Il faudrait interdire les étudiants, et fermer les universités. C’est ce que doivent penser les poissonniers et les restaurateurs de New York. Vous vous rendez compte? Un duo d’étudiantes s’est permis de collecter des échantillons de poisson sur les marchés et dans des assiettes de restau, pour ensuite étudier leur génome. Faut pas exagérer quand même!
En plus elles ont découvert qu’un bar à sushi de new York propose à la carte un thon blanc (cher) et sert à la place du tilapia élevé au Mozambique. Dans un autre restau, on fourgue une sorte de gobie de bas étage à la place d’un mulet rouge de Méditerranée… Et si ça tombe, on revend même du poisson interdit à la pêche en le faisant passer pour des morues.
Non franchement, il faut interdire les étudiants avant qu’ils ne s’attaquent aux restaurants parisiens. A force d’élèves-expérimentateurs, on risquerait aussi de découvrir que la pollution émise par une voiture ordinaire excède largement ce que disent les constructeurs. Ou que le Grenelle de l’environnement n’était qu’une farce, qu’Obama ne changera rien à la politique climatique américaine, que notre lider maximo verde se gave d’OGM au petit déjeuner offerts par les céréaliers français.
Ca me rappelle le passage « I adore Godiva » d’American Psycho… En définitive, pourquoi on s’embête à aller éteindre des espèces alors qu’on pourrait remplacer tout ça par du surimi puisque du moment qu’il y a un gros logo ou un gros prix dessus, les gens ne s’aperçoivent même pas de la différence ?