Même Suisses, les barrages contribuent au réchauffement

On connaissait l’impact considérable des lacs de barrages tropicaux sur les émissions de gaz à effet de serre. Il faudra compter aussi avec les barrages dans les régions tempérées. Des travaux publiés en Suisse révèlent que le lac de Wohlen rejette lui du méthane, raconte Le Temps ce matin.

Selon l’étude, publiée par l’Institut de recherche de l’eau des EPF, chaque mètre carré du lac Suisse émettrait ainsi 150 milligrammes de gaz naturel par mètre carré chaque année, ce qui donne 150 tonnes par an pour le plan d’eau. Et donc environ 3000 tonnes équivalent de gaz carbonique. Le méthane proviendrait de la décomposition de la matière organique apportée par l’Aar, qui alimente le lac de Wohlen.

Reste que ces émissions ne changeront pas la face du monde, car, selon les chercheurs Suisses, le lac émet quarante fois moins de gaz à effet de serre qu’une centrale à charbon de même puissance.

• Pour en savoir plus sur les émissions des barrages tropicaux.

22 commentaires

  1. Sachant que DDQ et moi même émettons entre un et 5 kg de CO2 par jour en respirant, soit environ une tonne chacun par an si on fait un peu de sport dans l’année, doit-on se suicider ?

    La simple respiration des Français (60 millions) émet environ 100.000 tonnes de CO2 par an.
    Que doit-on faire ?

    1. Ce n’est pas votre respiration qui pose problème. C’est votre voiture, et la viande de vache que vous consommez, et les produits importés que vous achetez ‘sans raison’.

      Que faut-il faire? Le vélo dans la mesure du possible, manger du pain et du poulet au lieu de la vache, user et réparer ses produits, bientôt de changer avec chaque mode.

      Et ainsi de suite. Si cela ne sert pas forcément le climat, cela va déjà vous rapporter beaucoup d’argent.

      1. Du pain j’en mange déjà, du poulet aussi, c’est bon mais j’aime varier les plaisirs. Et puis je connais des précheurs de restrictions qui vont passer leurs vacances en avion à l’autre bout du monde… Il se déculpabilisent en faisant du vélo au retour.

        Quant à l’argent, je ne cherche pas à faire des économies de bout de chandelles mais je reconnais ce droit (ce devoir ?) de le faire pour ceux qui veulent ou pour ceux qui n’ont pas les moyens de faire autrement..

      2. Moi je connais des prêcheurs de restrictions qui ne prennent pas l’avion et après ?
        Le seul fait que les personnes ne soient pas irréprochables vous empêche de réfléchir/souscrire aux idées qu’ils défendent ? C’est pas un argument ça…

      3. Oui, le fameux écologiste qui roule en BMW et qui passe ces vacances à l’autre bout du monde. Il est cité sur tous les forums par les climatosceptiques, mais personne ne l’a jamais vu dans la vrai vie…

      4. « personne ne l’a jamais vu dans la vrai vie ». L’amour de votre dogme vous rend aveugle.
        Et malgré ma remarque, je reconnais cependant au « fameux écologiste » ( et à l’humanité) le droit le plus strict à la liberté de déplacement ( y compris dans le monde entier) par tous les moyens légaux et je m’en voudrais de lui donner mauvaise conscience…

  2. Author

    Ah le bel argument de vos copains climatosceptiques, de la science de premier ordre. Cela fait longtemps que je l’avais pas entendu celui-là. Cessez de respirer GML, du moins le temps de réviser le cycle du CO2.

  3. La respiration humaine ne fait-elle pas partie du même cycle naturel du CO2 que celui de la « respiration » du barrage ?
    C’est une simple transformation, non ?

    Je n’ai pas la prétention de faire de la science. Ce n’était qu’une simple réflexion (de bon sens ?) que je m’étais faite et j’ai cherché et trouvé ces résultats en piochant dans internet.

    1. «  » » »La respiration humaine ne fait-elle pas partie du même cycle naturel du CO2 que celui de la « respiration » du barrage ?
      C’est une simple transformation, non ? » » » »

      Non le barrage n’est pas naturel, il a été construit par l »homme, sans lui le lac de retenue n’existerait pas et ne dégagerait pas de méthane.

      1. Ben, il me semble bien que si.
        La forêt qui se décompose naturellement dégage du CO2 et du méthane (proportions à confirmer par rapport à la même surface du barrage) et c’est même ce qui permet de dire que se chauffer au bois est « neutre en CO2 » car ce CO2 émis par les poêles à bois seraient de toute façon émis naturellement par le bois en forêt…

      2. Ben, comme Robert, il me semble bien que non. Par rapport au bois en forêt, les végétaux accumulés au fond du barrage sont décomposés en absence d’oxygène, d’où une production de méthane bien supérieure. Et le méthane a un effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2. Les activités humaines via les barrages mais aussi et surtout les rizières, les décharges et l’élevage font qu’il est devenu le deuxième contributeur de l’effet de serre total (à hauteur de 25 % si ma mémoire est bonne), un fait régulièrement oublié des débats sur le climat, trop focalisé sur le CO2.

      3. Il manque la mangrove, les lacs, les rivières, (quelques millions d’hectares)…
        On vient de découvrir que la nature fermente… perpétuellement. Ainsi va le monde.

      4. Je parlais des sources de méthane créées par les différents aménagements de l’homme, vous évoquez celles d’origine naturelle, quel est le rapport ?

        Il y a une chose que j’ai découverte tout seul et depuis longtemps, c’est qu’il existe des fâcheux avec lesquels il est inutile de dialoguer car ils veulent toujours avoir le dernier mot, même lorsqu’on leur montre calmement qu’ils sont dans l’erreur. Vos différentes réponses ci-dessus me prouvent que vous appartenez hélas à cette catégorie. Comme je n’ai pas la patience de Robert, je ne poursuivrai pas plus loin l’échange.

      5. GML,

        Votre argument ne tient pas il y a toujours eu des échanges biomasse océans et atmosphères et ces échanges s’équilibrent, la création de lacs artificiels créent un apport supplémentaire qui va amplifier le forçage radiatif provoqué par nos émissions de GES.

      6. Soit. De combien ? Est-ce significatif ou insignifiant ?

      7. suffisamment pour que les rejets anthropiques soient devenus la cause majeure du réchauffement climatique.

      8. Ca, c’est ce que vous croyez être une certitude, pas une réponse étayée.

      9. Oh non il y a suffisamment de preuves allant dans le sens, de la responsabilité anthropique mais rien pour étayer les thèses
        sceptiques

      10. Ne pas confondre fermentation anaerobie et fermentation aerobie…

      11. Ce n’est pas exactement ça, le chauffage au bois est dit neutre tant qu’il ne se brûle pas plus de bois qu’il n’en pousse, la décomposition naturelle du bois est compensée par la croissance de sujets jeunes. si on tient compte (ce que ne fait pas l’ademe) des incendies de forêts, le chauffage au bois est émetteur de CO2 et je ne parle pas des émissions de suies qui contribuent à la diminution de l’albédo.

  4. Pour amener du bois à sa chaudière, il faut l’abattre, le transporter à la scierie pour en faire des bûches ou des granulés, le transporter de la scierie au consommateur. Pour tout cela, il faut du pétrole et de l’électricité (nucléaire non productrice de CO2 en France, au charbon et au gaz producteurs de CO2 et de méthane en Allemagne). Le bois que l’on brûle dégage non seulement du CO2, mais presque autant de saloperies que le charbon par quantité d’énergie produite ( énergie dont une bonne partie est inutilisée, de façon très variable selon le procédé de combustion). Il dégage aussi des isotopes radioactifs, potassium 40, dont la demie vie est de 1,248 milliard d’années ( ce qui est quand même autre chose que les 24 000 ans du plutonium 239, et la radioactivité de 243 000 becquerel par gramme, et du carbone 14 . Vous parlez d’une neutralité!

    1. Je dois reconnaître qu’à part la scierie (le bois de chauffage est façonné sur place et non pas scié) BMD a totalement raison sur ce point. et il a oublié les fendeuses souvent installées sur les tracteurs dont les moteurs tournent en permanence, si on y ajoute les GES émis par les tronçonneuses, cà augmente sérieusement le bilan carbone du stère de bois.

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