Le CO2 est un déchet

Echappement
A compter du 10 février, la séquestration de gaz carbonique sous le fond des océans sera légale. Un nouveau règlement établi par l’Organisation maritime internationale amende le protocole de 1996 qui régit les rejets de déchets en mer. Conclusion, le gaz carbonique est donc bien un déchet, enfin pour les 30 pays qui ont ratifié cette convention. Comme rejeter des déchets sur la voie-publique est passible d’une amende dans les textes français, il faudrait donc verbaliser toutes les voitures qui crachent du CO2. Je vais encore me faire des amis.

8 commentaires

  1. j’étais plus habitué à suivre un tel flux de posts.

    On pourrait peut être condamner la france pour pollution de pollens de mais transgéniques?

  2. Serions-nous en train de préparer le naufrage du titanic ?

  3. j’ai cru comprendre que le stockage souterrain de CO2 n’était pas au point : il peut acidifier les roches et provoquer des fissures.

  4. Bravo pour ce blog que je découvre…

    Sinon, comment se donner bonne conscience lorsque l’on est milliardaire et hautement pollueur?

    En même temps, l’argent nécessaire à la recherche de technologies vertes doit bien être pris quelquepart…

    GC.

    http://gregcat.typepad.fr
    The Green Post Box

  5. Le CO2 ne peut pas être qualifié de déchet vu qu’il sagit du fournisseur principal de carbone aux plantes. Si l’on prive une plante de co2 elle meurt. Le co2 a la même importace que l’eau en biologie. Sans co2 pas de vie. Il n’est pas du tout sûr que la relation entre la concentration de co2 dans l’air et la température globale soit causale. Vu que le co2 se trouve sous forme dissoute dans les océans une augmentation de la température des océans conduit à une augmentation du co2 dans l’athmosphere. C’est une conséquence du réchaufement et pas la cause. Les politiciens ne connaisent rien aux sciences par contre les taxes ils les utilisent souvent. C’est eux qui ont condamné le co2 comme poluant majeur pour que le contribuable paye plus de taxes. la vraie cause du récaufement climatique n’est pas connue. le réchaufement est normal vu que nous nous trouvons à la fin d’une aire glacière. C’est un phénomène naturel qui s’est produit plusieurs fois avent l’aparition de l’homme et de son utilisation des énergies fossiles. Ces dernières sont les restes de plantes qui ont vécu durat les périodes chaudes qui nous ont précédé. Et le carbone que les énergies fossiles contiennent vient de l’athmosphère.

  6. Bonjour,

    Le piégeage et le stockage du carbone est la nouvelle coqueluche des utopistes technologistes qui nous ont conduit à la situation actuelle du dérèglement climatique.
    Aujourd’hui, au cours des diverses conférences auxquelles j’ai pu participer, j’ai pu constater combien tout un chacun, qui réalise l’importance de son impact sur ce dérèglement qui est déjà en cours, se sent coupable d’y contribuer. Mais aussi, beaucoup se déculpabilisent très vite en mettant en avant le fait que c’est le système dans lequel on est, qui nous fait acteurs malgré nous, et ces mêmes personnes ne sont pas contre à ce qu’enfin les politiques imposent des règles, les mêmes pour tous, pour qu’ensemble on devienne plus vertueux. Ainsi, la vertu de l’action, ne serait-elle plus une valeur positive à vivre que si elle est subie ? En les écoutant je ne m’étonne plus qu’il y ait si peu de gens qui descendent dans la rue pour dire « ça suffit », puisque beaucoup préfère attendre de devoir subir alors que les scientifiques sont aujourd’hui unanimes sur le fait qu’il y a bien un changement global du climat.

    Aujourd’hui on peut dire que la vision libérale (voir ultra-libérale) de l’économie a gagné une bataille dans l’histoire de l’humanité, et elle continue à conquérir toujours plus d’états, de pays, avec ses bras armées : OMC, banque mondiale, Fond de développement etc.. et bien entendu en prenant la maîtrise des industries en prenant possession de leurs capitaux.

    Le PSC est pour les libéraux un nouveau moyen de faire à l’avenir de l’argent avec un nouveau déchet qu’est le CO2 tout en essayant de nous faire accepter dès aujourd’hui cette technologie, avec l’aide des utopiste technologistes, en tentant de faire passer pour vrai, le mensonge qui est que cette technologie serait déjà mature, pas chère et la solution face à nos émissions anthropiques de CO2.

    J’ai eu l’occasion de discuter avec des directeurs de grosses entreprises au cours d’une réunion « privée » sur Paris sur le thème du PSC, et tous étaient persuadés que cette technologie allait nous sauver. Normal, car le power point présenté par l’un des leurs, montraient des prospectives comme des projets réalisables à très court terme. Alors que les rapports sur ce mêmes sujets, pour peu qu’on s’y plonge un peu dedans nous démontrent que cela ne sera le cas qu’au bas mot dans au moins une 30aine voir 40aine d’années. Hors d’ici là, nous aurons brûlé tant de combustibles fossiles qu’on aura modifié les propriétés physiques de l’atmosphère, des océans et de nos calottes polaires, pour des milliers d’années, car depuis les années 1970 nous avons dépassé notre volume maximum d’émission susceptible d’être absorbé par les puits naturels. Je me suis en tout cas rendu compte à leur contact qu’on partageait en tout cas un même projet : « trouver des solutions pour que ça s’améliore », or pour ces chefs d’entreprises cela signifie « être vertueux climatiquement grâce à la toute puissance de la technologie tout en produisant avec la même philosophie du toujours plus ».

    Or, leurs ancêtres ont très certainement eu la même croyance, lorsqu’au cours du XIXème siècle ces mêmes utopistes technologistes ont cru voir le salut de la Terre sauvé grâce aux émission de CO2 des industries. On a en effet oublié que le savoir scientifique avait grâce à Svante Arrhenius, chimiste Suédois (Prix Nobel 1903) prédit, en 1896, que l’utilisation intensive des combustibles fossiles engendrerait un réchauffement climatique. Il donne même à l’époque un ordre de grandeur : 4°C en plus pour un doublement du CO2 dans l’air. On a pas fait mieux en terme de prévision pour la relation température/concentration. Aujourd’hui on a “juste” amélioré les prévisions sur l’échelle du temps. On peut imaginer combien cette nouvelle fut certainement fort rassurante pour la classe dirigeante et l’intelligentsia de l’époque ainsi que les gouvernants. Pourquoi ? Tout simplement parce que la science en vogue à l’époque qui était la géologie, avec la géoclimatologie, pendant les décennies précédentes avait constaté que l’Europe avait subi des périodes de glaciations avec des glaciers gigantesques sur des territoires qui à l’époque accueillaient des industries lourdes. En effet, lorsque le Suisse Louis AGASSIZ en 1837 émet l’hypothèse qu’un âge glaciaire a précédé de peu notre époque, on a pu penser que ce fut “un accident de l’histoire de la Terre”. Or, lorsqu’en 1880, soit quelques années auparavant Arrhénius, le géographe allemand, Albrecht PONK annonce qu’en fait c’est quatre âges glaciaires qui ont déjà existé et que l’une d’entre elle s’est achevée il y a peu (on n’avait pas la précision des datations d’aujourd’hui) on peut imaginer que nombre de personnes en possession de ce savoir, et d’autant plus lorsqu’ils avaient des investissements en capitaux en court, ne devaient pas être très rassurés de savoir qu’en fait les glaciations sont cycliques et qu’à l’avenir une nouvelle glaciation va pouvoir arriver. Mais quand ? Avec quelle vitesse ? N’oublions pas non plus l’importance de la croyance créationiste qui prévalait, avec un monde créé en 7 jours ; associé à cela une connaissance scientifique maîtrisant les faits géologiques marqueuses des changements passées mais ne maîtrisant pas le temps qui y est associé et vous avez là un cocktail générateur d’une rare angoisse collective de première importance, tel peut l’être un mythe, qui justifient à mon sens en partie la mise sous silence, voir peut être jusqu’à “l’oublie”, jusqu’à ne plus devoir traiter scientifiquement les conséquences d’une élévation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère au cours de la première moitié du Xxème siècle. A quoi bon étudier un fait qu’on sait bénéfique pour l’humanité.

    Ainsi, les utopistes technologistes de l’époque ont aujourd’hui de dignes héritiers en ceux qui croient que le PSC sera la solution pour un retour à l’équilibre du climat. Au XIXème siècle les émissions de CO2 fossiles justifiaient la poursuite de l’usage du charbon. En ce début du XXIeme siècle le PSC justifiera, si nous laissons ces personnes gérer seules cet outils, l’emploi des énergies fossiles jusqu’au dernier gramme et le recours à l’énergie nucléaire pour l’apport de l’énergie complémentaire (jusqu’à 1/3 d’énergie supplémentaire au fonctionnement normal pour une centrale productrice d’énergie électrique) nécessaire à la mise en place de cette technologie.

    La France offre un cadre idéal pour que cette technologie de PSC y trouve des appuies forts pour faire passer en force ce projet. La nouvelle tradition française de ces derniers 50ans nous prouve avec la mise en place du parc nucléaire, l’autorisation des OGM en plein champs alors que plus de 80% de la population souhaite un moratoire, etc…
    où la connivence actuelle de nos élites : industriels, parties politiques, patrons des journaux de presse, télévisions, radios, regroupés en think-tanks, en « Club d’influence » en tout genre, offre un terreau idéal pour le développement de telles utopies. Cependant, il y a des freins à son développement : pas de cadre légale homogène, technologie non mature, nécessite d’un accord international qui réglemente toute la filière, des populations au sein des pays de l’OCDE pas prête à accepter cette technologie à risque. L’autorisation délivrée dernièrement d’enfouir dans le plancher océanique, sous terre, sous des kilomètres d’eau, du CO2 laisse rêveur. Nous sommes encore dans le rêve de la toute puissance de la technologie. Mais au moins ça offre un territoire d’enfouissement plus acceptable par nos populations. Sauf que : qui va aller vérifier qu’il n’y ait pas de fuite ? Sachant que trop de CO2 dans l’océan acidifie celui-ci et détruit les chaînes alimentaires. Et, ne serait-ce pas moins chère de faire semblant de verser dans un puit ? Et oui, surveillé un puit c’est facile, mais là, il en faudra un grand nombre pour arriver à enfouir ce que les technologistes envisagent de piéger. Là, tout à coup, c’est moins évident. Faut pas oublier que la faisabilité de cette surveillance en fonds océaniques dépendra des moyens qui coûteront fort cher. Ce qui est cependant proposé par certain et qui coûtera bien moins cher est le déversage sur le plancher océanique de CO2 sous forme liquide, qui avec la pression serait stockable en lac. Mais, en espérant toujours que les courants marins profonds ne viennent pas les perturber et ne fassent ressortir les masses stockées dans quelques centaines d’années et ainsi offrir un effet boomerang à nos descendants.

    Alors que nous citoyens nous baignons encore dans une tradition de respect de la démocratie, de l’état nation « bon père protecteur », et la liberté de la libre expression, nous restons apathiques face aux projets illogiques que nos gouvernants tant politiques que de la haute administration et nos industriels piégés par les libéraux nous obligent à accepter. Mais face à cela il y a les réseaux d’ONG devenus très puissants aujourd’hui grâce à internet et leurs compétences toujours plus grandes et l’appuie grandissant depuis la canicules de 2003 (au moins pour ce qui est du thème du climat) de nombre de journalistes. Les ONG bénéficient d’un capital de confiance auprès de nos concitoyens qui égale presque le taux de popularité de la personne la plus appréciée de France.
    Je vous invite donc à l’avenir à suivre le discours tenu par les principales ONG d’environnement sur le sujet. Nous vous cantonnez pas à une seule, mais recoupez les informations et vous aurez à mon avis un discours des plus objectif.

  7. Contrairement à un commentaire précédent, je pense que -juridiquement- rien ne s’oppose à ce que le CO2 émis par l’activité humaine soit qualifié de déchet…avec toutes les conséquences que cela emporte.

    En ce sens, l’article L. 514-1-II du Code de l’environnement nous apprend qu' »Est un déchet au sens du présent chapitre tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon »…ce qui correspond sans nul doute à notre hypothèse.

    Qui osera le procès ?

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