Sarkozy n’aime plus les agrocarburants

C’est sans doute un coup de tonnerre dans le Landerneau agricole. En attendant le vote des députés, la Commission des Finances de l’Assemblée nationale a décidé de mettre fin aux avantages fiscaux consentis aux agrocarburants dès 2012. Elle a confirmé ce choix du gouvernement, et rejeté un amendement du Nouveau Centre, les copains du lider maximo verde qui voulaient préserver la filière des importations à bas prix (sous-entendu, de l’éthanol brésilien).

C’est drôle la politique. Depuis 2005, les carburants d’origine agricole bénéficiaient d’un régime de faveur. Il s’agissait officiellement de favoriser l’essor de ces combustibles, pour réduire la consommation de pétrole dans notre pays. Beaucoup d’écolos ont applaudi, quand d’autres observateurs, dont j’étais, soulignaient l’impact de ces carburants prétendument verts sur le réchauffement climatique et voyaient dans ces allégements fiscaux une subvention chiraquienne déguisée aux producteurs agricoles.

Et puis le temps a passé. Les prix alimentaires ont flambé, d’autant plus qu’une partie des agrocarburants subventionnés sont fabriqués avec de la nourriture. C’est dans les 4×4 et autres bagnoles que finissent près de 30% des grains de maïs récoltés aux Etats-Unis par exemple. Avec de jolies équations du style, un plein d’éthanol de maïs, c’est de quoi nourrir une personne pendant un an.

Le temps a passé aussi, pour donner le loisir aux chercheurs de démontrer qu’un agro-carburant émet souvent plus de gaz à effet de serre qu’une essence de pétrole, dès lors que l’on prend en compte l’énergie dépensée pour produire la matière première végétale, le transport et la fabrication du carburant, les engrais, et les émissions des champs mis en culture énergétique. Et quand il en émet moins, c’est souvent qu’il a été cultivé dans des pays où règne la déforestation. La FAO, d’ailleurs s’inquiète de ces drôles de carburant pas si verts, comme le souligne cette dépêche de Reuters d’il y a une semaine glanée sur le site du Point.

Nos politiciens et beaucoup de militants écologistes ont fait de grands progrès. Ils ont découvert qu’il existe des carburants agricoles de seconde génération. Fabriqués non plus avec la partie comestible des plantes, mais avec les feuilles, les tiges, et tout ce qui ne se mange pas. Avec un hic, on ne sait pas les produire de manière efficace et rentable.

Quant à nos députés, ils sont tout à coup devenus vertueux. Enfin, c’est ce qu’ils voudraient faire croire. Car bien évidemment, dans l’équation proposée par le gouvernement, c’est d’abord la suppression d’un avantage fiscal qu’il est question. A l’Elysée comme à Matignon, on se contrefiche de l’effet de serre. On cherche surtout à faire des économies.

On verra quelle sera la réaction des producteurs de maïs, colza, betterave et autres candidats aux agrocarburants. Je vous recommande l’interview du patron d’Unigrains, publiée mardi sur le site d’Usine Nouvelle. Alors que tout le monde savait ce que prépare Fillon, Borloo et leurs copains, le cher homme se contente de livrer une apologie de l’agro-éthanol, aidé il est vrai par un jeu de questions aussi pauvre que les agro-carburants sont un bienfait pour la planète. Et il prétend même, le bougre, qu’on pourra produire du carburant de seconde génération avec les usines actuelles alors que personne ne parierait un kopeck sur le procédé de fabrication qui sortira vainqueur de la course à l’échalote.

Pour finir, un rapprochement de dépêches me fait bien rire. Car Charles de Courson n’est autre que l’auteur de l’amendement destiné à sauver les agrocarburants bien de chez nous des méchants pays exportateurs. Et le même jour, il a obtenu que le plafond d’abattement fiscal pour l’emploi à domicile soit réduit de douze à onze mille euros, « pour financer [une partie des] 1,5 milliards de dépenses du Revenu de Solidarité Active ». Bien évidemment, l’idée de réduire un abattement de riches pour financer un revenu pour les moins nantis n’a rien de scandaleux, même si les aides sur l’emploi à domicile sont justement faites pour créer de l’emploi, enfin avais-je cru comprendre. Mais permettez-moi de faire une autre lecture des aventures fiscales de monsieur Courson en ce joli 15 octobre printanier. Le copain par ricochet du lider maximo verde n’avait-il pas plutôt décidé de sacrifier un peu d’emploi pour financer ses copains agriculteurs?

42 commentaires

  1. Notre ami Tilleul me fait bien rigoler: où a-t-il pu apprendre que la photosynthèse peut approcher les 10%? J’ai déjà dit ici qu’il croit au père Noël.

    [Désolé, Denis, d’être incapable d’être consensuel. C’est sans doute pour cela que je me sentirais inacapable d’être dans un parti comme le PS….]

    Amicalement encore.

  2. « Notre ami Tilleul me fait bien rigoler: où a-t-il pu apprendre que la photosynthèse peut approcher les 10%? J’ai déjà dit ici qu’il croit au père Noël. »

    Dans l’expression « maximum théorique » c’est lequel des 2 mots que vous ne comprenez pas ?

  3. Pour miniTAX :
    Où as tu vu des économistes au GIEC ? Moi je n’y connais que des vrais scientifiques rigoureux, qui dans chacun de leurs rapports, affinent leurs conclusions concernant l’analyse de campagnes de mesures de plus en plus précises sur des paramètres physiques eux-mêmes toujours plus nombreux.
    A moins qu’il y ait des économistes hétérodoxes, ceux dont on ne parle jamais dans les média. Mais alors là, je ne suis pas au courant de leur présence dans cet organisme.
    A Lenseclaes :
    T’es au courant, toi, qu’il y aurait des types comme Nicholas GEORGESCU-ROEGEN au GIEC ? On commencerait à donner la parole aux vrais économistes! C’est fou !

    Mais pour en revenir au sujet de l’article, il me parait très salvateur, qu’enfin on dise en haut lieu et quelque en soit la raison, NON aux agrocarburants, qui sont un non-sens.
    Toute personne qui sait ce qu’est un rendement énergétique le devine rien qu’à l’énoncé du concept. Et je ne parlerai même pas d’entropie. Ni du manque d’éthique qu’il y a à exploiter des terres agricoles pour cet usage.
    Pardonnons tout de même à nos énarque d’avoir pensé que c’était une bonne idée. Ils ont été les victime de l’Ecole de la Nullité Absolue.

  4. @Tilleul, il est possible pour le Danemark de se procurer les productions éolienne par éolienne. C’est aussi le cas en Allemagne. En France, ce n’est plus possible, et il ne s’agit pas d’EDF et de GDF-Suez, mais de toutes les compagnies. Je viens d’essayer pour une ferme éolienne dans mon coin. Peine perdue, alors que j’ai réussi sans peine à me procurer la production de la centrale nucléaire du secteur. Le secteur de l’éolien est devenu en France d’une très grande opacité. Quelles en sont les raisons?

    Pour en revenir aux biocarburants, quel est l’intérêt de citer un maximum théorique de 10 %?
    Technique classique pour faire espérer les pigeons ( verts). On fait de même avec le solaire photovoltaïque, en expliquant que l’énergie solaire qui arrive sur terre représente 10 000 fois la consommation annuelle de l’humanité, mais en se gardant bien d’expliquer que la chaîne qui permet de convertir cette énergie en énergie utilisable par l’homme est d’un rendement extrêmement faible.

    Quant au prix du pétrole, il n’y a pas que miniTAX pour raconter ce genre de salade. C’est aussi le discours qu’on entend chez les automobilistes qui ont le pied et la tête lourds, et la vue courte. Le phénomène actuel de diminution des cours est dû à la diminution de la demande, à la nécessité pour les  » financiers » de se procurer des liquidités, même en vendant à perte, et à la spéculation à la baisse ( je vends du pétrole que je n’ai pas, je fais ainsi baisser les cours et je le rachète à bas prix, donc je fais un bénéfice, etc…). La même chose très exactement s’est produite lors de la crise asiatique de 1997-1998, et les cours ont alors été divisés par deux en un an. On sait ce qu’il en est advenu ensuite.J’observe par ailleurs que le pétrole ne s’est pour l’instant pas effondré, mais est revenu sur les cours de mi-2007. Si cette crise dure ( le Japon a mis dix ans pour se remettre de la crise asiatique, et le voilà qui replonge), on éloignera , peut-être,de deux ou trois ans le peak oil, à cause de la diminution de consommation. Ce que je crains, c’est que la crise dure et que les prix du pétrole recommencent à grimper. Alors là!

  5. A Tilleul,

    j’ai regardé dans le passé cette histoire de méthanisation allemande. J’ai trouvé que des fermes entières consacraient l’ensemble de leurs terres à produire du mais qui était ensuite méthanisé. Il apparaît que la rentabilité de ce type de culture INDUSTRIELLE (et pas de friche) avait sa rentabilté assurée par un tarif de rachat de l’électricité particulièrement élevé: 190Euros/MWh, je crois (voir le .pdf ci-dessous).

    Cela me permet d’ailleurs une estimation du rendement. A l’époque, j’avais calculé que l’on obtenait 25MWh électriques par hectare par an. Dans le même temps, on peut montrer que cet hectare a reçu (en Allemagne, l’ensoleillement est de 1000heures/an, on compte 1000W/m2..): 10000MWh. Donc on est dans l’ordre de 0.25% de rendement final, comme je l’ai dit. Je maintiens que c’est une aberration dans nos pays.

    voyez le débat en question sur:
    http://www.naturavox.fr/Le-2eme-EPR-agite-les-anti-nucleaire.html#commentaire15050

    et le .pdf sur le biogaz: http://www.iea.org/g8/CHP/profiles/germany.pdf.

    En 2009, le prix d’achat du MWh de biogaz variera (EEG 2009 tariffs) de 110 à 260 Eoros/MWh. Je répète: stupidité criminelle que ces agro-carburants en Europe!

    Karva

  6. « Pour en revenir aux biocarburants, quel est l’intérêt de citer un maximum théorique de 10 %? »

    Je ne sais pas, donner les limites ? Être exhaustif ? Faire jouer un rôle éducatif à Internet comme il l’était il y a plusieurs années et pas un exutoire à tous les frustrés de leur quart de gloire et les adorateurs de la théorie du complot ?

    Sur les gens qui me bassine avec le coté utilisation des terres est-ce que vous vous battez contre les cultures de coton, de lin, de tabac, d’eucalyptus pour l’industrie du papier, de thé, de cacao, de café, de fleurs, de jojoba, de ricin etc, etc… Est-ce que vous vous battez contre l’utilisation de l’amidon dans l’industrie, les encres alimentaires dans les journaux, l’huile des cosmétiques… Non ? Vous trouvez ça ridicule ? Pourtant ça fait beaucoup plus d’utilisation de terres que les biocarburants…Pourquoi on ne vous a jamais entendu à chaque fois que les cours alimentaires montaient en flèches ou chutaient ? Où est-ce que vous étiez ces quinzes dernières années pendant les campagnes de lobbying visant à garantir la stabilité des produits agricoles mondiaux ? Hier vous en aviez strictement rien à faire de la faim dans le monde et demain vous en aurez toujours strictement rien à faire, alors épargnez moi vos larmes de crocodiles…

    Sur le biogaz en Allemagne, il est produit moitié issu des décharges organiques (et ben oui on trie en Allemagne…) et moitié en exploitation agricole, et agricole ça ne veut pas dire culture végétale pure, parce que ce serait très difficile à mettre en place, ça veut dire que c’est un élevage qui valorise les déjections de ses bêtes et qui utilise de cultures à coté pour accélérer la réaction (ratio C-N par exemple…), le mix étant décidé via des analyses en laboratoire et au plan de rotation des cultures de l’agriculteur. De plus quasiment tout est utilisé en cogénération. Quand au tarif de rachat, il est élevé parce que c’est un tarif qui couvre l’ensemble des dépenses évités grâce au biogaz : énergie propre, assainissement (y compris agricole… demandez donc aux bretons ce qu’ils en penseraient) et production d’engrais (je ne sais pas si vous avez remarqué mais l’approvisionnement en azote c’est un petit peu chaud en ce moment… mais bon vous préférez peut être le gaz naturel pour faire vos engrais français ?).

    Pour le prix de l’EPR que vous donnez sur naturavox, vous oubliez
    1) que ce n’est pas 3 milliards mais 4,5 milliards avec le cout des matières premières actuels
    2) contrairement à un déploiement éolien qui commence à produire de l’énergie 6 mois après le début du projet, une centrale nucléaire c’est 5 ans après… Le dirty little secret de l’industrie c’est l’overnight cost qui ne prend pas en compte les 5 ans d’intérêts que vous payer sur cette somme… Et ça c’est si vous trouvez une banque qui est capable de vous financer un projet aussi risqué… En période de crédit crunch…

    Je pense que j’ai rien de plus à dire que ce que le commentaire de votre interlocuteur sur naturavox « Quand l’invective tient lieu d’argumentaire… »

  7. A miniTAX.

    Tout d’abord, mille pardons de ne pas avoir su qu’il y avait des économistes aux GIEC.
    Ce qui est drole, c’est que dans mon entourage, des gens assez cultivés croyaient comme moi qu’il n’y avait que des climatologues, météorologues, chimistes et autres biologistes, dans un seul et même groupe.
    A mon avis, pour arriver aux résultats que le GIEC présente, il n’y avait pas besoin des économistes du Groupe II. Devant l’eau qui avance, les scientifiques sont tout à fait à même de savoir qu’il faut tout laisser sur place (usines, routes, habitations, cultures, etc …) et que cela a un certain coût. Et les scientifiques du Groupe I, pouvaient tout à fait faire aussi, le travail du Groupe III, qui est d’énoncer les remèdes nécessaire pour atténuer le réchauffement, dont il connaissent parfaitement le mécanisme, par leur fonction dans le Groupe I.
    J’étais, par les médias, très mal informé de la composition du GIEC. Mea culpa. J’ai donc cherché l’information moi même.
    En fait au GIEC, les Groupes I et III donnent des résultats, tandis que le Groupe II extrapole, avec la marge d’erreur habituelle des économistes prévisionnistes. Finalement, ce Groupe II fait que le GIEC est tout de même un peu une usine à gaz. A moins que les économistes soient là pour surveiller et modérer les scientifiques. Cela ne m’étonnerais pas car le dernier rapport du GIEC annonçait une élévation du niveau de la mer de 25 à 49 cm (chiffres à vérifier) pour la fin du siècle en cours. En tant que géologue, je me demandais bien comment on pouvait annoncer comme ça, le centimètre prés. Et puis le prix Nobel a été attribué, et le jour même il me semble, un scientifique français du Groupe I sans doute, s’est « laché » en déclarant à la télé, que l’élévation sera « d’environ un mètre ». Pour le scientifique que je suis, l’ordre du mètre me parait mieux que celui de centimètre pour le problème considéré. Il faut donc comprendre que l’élévation sera de 1 mètre, + ou – 1 mètre, mais c’est sur que ça montera, plus vite que c’est monté d’habitude, dans les temps géologiques « récents ».

    Je reviens au sujet.
    A Tilleul.
    Tu parles comme un énarque (décidement , ils ne me reviennent pas). Tu balances, tu énumères, tu cites. Tu foures tout ça dans tes longs tuyaux de méninges et tu n’as pas l’air de comprendre ce qu’est un rendement. Il y a beaucoup trop de perte de charge dans ta tuyauterie cérébrale. Ton rendement est mauvais. Typique de l’ENA.
    BDM et karva, eux ils savent ce qu’est un rendement et donc « ils causent » plus simple et plus juste. Beaucoup plus juste.
    Tu parle de l’Allemagne. Une usine modèle de méthanisation a été inauguré il y a peu. Tous les jours, 200 semi-remorques lui amène le lisier pour son fonctionnement : Pertes en gazole !
    Le méthane est produit : Pertes en fuites de gaz !
    Combustion en turbine : pertes en chaleur et en frottements !
    Alternateur : Quelques pertes magnétiques et encore en chaleur et frottements ! Transformation de l’électricité et transport : Perte (15 pour cent) en chaleur !
    Chargement des lisiers compostés : Pertes en gazole et en électricité !
    Retransport des lisiers compostés : Pertes en gazole !
    Fonctionnement de l’usine : Perte en vente d’électricité !
    Entretien des routes : Pertes en gazole !
    Construction de l’usine : Pertes de l’énergie grise !
    Je peux continuer, ou tout du moins rajouter l’énergie consommée par le chargement des camions dans les fermes.
    Alors crois la Physique qui te dit que ces usines sont, comme celles à agrocarburants, de véritables « usines à gaz ». Le vrai modèle à éviter.
    Et arrête de croire les économistes en vue, financiers et hommes d’affaires qui savent + et – et c’est tout. Apprends ce qu’est l’Entropie et tu arrêteras « anthropopiser » dans le vide comme le font la plupart des humains.
    Le Joule est difficile à dompter. Il faut donc apprendre à s’en passer le plus possible. Cela peut constituer un pan entier d’une nouvelle économie que j’appelerais bien « écodouble », pour « économie écologique ».

    Très respectueusement.

  8. « A moins que les économistes soient là pour surveiller et modérer les scientifiques. »

    Les prévisions des conséquences des gaz à effets de serre à au cours du XXIème siècle ne sont pas qu’un problème de scientifique (physicien, géologue, métérorologue et compagnie). Ces prévisions ne dépendent en effet pas uniquement des conditions actuelles mais surtout du comportement des hommes et des sociétés à l’avenir, comportement qui n’est évidemment pas connu. Le GIEC a donc construit différents scénarios d’évolution et estimé les conséquences pour chacun de ces scénarios. Ces scénarios vont du « on fait comme si de rien n’était » (ou « business as usual ») au « on fait tout pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ». C’est pour l’élaboration de ces scénarios que les économistes peuvent notamment intervenir.

    Visant

  9. « des gens assez cultivés croyaient comme moi qu’il n’y avait que des climatologues, météorologues, chimistes et autres biologistes, dans un seul et même groupe. »
    —————————————————————
    @38
    Il n’y a pas biologiste dans le Groupe 1 (le seul qui soit scientique) et très peu de métérologiste, un comble ! Par exemple, parmi la quinzaine de lead author français du groupe 1, il n’y a que Serge Planton qui est météorologue chez MF. La grosse majorité sont des modélisateurs (Masson Delmotte, Jouzel, Le Treut… pour ne citer que les plus médiatiques) et appartiennent à l’ISPL, une structure de 3 labos sous tutelle du … CEA (initiales de Commissariat à l’Energie-qui-ne-pollue-pas-à-mort-le-CO2).

    Dans le groupe 2, il y a beaucoup de biologistes tendance tree-huggers dont certains sont des activistes qui n’ont jamais publié dans le domaine dont ils sont sensés être spécialisés (si vous voulez des noms, je peux).

    Dans le groupe 3, bouh, j’arrête, ça me donne envie de gerber.

    Eh oui, c’est ça le « consensus de 2500 scientifiques » du GIEC (dont je le rappelle, les noms NE SONT PAS rendus public, à part ceux qui rédigent, qui sont juste quelques centaines).
    De la belle « science » au service de la propagande quoi. Les eugénistes et Lyssenko peuvent être fiers d’avoir un digne héritier.

  10. « C’est pour l’élaboration de ces scénarios que les économistes peuvent notamment intervenir. »
    ——————-
    Les économistes ne sont pas fichus de voir venir une crise économique cataclysmique 6 mois à l’avance, de calculer avec une précision décente la croissance pour la fin d’année. On a vu le fiasco avec le plan biocarburant mis en place suivant les calculs des économistes et sensé aider à « protéger le climat ».
    Et on leur demande de calculer le PIB pour 2050 ou 2100 suite à d’hypothétiques impacts d’un hypothétique réchauffement corrigé d’hypothétiques actions aux hypothétiques conséquences. Délire !
    Le pire, c’est qu’il y en a qui y croient.

  11. Désolé miniTAX, mais la majorité des contributeurs des dossiers scientifiques sont des climatologues. Et non pas des météorologistes, je me demande d’ailleurs franchement ce qu’ils viendraient faire là – le but du GIEC n’est pas de prédire le temps qu’il fera demain matin en Ile-de-France !

    Les bourses ont continué à s’effondrer aujourd’hui. J’espère que cela conduire au moins à un certain contrôle de ce capitalisme fictif débridé…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.