Histoires d’eau

Comme vous avez sans doute le ciel d’été qui tombe sur vos tête, du moins dans l’hexagone, et que du fond de mes vacances plus au sud de l’Europe l’eau du ciel est une denrée rare, je vous propose le premier numéro de notre nouvelle Gazette de l’eau et des glaces.Un coup d’œil jeté à l‘état de la banquise Arctique confirme ce que disaient les chercheurs américains du NISDC il y a quelques semaines. Comme la glace qui a survécu à la débâcle de 2007 est très fine, elle font maintenant plus vite que l’an dernier depuis que la météo s’est réchauffée dans la région. Il reste encore plus de glace que le triste record de 2007, mais comme ça maigrit plus vite, le suspense reste entier. Et pendant ce temps, les navires océanographiques se dépêchent d’aller faire leurs relevés, histoire de préparer la future vague d’exploitation et de pollution de l’un des derniers sanctuaires.

En attendant d’avoir la réponse du roman « Millenium arctic », j’ai jeté un œil au rapport de l’International Water Management Institute sur l’agriculture en zone urbaine. Un truc surtout pratiqué dans les pays pauvres (pas beaucoup de potagers à Paris) et qui s’arrose bien souvent d’eaux usées bien nauséabondes. Avec tous les risques pour la santé que l’on imagine. C’est quand même vingt millions d’hectares dans le monde… Et c’est précieux pour les populations les plus pauvres. Remarquez, l’eau crado c’est aussi parfois celle du robinet, comme autour de Boulogne-sur-Mer ces jours-ci… Alors à qui se fier si ce n’est à la pluie…

Rien à voir avec ce qui précède, mais j’ai bien rigolé en lisant un court papier aquatique de New Scientist de cette semaine. Le précieux canard britannique explique comment la grande profondeur de la piscine de Pékin aide les nageurs à battre des records. Des histoires d’ondes qui se réfléchissent (sur le fond et les bords) qui montrent combien les responsables chinois ont le cerveau aguerri quand il s’agit de réussir leur propagande.

Pour finir, une histoire d’eau belge. Enfin un histoire trouvée sur le site belge du WWF. Il paraît que nos voisins consomment 66 baignoires d’eau par jour. Ça vaut mieux que 66 baignoires de bière ou de vin, mais ça fait beaucoup. Non tout ça est très sérieux, un rapport du WWF sur l’usage virtuel de l’eau. Quand t’importes une seule tomate du Maroc, tu importes 13 litres d’eau. Et en plus, la tomate n’est pas bonne…

A la prochaine!

Un commentaire

  1. Cela dit j’espère que nos décideurs penserons un jour à gerer l’eau comme le pétrole. C’est quand même facile de faire des aqueducs enfin des pipelines à gros débits pour transferer l’eau en excès vers les zones en pénurie. J’entend déjà des qui rigolent et je vois pas pourquoi !

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