Décidément, ça en deviendrait presque déprimant de suivre les questions relatives au réchauffement climatique. Pendant que les grands de ce monde se voilent la face et aiment à se promener en jet privé, (Sarkozy et son épopée maltaise, Clinton et sa virée bordelaise, ou encore son ancien vice-Président Gore qui joue le croisé de la lutte contre le réchauffement), le radiateur planétaire marque des points.
La semaine dernière, on apprenait ainsi (1) que la pompe de carbone océanique ne tient pas ses promesses: l’océan austral piège proportionnellement moins de carbone (au travers du plancton) qu’auparavant. Un effet du réchauffement qui était attendu par les chercheurs, mais pas avant la moitié de ce siècle. Il serait du, pour partie, au trou de la couche d’ozone, qui perturbe la circulation en haute atmosphère, et pour partie par une altération du régime des vents qui modifie les échanges gazeux à la surface de l’océan. Or les seules mers australes contribuent pour 15% au pompage naturel du carbone de l’atmosphère par les océans et de la biomasse terrestre. Réchauffement: 1 – Planète= 0.
Lundi après-midi, notre bonne vieille Terre vient encore de
prendre un but en loucedé: on apprend que les Etats-Unis tentent de
torpiller le communiqué final du prochain G8, en ôtant toute référence
à la nécessité de tenir une conférence onusienne, prévue à Bali à la
fin de l’année. Vous jugerez vous-même de la brutalité de ce texte,
dans sa forme initiale: «A cette fin, nous adresserons devant la
Conférence de l’Onu sur le changement climatique de la fin de l’année
un message clair sur le développement à venir du cadre international
visant à combattre le changement climatique.» Mais c’est encore trop aux yeux de l’administration Bush qui propose à la place: «Faire
face au changement climatique est une question à long terme qui
requerra une participation globale et une diversité des approches pour
prendre en compte les situations différentes.» Réchauffement: 2 – Planète: 0.
Mais
le pire est à suivre. Comme on pouvait s’en douter, les scientifiques
constatent une nouvelle accélération des émissions de carbone liées aux
activités humaines: alors qu’elles ont cru en moyenne de 1% au cours de
la décennie 1990-1999, le rythme annuel moyen dépasse 3% entre 2000 et
2004, expliquent six chercheurs (Etats-Unis, Australie, France,
Allemagne et Grande-Bretagne) dans une prestigieuse revue américaine (2).
L’essentiel
de la hausse provient des deux géants en développement, Chine et Inde,
même si leurs émissions cumulées depuis un siècle sont infimes
comparées à celles des pays développés. Mais il y a pire: les
chercheurs constatent un décrochement dans le seul facteur modérateur
des émissions: jusqu’à présent, les émissions de carbone augmentaient
moins vite que le PIB. Autrement dit, l’intensité énergétique était à
la baisse (combien j’ai craché de carbone pour produire un euro de
richesse). C’est désormais l’inverse: la croissance de la richesse
mondiale survitamine les rejets de gaz carbonique. C’est juste pire que
le scénario le plus pessimiste des scientifiques onusiens rassemblés au
sein du GIEC: même ce modèle «noir» s’appuyait sur une intensité
énergétique à la baisse. Réchauffement: 3 – Planète: 0.
Alors on se bouge, ou on achète tous des 4×4 jusqu’à l’hallali?
(1) in Science Express du 17 mai 2007
(2) in Annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS), 22 mai 2007.
Le problème n’est pas les 4X4 mais la manière dont ils sont propulsés.
Ce sont des machines trop lourdes qui nécessitent trop de puissance pour se déplacer.
moi je dirai même 4-0 quand on ajoute la référence historique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Grenelle
–Rejetés par la base, ils ne résolvent pas immédiatement la crise sociale et la grève continue.—
le terme de grenelles (plutot que négociation ou un truc similaire ?) a été choisi à dessein ? si les grenelles de l’environnement doivent avoir la même finalité que celles de Mai 68 on peut clairement rajouter un point au score réchauffement.
bizarre réponse vue qu’elle décrit bien le problème 4×4 ( trop lourd )donc toujours trop dispendieux quelque soit l’énergie utilisée
Il me semble qu’un gros 4×4, le Hummer, a un bilan écologique meilleur que la Prius de Toyota, qui pourtant nous est vantée par les écolos. Confirmez-vous?
Il me semble également avoir entendu ou lu le scientifique qui, le premier, a étudié la disparition de la couche d’ozone, dire que le trou se résorbait et serait totalement obstrué vers 2080. Confirmez-vous?
à adnstep:
vous devriez rouler en A380, au rendement exemplaire selon AIRBUS.
(pas besoin de parachutes…)
En matière d’obstruction, je confirme que vous en mettez une couche…
Désolé Garde-fou, la remarque de adnstep me paraît intéressante.
Pour l’histoire de la prius, je crois qu’il est que l’ACV (Analyse du Cycle de Vie) montre qu’elle pollue plus à la construction qu’un hummer pour envoyer moins de CO2 dans l’atmosphère après. Donc tout doit dépendre des km que l’on fait avec les 2 véhicules (sachant qu’il existe différents types de pollution: par des matériaux polluants lors de la construction et par des gaz à effet de serre par la suite).
Pour le trou de la couche d’ozone, il semble que le phénomène soit en voie de résorption et j’aimerai aussi savoir quand le trou disparaîtra. Qu’en savez-vous?
au dela de la consommation vous avez pensé à la taille des pneus usagés?
A la consommation d’huile?
A la place pour se garer?
A la fluidité du trafic?
Bref à l’IVS: Impact sur Vie en Société?
Un Hummer à 4,3L aux 100km?????
Pour info les carburants fossiles ne sont pas renouvelables.
google CFC ozone
quand on est encore au stade du raisonnement simpliste qu’il faut de la croissance pour diminuer le chômage, on continue à accélérer pour aller dans le mur.
La nature vaincra en éliminant les plus faibles.
Nous sommes bien dans les mêmes orientations. Merci de predre connaissance de l’appel ci-après qui pourrais s’intituler: alerte à l’incendie!
Ami blogueur, lecteurs et lectrices de ce blog,
Vous êtes sensibles aux problèmes de santé et d’environnement. Sinon vous allez l’être, par force. Vous savez que l’incendie est allumé dans la forêt, c’est le réchauffement planétaire. Les fumées toxiques portées par le vent se font déjà sentir, les plus faibles de vos proches en ressentent les effets dans leur santé. Il y a urgence d’agir, sans attendre les secours publics, lents à intervenir parce qu’insuffisamment informés, ou négligents lorsque des intérêts financiers s’y opposent. Il a fallu cinquante ans pour l’amiante !
Il appartient à chacun d’agir sans délai pour sa propre protection et celle de sa famille. LES SOLUTIONS EXISTENT. Notre centre de réflexion Jeandaix les propose, dans les Dialogues avec Marianne. Nous devons avertir nos voisins de l’imminence du danger et des moyens de l’éviter. Après l’appel de Paris du docteur Belpomme et celui de Nicolas Hulot, nous lançons un appel pressant et plus large. RELAYEZ cet appel d’urgence, par vos réseaux familiaux, relationnels, professionnels, syndicaux et associatifs, auprès des candidats et des élus, par Internet, par écrits, par tous vos contacts (rien ne vaut le contact de personne à personne).
C’est chacun de nous qui formons l’opinion publique en l’informant, l’éduquant pour ainsi faire pression sur les pouvoirs publics.
Le danger imminent est un risque mais aussi une chance pour nous pousser à inventer une nouvelle façon de vivre, de mieux vivre ensemble. Jeandaix propose des pistes. Contribuez à les enrichir et surtout à les concrétiser.
A nous de construire cette nouvelle société et d’en imposer les lois aux législateurs !
Jeandaix a développé une connaissance holistique qui répond aux interrogations sur l’énergie, l’univers, la vie et la spécificité de l’homme. Il souhaite la partager avec vous à travers « Les Contes des mille et une vies » déjà publiés et un nouveau, initiatique : le Conte des deux cerisiers, en forme de feuilleton hebdomadaire.
Nous avons à initier un changement de paradigme pour engendrer l’indispensable émergence d’une nouvelle civilisation.
En vous remerciant par avance de vos visites, vous et vos commentaires seront toujours les bienvenus, à bientôt, Jeandaix.