Wilma reine des caraïbes

WilmaLa saison cyclonique de l’Atlantique a confirmé ses promesses. Avec l’apparition de la tempête Wilma, qui fait route pour l’instant vers le Yucatan, l’année 2005 ira s’inscrire dans le livre des records. Provisoirement, avec un nombre de tempêtes, 21, égal à celui de 1933, à une époque où les météorologues ne leur donnaient pas encore de petit nom. Et une première en perspective puisque la prochaine tempête tropicale à se former ne portera pas de prénom, faute de combattants. La liste est vide, et il faudrait donc recourir à l’alphabet grec si d’aventure Wilma devait être suivie d’ici la fin novembre.

Qu’en conclure? Pas grand chose, la climatologie serait une science simple si une poignée de saisons pouvait servir d’oracle. Tout juste sait-on que la force de ces dépression tend à s’accroitre depuis cinquante ans au moins. Réchauffement ou pas, les météorologues savent qu’il faudra faire face encore quelques années à une période active sur le front des cyclones en Atlantique. En espérant que suive une accalmie. Car sous les cylones, il y a trop souvent la mort et la désolation, et des humains qui aimeraient bien savoir à quelle sauce ils seront
arrosés à l’avenir.
Credit: Nasa

11 commentaires

  1. Wilma en catégorie 5.
    Le Yucatan n’est pas aussi médiatisé que la louisiane.
    Stan II

  2. Lu sur Libé :
    Passé au niveau 5 mercredi matin, le cyclone est selon les autorités américaines le plus puissant jamais enregistré dans l’Atlantique • C’est aussi celui à la plus basse pression, 882 hectopascals • Il devrait s’abattre en fin de semaine sur la Floride •

    >> Ca promet :'( Mais dès qu’il est plus question du Yucatan mais de la Floride, alors là on en entend causer. C’est vraiment pas le bon moment pour immigrer dans le golfe du Mexique. Si ça continue, la côté va devenir un sacré NoMan’sLand !

  3. Je devai me rendre à cancun demain mais la c’est compromis. Penson fort à ceux qui font subir la puissance de wilma

  4. l’aeroport de cancun à ferme c’est porte hier soir
    ma femme et actuellement bloquee à cancun dans une ecole
    derniere nouvelle hier soir par sms

  5. Hola
    ben ma femme est a la playa del carmen et derniere nouvelle c t cette nuit a 0h30 heure fcaise
    depuis rien
    j attends d nouvelles

  6. A priori, rien de spécial. La dépression Alpha a commencé de se dissiper et sera simplement « absorbée » par Wilma dans moins de 24 heures, expliquent les météorologues américains, qui annoncent qu’ils cesseront ce soir de répertorier ce phénomène. Les vents maximum portés par Alpha sont de 50 km/h.

  7. Pour Sar@h. Le centre américain des cyclones a publié son dernier bulletin d’alerte pour la dépression Alpha lundi à 23heures. Aucun renforcement de Wilma n’est attendu par les prévisionnistes.

  8. Il reste X, Y et Z pour nommer les prochains ouragans en 2005 et ensuite se sera au tour de l’alphabet grec: alpha…

  9. Oui, bon, la saison 2005 a été particulièrement active dans l’atlantique. De nouveau, cela met de l’eau au moulin du GIEC et des medias avides de « sensationnalisme ». Mais on passe sous silence, la saison 2005 dans le pacifique qui, elle, a été moins active en nombre de cyclones par rapport au nombre moyen observé par an.

    Je remarque que, depuis la tempête de 1999 en France, on se focalise sur toute catastrophe climatique, modifiant de ce fait l’opinion publique. Si vous faites un sondage, une grosse majorité de la population dira que l’homme a détraqué son climat or, rien n’est moins sûr. Et c’est vrai que c’est plus le fameux « principe de précaution » qui devrait nous pousser à agir. Sans ce principe, on ne peut pas dire que la situation soit inquiétante et en plus, rien ne dit que le mécanisme de réchauffement que nous avons connu est une simple coincidence avec la croissance de la consommation d’énergie. D’ailleurs, la principale hausse de température a eu lieu au début du 20° siècle alors que la consommation d’énergie a surtout explosé à la fin du 20°. L’origine anthropique du réchauffement n’est probablement pas aussi importante que ce qu’on essaie de nous faire croire. Nous sommes plus que probablement un fétu de paille par rapport aux forces de la nature mais se prendre pour un dieu est toujours très valorisant et…tentant.

    Changer de monde impliquerait un changement de politique. Or, pour l’instant, rien ne bouge ou presque. Nos villes sont conçues pour les voitures avant toute chose et le mittage rural est favorisé par la hausse des prix de loyer dans les centres urbains et le prix relativement moins élevé en banlieue.

    Résultat, on s’installe à la campagne avec un grand jardin pour le même prix qu’un studio en ville et on achète 2 voitures pour aller travailler, faire nos courses, conduire les enfants. Les voitures consomment moins qu’il y a 20 ans mais comme nous roulons plus, l’économie au kilomètre est plus que mangée globalement. Et plus on réalisera des voitures économiques, plus la consommation globale augmentera. C’est un fameux paradoxe qu’on constate en regardant les années passées. Maintenant, si on persuade la population à laisser sa voiture au garage plus souvent, on peut arriver à freiner la demande par une intoxication permanente (c’est ce à quoi les pouvoirs publics et les médias s’emploient de toutes leurs forces).

    Mais il y a un phénomène qui nous sauvera tous : la dépletion pétrolière. Cela fait plusieurs années que les nouvelles découvertes de pétrole ne compensent plus les champs qui s’assèchent progressevement. Actuellement, on découvre 1 baril de pétrole alors qu’on en consomme 3 et cela ne fera qu’empirer au cours des prochaines années.

    N’en déplaisent aux économistes, le pétrole n’est pas une ressource infinie qui ne fait que croître. Les frictions sur le marché pétrolier ces 4 dernières années sont très révélatrices du problème. La tendance est à la hausse globalement. Bien sûr, l’hiver doux aux Etats-Unis tasse un peu la demande. La hausse des carburants et du fioul de chauffage a eu un effet semblable sur la demande. Certains pays (parmis les plus pauvres) ne savent plus se payer du pétrole et ont fermé carrément le robinet. Et puis il y a l’intox des gouvernement pour freiner la demande. Tous ces facteurs font baisser la demande et cette baisse ne sera connue que dans quelques mois au mieux.

    A coté de cela, l’offre reste relativement stable mais à peine supérieure à la demande. Si bien que le moindre problème : un cyclone en Louisiane, une grêve au Nigéria ou un problème de nucléaire en Iran et vlan, le cours flambe de 10 à 20%.

    Alors pousser la population à rechercher le négawatt, il faut regarder à qui le crime profite…

    Si la population reste dans ses habitudes (à condition d’en avoir les moyens) et continue à consommer la même chose en payant le prix fort, ce prix va exploser jusqu’à faire fléchir la demande. Jusqu’à quel niveau ? 100 $ voire 200 $ me semble tout à fait possible en quelques mois. Une telle hausse serait catastrophique pour beaucoup de secteurs de nos économies. L’agriculture, extrêmement intensive dans nos pays européens, est très énergivore d’où augmentation importante du prix de ce qui se trouve dans notre assiette ou, si la hausse ne peut être répercutée, faillites de nombreuses exploitations agricoles (ce qui est peut-être pire).

    Donc, pour garder le système actuel, il faut convaincre la population qu’elle est en danger de mort si elle continue à produire du CO2 et les médias y arrive très bien. Une conscience « écologique » se développe mais cela permet à quelques riches industriels de s’enrichir encore plus.

    Pensez simplement à l’automobile. Un choc pétrolier qui mettrait le litre de super à 3 € à la pompe en dissuaderait plus d’un d’acheter une nouvelle voiture, même si celle-ci consomme 20 % de moins. Par contre, persuader les gens d’avoir un comportement plus responsable est bien plus rentable. Ils achètent quand même une voiture et au lieu de faire 15000 km par an, ils en font 14000 ou 13000. Limitant de ce fait la hausse de la demande et permettant aux constructeurs de vendre plus de voitures.

    Sans compter toutes les nouvelles niches qui se créent à gauche et à droite : producteurs de panneaux solaires profitant de l’argent public car un panneau solaire n’est jamais rentable. Il faut le subventionner pour qu’il le soit. Idem pour l’éolien où le kWh est acheté au double ou au triple du prix du marché par les gouvernements. Pas étonnant qu’il y en ait de plus en plus.

    Tout cela pour démontrer qu’une modération de notre avidité d’énergie profite à faire durer le système. Et, de plus, cela rendra des mesures comme des super taxes sur les carburants ou les voitures beaucoup moins impopulaires en faisant croire aux gens que c’est pour le bien de la planète. La vérité c’est que c’est pour le bien des plus riches vivants sur la planète. Et en plus cela favorise le pouvoir des gouvernements. Voilà les deux grands gagnants : ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ont de l’argent. Rien ne change vraiement.

    Pour en revenir sur le CO2 et le climat, je vous signale enfin que température et CO2 ont varié de concert durant plusieurs milliers d’années. On le remarque dans des carottages de glace qui ont piégé l’air de l’époque. Il y a eu des variations brutales de température et de CO2 alors qu’il y avait beaucoup moins d’hommes sur la planète. D’ailleurs, à ce jour, on n’a toujours pas pu déterminé si c’était la température qui influençait la quantité de CO2 ou l’inverse. Je vous rappelle qu’il y a beaucoup de CO2 dans les océans et que si la température de ceux-ci augmente, la concentration en CO2 dans l’eau diminue et le CO2 ainsi libéré va dans l’atmosphère.

    D’autre part, le CO2 que nous libérons actuellement n’est jamais que du CO2 piégé par des micro-organismes il y a des millions d’années sous forme d’énergie fossile. Le libérer n’est jamais qu’un retour à l’équilibre antérieur et l’histoire montre que la température n’était pas vraiment beaucoup plus chaude à l’époque où ce CO2 était dans l’atmosphère. Des chiffres comme +5°C pour 2100 sont tout à fait fantaisistes. Peut-être aurons-nous +1°C, peut-être y-aura-t-il une rétroaction négative et nous perdrons les 0.8°C que nous avions gagné au 20° siècle.

    En 1990, un scientifique russe avait déclaré que nous allions vers un glaciation qui serait terrible pour l’humanité (n’oublions pas que c’est grâce aux températures clémentes d’un âge « interglaciaire » que la population humaine a pu se développer. Une baisse de
    1°C voire de 2°C serait bien plus catastrophique pour l’humanité qu’une hausse de même ampleur).
    Ce scientifique recommandait de brûler un maximum de combustibles fossiles pour retarder cette glaciation fatale pour l’humanité. Toujours est-il qu’on a réduit sous silence ce scientifique qui n’allait pas dans la droite ligne de ceux qui ont le pouvoir et/ou l’argent.

    En tout cas, la paléoclimatologie nous montre que jamais le climat ne s’est emballé. Il y a donc des mécanismes naturels qui empêchent la planète de trop se réchauffer ou, à l’inverse, de trop se refroidir.

    Enfin, je voudrais faire remarquer qu’un doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère est tout à fait impossible : il n’y a pas assez de combustibles fossiles pour y arriver et quand bien même nous en découvrons encore un peu, il sera de plus en plus difficilement exploitable (et de moins en moins rentable à exploiter : si il faut 1 unité d’énergie pour en extraire 1, autant ne rien faire et utiliser cette unité d’énergie à faire autre chose sauf si vous voulez juste donner l’illusion d’augmenter l’activité économique, et l’homme est bien capable de le faire!!!).

    Il y a 30 ans, il fallait 1 unité d’énergie pour en extraire 25 à 30. Actuellement, nous sommes dans un rapport de 1 pour 3 en moyenne et certains gisements de pétrole à grande profondeur tournent autour de 1 pour 1,5 : c’est toujours rentable énergétiquement parlant mais de moins en moins.

    Autrement dit, la hausse de la concentration en CO2 est plus que probablement derrière nous.

    Parler d’un doublement du taux de CO2 est tout à fait utopique et ne serait possible que si les ressources en énergies fossiles sont illimités.

  10. Encore un adepte du complot écologique…
    Le barril à 200$ c’est possible.
    Vous souhaitez en ralentissant le développement d’énergies renouvelables qu’on en finisse plus vite encore avec le pétrole, et c’est génial pour les très riches? Histoire d’être completement démuni après?

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