Le monde selon Bush, du pétrole, pas de soleil

N’oubliez pas de m’y faire penser. Quand Dobelyou et sa clique quitteront la Maison-Blanche, il faudra déboucher une bonne bouteille. Le radiateur planétaire en chef avait ouvert la voie au retour de la chasse au pétrole offshore dans les eaux américaines. Son copain Tillerson, grand ponte chez Exxon s’en félicite. “Les américains en ont marre du prix [du pétrole], a expliqué le dirigeant d’une entreprise que certains imaginent déjà traînée en justice pour crimes contre l’humanité. “Nous étions englués dans ce passé environnemental émotionnel, mais l’opinion publique est en train d’évoluer“, a renchéri Tillerson, selon Reuters. Mais ce monsieur est un sacré cynique.

D’ailleurs, le patron de l’administration d’information sur l’énergie l’a confirmé à Reuters, expliquant que le consommateur américain ne verra pas d’effet, ou si peu, à la pompe. Le temps que l’exploration reprenne, et qu’elle transforme éventuellement les eaux étatsuniennes en pompe à fric (il faut le trouver le pétrole!), les consommateurs auront appris à marcher à pied…

Mais là où Dobelyou force le respect, c’est qu’au moment où il sonne le retour de la chasse au pétrole pour remercier ses contributeurs financiers, son administration a interdit pour deux ans tout nouveau projet de centrale solaire sur les terrains publics au motif qu’il existe des doutes sur leur impact environnemental.

[MAJ  le 3 juillet @7h00] Pendant que le blogueur se félicitait de la libération d’Ingrid Bétancourt en regardant un PPDA ravi de briller un moment à l’antenne, le Bureau de gestion des terres fédérales est revenu sur sa décision et accepte désormais d’examiner les projets de centrales solaires. Effets de Terre est très fier d’avoir pesé dans ce revirement 😉

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.