Quand les volailles donnent la chair de poule

On entend souvent parler des conditions de vie des poulets d’élevage. Moins des agriculteurs qui se chargent d’élever la volaille, pieds et poings liés face aux industriels du secteur. Dans le Monde diplomatique de juillet, Tristan Coloma publie une longue enquête sur le marché du poulet et le groupe Doux, l’un des géants du secteur: quatorze mille salariés et éleveurs sous contrat, 2,5 millions de bestioles abattues chaque jour. (Vous pouvez lire ici un aperçu du papier, mais il vous faudra acheter le diplo pour tout lire). Subventions, mondialisation, délocalisations et relations quasi-féodales entre producteurs et industriels, ça se lit presque comme un polar., comme le titre (que j’ai emprunté, pardon Tristan) l’indique.

Un commentaire

  1. Ne pas oublier que c’est dans la profession des « intégrateurs » (Eleveurs de poulets au service de groupes agro-alimentaires) que l’on compte le plus de suicides.

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