Un monde durable, vu par Science & Vie

Une fois n’est pas coutume, Science & Vie, l’ancêtre des magazines scientifiques français (1) fait une incursion remarquée dans la sphère durable. Avec un numéro hors-série qui mérite d’aller faire un tour chez son diffuseur de presse. “Construire un monde durable” propose notamment un atlas des ressources naturelles, une incursion dans la crise alimentaire, un tour d’horizon de la pollution et des moyens de l’enrayer, etc.

Le journal sera accompagné tout l’été d’un site internet, que j’ai eu le plaisir de concevoir, en plongeant les mains dans le cambouis, en m’inspirant du design d’Effets de terre. J’ai aussi été chargé par Science & Vie d’animer et d’illustrer l’actualité de ce site tout l’été. Vous y découvrirez aussi des vidéos, en partenariat avec Terre.tv, et une bourse au pronostics qui vous permettra de jouer à parier sur le cours du pétrole, le nombre de cyclones, la taille du trou de la couche d’ozone, etc. Sans oublier le simulateur climatique, conçu par S&Vavec Météo France, qui vous donnera le temps qu’il fera dans votre jardin en janvier 2080… (n’est ce pas minitax?)

(1) le mensuel a été fondé il y a 95 ans…

4 commentaires

  1. @DDq, puisque vous avez une telle influence dans le monde du journalisme, ne pourriez-vous pas convaincre au mins un journal de publier enfin un dossier complet sur le charbon en Europe,et qui ne pratique pas la qui n’élude pas systématiquement les problèmes de santé publique qu’il entraîne via en particulier les centrales électriques

  2. @DDq, je continue: Science et vie a publié un bon dossier l’année dernière, mais qui ne parle guère que du CO2. Le problème des ressources était mal traité. Rien sur la radioactivité. La Chine était montrée du doigt,mais aucune analyse de la situation Européenne. Idem pour le Monde. Qu’est-ce qui empêche les journalistes de faire enfin une enquête sérieuse? Seraient-ils soumis à des pressions?

  3. Author

    Honnêtement, je ne pense pas que les journalistes de Science & Vie soient soumis à des pressions. Je connais bien leur patron, c’est lui qui m’a formé il y a quinze ans, et il n’est pas homme à accepter des pressions. A l’époque, à Science et Vie Micro, on avait flingué en Une l’un des principaux annonceurs parce qu’il vendait de faux composants électroniques dans certains de ces produits.

    Sur la question du charbon, je serais ravi de faire un tel dossier. Mais je n’ai pas encore trouvé (ni cherché à vrai dire) preneur. Si un red’chef me lit… Mais vous me prêtez beaucoup d’influence dans le monde du journalisme, BMD, ce qui n’est pas le cas. Sinon, je n’aurais pas autant de temps pour vous infliger ma prose!

  4. DDq, comme vous dites, ce genre de dossier ne trouve pas preneur.Tant mieux si à Science§et Vie ce n’est pas un problème de pression. Serait-ce alors un problème de myopie? çà a été aussi pendant très longtemps le cas pour les prémisses de la crise pétrolière. Elle était de manière évidente en gestation quand il est devenu visible comme le nez au milieu de la figure, à partir de 1980, que les quantités découvertes étaient devenues en année moyenne inférieures aux quantités consommées! Actuellement, les quantités découvertes ne sont plus que le quart des quantités découvertes!Les géologues pétroliers ont commencer à donner l’alerte à partir de 1990 et ont créé des associations comme l’ASPO pour informer à ce sujet, quand le doute n’a plus été possible.Economistes et politiques en ont ri bruyamment et c’est complètement passé par dessus la tête des journalistes! Maintenant, c’est un concert de lamentations et on cherche des boucs émissaires!

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