Le nucléaire sauve des vies, et alors?

Alors que les réservoirs d’eau radioactive de Fukushima n’en finissent pas de fuir, le jeune retraité de la Nasa, James Hansen et son complice de la Nasa Pushker Kharecha co-signent dans Environmental Science & Technology (ES&T) un papier qui ne réjouira pas les adeptes de l’écologiquement correct puisqu’il défend vigoureusement la thèse que le nucléaire sauve le climat et des millions de vies.

Avec Kharecha, Hansen s’en prend à son vieil ennemi, le charbon. Il le combat autant dans les revues scientifiques que sur le terrain, puisqu’on l’a vu participer à de nombreuses actions de protestation. Il avait même été, brièvement, interpellé en 2009 devant une mine de charbon en Virginie.

Les deux scientifiques calculent que l’énergie nucléaire aurait sauvé environ 1,8 millions de vie si toute l’électricité nucléaire produite depuis son invention avait été produite avec du charbon. Tous deux estiment que l’énergie nucléaire n’a tué que 4900 personnes dans le monde depuis qu’elle est utilisée. Les deux chercheurs prédisent que, suivant les scénarios de l’Agence internationale de l’énergie atomique, le nucléaire pourrait sauver entre 4,7 et 7 millions de vies entre 2010 et 2050, là encore comparé à un scénario tout charbon. Comparé au gaz, sur la même période, le nucléaire sauverait entre 420 000 et 680 000 vies d’ici 2050.

Sur le plan des émissions de gaz à effet de serre, les chiffres sont là aussi impressionnants. Si le nucléaire avait été remplacé par du charbon au cours des dernières décennies, les émissions de gaz à effet de serre auraient été supérieures à 64 milliards de tonnes-équivalent-gaz carbonique, ce qu’on recraché les USA au cours de 35 dernières années. Sur 2010-2050, Hansen et son collègue estiment que le remplacement du nucléaire par le charbon provoquerait des émissions supplémentaires comprises entre 150 et 240 milliards de tonnes-équivalent CO2.

Inutile de le nier, ces travaux n’ont pas fait recette dans les médias. A noter qu’ils ont été publié, en libre accès, dès le 15 mars. Aujourd’hui, sur Google News, une requête en anglais renvoie une dizaine de références mais aucun site d’un grand média de la presse écrite ou audiovisuelle n’est référencé. En Français, on ne trouve que deux références dans Google Actualités, l’Agence canadienne Science Presse, et le Huffington Post. Ainsi, le 2 avril dernier, la biographie consacrée par le site du Monde à Hansen à l’occasion de son départ à la retraite (1), mentionne son militantisme en faveur du nucléaire, mais sans citer le papier d’ES&T.

Pour être honnête, je dois dire aussi que ce papier m’avait échappé, et qu’il a été porté à ma connaissance il y a quelques jours par un lecteur qui n’est pas totalement désintéressé, puisque lui aussi milite beaucoup en faveur du nucléaire.

Il est très dommage que ces travaux se soient heurtés à une sorte d’omerta, car ils sont très critiquables. Peut-être pas sur l’évaluation des décès et du CO2 évités dans le passé, même si les débats sont loin d’être achevés sur les décès liés au nucléaire (comme au charbon). Mais, comme le reconnaissent eux-même Hansen et Kharecha, les projections de l’IAEA reposent sur un cas de figure où rien n’est fait pour réduire la consommation d’énergie dans le monde. C’est peut-être le chemin suivi par nos sociétés aujourd’hui, mais pas le chemin souhaitable qu’un croisé du climat comme Hansen pourrait défendre. De plus, l’essor récent d’énergies renouvelables et des gaz de schistes transforment profondément le paysage énergétique mondial et déjouent tous les pronostics.

Que le charbon soit une saloperie, c’est une évidence. Dans un papier pour l’excellent numéro des Dossiers de la recherche (N°47, paru le 9/2/12) consacré à l’énergie, je calculais que le charbon tue probablement entre un million et un million et demi de personnes chaque année. Mais ce n’est pas pour autant que le nucléaire peut se parer de toutes les vertus. Car statistiquement, le développement du nombre de réacteurs nucléaires induira une augmentation du nombre d’accidents, grave y compris. Si les radiations de Fukushima ne tueront pas grande monde, voire personne, l’accident laisse les japonais dans une situation douloureuse. Autant sur le plan industriel qu’économique et sociale.

De plus, pour ne citer qu’un pays comme la France, personne de sérieux ne peut encore affirmer que le nucléaire peut se développer. Ni même conserver une part constante dans notre mix énergétique. On a vu les difficultés qu’a l’EPR de sortir de terre à Flamanville et son prix sans cesse revu à la hausse. Plus personne n’ose parler d’un second EPR, initialement prévu à Paluel. Ne serait-ce que pour remplacer la totalité du parc nucléaire actuel, il faudrait pourtant en construire plus de trente! Nous ne somme plus dans une économie planifiée, comme dans les années 1970 où un gouvernement pouvait donner l’ordre de construire des dizaines de réacteurs d’un claquement de doigts. J’avais abondamment développé cette thèse dans les colonnes du Monde Diplomatique en juillet 2011 (article en libre accès).

Ailleurs, hormis dans des pays dirigistes comme l’Inde ou la Chine, les projets nucléaires ne sont guère nombreux. Car dans un monde dérégulé, les industriels ne sont pas fous: de l’idée au démantèlement, le nucléaire, du moins dans sa version actuelle, est un nid à emmerdements pour un siècle, avec une garantie de rentabilité très incertaine. Même l’Agence internationale de l’énergie prévoit une baisse de la part du nucléaire dans la production mondiale d’énergie. En gigawatts, la capacité de production va augmenter, du moins tant que les réacteurs en service n’ont pas été arrêtés. Mais cela ne suffira pas à compenser notre soif maladive d’énergie.

Que le nucléaire n’émette pas de particules fines redoutables pour le poumon, et qu’il rejette relativement peu de gaz carbonique, personne ne le niera. Mais imaginer qu’il pourra freiner le réchauffement climatique est un fantasme d’ingénieur nourri au biberon de l’atome et de la toute puissance de l’industrie nationale. On peut le regretter, mais c’est comme cela. Il faudra faire autrement.

(1) retraite seulement sur le plan juridique, car le bougre a choisi de se consacrer à temps plein à son combat en faveur du climat.

101 commentaires

  1. Bonjour Monsieur Delbecq,

    Pour information personnelle ou diffusion si vous le souhaitez (libre de droits…)

    La production d’énergie d’un pays est une chose sérieuse. Elle est un des piliers qui détermine le mode de vie d’une société. Sans une production d’énergie abondante et bon marché, les civilisations modernes s’écrouleraient d’elles-mêmes. C’est probablement ce que cherchent les « décroissants », altermondialistes et autres rêveurs dangereux adeptes d’une certaine « écologie » du retour à un passé idéalisé.

    Le procédé est simple. Il faut détruire ce qui fonctionne, notamment le nucléaire, pour le remplacer par des moyens qui conduisent à des impasses techniques et économiques comme, par exemple, l’éolien et le solaire photovoltaïque. La société moderne de consommation « capitaliste » n’y résistera pas et implosera de l’intérieur. Le but recherché sera atteint.

    La production électrique de nos centrales nucléaires sans émission de CO2 est pourtant une énergie durable. La France possède déjà plus de 3000 ans de combustible sur son sol pour les centrales nucléaires de quatrième génération en préparation. Ces réacteurs dits « surgénérateurs » pourront faciliter grandement la transition énergétique en évitant durablement d’importer et de consommer des énergies fossiles… si c’est bien uniquement ce que l’on veut.

    Ne pouvant me résigner à laisser la désinformation systématique par le mensonge et le marketing vert « de bon aloi » se pavaner sur presque tous les médias, j’ai choisi de m’indigner ouvertement en utilisant les possibilités offertes par la démocratie.

    En effet, au-delà du débat sur la transition énergétique, on nous propose un changement de société fondé sur des restrictions obligatoires et orchestrées au plus haut niveau.
    Des reportages mensongers jouant sur l’émotionnel doivent nous faire peur (le langage politiquement correct dit « arriver à une prise de conscience ») puis, ensuite, des règlements et des lois seront imposés « naturellement » pour organiser le rationnement.

    Ainsi, la réglementation technique 2012 (RT 2012) issue du Grenelle de l’environnement a insidieusement banni le chauffage électrique des nouvelles constructions. Pourtant, cette électricité est fournie à plus de 90% en France sans émissions de CO2 (barrages et nucléaire), même en hiver en dehors des périodes de pointe. En revanche, vous pouvez sans restriction vous chauffer au gaz importé de Russie, de Lybie et du Moyen-Orient, .… ou monter vos bûches ou granules de bois au cinquième étage pour alimenter votre chaudière à bois dans votre appartement.

    La réglementation impose de fabriquer (et donc de vendre et d’acheter) uniquement des lampes « basse consommation » qui éclairent après deux minutes de fonctionnement. Elles coûtent nettement plus cher à l’achat et leur cycle de vie est surévalué par des publicités mensongères. Pourtant, l’éclairage des ménages ne représente presque rien dans leur consommation comparé à la consommation quotidienne des réfrigérateur, congélateur, four, lave-linge, chauffage, TV, ordinateur, cafetières…

    Ce ne serait là que des « amuse-gueules » si aujourd’hui le débat national sur la transition énergétique n’avait pas l’ambition de faire cautionner ces inutiles et coûteuses contraintes idéologiques (politiquement correct = efficacité et sobriété) par une mascarade de débat national dont les conclusions sont déjà « écrites dans le marbre » (Discussion de la Fédération de l’environnement durable avec le Directeur de cabinet de la Ministre de l’écologie en janvier 2013).

    L’objectif de ce débat, issu de l’accord de mandature EELV / PS , est de sabrer 24 centrales nucléaires à l’horizon 2025 (détruire ce qui fonctionne) et de les remplacer partiellement par de l’éolien et du photovoltaïque (PV), tous les deux intermittents et plus chers. Le PV, notamment, est quatre à cinq fois plus cher, improductif par nature le soir (un des moments où la consommation d’électricité est la plus importante) ainsi que la nuit, et de production faible par mauvais temps, surtout en hiver.

    On peut remarquer qu’on ne sait pas stocker de grandes quantités d’électricité au niveau du besoin d’une nation ne serait-ce que quelques heures et encore moins pour une semaine de vent et de lumière faibles. Il faudrait multiplier par 25 les capacités des stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) existantes en France et en Europe alors que les sites favorables sont déjà saturés.

    Au-delà de ce débat sur la transition énergétique, c’est bien vers un changement de société fondé sur le rationnement et la limitation imposée des déplacements que certains idéologues veulent nous conduire, sans l’avouer, par la contrainte réglementaire.

    On veut nous imposer de consommer moins d’énergie parce que des militants « verts » souhaitent restreindre voire éliminer « le nucléaire ».

    Dans les années 1960, des hippies sont allés vivre une vie frugale et de bohème « sobre » dans l’Ardèche: très bien. Quelques uns sont ensuite devenus des chefs d’entreprises : très bien. Chacun mène sa vie comme il veut, quand il le peut. Mais qu’on veuille aujourd’hui m’entrainer par la loi et par la contrainte morale à partager cet « idéal » de sobriété et de frugalité alors qu’on peut faire autrement, alors non ! Je refuse !

    En tant que citoyen, contribuable et consommateur français je m’indigne de la manière dont certains élus nous conduisent vers cette dérive insidieuse et je m’insurge devant un tel projet de dictature larvée, fut-elle « verte ».

    Dit autrement : « le cave se rebiffe !  »

    Michel Gay
    Citoyen, contribuable et consommateur français.

    1. Monsieur Gray ,

      «  » » » La France possède déjà plus de 3000 ans de combustible sur son sol pour les centrales nucléaires de quatrième génération en préparation. Ces réacteurs dits « surgénérateurs » pourront faciliter grandement la transition énergétique en évitant durablement d’importer et de consommer des énergies fossiles… si c’est bien uniquement ce que l’on veut. » » » »

      Quels sont les réacteurs de quatrième génération en préparation ? Aucun, pour l’instant on enst est seulement au stade du projet, vous vendez donc la peau de l’ours avant de lavoir tué. Surtout que rien ne dit qu ceete technologie marchera et sera compatible avec une exploîtation industrielle.

      «  » » »Ne pouvant me résigner à laisser la désinformation systématique par le mensonge et le marketing «  » » » »

      Merci de vous appliquer ce beau principe.

    2. Hé hé c’est le retour du Grand Méchant Loup !

      Quelques remarques en vrac :
      « La société moderne de consommation « capitaliste » n’y résistera pas et implosera de l’intérieur. »
      Il me semble qu’elle arrive très bien à se casser la gueule toute seule, non ? En tous cas c’est bien parti ! Tant mieux ou tant pis… En tous cas une société qui se définit comme « de consommation capitaliste » je ne vois pas ce qu’il y a de moderne. Je préférerais société du savoir et du bien être universel, putain ça claquerais quand même mieux !

      « Ne pouvant me résigner à laisser la désinformation systématique par le mensonge et le marketing vert « de bon aloi » se pavaner sur presque tous les médias »
      Ça fait des années que l’on a droit à la désinformation systématique ultra libérale, du coup ça change un peu, ça panache. Faites comme moi n’allumez pas la téloche et ne lisez pas le mainstream faisandé.

      Si je devais me positionner dans une case, elle serait probablement pas très loin de celle des gaucho décroissants altermondialistes et pourtant ça ne m’empêche pas de trouver que ce que fait le PS c’est de la daube, que les RTxxxx sont très critiquables, etc, etc. Faudrait vous réveiller GML et arrêter de croire que ce que vous voyez dans le poste ou dans les torchons est représentatif du plus grand nombre.

      « Chacun mène sa vie comme il veut, quand il le peut. »
      Oui et non. En société, on se doit d’établir certaines règles, c’est comme ça, sinon ça s’appelle loi de la jungle, loi du plus fort, etc. Voyez mon voisin paysan ça l’emmerde de trier ses déchets. Du coup, il brûle n’importe quoi dans sa cours alors qu’il paye qd même les taxes relatives au tri. Bon bein je fais quoi : le laisse faire comme il veut ou bien bouquet de phalanges ?

      C’est votre droit de vouloir continuer à vous gaver comme un pacha en participant au pillage des ressources de la partie du monde qui crève la dalle. En même temps je vous comprends c’est tentant et plus facile. Tout le monde n’est pas obligé de penser pareil. Personnellement, la frugalité ne me réjouit pas plus que ça à priori mais je pense qu’on y viendra contraint par les limites du monde fini. Je pense également que si on ne s’y prépare pas un minimum on passera par la case chaos avant (ceux qui pensent qu’on va se remettre à jardiner du jour au lendemain sans avoir jamais essayé me font bien marrer). C’est pourquoi je pense qu’il faut imposer certaines choses (par exemple manger local). Pas très loin de chez moi se trouve une montagne avec pleins de lacets et j’ai un tas de cons qui passent en bécane tous les jours où il y a un rayon de soleil. Si je suis votre raisonnement « chacun mène sa vie comme il veut », je leur jette une poignée de clous. Je le fais pas, pourtant… Par contre si je peux leur imposer un jour de ne plus avoir le droit de rouler juste pour se faire plaiz dans les courbes, je le ferai. Je préfère réservé le carburant aux pompiers ou aux ambulances. Et je vous le dis pas mais il y a aussi un aéro-club pas loin et plein de !§$£$ de quads !

      Moi je m’insurge contre toute forme de dictature, qu’elle soit verte ou comme en ce moment bleue.

      PS : Robert c’est vraiment très pénible de vous lire (sur la forme, le fond y’a débat). On dirait que vous êtes tout énervé devant votre clavier. Prenez le temps, fumer un pétard, ça sera plus agréable pour tout le monde.

      Merci de m’avoir lu.

      1. Vous voulez dire « Sauver le nucléaire » ?

        En effet, le nucléaire est sur la défensive. Son argument sur le prix de l’électricité s’effondre. Mais celui sur le CO2 ne tient pas la route non plus face aux énergies renouvelables.

        http://energeia.voila.net/electri/co2_ges_nucle_renouv.htm

        Les statistiques passées comme les prévisions pour les prochaines années sont très parlantes. Production mondiale d’électricité >

        2001 : 2.860 TWh renouvelable / 2.640 TWh nucléaire
        2011 : 4.450 TWh renouvelable / 2.570 TWh nucléaire
        2018 : 6.850 TWh renouvelable / 2.900 TWh nucléaire

        Allez voir aussi le coût du kWh sorti d’une centrale solaire allemande et celui prévu, hors inflation et dans 10 ans, pour le kWh nucléaire anglais.

    1. J’essaierai de faire attention à la forme (je suis plus habitué à parler qu’à écrire). et comme je dis les choses telles que je les pense…

    1. Que la peur et l’angoisse fabriqués au sujet de niveaux minimes de radiation ont des conséquences incroyablement négatives, rien de nouveau, déjà constaté à Tchernobyl.

      Le type qui a refusé d’évacuer lui va bien, beaucoup moins stressé que ceux qu’on a forcé à fuir : http://aws.japantimes.co.jp/news/2012/04/06/news/lone-farmer-in-no-go-zone-sticks-to-defiant-existence/#.USfddzYhNEU

      De même en fait, et malgré des niveau de radiation beaucoup plus significatifs qu’à Fukushima les femmes qui sont revenues à Tchernobyl : http://www.telegraph.co.uk/earth/environment/9646437/The-women-living-in-Chernobyls-toxic-wasteland.html
      Extrait : « After more than 26 years of living off of the land in an area that the media insists is a “toxic wasteland”, they are still living a more healthy existence than that of the people who followed the evacuation orders »

      Évidemment après leur avoir dit que c’était super dangereux, il est extrêmement difficile de leur assurer qu’il n’y a plus de risque, d’autant plus vu la mauvaise réputation qu’ont les politiques au Japon et le peu de confiance qu’on leur accorde.

      1. jmdesp

        apprenez à lire

        «  » » »Decades after Chernobyl’s nuclear disaster, despite the severely contaminated ground, government objections and the deaths of many fellow ‘self-settlers’, a community of determined babushkas remains. » » » »

  2. @jmdesp, le lobby antinuke et la foule empressée d’ idiots utiles et de journalistes à la recherche de sensationnel qui lui servent de cache sexe ne reconnaîtront jamais leur responsabilité dans les dommages humains qu’ils ont provoqué après Tchernobyl, de loin supérieur à celui provoqué par les radiations. Et même cet article du Telegraph sacrifie au rituel. Le drame, c’est que çà continue pour Fukushima, malgré 26 ans d’études et de réflexion.

  3. BMD et jmdesp

    Je ne pensais pas que vous pouviez être ignorant des conséquences d’un accident nucléaires à ce point. Vous occultez totalement les facteurs humains, économiques, sociologiques de ces accidents pour ne vous en référer qu’à des études sujettes à controverse. J’aimerai que vous vous trouviez à la place de ces gens.

    Et toujours pas d’arguments valables en vue….

    «  » » »Évidemment après leur avoir dit que c’était super dangereux, il est extrêmement difficile de leur assurer qu’il n’y a plus de risque » » » »

    Facile à dire quand on est planqué derrière son pc allez donc passer quelques mois dans la zone contaminée….

    Vous êtes deux beaux oiseaux….

    1. Robert, çà vaut toujours mieux que d’aller au Japon se repaître du malheur des gens, entretenir l’hystérie et amplifier les dégâts psychologiques de 30 ans de la propagande antinuke.

      1. Non seulement vous êtes un pauvre type mais vous êtes doublé d’un salaud.

  4. @ Robert , Greenpeace Allemagne dit la même chose que Hansen ( et que moi depuis longtemps). C’est-y pas beau?

    http://www.greenpeace.de/fileadmin/gpd/user_upload/themen/klima/Kohle-Gesundheitsreport.pdf

    lisez donc çà avant d’aller au Japon, où l’on fait tourner à fond, et à grands frais pour la balance commerciale, les centrales à combustibles fossiles pour compenser l’arrêt de 50 réacteurs nucléaires en parfait état de marche.
    Encore ne parle-t-on pas dans cet article des 1500 km2 ravagés et des 100 000 personnes déplacées pour faire la place au lignite!

    1. BMD,

      Vous persistez à être ridicule, tout le monde sait que le charbon c’est une saloperie, mais ça ne rend pas le nucléaire pertinent pour autant.

      Faut arrêter de radoter, mon pauvre.

      1. Saint Robert, si vous avez compris le calcul de Hansen, vous pouvez l’appliquer au cas Français. Devinette: combien de morts prématurées ont été épargnées aux Français ces 30 dernières années parce qu’ils produisaient leur électricité avec du nucléaire plutôt qu’avec des combustibles fossiles. Cochez la bonne réponse:
        50 fois la mortalité entraînée par les radiations à Tchernobyl selon l’OMS
        10 fois la mortalité entraînée par les radiations à Tchernobyl
        Autant que la mortalité à Tchernobyl
        Un peu moins qu’à Tchernobyl

  5. Saint Robert, même un homme de peu d’intelligence peut arriver à comprendre que démolir le nucléaire pour le remplacer par du charbon en Allemagne, ne serait ce que pour quelques décades (ce qui n’aura d’ailleurs pas lieu puisque l’Allemagne se lance dans la construction de 24 centrales à charbon qui dureront plus de 60 ans) c’est mener à la mort un nombre considérable de personnes, compte-tenu de ce qu’on sait maintenant de la dangerosité comparée du nucléaire civil et du charbon. Greenpeace bien sûr n’ira jamais jusqu’à faire cette comparaison, car ce serait scier la branche sur laquelle elle est assise. Votre intelligence, qui n’est sûrement pas négligeable, est totalement obscurcie par votre foi!
    J’observe au passage que Greenpeace, WWF et les amis de la Terre sont compromis avec Gasprom et ont signé pour faire arriver le gaz russe en Allemagne! Quelle duplicité chez vos amis!
    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+E-2011-004021+0+DOC+XML+V0//EN

    1. BMD,

      «  » » »compte-tenu de ce qu’on sait maintenant de la dangerosité comparée du nucléaire civil et du charbon. » » » »

      Pur mensonge…. à égalité de production le nucléaire tuera autant sinon plus que le charbon….et contaminera un quart de la planète.

      Par votre consommation vous poussez les Chinois à consommer de plus en plus de fossiles, ce faisant vous êtes un criminel car des gens meurent à cause de ça. Alors avant de jouer les redresseurs de torts regardez votre attitude…

      Perso je n’adhère à aucune idéologie (je ne suis pas comme vous) je suis pour un retour au statut de chasseur cueilleur car c’est le seul qui soit pérenne pour la survie de l’espèce humaine. Tout les autres modes de société menant tôt ou tard à la catastrophe.

      Et n’oubliez pas… plus de pétrole = plus de nucléaire.

      1. Saint Robert, A l’époque des chasseurs cueilleurs, la population que pouvait supporter l’Europe de l’Ouest était d’environ 50 000 . A l’heure actuelle elle est de 500 millions. Comment allez-vous faire pour vous débarrasser de l’excédent, et pour faire partie des survivants.
        Effectivement, je vous vois bien vivre au paléolithique, dans la compagnie des chamans.
        A noter que le Néolithique, avec l’agriculture, a permis de multiplier par plus de mille la population d’Europe de l’Ouest !

      2. BMD,

        «  » » »A noter que le Néolithique, avec l’agriculture, a permis de multiplier par plus de mille la population d’Europe de l’Ouest «  » » »

        Et ça sera le début de nos problèmes…

        «  » » »A l’heure actuelle elle est de 500 millions. Comment allez-vous faire pour vous débarrasser de l’excédent, et pour faire partie des survivants. » » » »

        Rien de bien compliqué, il suffit de ne rien changer à notre mode de vie, et ça se fera tout seul.

    2. BMD ,

      «  » » »J’observe au passage que Greenpeace, WWF et les amis de la Terre sont compromis avec Gasprom et ont signé pour faire arriver le gaz russe en Allemagne! Quelle duplicité chez vos amis! » » » »

      J’observe au passage que la probité est une notion que vous ignorez, vous condamnez sans savoir lisez au moins la réponse.

      1. Robert champion de la probité! Je condamne les charognards qui prospèrent sur la peur qu’ils créent chez les autres, ce qui me vaut de votre part d’être traité de salaud. Je pensais que les salauds, c’étaient plutôt les charognards. Il y a aussi les opportunistes, si nombreux chez les politiques et les journalistes, mais il faut bien vivre n’est-ce pas?. Mais les pires sont peut-être les idiots utiles, pétris de leurs « convictions » , qui sont la chair à canon des charognards.

  6. Author

    Messages aux moines Robert et BMD. Vos querelles religieuses deviennent lassantes. Je ferme donc les commentaires de ce papier. Apprenez l’un et l’autre à sortir de vos idéologies respectives. Vous êtes autant aveuglés l’un que l’autre.

  7. C’est la technologie utilisée, soit la surchauffe de l’eau en vapeur, qui force les producteurs de courant à utiliser des ressources minérales construites, c’est-à-dire : charbon, pétrole, gaz et matières fissiles, celles ci produisent de l’énergie en se consumant, donc elles laissent après elles un déchet d’exploitation, qui doit être évacué ou stocké pour l’éternité. En outre elles engendres des pollutions diverses comme : poussières, fumées, gaz nocifs et radioactivité. Mais ces ressources fossiles sont toute cotées sur les marchés boursiers, ou elles sont devenues les plus puissantes actrices des spéculations financières capitalistes. En plus de cela elles sont aussi celles qui produisent le plus d’emplois, car elles conçernent la plus puissante structure industrielle mondiale. Donc elles accompagneront l’humanité jusqu’a sa fin. ad eternam.

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