Une vérité qui dérange (vraiment)

Je sors d’une projection privée du film de Davis Guggenheim sur la campagne d’Al Gore contre le réchauffement climatique. « Une vérité qui dérange » a été présenté à Cannes cette année et sera dans nos salles le 11 octobre.

Sur la forme, c’est un docu à l’américaine, un film de campagne un peu grossier, plein de ficelles divertissantes et de belles images de banquise fondante. Ca vaut un Michael Moore (qui se met en scène dans Downsize this), plutôt bien goalé (j’insiste sur l’orthographe en ce jour de demi-finale triomphante) qui touche au but.

Sur le fonds, c’est plus trouble. Le film met en scène un
personnage de la vie politique américaine, et non des moindres: Albert Gore, « l’ex-futur président des States » quand même, sillonnant les Etats-Unis pour des conférences sensibilisant aux innombrables conséquences des
changements climatiques. Al Gore a été très tôt concerné par ces questions (c’est ce qu’il dit), si bien qu’on se demande à quoi cela a bien pu lui servir quand il était vice-président des USA… même pas à ratifier Kyoto… Le pauvre: après avoir flirté avec le bureau ovale et ses moquettes, le voilà réduit à parcourir les Etats-Unis, ville par
ville, à convaincre individu par individu, que l’heure est grave. On peut avoir envie de le croire quand il annonce que c’est sa croix, sa mission… pourquoi pas… Et puis il a eu des soucis dans sa vie (et là, incursions à l’américaine dans sa vie privée: accident de voiture pour son fils et cancer des poumons pour sa soeur)

Comme on n’a qu’une seule planète, autant la sauver. Et là, ça se corse… (vers la 67ème minute environ). Pour sauver la Terre, évidemment, hors de question de toucher à l’économie (c’est faux de penser que croissance et réchauffement ne peuvent cohabiter, insiste Albert), ni de renoncer aux technologies innovantes façon hydrogène, biocraburants ou biotechs (qui nous sortiront de l’impasse, promet-il), ni de trop modifier nos modes de vie (s’équiper d’ampoules fluocompactes, planter des arbres et voter pour des candidats qui parlent de tout ça font partie des alternatives suggérées en générique de fin)…

C’est quand déjà les prochaines élections aux USA?

Laure

86 commentaires

  1. Bonjour

    Je propose de passer à une autre phase du Blog ; la proposition d’idée de solution concrète. Comment faire le relais avec nos chers candidats ?

    J’ai entendu parler d’un grand magasin de province style « Mammouth » qui avait passé un accord de distribution avec un producteur Bio de proximité. Le deal était à la fois avantageux pour le distributeur, le producteur et les consommateurs ! Le distributeur n’ayant pas à passer par sa centrale d’achat et évitant ainsi le transport de la marchandise.

    C’est un vrai modèle économique. Ce genre d’initiative et je pense qu’il y en a plein d’autre au niveau local (il faut les trouver) sont à développer ailleurs.

    Je pense que lutter contre le réchauffement climatique passe par ce genre de proposition et par un resserrement vers le qualitatif de la production des fruits et légumes, quitte à manger moins mais mieux.

    Voilà une vraie proposition à proposer à Sarkozy ou a Royal ?

  2. En effet, sarkozy, Royal et les autres vont devoir se préoccuper de réchauffement climatique, biodiversité, pollution, etc. 2007 sera, je l’espère, la première campagne où les questions environnementales seront omniprésentes… Quand on lui pose une question, l’homme ou la femme politique est obligé(e) d’y répondre. Encore faut-il qu’on lui pose la question. Quand je vois les émissions politiques (télé/radio/tribunes), je suis très inquiète: aucun journaliste politique n’interroge son invité sur les mesures à prendre pour lutter contre ce qui nous menace…
    Chômage, insécurité, croissance, … pour certains d’entre nous, ces dossiers sont moins essentiels que le mur qu’on a devant nous.

  3. Je viens aussi de voir le film. Certes, il ya du show à l’américaine dedans, certes Al Gore s’y montre sous son jour le plus positif. Certes, il pourrait y avoir du précampagne là-dedans. Les solutions proposées sont un peu légères. Mais il explique très bien ce qu’est le changement climatique, pourquoi c’est irréfutable et quelles en sont les conséquences. Sous une forme qui est capable de toucher le public et en conséquence les politique. C’est pourquoi pour ma part, je trouve que l’arrivée de ce film sur nos écrans en ocobre est un élément majeur. j’espère qqu’il aura beaucoup d’impact et d’audience. Car cela contriburait alors à poser le débat pour la campagne présidentielle (la nôtre :)) de 2007.


  4. Je suis pessimiste, quant au rôle que peuvent assumer les politiques.

    Concrètement, pour seulement stopper (sans même la réparer) la tendance actuelle à la dégradation irrémédiable de l’environnement, il faudrait bouleverser nos modes de vie, de vie commune, et renoncer à ce qui nous paraît et évident et nécessaire pour vivre.
    Comment demander à un pauvre homme ou une pauvre femme politique de plaider cette cause ? Nul ne l’élirait ni le réélirait sur ce programme ou son début d’application.

  5. N’exagérons pas: le pessimisme est contre-productif. Sérions les questions. Peut-on attendre des avancées des politiciens professionnels? Dans un premier temps, pour prétrendre en parler sérieusement à une opinion souvent plus soucieuse qu’eux de ces questions, mais passablement inculte, déjà pour eux tâcher de comprendre un peu les enjeux, apprendre quelques principes de base: comment ça marche un écosystème, la phothosynthèse, etc. la vie. Pour en parler sérieusement. C’est quoi le pétrole mis à par une marchandise? L’énergie, etc. — Je crois cependant qu’aux universités d’été, on a causé de tout autres futilités.

    Toute une éducation à refaire. Combien de nos candidats déjà veulent mettre le changement climatique au coeur de leur campagne? Ils vont avoir besoin de quelques conseillers au moins. Je devrais leur envoyer mon CV.

  6. Ben moi, j’ai décidé de faire la campagne pour José, ce pauvre Bové que Libé nous présentait, il y a peu, si esseulé; mais tranquille sans le crier sur les toits.. Non pas que j’apprécie tant ses moustaches, ni tout du reste, mais, bon il faut bien s’appuyer sur quelque chose et ce serait dommage de ne pas se mêler aux festivités qui se préparent. Et pour mes amis libertaires par trop puristes: attention, abstention, piège à con, cette fois (encore). Une vraie révolutionnaire est un pragmatique.

  7. Il faut que je défende cette position sur Indymedia Paris (je crois me rappeler avoir lu un truc du genre sur celui de Grenoble), histoire de relancer un peu quelques saines polémiques pour nous requinquer. Mais après la trêve estivale… Sinon le nouveau Libé Internet est parfait, illisible mais cela ne donne pas plus envie d’acheter l’édition papier – édition qui, de toute façon, n’arrive plus que très sporadiquement dans nos campagnes (et j’ai lu chez un concurrent que cela n’était pas prêt de s’arranger au nom de sombres calculs d’économie). Salade pourra-t-il vous lire pendant ces vacances? Que pensent les belges de la Brigade activistes des clowns? Personnellement je n’ai pas besoin de mettre un nez rouge pour défiler (et le 14 je reste chez moi) mais pourquoi pas, même si la fête est un peu triste. A propos, je serais quand même heureuse de lire dans Libé un article sur la Serre Volante avant qu’elle ferme (même si je ne suis pas si sûr qu’ils le méritent). A+

  8. Finalement, je reste comme abasourdi, sonné. Pendant la journée, je reste de longs moments, devant mon écran, bête et moderne, et puis alors, c’est bien, maintenant, je crois, à peu près, tout savoir, sur le climat, sur les décisions à prendre sur la gestion de l’eau, les techniques ancestrales, les fontaines vénitiennes, les qanâts, toutes ces choses qui sonnent comme des trésors. J’écoute Jancovici et je me dit qu’il a raison, peut être, qu’il fait sortir du carbone avant de sortir du nucléaire, c’est vrai, enfin c’est vrai que j’ai aussi encore dans la tête les photos des enfants de Tchernobyl, alors oui , le nucléaire hein ! Je pianote comme un fou, surfe je tiens la planète du bout de la souris, clique et reclique. Oui maintenant je crois tout savoir… mon cul vissé sur une chaise. Parfois c’est l’euphorie, des fois je me sens bluesy et sale, tremble comme une feuille en pleurnichant.

    Et pourquoi en Afrique…

    Mais finalement (là je parle du climat) je crois bien que les choses bougent, petit à petit, par petites touches individuelles.
    … Non vraiment les médias ne font vraiment pas un bon travail… On a besoin d’une presse de proximité…
    Alors chez moi je fais la chasse au néons allumés, des petits riens ridicules, mais on ne sait jamais. Et puis aussi ces barquettes en polystyrène, c’est bien, dans le supermarché du coin ils ont pensé à mettre des bacs pour recycler cette partie des emballages. Je suis content. Et je pense au déchet, je ne peux m’empêcher d’entendre tous ces conseils venus d’on ne sait où, comme celui là : La qualité d’une civilisation se juge à la qualité de ses déchets… Ça bien sûr on le sait déjà. De ce qui restera après nous…
    Peut être il faut que je me bouge pour proposer de fabriquer un composteur dans mon quartier et recycler les déchets organiques.

    Et vous , comment ça se passe dans votre quartier ?

  9. Salut,

    Je te trouve vraiment con(ne) dans ton commentaire du film d’Al Gore.
    je viens de le voir au cinema, je suis au Quebec.
    oui c’est a l’americaine, d’accord, mais en attendant le mec il se bouge pour nous apprendre des réalités qu’on ne veut pas affronter.
    il critique l’amerique (c’est pas mal pour un americain)
    et en plus après avoir fait un bilan super alarmant, il nous remonte le moral en restant positif.
    Bordel ce film devrait etre projeter dans les écoles.
    au lieu de critiquer tu ferai mieux de remuer ton cul !
    Tchao

    Fabien

  10. H hi, Fabien, je sais que c’est pas sympa pour le blog qui nous accueille, mais j’adore ton commentaire roboratif…

    Bougeons-nous le cul ! Si chacun le bouge un peu, ça en fait des culs bougés. Sais-tu, nous autres français, d’abord on ronchonne avec des grands airs de péteux et après on fait comme les autres. C’est pour ça qu’on nous déteste, mais bon, allez, respectons les différences cul-turelles.

  11. Bonjour,
    Je viens de voir ce film également en projection presse, et j’ai le même sentiment très très mitigé.
    C’est un peu du Nicolas Hulot en beaucoup plus tiède.
    Aucune remise en cause du système économique, aucune remise en cause des modes de consommation et donc de production… juste quelques touches de bon sentiments… on pourra dire que c’est mieux que rien… pas mieux.

    Mais, je pense quand même que c’est pas si mal pour un ex-éventuel élu Américain, c’est à replacer dans le contexte évidemment… à montrer dans les écoles, pas sûr, en tout cas pas seul, parce que les faits et les chiffres seuls ne suffisent pas à mon avis.

    bref… faut bien râler.

  12. j’ai des nouvelles ampoules
    ma prochaine voiture sera des plus basses en emission Co2
    J’ai aussi kit ma tondeuse avec un pot katalitik
    j’ai arreté de fumer ce qui se fume
    j’ai une nouvelle pomme de douche economique

    mais tout seul j’y arriverais pas !
    C’est au gros consomateurs de faire des BIG moves.

    Je leve mon bob rasta a Al Gore et big up tout son crew.
    la verite frappe et cette verite qui derange TOUT le monde

  13. J’ai vu le film en avant-première hier et j’avoue avoir été assez déçue. Je ne veux pas faire d’anti-américanisme primaire mais le format du film ne m’a pas séduit : il était sans doute trop centré sur la seule personne d’Al Gore (si quelqu’un peut me dire ce que les 5 minutes où il commente sa déception d’avoir perdu les élections viennent faire dans la problématique du réchauffement climatique ??). Le second point : on parle de gaz à effet de serre, de la nécessité de changer nos comportements, etc. et nous voyons Al Gore dans l’avion, en taxi (pourquoi ne prend-il pas les transports en commun ? est-ce que seuls les gens de moindre importance doivent appliquer la règle écolo du VBM (vélo/bus/métro)), et dans une grosse voiture qui me faisait davantage penser à un 4×4 qu’à une voiture hybride…
    Autre petit reproche : l’avant-première était organisée dans une salle hyper climatisée… ça ne m’a pas aidée à apprécier le film, de penser à tous les effets pervers de la clim !
    J’essaye de vivre écolo et bio au quotidien, je sais que ce n’est pas facile de s’y tenir et je ne suis donc pas la mieux placée pour critiquer, mais je voulais quand même faire part de ces petites observations ! Et je garde le positif pour conclure : pour ceux qui ne connaissent pas bien les problématiques liées au déréglement climatique, ce film apporte quelques pistes intéressantes et provoquera sans doute une réelle prise de conscience ! reste à espérer que ceux qui iront le voir ne soient pas seulement ceux qui sont déjà convertis à ces problématiques !!

  14. Bonjour,

    Je n’ai hélas pas encore vu le film. Je me pose (très simplement) la question suivante :
    Le retombées économiques de ce film, vont-elles être réinvestit dans une cause quelconque ? Dans le budget des prochaines élections présidentielles ? Quelqu’un a t-il une info à ce sujet ?

    yup.

  15. Je n’arriverai jamais à comprendre ceux qui critiquent et examinent à la loupe un film qui malgré tout fait campagne pour la sensibilisation contre le Réchauffement.
    Peu importe ce que recherche Al Gore, le fait est là que ce film va toucher des millions de personnes, et c’est bien là le but.
    Pourquoi toujours penser « Argent »,qu’il en fasse ce qu’il veut, c’est le résultat qui compte.
    Un an et demi que je me bat pour cette sensibilisation et jamais je ne pourrais toucher tant de Monde.
    Alors, arrêtons de critiquer sans cesse et ne retirons que le message principal de ce Film.

  16. La vérité qui dérange, c’est sans doute encore plus celle de l’impact écologique des « autoroutes de l’information », dont Al Gore a été l’ardent promoteur.

    Voir ici pour plus de détails :
    http://forum.decroissance.info/viewtopic.php?p=25581#25581

    et là :
    « écologie des infrastructures numériques »
    int-evry.fr/lsh/recherche/Etos/Axe 2/INT_Flipo_Edechet_final_av06.pdf


  17. pompom je suis entièrement daccord avec toi ! quelque soit les raisons cachés de ce documentaire monté et tourné de façons plutot désastreuse, l’important à y retenir ce sont les faits concrets et réèl en rapport avec la situation de la planète sur laquelle nous vivons à l’heure actuelle et sans laquelle nous serions inexisant cela dit en passant. Le faits est le suivant pour ceux qui n’aurait pas compris: la planète se réchauffe, nous avons boulversé le cycle naturel, en abusanT des ressources de la planète et en la négligeant. c’est un peu comme si la terre était malade..bref je pense pas que la politique soit plus importante que ce qui se passent sur notre petite planète tellement insignifiante par rapport a ce qui nous entoure soit l’infinie. On peut quand meme sauvegarder ce bien des plus important à notre existence. simplement et tout bètement pas de terre pas de vie pas de vie..pas de vie ! Peu importe les idées derrière la tète d’algor car si on y croit tous assez pour vouloir changé ce qui se passe sur cette terre et donc votez pour algor (les américains concernés) qui se dit défenseur de la planète afin qu’il puisse établir une amélioration et prouvez ses convictions, so what’s wrong ? si on y a cru assez pour ça ,on pourra aussi assez se battre contre le vice politique et se faire entendre si au final on se rend compte que c’étais une pure arnaque et simplement un coup de pub politique pour algor . si on essaye pas on saura jamais et si on essaye pas de changé les choses on fonce droit dans le mur,c’est irévocable.

  18. non c’est avec géronimo que je suis daccord pas pompom .skuza me

  19. Je viens de lire l’article de Denis Delbecq sur le film de Davis Guggenheim sur la campagne d’Al Gore contre le réchauffement climatique et je le trouve bien triste. Je trouve bien triste en effet que c’est tout ce qu’il trouve à en dire… Il est sans doute possible que Al Gore utilise ce tremplin comme « pré-campagne électorale » mais cela n’enlève rien à la nécessité de propager un tel discours. Je pense au contraire que sa notoriété peut servir à l’éveil des consciences quand il y a péril en la demeure comme c’est le cas aujourd’hui sur notre planète. Et si cela devait lui servir politiquement, lui ou d’autres démocrates américains, à ralier le peuple de l’oncle Sam et les peuples du monde entier à cette cause, nous aurions fait un pas en avant dans le sens de l’humanité. Au même titre que nous devons tous soutenir des politiques tels que des Buarque ou des Chavez qui se battent aujourd’hui contre cet impérialisme américain pour oser rêver une nouvelle société de demain.

  20. Savez-vous que Al Gore ne s’engarera plus du tout en politique ? Et qu’il compte consacrer sa carriere a la lutte contre le rechauffement de la planete ? Donc pour lui ce film n’est pas un tremplin…

    Chacun devrait etre alarmé par ce qu’il se passe… Et pour ca allez voir entre autre le site du film http://www.climatecrisis.net/

  21. « Bonjour, Je n’ai hélas pas encore vu le film. Je me pose (très simplement) la question suivante :
    Le retombées économiques de ce film, vont-elles être réinvestit dans une cause quelconque ? Dans le budget des prochaines élections présidentielles ? Quelqu’un a t-il une info à ce sujet ?  »

    Réponse :

    Al Gore :  » Tipper et moi avons consacré 100 pour cent des bénéfices du livre et du film à une nouvelle campagne éducative bipartisane pour promouvoir encore plus le message au sujet du réchauffement global « [24]. Tandis que Paramount Classics, la société de production engage 5% de leurs bénéfices sur le film des salles de cinémas à ce nouveau groupe bipartisan d’action, Alliance for Climate Protection, consacré à l’organisation de structures afin d’étendre la prise de conscience des citoyens à ce sujet [25].

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Une_v%C3%A9rit%C3%A9_qui_d%C3%A9range

  22. Qu’importe la vie d’Al Gore, franchement ça intéresse qui?

    Mais où sont les réelles PREUVES?

    Le réchauffement climatique est un fait indéniable. Toutes les statistiques montre que la planète se réchauffe mais en quoi l’activité humaine a t elle un impact aussi important? La Terre a toujours eu sa vie propre. Des espèces ont disparues, d’autres sont apparues, on a pu découvrir que la Terre a vécue des périodes de glaciation… les volcans même ont fini par s’arreter de cracher des flammes pour nous laisser le Terre telle que nous la connaissons. Mais lhomme intervient dans une fraction de cette vie. Et tout à coup c’est lui la cause majeur du déclin de l’environnement? ça parait un peu gros…non? Où sont les preuves que c’est belle et bien cette activité humaine et non une évolution terrestre la cause de cette soudaine « urgence »?

    D’autre part j’aimerais souligner les solutions proposées par Al Gore… C’est franchement risible tous ces petits mots à la fin du film!!! recycler arreter de faire couler l’eau rouler en vélo acheter des voitures hybrides… et la plus grotesque : dites à vos amis de venir voir ce film!!!
    Mais à côté de ça deux vecteurs important polluent réellement et ce sont principalement les transports et les habitations. Le parc automobile va très vite proposer des solutions pour remédier à la polution, mais les habitations??
    Quand on voit qu’un batiment est conçu pour une cinquantaine d’années et qu’il n’est pas étanche aux déperditions de chaleur, que es réseaux fuient… Quand l’Etat propose t il de réelle rénovation qui permettrait de mettre à execution LA vraie urgence (tant soit peu qu’on adhére au fait que c’est bien l’homme qui est le moteur du changement climatique…)….

    qu’en pensez vous?

  23. Les critiques que l’on trouve sur ce blog me font un peu marrer : propagande politique, ou va l’argent, show à l’américaine etc. Pour ma part, c’est le patos qui m’a gonflé dans le film, l’accident de son fils et l’histoire de sa soeur. Personne n’a trouvé le raccourcis : réchauffement climatique et SRAS un peu léger… Il y a donc à prendre et à laisser comme pour tout.

    Moi, voir un morceau gigantesque de l’antartique s’écrouler dans la mer et disparaître, voir les photos des glaciers qui cavalent vers les sommets, ça me cause bien plus que des chiffres.

    Je fais plus de 5000 km par ans sur mon petit vélo parce que j’habite en ville et que je bosse à moins d’une demi heure de trajet. J’ai réduit ma facture de chauffage nucléaire au maximum, j’éteind mon ordi dès que je le laisse s’ennuyer tout seul, je recycle le papier, je trie mes déchets, je ne prend plus de sacs en plastique au super d’ailleurs, je ne vais plus au supermarché mais j’achète en coopé-bio à des producteurs locaux etc. Je regarde ce que j’achète et j’essaye d’en réduire l’impact d’ailleurs, j’enrage d’avoir dû acheter un MP3 qui marche sur piles pour écouter Mermet (la bas si j’y suis) parce que je bosse à c’t’heure là.

    Je suis sûre que je pourrais faire mieux et la question que je me pose c’est surtout qu’est ce que je peux faire de plus ou de moins. Pour le moment, je ne vois que sensibiliser, enfin essayer de sensibiliser, ceux qui m’entourent et qui trouve vraiment courageux de venir bosser à vélo tous les jours même quand il pleut, mais aussi mes voisins qui continuent à jeter dans le vide ordure le verre et le papier etc.

    En fait quand je me lance en campagne, j’ai vraiment l’impression de faire mon Don Quichote. Et je me dis surtout que Mr Gore a bien plus de chance de toucher du monde que moi qu’on regarde un peu comme un extra terrestre qui a un grain costaud.

    C’est a chacun de nous de faire quelque chose et ça il l’explique le petit Al dans son film, parce que certains disent qu’il ne remet pas en cause le système economique des States, pourtant les conseils qu’il donne sont du même ordre que ceux que j’applique moi à mon échelle et depuis que je me suis mise à cette politique écologique, je dépense moins.

    Il faudrait peut être revoir le film en regardant moins la forme que le fond.

  24. VOUS CONNAISSEZ http://www.lesgestessimples.com ?

    C’est le site de promo du film est franchement on apprend plein de petites choses qui permettent de moins polluer.
    C’est un module ludique, informatif et intercatif c’est mimi 🙂

  25. Juste une remarque :

    la critique est toujours assez facile. Ce qui est cruel pour toi Laure, c’est que entre-temps (entre Juillet et Octovbre 2006) un dinosaure français appelé Allègre a occupé tous les medias (presse, radio …) pour afficher ses opinions (et non ses résultats de recherche) et le film apparait en France comme une réponse adaptée et sérieuse (à part le SRAS j’en conviens) à ce débat sur le réchauffement climatique (voir http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/)

    Et franchement, au fond de notre coeur, qui n’aurait pas préféré que cet homme là soit aux commandes de l’hyperpuissance américaine à la place de celui que l’on connait depuis ne serait-ce que sur les questions de l’environnement ??

    Dans certaines circonstances, il faut savoir relativiser ses critiques et peser le pour et le contre, non ?

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