L’eau d’altitude joue des tours aux climatologues

© Denis Delbecq
© Denis Delbecq

Ne pas oublier l’eau. C’est ce qu’indique une brochette de chercheurs américains et suisse dans la dernière livraison de Science Express, l’édition avancée de la revue Science. Ils observent qu’après l’année 2000, la teneur en vapeur d’eau de la stratosphère a chuté de 10%, réduisant de 25% le rythme de hausse des températures entre 2000 et 2009. Ils estiment aussi, tout en soulignant le nombre limité de données disponibles, que la stratosphère aurait gagné de l’eau entre 1980 et 2000, ce qui aurait renforcé de 30% le rythme décennal de hausse de la température de la Terre pendant cette période.

Quand la vapeur stratosphérique croît, elle joue à la fois un rôle de refroidissement de la stratosphère, tandis qu’elle réchauffe la troposphère (2). Les deux mécanismes sont inversés quand la stratosphère perd de la vapeur d’eau. Reste à comprendre le poids respectif des deux phénomènes (à haute et basse altitude) pour déterminer le poids des variations de vapeur d’eau dans les changements climatiques. Les chercheurs estiment dans Science Express, que le forçage radiatif (la contribution d’un gaz à l’effet de serre) a été de 0,26W/m2 entre 1996 et 2005, tandis que la disparition de vapeur d’eau stratosphérique a corrigé ce réchauffement d’un forçage évalué à -0,098W/m2.

Reste que ces changements importants dans la concentration en eau de notre haute atmosphère restent inexpliqués: s’agit-il d’une réaction au réchauffement de la planète, ou une nouvelle source de variabilité climatique à l’échelle de la décennie? Dans les deux cas, si ces résultats ne remettent nullement en cause le rôle du gaz carbonique et du méthane, entre autres gaz émis par les activités humaines, dans le réchauffement de la planète, il faudra en savoir plus sur cette vapeur d’eau pour affiner les modèles climatiques.

(1) Contributions of Stratospheric Water Vapor to Decadal Changes in the Rate of Global Warming, Solomon et al., Science Express du 29 janvier 2010.

(2) La troposphère s’étend entre 0 et 8 à 15 kilomètres d’altitude, suivant le lieu (latitude) et la saison. La stratosphère démarre ensuite, et grimpe jusqu’à 40 à 60 kilomètres d’altitude. En bas de la stratosphère, il fait froid (les avions rencontrent souvent des températures inférieures à -50°C), tandis qu’à haute altitude la température se réchauffe pour se rapprocher de 0°C.

120 commentaires

  1. Pour Robert, Olivier et les autres qui se posent des questions sans trouver les réponses.
    Il existe (en Anglais) deux répertoires existant (supprimer le blanc pour activer le lien)
    http://www.skepticalscience.com/ – avec une liste des arguments bidons et leurs refutations
    http://agwobserver.wordpress.com/ – un observatoire vers les articles scientifiques (mieux organisé que Google Scholar)
    http://epa.gov/climatechange/endangerment.html#comments – les commentaires et réactions sur la décision de l’EPA de considérer les émissions de CO2 comme dangereuse. Ce dernier est long et complex, mais mon pré-retraité favori y va à la pêche et nous ramène des perles:
    http://rabett.blogspot.com/2010/04/eli-can-retire-part-vii-epa-plays-sos.html et toutes les autres sous ‘Eli can retire’.

  2. Pour sortir de la focalisation sur la période actuelle, prenons un peu de recul et plaçons-nous en 1945.

    http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1915/to:2010/plot/hadcrut3vgl/from:1915/to:1945/trend/plot/hadcrut3vgl/from:1936/to:1947/trend/plot/hadcrut3vgl/from:1975/to:2010/trend/plot/hadcrut3vgl/from:1997/to:2010/trend
    La tendance depuis 30 ans est à la montée des températures, à un rythme encore plus élevé que celui des 30 dernières années. La seule période de 1936 à 1945 montre un plateau.
    Si, en 1945, des scientifiques avaient annoncé un futur plateau, une pause, voire une tendance à la baisse, j’imagine les réactions : pas possible, période trop courte de comparaison, ce n’est que de la variabilité annuelle, rien ne dit que la hausse va s’arrêter, mystification, refus de voir la réalité, etc…
    En fait, les mêmes réactions qu’aujourd’hui, pourtant l’annonce s’est avérée exacte jusqu’à la fin des années 1970.

    Je n’en conclus pas que c’est ce qui va se passer, mais seulement que cela reste envisageable.
    C’est pourquoi, la possibilité que nous pourrions connaître 1 ou 2 décennies de stabilisation voire de refroidissement, comme le dit, entre autres, Mojib Latif en 2009 (cité par Olivier), ne peut être balayée d’un revers de main, sauf évidemment par ceux qui n’ont que des certitudes et détiennent toute la vérité !

    Comme l’a suggéré Denis Delbecq dans son article « Commenter sur Effets de Terre, un droit mais des devoirs », j’essaie d’étayer ce que j’avance, « en évitant de réfléchir avec du copier/coller en guise de neurones » à partir de sites aux réponses toutes faites.

    1. «  » » »Si, en 1945, des scientifiques avaient annoncé un futur plateau, une pause, voire une tendance à la baisse, j’imagine les réactions : pas possible, période trop courte de comparaison, ce n’est que de la variabilité annuelle, rien ne dit que la hausse va s’arrêter, mystification, refus de voir la réalité, etc… » » » » »

      En 1945 la climatologie n’existait pas et personne ne se préoccupait d’un changement climatique, on avait une europe à reconstruire.

      Latif l’a bien précisé, il peut y avoir une pause mais pas un arrêt. C’est ça qui est important.

      1. C’est drôle cette manière de déformer et d’esquiver les écrits et arguments des autres.
        – Ma suggestion de se placer en 1945 était faite pour montrer qu’il faut être prudent sur la lecture des courbes et qu’une « certitude » à un moment donné pouvait ne plus l’être peu de temps après. Ramener cela à la non présence de climatologues en 1945 me laisse pantois…..
        – Personne ici ne parle d’arrêt. La température monte par a-coups depuis 1850…
        Ce qui est important, c’est ce qui peut causer une pause et sa durée, donc permettre de mieux comprendre ce qui peut se passer dans le futur.

        Maintenant, au vue des courbes présentées, à chacun de se faire une opinion

      2. C’était simplement pour souligner l’inutilité totale de votre commentaire.

      3. C’est surtout une occasion de montrer qu’une moyenne sur 10 ou 15 ans n’a aucune signification. Le début et la fin de la période à prendre en compte est très importante, pour prendre correctement en compte l’effet el nino / la nina.
        Par exemple, si on calcule sur 10 ans sur la période 1999-2008, on trouve une pente complètement identique à la tendance sur 30 ans. Idem si on ajoute un an à votre période soit 1996-2010 au lieu de 1997-2010.
        Enfin, on peut se demander ce qu’il y a dans 2010, année même pas finie.
        http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1980/to:2010/mean:12/plot/hadcrut3vgl/from:1975/to:2010/trend/plot/hadcrut3vgl/from:1997/to:2010/trend/plot/hadcrut3vgl/from:1999/to:2008/trend/plot/hadcrut3vgl/from:1996/to:2010/trend
        Bref avec des moyennes trop courtes, et des points de départ mal pris, on peut dire n’importe quoi.
        Faite donc confiance aux scientifiques qui savent analyser ces courbes

      4. Une telle « non réfutation » d’arguments …. ne fait que me conforter dans mes convictions :
        Suivant les dires de Mojad Latif en 2009, annonçant la possibilité que nous pourrions connaître 1 ou 2 décennies de stabilisation voire de refroidissement et de Jean Jouzel en 2010 (« C’est vrai qu’il y a une pause »), tout n’est pas encore connu et définitif dans la science du climat.
        L’évolution des températures (entre-autres) dans les dix prochaines années tranchera.

      5. Les « dires » n’ont aucune valeur – peu importe leur auteur, il n’y a que les écrits qui restent.
        Latif a collaboré sur une étude de la variabilité où on annonçait un refroidissement pour la décennie à venir (cad 2000-2010). On connaît le résultat: il y a eu réchauffement.
        Si vous voulez parler d’une pause, qui est un objet climatologique inconnu, ce serait bien de définir ce que c’est qu’une « pause », et à quoi on la reconnaît.

      6. Que l’on soit d’accord ou pas avec les arguments de J. Jouzel, lorsqu’il s’exprime cela ne peut être rejeté d’un revers de main.
        Je ne sais quelle étude vous parlez de M. Latif sur la période 2000-2010. Mais les faits montrent qu’il n’y a pas réchauffement dans la période récente. D’ailleurs la question de la « pause » ou « plateau décennal des températures » est évoqué dans cet échange entre J. Jouzel et B. Rittaud, dans Le Nouvel Observateur de mi Mars 2010 http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/enquete/090855/les-scientifiques-s-expliquent.html

        Une fois de plus, J. Jouzel évoque ce plateau de température tout en reconnaissant qu’il n’est pas encore expliqué.

        B. Rittaud. – « Que la tendance des dernières décennies ait été au réchauffement, c’est incontestable. Et les sceptiques, généralement, le reconnaissent. Sauf que depuis une dizaine d’années le réchauffement est bel et bien stoppé. Disons depuis 2001. Voire, selon une toute récente étude, depuis 1997. »
        ….
        J. Jouzel. – ….« Mais, c’est exact, il y a un plateau. Personne n’a d’ailleurs jamais prétendu que chaque année à venir serait plus chaude que la précédente….. »

        B. Rittaud. – « Il n’en reste pas moins que cette pause de dix ans est la première pour laquelle aucune explication satisfaisante n’a été apportée. Les pauses comparables du passé peuvent toutes se ramener à des épisodes volcaniques, ou à un phénomène océanique appelé la Niña. Là, on n’a rien. Juste le constat d’un arrêt décennal du réchauffement. »

        J. Jouzel. – ….« Bien entendu, nous essaierons d’apporter les explications à ce plateau décennal des températures. Mais franchement, je ne vois pas en quoi la pause invalide la tendance de fond. »

      7. C’est vrai ca, pourquoi ne pas croire J Jouzel lorsqu’il dit que ca n’a aucune incidence sur la tendance de fond ? Et pourquoi ne pas le croire lorsqu’il participe au rapport du GIEC ?

      8. En fait, vous jouez comme Olivier. Vous citez les scientifiques quand cela vous arrange, et vous les ignorez quand cela vous dérange.

    2. Le « refroidissement » que vous citez était provoqué par les émissions des aérosols sulfatés (les « pluies acides »).
      Si vous voulez prévoir un « refroidissement » dans un futur proche, il va falloir trouver un mécanisme plausible. Les textes de Latif sont déjà rattrapés par l’actualité, et même lui a toujours confirmé que la tendance climatique est au réchauffement.

  3. Toxymoron :
    « Le « refroidissement » que vous citez était provoqué par les émissions des aérosols sulfatés »

    Les scientifiques du GIEC ne disent pas du tout cela. Ils disent :
    « Il est possible que le refroidissement a été provoqué par les aérosols, mais le manque de données d’observation et la faiblesse des connaissances sur le sujet ne permet pas d’aller plus loin »

    Pour d’autres scientifiques, cette phase de refroidissement entre 1940 et 1970 pourraît s’expliquer (c’est une possiblité, pas une certitude) par les oscillations océaniques multidécennales.

  4. A propos de cette « pause » qui a fait couler ici beaucoup d’encre – euh, c’est une manière de parler évidemment… :oD -… il me semble qu’un fait important a été occulté ici : l’activité solaire est en « service minimum » depuis déjà des années… Et là encore, depuis janvier 2010, on a constaté une absence totale de tâches !

    Pas étonnant donc que l’on constate une « pause » dans la courbe d’augmentation de la température globale de notre planète… Il ne s’agit certes pas d’un arrêt du réchauffement planétaire… et encore moins d’une baisse de température… mais juste d’une augmentation moins rapide !!!

    Le soleil en service minimum ?
    Ben oui… et depuis des années déjà : « Deux longues années de sommeil….
    2008 et 2009, années marquées à plus de 70% par un disque solaire immaculé. Du jamais vu en pratiquement un siècle ! »…

    Et dire qu’il y en a encore qui continuent à affirmer que si notre pauvre planète se réchauffe, c’est à cause d’un soleil qui serait « plus chaud que jamais » (!!!)…
    (Voir à ce propos : « Pour quelques dollars… euh : degrés de plus ! »
    (Cf. http://groups.google.fr/group/destination2013/browse_thread/thread/a41702df01305d18#))

    Et aussi : « http://planetevivante.ning.com/profiles/blogs/quand-comprendronsnous-donc? »
    Ou encore : http://planetevivante.ning.com/group/leclimat

    MEILLEURES PENSÉES

    1. Il semblerait que l’activité solaire soit à nouveau en augmentation, rapide ! Mais les cendres du volcan islandais ne vont elles pas produire un effet inverse?

      1. On peut y rajouter qu’il faut disperser ces cendres vers l’équateur (comme Pinatubo), sinon l’effet est de toute façon quasiment nul.

    2. Sur le soleil, Sciences et vie de mars 2010 fait un point des connaissances actuelles pages 56 et 57).
      Déjà le titre plante le décor :« L’effet du soleil reste énigmatique »
      Dans l’article : ….L’impact climatique de notre étoile s’opère en réalité à plusieurs niveaux….rayonnement électromagnétique, …particules (ions, électrons), …champ magnétique, …activité magnétique…. Il est plus difficile de mesurer précisément les petites variations, au cours d’un cycle, de la prétendue « constante solaire »….les laboratoires ne tombent pas d’accord….Les interprétations actuelles divergent : soit le soleil perd de l’activité au fil de ses trois derniers cycles, soit il en gagne. Une incertitude problématique pour les prévisions climatiques…. »
      Pus loin : « Le CERN à la rescousse ….Autre processus au cœur de vifs débats parmi les climatologues : l’influence du Soleil sur la formation des nuages via les rayons cosmiques….Les premiers résultats devraient être disponibles cette année (2010)…. »

      J’en conclus, qu’aujourd’hui, l’influence directe et indirecte du soleil n’est pas bien connue. Il est donc plus prudent de ne pas la rendre entièrement responsable de la pause ou plateau actuel des températures.

      1. Mais ce qui est sûr, c’est que l’effet du soleil est d’ordre de grandeur inférieur aux effets des GES. Environ 7 années d’émissions au rythme actuel compensent toute « fraîcheur » possible et imaginable du soleil.

      2. Effectivement, à un moment il faudra arrêter de croire qu’on peut facilement savoir si tel paramètre a tels effets simplement en regardant les tendances de la courbe de température mondiale. On ne lit pas dans le marc de café là ! On est dans un système complexe, mais Pluie et Toxymoron, nos chevaliers de la poêle à frire, semblent plus s’y connaître en déterminisme climatique que S&V. Remarquez, à chacun sa com. M’enfin, on sait où cela mène.

        Le terme « pause » est juste quand on se place du point de vue de la relation linéaire GES => augmentation température mondiale, c’est tout.
        Quand on intègre tous les autres paramètres et les incertitudes de mesure, la « pause » n’existe pas, c’est une vue de l’esprit.
        Que se passe-t-il dans cette boîte noir qu’est la planète ? : http://www.actualites-news-environnement.com/23397-energie-manquante-rechauffement-climatique.html
        Il vaut mieux chercher des bonnes questions que de vouloir à tout prix avoir des réponses satisfaisantes. C’est ce qui différencie le dogme religieux de la recherche scientifique.

      3. Comme si qui que ce soit avait affirmé qu’il existait une relation linéaire entre augmentation de la concentration de gaz à effet de serre et l’augmentation de la température mondiale ou que les influences de tels ou tels grandeurs étaient déduites avec une interpolation d’observation et non à partir des mêmes règles physiques qui permettent de concevoir des avions qui volent…

        Pourtant l’effet de serre ça doit se voir en première année d’université…

      4. Ce n’est pas ce que je lis car sinon je serais d’accord.

      5. Vous lisez où qu’il y aurait une telle correspondance linéaire entre concentration et température?

      6. Mon premier paragraphe parle de certaines interprétations un peu trop affirmatives à mon goût. alors que le second parle de la pause. Je donne cet exemple pour illustrer.

      7. Il n’y a que dans la littérature complotiste qu’on voit de telles informations… Ca s’appelle un straw man, quand on est face à la vérité il faut créer de toutes pièces un mensonge pour pouvoir le démentir plus facilement…

        L’augmentation d’émission de gaz à effet de serre a pour effet d’augmenter l’effet de serre (duh!) ce qui a pour effet tout chose égale par ailleurs d’augmenter la températures des basses couches de l’atmosphère et de baisser celles de hautes couches de l’atmosphère. Si tout cette enchainement relevé d’une relation linéaire on aurait pas besoin de s’embêter avec les lois de la physique pour réaliser les modèles !

      8. La pause est vue de l’esprit parce qu’on se focalise sur deux facteurs, c’est ce que j’explique.
        C’est, de manière plus philosophique, comme quand qu’on pense qu’un nuage a une existence propre. Comprenne qui pourra.

        En fait on est d’accord, mais tu t’emporte vite…
        Tu me ressors (en dehors du straw man merci pour l’attaque débile), « toute chose égale par ailleurs » (ce qui est bien le souci), et la physique de base (qui, je le pense, ne peut être mise en doute).
        Mais qu’est-ce que cela a à voir avec mes propos ?
        Si j’avais des griefs dans mon message, c’est surtout parce que certains ici ont l’art de me rappeler pourquoi aujourd’hui mon boulot sur le climat est malmené.
        J’en veux aux sceptiques, oui, car leur connerie m’empoissonne la vie, même si je peux comprendre leur attitude.
        J’en veux aussi à ceux qui n’ont pas pris conscience que le discours sur le climat devait être extrêmement mesuré, pour attendre ses objectifs. Et ça m’énerve encore plus.
        D’où sûrement la confusion.

        Placez-vous aujourd’hui »hui entre le milieu politique et scientifique et vous verrez le merdier. Et chez les politiques, sachez que chacun a son idée. Et toutes sont motivées par des raisons qui nous échappent.

        Bon je sais je m’égare mais il faut se comprendre.

      9. Si je doute, ce doute ne vise pas tant les faits eux-mêmes que l’extrême degré de croyance qu’on a en eux.
        Théodor Fontane

      10. L’image qu’en donne Thierry Dudok dans Sciences et Vie me parait être plus révélatrice de ce qui se passe en réalité.
        « Nous-nous trouvons au cœur d’un gigantesque jeu de mikado : lorsque l’on retire une baguette, tout bouge ! »
        C’est bien là la difficulté, car à part l’influence directe ou indirecte du soleil et les paramètres astronomiques, toutes les autres variables concernées me paraissent être à la fois causes et conséquences. Il est donc très difficile de les dissocier (d’ailleurs est-ce réellement possible ?).

      11. et oui cela s’appelle un système dynamique complexe. Mais dans le jeu de mikado n’oublions pas les GES qui grimpe, qui grimpe…

  5. Pas papier scientifique sur cette soi disante pause, pas de données valables, et une période statistique trop courte pour y voir quoi que soit. Ce sont des éléments factuels et honnêtes.
    Le cycle El Nino / La Nina fait environ 10 ans. Il faut donc une moyenne statistique sur 10, 20 ou 30 ans (un multiple). Sur 15 ans, cela n’aurait il me semble que peu de sens, à moins de corriger de ce cycle, ce qui est réservé à des scientifiques rompus à la technique statistique.

  6. J’ai trouvé sur un blog un article, daté de début 2009, qui parlait déjà de pause. Il commence ainsi : « Depuis dix ans, la température de la planète n’augmente plus. Cette réalité, etc… »
    Plus loin, « Face à cela, les climatologues répondent que cette pause reste dans les limites connues de la variabilité naturelle du climat. »
    L’article continue sur une étude faite par deux chercheurs américains indiquant que cette situation, déjà rencontrée dans le passé, n’a pas empêché la tendance de fond d’un réchauffement de notre climat. L’article finit en exposant deux explications possibles : un épisode el niño intense en 1998 et une faible activité du soleil.
    J’oubliais, cet article de Mai 2009, qui parlait de « pause », de « stabilisation des températures », de « température qui n’augmente plus », il s’intitule « Plus froide, ou plus chaude, notre Terre? ». Il est sur le blog « Effets de terre » et écrit par D. Delbecq.
    Aucun commentaire n’avait rejeté ces mots, pas d’invectives ni agressivité non plus, seulement des points de vue différents…. Le bon temps quoi !

    1. La tendance mathématiquement calculée reste supérieure à 0.1° par décennie.
      ce que veut dire l’article, c’est que ca n’a pas de sens de parler de pause sur ces échelles de temps. Et appeler une pause quelque chose qui n’a pas de signification, c’est équivalent à dire qu’il n’y a pas de pause…
      C’est comme dire que la marée descend en regardant successivement le haut de la vague, puis le bas. Oui, l’eau descend « apparemment », mais c la marée peut très bien monter.

      1. Ou descendre…

      2. On connaît les raisons qui vont faire monter les températures. Est-ce que vous pouvez en citer qui permettraient de suspecter une telle baisse?


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