Pour en revenir au sieur Tilleul: réduire, associer, les « opposants » à l’alarmisme du GIEC aux dérapages nauséabonds du Réseau Voltaire a qq chose de fascisant qui n’honore pas vraiment vos propos.

      11. Quelques remarques tout en fermant les yeux sur les parties polémiques.

        Paragraphe 3 : Non, pas toutes les études scientifiques. Certaines d’entre-elles montrent un impact de l’accroissement du taux de CO2 sur la hausse des températures plus faible que dans les modèles du GIEC. Beaucoup de scientifiques dont des climatologues ne sont pas des « conspirateurs » parce qu’ils proposent d’autres théories que celle présentée par le GIEC.
        Je suis circonspect sur le fait qu’un modèle numérique puisse reproduire la réalité des évolutions du climat sur une longue période, vu le nombre de paramètres à intégrer, la complexité de leurs interrelations et l’aspect imprévisible de certains d’entre eux (volcanisme, ampleur des conséquences de l’évolution des courants marins, ampleur des cycles solaires, etc.).
        N’étant pas climatologue, je ne peux estimer qui propose la bonne théorie. Ce que je regarde, ce sont les comparaisons entre les mesures réelles et les prévisions. En ce qui concerne le seul aspect des températures, (car il y en a bien d’autres comme le régime des pluies, sans doute plus important), les modèles reproduisent-ils correctement les 1000 dernières années, ce qui voudrait dire qu’ils ont bien intégrés la plupart des paramètres (hors cycles très longs), en incorporant le maximum médiéval et le petit âge glaciaire ?
        Pour l’instant, aucun des modèles ne me permet d’avoir un avis définitif.
        Si je regarde les prévisions faites par le climatologue Akasofu par exemple (http://people.iarc.uaf.edu/~sakasofu/pdf/Natural_Components_of_Climate_Change.pdf voir courbe page 2) elles restent crédibles avec les mesures réelles de température.
        Dans 10, ou surtout 20 ans, l’un des modèles sera clairement validé. Contrairement à ce que disait Pachauri, le débat n’est pas encore clos.

        Paragraphe 4 : Tout ne dépend pas de ce que va faire l’homme. La nature ne nous attend pas. Dans les périodes récentes, les températures ont tendance à monter depuis la fin du petit âge glaciaire (au début du 19ème siècle), par à-coup. Idem pour la fonte de nombreux glaciers. Ces changements climatiques ont toujours entrainé des modifications régionales, en négatif, mais aussi en positif. Les populations se sont donc adaptées.
        Très bien de faire de la prospective. Mais pour être efficace dans la pro-activité, il faut être sur des paramètres de bases et bien couvrir l’ensemble des scénarios possibles. Comme je l’ai déjà dit au sujet de la pandémie H1N1, des prévisions alarmistes d’experts avec une utilisation poussée à l’extrême du principe de précaution, cela peut aboutir à un sacré gâchis. Il n’est pas question de ne rien faire, mais d’adopter une démarche de précaution adaptative, régulièrement évaluée. Quelle que soit la bonne théorie climatique, des changements se produiront et il faudra s’y adapter, sans oublier les nombreuses autres difficultés que rencontrent depuis longtemps une grande partie de la population mondiale.

        Paragraphe 5 : Oui les activités humaines locales peuvent modifier les « micro-climats », d’où l’importance d’entrer dans une démarche de développement durable.

        Paragraphe 6 : Le retrait rapide des glaciers himalayens n’a rien d’un simple « type de nœud de cravate ». Sa publication dans l’un des rapports du Giec lui donne une crédibilité. D’ailleurs, des journaux, des écologistes l’ont repris. Pachauri, en Novembre 2009 déclarait : «Nous avons une idée très claire de ce qui se passe. Je ne sais pas pourquoi le ministre (indien) a fait de la recherche sans fondement. Il s’agit d’une déclaration extrêmement arrogante ». Comment le président du GIEC peut-il faire des déclarations pareilles et être aussi catégorique ?
        Le GIEC lui-même fait une enquête sur ce qui s’est passé, pour éviter que cela se reproduise. Perdrait-il sont temps ?

  10. Allez, encore d’autres âneries débusquées dans le bible des réchauffistes :
    « 55% des Pays Bas est sous le niveau de la mer, 60% de la population y vit et y produit 65% du PIB », dixit le rapport 2007 du GIEC.
    (« The Netherlands is an example of a country highly susceptible to both sea-level rise and river flooding because 55% of its territory is below sea level where 60% of its population lives and 65% of its Gross National Product (GNP) is produced. »).

    Un quotidien, en citant l’Insee néerlandais dit que seul 1/3 du pays est sous le niveau des mers et le PIB qui y est produit n’est que de 19% :
    http://www.vn.nl/Archief/Wetenschapmilieu/Artikel-Wetenschapmilieu/Nieuwe-fout-klimaatpanel-ontdekt.htm

    La prochaine fois, pour avoir les bons chiffres sur l’impact climatique du RCA, il faudrait éviter les rapport du GIEC. Spirou magazine est plus fiable.

    1. Author

      Ce qu’il y a de bien avec vous, c’est que vous êtes plus prévisible pour le climat. Il suffit de consulter vos sources habituelles pour prédire le contenu de votre prochain message…

      1. L’important, c’est de savoir s’il a tord ou s’il a raison ?

      2. Ah non, Denis, là vous exagérez. Parce que si je devais poster tout ce que disent « mes sources habituelles » sur les âneries du GIEC, votre blog serait inondé de bonnes nouvelles (ou plutôt de mauvaises nouvelles pour la FARCE).
        Mais puisque vous m’en donnez si gentiment l’occasion, voici ce que j’aurais dû poster (notez que les multiples erreurs du GIEC vont toujours dans le sens du catastrophisme, jamais l’inverse, bizarre hein…):

        – Fiasco sur l’Amazonie, chapitre 13 : « Jusqu’à 40% de la forêt amazonienne pourrait réagir drastiquement même avec une légère réduction dans les précipitations ». (« up to 40% of the Amazonian forests could react drastically to even a slight reduction in precipitation »).
        Le seul souci est que le GIEC cite un rapport du WWF/IUCN, dont les auteurs sont pour l’un (Moore) ni climatologue ni expert de l’amazonie, et pour l’autre (Rowell) simple journaliste et activiste écologiste. Et le pire est que même ce rapport n’a jamais pas le chiffre de 40% qui de toute évidence est une pure affabulation du GIEC.

        – Fiasco sur le prétendu lien RCA – catastrophes causés par les événements extrêmes, basé sur un seul papier NON publié de Muir-Wood qui n’a été finalement publié qu’en… 2008 ! Papier qui dit qu’on ne peut rien conclure (« We find insufficient evidence to claim a statistical relationship between global temperature increase and catastrophe losses. »): http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article7000063.ece
        Non seulement, le GIEC a cité un papier non publié mais en plus, le contraire de la conclusion de l’auteur !

        – Liste longue comme le bras de « papiers » venant du WWF & Greenpeace (des ONG scientifiques à la neutralité irréprochable comme chacun sait), utilisés par le GIEC dans son AR4/2007 qui clame pourtant à qui veut l’entendre que ses rapports s’appuient « uniquement sur la littérature en peer review » (dixit son chairman, le businessman multi-millionnaire Pachauri):

        ————————————————
        ******* WWF *******
        * Allianz and World Wildlife Fund, 2006: Climate change and the financial sector: an agenda for action, 59 pp. [Accessed 03.05.07: http://www.wwf.org.uk/ filelibrary/pdf/allianz_rep_0605.pdf]
        * Austin, G., A. Williams, G. Morris, R. Spalding-Feche, and R. Worthington, 2003: Employment potential of renewable energy in South Africa. Earthlife Africa, Johannesburg and World Wildlife Fund (WWF), Denmark, November, 104 pp.ve
        * Baker, T., 2005: Vulnerability Assessment of the North-East Atlantic Shelf Marine Ecoregion to Climate Change, Workshop Project Report, WWF, Godalming, Surrey, 79 pp.
        * Coleman, T., O. Hoegh-Guldberg, D. Karoly, I. Lowe, T. McMichael, C.D. Mitchell, G.I. Pearman, P. Scaife and J. Reynolds, 2004: Climate Change: Solutions for Australia. Australian Climate Group, 35 pp. http://www.wwf.org.au/ publications/acg_solutions.pdf
        * Dlugolecki, A. and S. Lafeld, 2005: Climate change – agenda for action: the financial sector’s perspective. Allianz Group and WWF, Munich [may be the same document as « Allianz » above, except that one is dated 2006 and the other 2005]
        * Fritsche, U.R., K. Hünecke, A. Hermann, F. Schulze, and K. Wiegmann, 2006: Sustainability standards for bioenergy. Öko-Institut e.V., Darmstadt, WWF Germany, Frankfurt am Main, November
        * Giannakopoulos, C., M. Bindi, M. Moriondo, P. LeSager and T. Tin, 2005: Climate Change Impacts in the Mediterranean Resulting from a 2oC Global Temperature Rise. WWF report, Gland Switzerland. Accessed 01.10.2006 at http://assets.panda.org/downloads/medreportfinal8july05.pdf.

        * Hansen, L.J., J.L. Biringer and J.R. Hoffmann, 2003: Buying Time: A User’s Manual for Building Resistance and Resilience to Climate Change in Natural Systems. WWF Climate Change Program, Berlin, 246 pp.
        * http://www.panda.org/about_wwf/what_we_do/climate_change/our_solutions/b… index.cfm
        * Lechtenbohmer, S., V. Grimm, D. Mitze, S. Thomas, M. Wissner, 2005: Target 2020: Policies and measures to reduce greenhouse gas emissions in the EU. WWF European Policy Office, Wuppertal
        * Malcolm, J.R., C. Liu, L. Miller, T. Allnut and L. Hansen, Eds., 2002a: Habitats at Risk: Global Warming and Species Loss in Globally Significant Terrestrial Ecosystems. WWF World Wide Fund for Nature, Gland, 40 pp.
        * Rowell, A. and P.F. Moore, 2000: Global Review of Forest Fires. WWF/IUCN, Gland, Switzerland, 66 pp. http://www.iucn.org/themes/fcp/publications /files/global_review_forest_fires.pdf

        * WWF, 2004: Deforestation threatens the cradle of reef diversity. World Wide Fund for Nature, 2 December 2004. http://www.wwf.org/
        * WWF, 2004: Living Planet Report 2004. WWF- World Wide Fund for Nature (formerly World Wildlife Fund), Gland, Switzerland, 44 pp.
        * WWF (World Wildlife Fund), 2005: An overview of glaciers, glacier retreat, and subsequent impacts in Nepal, India and China. World Wildlife Fund, Nepal Programme, 79 pp.

        * Zarsky, L. and K. Gallagher, 2003: Searching for the Holy Grail? Making FDI Work for Sustainable Development. Analytical Paper, World Wildlife Fund (WWF), Switzerland

        ————————————————
        ******* Greenpeace **********
        # Aringhoff, R., C. Aubrey, G. Brakmann, and S. Teske, 2003: Solar thermal power 2020, Greenpeace International/European Solar Thermal Power Industry Association, Netherlands
        # ESTIA, 2004: Exploiting the heat from the sun to combat climate change. European Solar Thermal Industry Association and Greenpeace, Solar Thermal Power 2020, UK
        # Greenpeace, 2004: http://www.greenpeace.org.ar/cop10ing/SolarGeneration.pdf accessed 05/06/07
        # Greenpeace, 2006: Solar generation. K. McDonald (ed.), Greenpeace International, Amsterdam
        # GWEC, 2006: Global wind energy outlook. Global Wind Energy Council, Bruxelles and Greenpeace, Amsterdam, September, 56 pp., accessed 05/06/07
        # Hoegh-Guldberg, O., H. Hoegh-Guldberg, H. Cesar and A. Timmerman, 2000: Pacific in peril: biological, economic and social impacts of climate change on Pacific coral reefs. Greenpeace, 72 pp.
        # Lazarus, M., L. Greber, J. Hall, C. Bartels, S. Bernow, E. Hansen, P. Raskin, and D. Von Hippel, 1993: Towards a fossil free energy future: the next energy transition. Stockholm Environment Institute, Boston Center, Boston. Greenpeace International, Amsterdam.
        # Wind Force 12, 2005: Global Wind Energy Council and Greenpeace, http://www.gwec.net/index.php?id=8, accessed 03/07/07

      3. On peut reprendre le débat dans l’autre sens. Y a-t-il une seule ligne dans le « résumé pour décideurs » ou dans le texte du WGI qu’il faille reprendre ou corriger? Non. Donc la base scientifique et les conseils qui en découlent ne changent pas d’un iota. Il suffit pour s’en convaincre de regarder par la fenêtre, plutôt que sur Internet.

      4. Bah, le mal est déjà fait. Ce matin à france-info la responsable DD a fait un petit sujet sur le giecgate et n’a pas hésité à dire que la politique s’était mêlé à la science et que cela ne fait pas bon ménage. Même si cela ne remet en cause la théorie, il faudra bien essayer de faire quelque chose pour que l’idéologie écologiste ne viennent plus interférer avec la prospective.

      5. Un autre fait intéressant, une chercheuse du CRU a parlé de la science ambiance qu’il règne depuis le vol des mails car tout le monde semble se suspecter.
        Elle a

      6. Ah, la science ambiance… la sale ambiance… lapsus révélateur ?

      7. Author

        Vous radotez, miniTAX. Cette liste vous l’avez déjà publié dans ces colonnes. D’autre part, vous pourriez au moins citer vos sources au lieu de faire croire que c’est vous qui avez dressé ce catalogue.

      1. Je vais faire mon retors mais en lisant l’article associé de Anne-Laure Barral sur le site de france-info
        http://www.france-info.com/chroniques-le-plus-france-info-2010-02-04-haro-sur-le-giec-400348-81-184.html
        je suis tombé sur un papier (en bas) de jean poitou qui explique si les sceptiques ont raison ou tort. Bon je passe sur le papier non daté sans source et partisan (ce qui est d’ailleurs assez ironique dans un article sur les sources…), et j’ai cherché qui était ce jean poitou, je suis tombé sur le collectif sauvons le climat (http://www.sauvonsleclimat.org/new/spip/spip.php?article2) et là j’ai vu que c’était des amis du nuclaire. J’ai de suite pensé à minitax qui avait déjà pointé les relations CEA/Giec. Voilà c’est tout, chacun se fera son idée.

  11. Koen : « Et ma revue de presse dit que la sècheresse qui menace l’Amazonie est bien vraie, et que la critique s’est encore trompée: http://scienceblogs.com/deltoid/2010/02/leakegate.php »
    ———————
    Pour être exact, Koen, ta revue de presse dit qu’un bloggeur réchauffiste a dit qu’un chercheur activiste a dit qu’une partie de l’Amazonie POURRAIT être menacée par une éventuelle sécheresse. Bref, ça ne vaut pas plus que le téléphone arabe giecien sur la date de 2035 et ça ne change rien au fait que le GIEC cite dans ses rapports des communiqués d’ONG impliqués à fond dans l’escroquerie climatique, tout en clamant sans vergogne que « ses rapports s’appuient UNIQUEMENT sur de la littérature peer-reviewed »‘.

    Et pour compléter ta culture, le chercheur activiste en question travaille pour la « Wood Hole Research Center », une obscure officine réchauffiste qui pousse l’escroquerie intellectuelle jusqu’à singer le nom de la prestigieuse Wood Hole Oceanographic Institution pour se donner un semblant de crédibilité. Officine qui jusqu’à récemment a été dirigée par l’uber hystérique climatique John Holdren (devenu entre temps conseiller scientifique du Messie Obama) , dont la liste des prédictions néo-malthusiennes-déplétionnistes foireuses est longue comme un dimanche sans pain. Tu parles d’une « science » !
    Mais visiblement, avec toi, plus c’est gros, plus ça passe.

  12. C’est que la sécheresse en Amazonie, cela s’observe déjà. Encore une prévision du GIEC qui s’est réalisée. En attend toujours ton refroidissement.

    1. Koen : « C’est que la sécheresse en Amazonie, cela s’observe déjà »
      ———–
      Quand on fait une affirmation extraordinaire, il faut des preuves extraordinaires.
      Pour l’instant, as-tu montré des analyses, données, graphiques… venant de sources sérieuses pour mettre en perspective et quantifier ce que tu dis ? Et pas de la conjecture assisté par ordinateur stp (je te suggère une piste : le WG1 du GIEC 2007, qui paraît il, contient zéro erreur).
      Non, rien, uniquement du vent ? Bien évidemment !

      Si tu n’as rien, on attend donc la rétractation de ton affirmation gratuite. Mais bon, je n’y parierai pas un cents. Peut-on s’attendre à autre chose venant d’un réchauffiste ?

      P.S. Pour ton info, la sécheresse en Amazonie, ça s’observe tous les ans. Ca s’appelle la mousson. Tout comme le refroidissement ici s’appelle l’hiver.
      Faut tout lui apprendre à ce cher Koen !




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