Le séisme du 11 avril 2011

Décidément, le Japon n’en a pas fini avec les répliques du séisme du 11 mars dernier. Une nouvelle secousse, de magnitude 6,6 (1), s’est produite à 10h16, heure de Paris, ce lundi. Selon les données préliminaires de l’USGS américain, le foyer se trouve à seulement 10 km de profondeur. ElleLire la suite

A force, on va finir par le savoir: les piscines à combustible nucléaire usé, c’est fragile. Les Japonais l’apprennent une nouvelle fois à leur dépens, dans la centrale d’Onagawa cette fois. Le séisme survenu jeudi (magnitude 7,1) semble avoir endommagé les piscines de refroidissement de deux réacteurs de cette centraleLire la suite

Cette fois, la réplique est sérieuse. Un séisme de magnitude 7,1 s’est produit à 16:32 (heure de Paris) près des côtes japonaises, non loin de l’épicentre du terrible tremblement de terre du 11 mars (voir la page d’information de l’USGS américain). Selon le bulletin du Centre des tsunamis du Pacifique,Lire la suite

Qui eût cru que l’accident nucléaire japonais se focaliserait aussi vite sur une histoire d’eau? C’est pourtant cette précieuse molécule qui, à chaque étape des événements, a été appelée à la rescousse. Moyennant quoi, Tepco et ses liquidateurs se retrouvent à la tête d’un stock considérable dont ils ne savent que faire.

Paradoxalement, ce qui était à première vue une bonne nouvelle est en train de devenir un vrai casse-tête pour les liquidateurs de Fukushima Daiichi. Car la découverte d’une faille dans un puisard dépendant du réacteur 2 était un signe positif: vu la quantité d’eau hautement contaminée qui s’écoule à laLire la suite

Ça et là, des images de la centrale accidentée apparaissent sur l’internet. J’ai fini par dénicher un stock de photographies récentes, compilées par Cryptome. Elles méritent qu’on s’y arrête, tant elles révèlent la fragilité de la source d’énergie la plus high tech de la planète.

Il est des trucs qui soulèvent l’estomac. L’agence Kyodo révèle aujourd’hui qu’un millier de corps de victimes du séisme ou du tsunami ont probablement été abandonnés, dans le périmètre d’évacuation de 20 km autour de la centrale nucléaire accidentée. Abandonnés par crainte d’une contamination des personnels, notamment après la découverteLire la suite