Fin de silence

Comme certains l’avaient compris, Libération était en grève une bonne partie de la semaine dernière, et son site internet aussi. Ce qui, évidemment, m’a conduit à ne rien écrire sur ce blog. J’ai choisi de ne pas vous en faire part pour éviter de susciter trop de débats hors du cadre d’"Effets de terre". Je ne m’exprimerai pas ici sur ce conflit, ce blog n’étant pas destiné à cela. A très vite, et sachez que l’ensemble du journal est mobilisé pour tirer Libé de ses problèmes.
Denis
PS: vous pouvez lire si cela vous intéresse le texte publié samedi par l’intersyndicale, le texte de Serge July, et celui du Conseil de surveillance dont je suis élu. De même, le site Libelutte.org reste ouvert.

51 commentaires

  1. Par contre silence pour la sonde Hayabusa, sensée faire un grand bond en avant en ayant récolté des poussières d’astéroïde. Personnellement, étant donné le cout de telles missions, et le peu de rapport intéret/risque, je suggère de réorienter tous les chercheurs dans des domaines qui aideront à la survie sur notre planète.

    En Belgique on a déjà compris et on injecte les deniers publics dans le sport automobile: génial.

  2. Fin du silence : DOMMAGE messieurs les marxistes à la solde du pc. mr July le commissaire du peuple : démission

  3. mardi 29 novembre 2005 (14h34) :
    OGM : José Bové appelle à un boycottage des produits Monsanto.
    José Bové, l’ancien porte-parole de la Confédération Paysanne, a appelé dimanche les consommateurs français à un boycottage des produits de la firme américaine Monsanto à l’origine d’une saisie d’un compte bancaire du deuxième syndicat agricole français. « Nous déclarons la guerre à Monsanto.
    BOYCOTTONS MONSANTO.
    BOYCOTTONS MONSANTO.

  4. Des événement graves en ce qui concerne les lois sur l’immigration se passent en france et en belgique.
    Le plus grave étant que la gauche laisse faire.
    N’autoriser à venir que les plus qualifiés c’est mettre en avant le concept d’égalité à la française.
    Disons la brunisation de nos élus. Je parle de coup de soleil.

  5. Tous les jours

    Tous les jours les nouvelles tombent, comme les premiers flocons de neiges, un peu, puis … encore…. D’abords flottants, léger comme le vent et puis… Derrière le ciel est gris comme le plomb, on dirait un mur qui n’en finit plus. Cela fait maintenant longtemps que cette neige a commencé à tomber. Cette neige qui ne porte pas de nom.
    Près du feu un coquillage luit sous la lumière. On entend l’écho de la mer. La nacre est rose et bleue profond, rose et bleu profond, profond sous la surface des océans ondule, là où viennent danser et chanter les baleines.
    Et plus profond encore dans le ventre de cette terre pénis et vagin mélangés qui souffle noir la montagne du crabe blanc et ces langues orange, oui vagin pénis anus bouche.
    Mais, autour du feu, les fourrures sont allongées sur le sol, les animaux sont assoupis, on y joue avec les doigts à courir dans les étoiles. Plonger dans les vagues, comme l’écume fouette nos corps.
    C’est un jour comme les autres à sculpter les os.
    Mais cette neige qui tombe chaque jour ?
    Cette neige qui ne porte pas de nom
    Chaque jour davantage ?
    On aimerait savoir qui peut savoir ?
    Ceux qui savent écouter le chant de la terre ont-ils perdus la voix ?
    Sont-ils devenus soudainement muets ?
    Où plus simplement les hommes ne les écoutent plus.
    Pourtant l’ours blanc maigre comme une vache indienne est venu jusqu’à nous
    Il est venu nous dire quelque chose, l’esprit de l’ours blanc nous dire
    « Les hommes de ce monde sont-ils encore des hommes de ce monde? »
    Regardez- moi je suis l’esprit de l’ours blanc et je n’ai plus rien à manger.
    Et vous qui est en train de vous manger?
    Manger vos esprits, manger vos yeux, manger vos rêves, manger vos enfants ?

    Ours qui lèche

  6. Je vois que Favilla dans la rubrique idées des échos a aussi compris.

  7. Pour illustrer:
    un extrait du livre de Jean-Paul Besset « Comment ne plus être progressiste…sans devenir réactionnaire ».
    p130.
    « Intégrer le principe de catastrophe, ce serait reconnaitre la part de folie qui a amené le genre humain à cette extrémité, interroger l’ensemble des habitudes de penser et d’agir qui y ont conduit. Il faudrait admettre la finitude du mode de développement de nos sociétés, introduire des frontières au progrès, sevrer l’appétit de richesse, réviser la manière d’être, renoncer au paradigme de l’opulence infinie. Autrement dit, rompre avec la matrice universelle de l’histoire-progrès et orienter la pensée vers un changement de logiciel. -Dans l’imaginaire de la modernité, écrit Serge Latouche, le mal ne peut pas atteindre le développement pour la bonne raison qu’il est l’incarnation même du Bien-. Le progressisme demeure la valeur vedette, inoxydable.

  8. C’est qui Anne-Marie Le Pourhiet?
    Celle qui dit:
    « Alors que le concours et le mérite provoquent une concurrence et une compétition stimulante entre les individu… »
    C’est la droite.
    La gauche c’est:
    Désolé si une aide spécifique s’applique à un groupe commmunautaire, mais puisqu’il est défavorisé nous lui appliquons une discrimination positive.
    Bref.
    Seul les libéraux (prendre tous les sens du mot) auraient raison?
    Gödel ne fait pas le tri, même si on est l’as du droit. Et le sectaire est l’anti-sectaire de l’autre logique.

    Retour à la loi de 1881 de la presse?
    Retour aux principes libéraux. (Cad enlever un max)
    Pq pas 1796?
    En ce qui concerne les intellectuels, ils seraient tous géniaux, tous sur le même panier, tous s’exprimant dans un langage dont la forme est compréhensible par, il faut bien l’appeler ainsi, la majorité?
    Si le mot anus signifie rose dans ce langage suite au contexte complexe, qui pourra juger si le dissident est génial ou malade?
    Tous. Ou personne.
    A chacun son camp.
    A chacun sa frustration.
    Car à mon sens, la vérité n’existe pas. Mais on a le droit de choisir. En dernier recours, en deça de la raison, le choix d’une justice est hélas émotionnel.
    De plus dire:
    « Le sectarisme conduit les mêmes à vouloir expédier un philosophe en prison et distraire de la justice un terroriste italien ou des incendiaires de banlieue », me parait dangereux, Madame.

    A ce que je sache les incendiaires sont en prison et, même s’il a été accroché, Finkielkraut libre.
    Ne pas dire n’importe quoi, et surtout pas n’importe comment. La forme a aussi son rôle. D’aucun l’a d’ailleurs compris.
    Le mot Orang-outang a aussi son poids.

  9. Mais l’orang-outang parle avec les étoiles, l’aviez vous remarqué?

  10. Et dans quelle langue il leur parle aux étoiles, l’orang-outang, kiki? Bon, le seul que j’ai jamais aperçu est celui du jardin des plantes, un espèce d’immense animal rouquin et débonnaire, mais il se contente de manger des bananes en public en se grattant la tête. Cela ne va pas être facile de lui demander ce qu’il pense des étoiles.

    Pour revenir sur terre, entre humains ce n’est déjà pas toujours facile, même si on est tous censé parler la même langue. Pourquoi faire simple cela dit? Une des causes d’échec des enfants des cités est la mauvaise connaissance du français chez les immigrés, un apprentissage négligé pendant des années au seul profit de leur exploitation économique, —- il y a des déclarations très explicites d’entrepreneurs comme Bouygues, de services de l’état pour le justifier ou le regretter. Begag lui a la solution pour réinsérer tout ça, renouer le dialogue social avec les fils dans banlieues et renvoyer l’ascenceur social: «l’apprentissage du chinois dans les quartiers pauvres.»

    Il suffisait d’y penser.

    «Le ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances, Azouz Begag, a souhaité mardi dans un entretien télévisé que l’on « mette le paquet » sur l’apprentissage du chinois dans les collèges des « quartiers pauvres ».

    « Je pense que dans les quartiers pauvres, où il y a des collèges en difficulté, (il faudrait) injecter massivement pendant deux ans l’apprentissage du chinois », a déclaré Azouz Begag, au cours d’une interview réalisée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale et diffusée en direct sur France 3. » (source: un commentaire de LCI sur la polygamie).

    Avec l’apprentissage à 14 ans, d’ici qu’on pense les envoyer faire en stage en Chine il n’y a qu’un pas. L’intégration planétaire progresse, Salade, je crois que vous avez raison, mais les ajustements se font dans les deux sens (à coup de réparations plus ou moins erratiques).

  11. Aujourd’hui je vous parle d’Airbus.
    C’est pour savoir, si on les fabrique au Brésil et en Chine, si le rapport nombre d’emplois créés en europe/cout public est encore intéressant en terme de créations d’emplois?
    De toute façon il faudrait réduire le trafic aérien.
    Pourquoi ne pas investir dans les énergies renouvelables comme à Fribourg (est 2020: 250.000 emplois en allemagne).
    Les panneaux solaires sont plus faciles à écouler que les airbus, et en Europe ce coup-ci, avec des emplois européens!! On peut aussi fabriquer les bilboquets avec les financements publics: question de choix.

  12. D’ailleurs en France et en Angleterre, on constate qu’une partie non négligeable des emplois créés le sont dans la fonction publique.
    Créons un emprunt gigantesque dans l’esprit du livre blanc de delors, et versons le intégralement dans une allocation universelle digne de ce nom à tous les chomeurs ou émargeant au CPAS. Je ne vois pas en quoi la demande ainsi générée, en objets de consommation de base, serait de moindre qualité que des filiales de l’esa qui s’occupent d’alunissage ou d’amarsissage.

  13. Oui déjà aterrir, ce serait pas mal, mais cela isque d’être dur.

    Le rapport nombre d’emplois créés en europe par rapport au coût public de ces contrats annoncés triomphalement? Il y a des mots magiques, Airbus en fait partie, et celui qui manifeste des doutes n’est qu’un hérétique, Salade.

    Les Chinois peuvent avoir le monopole de la fabrication des chausettes, ils auront encore besoin de nos avions pour nous les livrer à domicile avec la purée de Tomate. L’Europe ne produit plus beaucoup et vous voulez encore lui enlever les quelques activités de haute technologie que ses VRP de luxe arrivent encore à placer à l’étranger?

    Déjà ce n’est pas l’informatique qui va préserver des emplois, comme la décision d’HP nous le rappelle. Reste l’aéronautique même si j’ai appris il y a peu que l’entreprise de maintenance installée sur l’aéroport de Bordeaux-Mérignac avait pour projet de délocaliser ses ateliers au Maroc, ne gardant en France que ces bureaux d’études et autres services administratifs. (Tout se perd.)

  14. Permettez- moi de vous faire partager mon inquiétude numéro 1.

    Le climat.

    Le climat, je dirais même c’est général. Le climat, c’est dans la tête qu’il commence. J’imagine que faire de la politique c’est dégueulasse mais il faut bien des gens pour la faire et c’est comme les enfants révoltés on ne peut pas les mettre tous dans le même sac. Y’a de tout, du pire jusqu’au sublime.

    Il faut rendre hommage au travail des journalistes de Libération, ce qu’il manque dans un journal et ce qu’il sera peut-être possible de faire avec Internet c’est un traitement de fond, c’est-à-dire DANS LA DUREE. Approfondir IMPERATIVEMENT il faut du temps et encore du temps, pour réfléchir sur son histoire et celle de la communauté. Mais tout en ce moment se casse la gueule. Je dis communauté, je pense à quoi, à « l’idéal républicain » ? Bon c’est vrai en principe c’est une bonne idée, en plus c’est une déesse. J’aime les déesses, je les vénère. Mais à voir la tronche de certain qui clame l’idéal républicain c’est vraie, on a pas l’impression que c’est la même. PERTE DES REPères. Plus personne ne sait rien, n’ose rien (c’est faux, y’en a qui savent, mais qui les écoute ? ) et même le problème c’est qui peut savoir que y’en a qui savent. C’est ça le problème. Ceux qui savent personne n’est là pour le voir puisque ceux qui savent sont les seuls à savoir. Il faut des têtes. Tout le monde n’est pas censé chausser du trois. Les types qui parlent dans le poste dans « Cité dans le texte » c’est pas mal, c’est un bon travail journalistique pour une fois c’est pas de l’information de pacotille genre (hé fils de PIB file-moi ton RIB).
    Tout se fracasse parce que les hommes politiques sont coincés dans une coquille de noix, il gère les micros communautés (genre touche pas à mon 4X4 sinon je défile à pied) au milieu du maelström des flux des rhizomes, de toutes sortes, qui filent de partout, ça déborde. Une vraie tempête de méduse. On se raccroche à des identités comme on peut, moi c’est Bouygues, toi c’est orange, moi c’est « fils de p… » Toi c’est « sale bâtard », moi c’est « les blancs j’les nike » , moi c’est « j’aime les schtroumpfs. »

    Alors on a aussi la face de l’iceberg, maintenant les gros modules centripètes du troisième niveau se mettent à faire de la stratégie énergétique. Ça y est sa se réveille, mais ça court encore dans le pire, BLAIR PIF ! Il « prend une décision difficile, mais il faut la prendre » Boum ! Je relance le nucléaire et il n’est pas le seul remarquer bien. Panique à bord, la chine court aussi pour l’indépendance énergétique.Hou aha! ça chauffe. Et l’Amérique ? « Fuck you ! we want to be américains forever and keep our american way of life ».Bon OK ils ont gagné NOUS SOMMES TOUS AMERICAINS. WE ALL ARE AMERICAN, comme ça c’est clair on peut discuter calmement.

    LE CLIMAT messieurs dame, moi j’aimerais boire un martini orange calmement, déguisé en femme, dans les vingt prochaines années (THIS IS american way of life sweet baby).

    Miss Rice I am a sweet transsexuelle and I’d like to drink a orange martini in the next 20 years. Are you married ? (C’est vrai qu’elle est sexy Houlala en maîtresse de donjon).

    Bon Ok les banlieues, crise de société là-bas dans la province France. Patin couffin. CRISE DES VALEURS. Mais demandez à des gens qui ont des idées lumineuses pas aux ringards. Exemple regardez le traitement de la fête (je me rappelle plus du nom) musulmane où l’on mange ensemble du mouton, au lieu d’amener les prés dans les banlieues, (L’AGRICULTURE de ce qu’il y a dans l’assiette est la même quand dans les cœurs et les têtes) ils obligent les gens à faire la queue dans une sorte de Assedic bis où même les animaux sont déshumanisés pour être transformer en AIRBUS estampillé CEE. Autre exemple l’architecture, ANNEE 60 LA MODERNITE EN MARCHE, LE PROGRES EN AVANT, je construis des barre à la gloire de la pensée Euclidienne. ANNEE 2000…. SCUSE J’M’A TROMPé ! Boum on efface tout ! et en même temps la mémoire de ceux qui y ont vécu pendant des années « c’est pas grave t’es d’l’a merde », l’architecture c’est uniquement pas dans ta tête. D’autres diraient le corps astral numéro quatre., ou les parties extensibles, N’importe N’AWAC. (Je précise que c’est un fils de bourgeois blanc qui parle, mais j’ai les yeux pour voir). Tout ça c’est de la MAUVAISE MAGIE. On file un mauvais costard à tout le monde : le costard du déprimé.
    En plus j’imagine bien que tout n’est pas rose idyllique et que derrière sans doute il y a idée de revanche dans tous les bords (je pense au 4X4 qui marche à pied et les autres). M’en fous. J’ai choisi mon camp, c’est fini gauche droite, pauvre, riche, américains , pas américains, libérale, communiste ou danseuse étoile! Y’a le camp de ceux qui voient le méga problème qui pointe son nez et ceux qui ne voient rien. Le camp de ceux qui veulent participer à réduire la casse (tout le monde y peu participer, toutes les solutions sont bonnes mes amis) et ceux qui ne sont pas de cette planète. C’est pas du beau Bipolaire ça !

    Bon je sais c’est utopique… Et alors ?! C’est quoi le problème ?

    BARBARELLA

  15. Le «Monde.fr» aurait pu lui aussi nous dispenser de son commentaire «Offre spéciale: Réveillon du nouvel an à Pékin, 6 jours/4nuits, 870 €/pers.» C’est un peu indécent quand même.

    En revanche leur diaporama est très bien.

  16. Un peu de littérature pour changer d’air:

    «On arrive à Sarcelles par un pont, et tout à coup, un peu d’en haut, on voit tout. Oh là! Et je croyais que j’habitais dans des blocs! Ca, oui, c’étaient des blocs! Ca, c’était de la Cité, de la vraie Cité de l’Avenir! Sur des kilomètres et des kilomètres et des kilomètres des maisons des maisons des maisons. Pareilles. Alignées. Blanches. Encore des maisons. Maisons maisons maisons maisons maisons maisons maisons, maisons maisons maisons. Maisons. Maisons. Et du ciel; une immensité. Du soleil. Du soleil plein les maisons, passant à travers, ressortant de l’autre côté. Des Espaces Verts énormes, propres, superbes, des tapis, avec sur chacun l’écriteau Respectez et Faites respecter les Pelouses et les Arbres, qui d’ailleurs ici avaient l’aire de faire plus d’effet que chez nous, les gens eux eux-mêmes étant sans doute en progrès comme l’architecture.»

    «C’était beau. Vert, blanc. Ordonné. On sentait l’organisation. Ils avaient tout fait pour qu’on soit bien, ils s’étaient demandé: qu’est-ce qu’il faut mettre pour qu’ils soient bien? Et ils l’avaient mis. Ils avaient même mis de la diversité: quatre grandes tours, pour varier le paysage; ils avaient fait des petites collines, des accidents de terrain, pour que ce ne soit pas monotone; il n’y avait pas deux chalets pareils; ils avaient pensé à tout, pour ainsi dire, on voyait leurs pensées, là, posées, avec la bonne volonté, le désir de bien faire, les efforts, le soin, l’application, l’intelligence, jusque dans les plus petits détails. Ils devaient être rudement fiers ceux qui avaient fait ça.»

    Christiane Rochefort, «Les petits enfants du siècles», Paris, Grasset, 1961

  17. La taxe sur les billets d’avions est votée (pour 2 ans?)
    Votre avis?

  18. Et son esprit était mort.
    Dans ses rêves secrets
    Un chien mangeait son visage
    Et son visage disparu était remplacé par un autre
    Mort aussi
    Et encore
    Encore
    Les petits hommes verts
    Étaient heureux
    Ils démontent et remontent
    Racontent et démontrent
    Encore
    Et encore
    Le progrès sans doute ?
    Mais croire au progrès ne veut pas dire qu’un progrès a déjà eu lieu.

    Non, « Croire au progrès ne veut pas dire qu’un progrès a déjà eu lieu » (Franz Kafka).

    Certains parlent de sauver la Terre, mais les hommes sont malades. Il faut soigner les hommes. Regardez ces regards d’enfants battus dans des corps à la chair vieillie. Ceux qui tuent qui violent et qui se repentent sincèrement ; comme des enfants battus. Les hommes sont malades. Les hommes sont perdus à l’intérieur d’eux-mêmes, comment voulez-vous qu’ils se rendent compte de l’urgence climatique ? Et les responsables politiques s’ils suivent l’opinion de gens perdus ? …

    Oui Salade, taxer les billets d’avion c’est pas mal. De toute façon tout ce qui peut ralentir les flux d’émission des énergies fossiles est bon à prendre. Mais est ce qu’il y a un indicateur quelque part ? Comme un compteur de vitesse qui permettrait de voir si OUI ou NON la consommation d’énergie fossile à VRAIMENT baissée.

    D’ailleurs maintenant que chacun, personnellement, nous savons que nous devons consommer 1/2 tonne par an, il faudrait savoir à quoi cela correspond ? Je n’ai pas trouvé sur le site de JANCOVICI d’informations synthétique à ce sujet, (il est bien fait et très complet, mais il s’adresse à des gens qui sont déjà convaincus, il faudrait un site plus didactique !). Voyons :
    J’ai une télévision (1h/j)
    Un frigo, un four à micro-onde (10mn/j),
    Éclairage néons (4 unités).
    Une plaque à gaz deux feux
    Une machine à laver le linge (utilisation eau froide).
    Un ordinateur écran plat
    Un chauffage ponctuel à gaz.
    Nous consommons des fruits et légumes de saison, cultivés dans le pays (peu de produits importés). Pas de bœuf (ou très très rarement, alors il faut que la viande soit très très bonne)

    Comment puis- je savoir si je suis en deçà ou en dessous des 500 kilo ? Si déjà il n’y a aucune, ou peu, de visibilité même pour les personnes sensibilisées alors pour les autres ?!!! Nous nous parlons à nous-même.

    Et les journalistes, LIBERATION par exemple, est ce que pour le problème du climat, ne pourrait-il pas faire, sur Internet, puisque c’est plus facile, faire une rubrique PERMANENTE ? Pour suivre les flux, de manière continue ? Et non plus au COUP PAR COUP. Un jour c’est les mouches, un autre c’est les glaciers qui ont fondu. Non ! Les glaciers fondent tous les jours un peu plus ! Il y a des indicateurs réguliers.
    Oui le climat c’est comme la montée du Nazisme, si entre la première mesure discriminante on était passé au camp d’extermination, tout le monde aurait protesté.Alors imaginez pour un processus trans-générationnel !!!
    (Toujours cette sale perception du temps, chaque génération, chacun pense que SON TEMPS est LE TEMPS ! L’oubli et l’ignorance sont les moteurs principaux des sociétés de totale consommation)….
    LA TOTALE CONSOMATION.
    Un jour nous serons tous devant un portail sinistre surmonté d’une terrible inscription « ARBEIT MACHT FREI » et nous serons TOUS dans le même bateau et nous pourrirons obèse. Quelle sera alors la dernière première page de LIBERATION?

    « FIN DE PARTIE »

    Faut-il vraiment en arriver là ? Ou reconsidérer notre devenir à travers le filtre de notre histoire ?

    PS est ce que quelqu’un a lu le livre inuit « unikkaaqatigiité en langue inuktitut ou « histoires partagées ». Vision du changement climatique ?

  19. Ah! la rançon du succès! Jérome a piqué mon pseudo!
    Juste la ptite réflexion du jour:
    je me demande sincèrement si tous les intellectuels, nous y compris, qui écrivent, qui parlent, si tous les politiques, tous les économistes, tous les philosophes, tous les socologues, ne sont pas complètement dépassés par la vitesse des évènements. Par la contradiction de la contradiction des autres.
    Par cette fin de certitudes, cette perte de repères, cette non-prise sur notre futur.
    Ce besoin d’analyses tronquées et cette liaison forcée de l’actualité. Ce besoin de placer l’expression « fin de l’histoire », ce besoin d’apories, ces oxymores snobés, ce besoin de changements de paradigmes, bref ce besoin d’appuis sur des mots soi-disant savants, pour finalement ne rien dire de plus…que socrate.
    Tout le monde veut revenir au réel, indéfinissable. Heureusement qu’il existe, lui, pour que certains puissent continuer à cultiver leur jardin.
    Pendant que l’intelligensia pense, d’autres se contentent de bosser.
    Franchement j’ai entendu de tout. Mais aucune vraie idéologie nouvelle. Pas de solution, rien que des pistes d’indiens dans un maquis.

  20. Ah pardon! Moi c’est salade avec un petit s!

  21. Grâce à Dieu ou à quelque chose d’autre, nous sommes dotés de la conscience de notre existence. Une forme poussée de réflexion que nous avons construite au fil de nos découvertes (le feu, le fer, le vin, Internet) nous permet de comprendre peu à peu le monde qui nous entoure et de réfléchir à notre existence. L’Homme resté assis sur la plage face aux étoiles est limité par son corps parce qu’il doit faire ses besoins comme un vulgaire chien. Mais ces servitudes permettent dans notre cas de faire fonctionner – finalement on ne sait pas trop comment – quelques kilogrammes de matière spongieuse et grise, dont il ressort que l’Homme est doté de conscience. Et c’est à première vue le seul à qui cela est arrivé. Il existe plusieurs manières d’apporter des éléments de réponse aux questions que peut se poser l’Homme qui s’est soulagé puis est qui est retourné sur la plage voir les étoiles. Mais celles que je préfère proviennent de la science.

    On sait que par une conjonction incroyable d’évènements, la vie est apparue sur Terre. Il a fallu du temps pour comprendre que c’est une grosse boule, qu’elle tourne – comme quelques autres – autour du Soleil. C’est notre étoile, une boule incroyable dont le fonctionnement peut être décrit en terme de matière, de pression, de température et d’énergie, mais dont les valeurs dépassent complètement notre entendement. On l’assimile donc à une sorte de boule de feu, chaude, lumineuse et lointaine, et on se résout à n’en tirer qu’un vulgaire bronzage, quoique certains trouvent le moyen d’aller jusqu’au cancer de la peau. Grâce au Soleil, une bonne température, des conditions chimiques optimales, quelques milliards d’années et voilà, des pots d’échappement catalytiques aux éjaculations faciales en passant par le suffrage censitaire, nous voici. L’Homme sur la plage regarde les étoiles, il a un peu bu et se demande ce qu’il y a, là-haut.

    D’autres soleils, d’autres planètes, répond la science. Mais l’Homme, qui a construit de gros télescopes capables d’aller voir à des distances inimaginables, ne voit rien d’autre. Statistiquement il y a forcément d’autres planètes dans des configurations similaires à la notre. Mais de toute façon cela fait à peine deux mille ans qu’on compte les tours de la Terre autour du soleil. Il y a 6 millions d’années nous étions des singes. Ce ne sont que quelques fractions de seconde dans l’Histoire de l’Univers, qui commencerait semble-t-il au fameux Big-Bang, il y a, allez, 13 milliards d’années. Voilà peut-être pourquoi personne ne vient nous parler ni nous rendre visite. Il doit y avoir aux quatre coins de l’Univers des coccolithophoridés qui commencent à peine à produire laborieusement quelques molécules d’oxygène. Vivement la Star Academy !

    Rassuré sur ce point l’Homme de la Nature songe que soit d’autres civilisations ont existé et que dans quelques années on fera des fouilles archéologiques à l’autre bout de l’Univers, soit l’Homme est tout simplement le premier. Difficile de trancher, comme ça, sur la plage. Vu notre niveau de développement, comment une civilisation pourrait-elle s’éteindre ? Si d’autres ont déjà disparu, jusqu’à quelle point sont-elles allées ? Combien d’homo sapiens ont reçu une bonne grosse météorite sur la tête alors qu’ils commençaient à peine à découvrir les joies de la peinture au coin du feu ? Une bouffée d’air frais du large fait assimiler l’information à l’Homme sur la plage. Mais d’autres questions le taraudent encore.

    Le Big-Bang comme théorie du commencement de l’Univers. Qu’est-ce que ça veut dire ? N’y avait-il rien avant ? Mais rien où ? L’univers serait en pleine expansion. La notion d’infini est mathématique, elle n’est pas concevable dans la Nature. Les grandeurs auxquelles nous sommes habitués sur Terre ne peuvent qu’être des grandeurs locales, un coin de voile levé sur cette étrange chose qui nous a donné naissance et dont il paraît peu probable qu’on voie un jour dans sa globalité. Cet Univers dont nous ne concevons pas les limites ne peut qu’être une projection de la Réalité sur les trois dimensions auxquelles nous avons accès, quatre pour les plus malins. Ce sont peut-être des informations tout simplement impossibles à se procurer, comme dans la fameuse allégorie de la caverne de Platon. Et pourtant Impossible n’est pas français !

    Il ne reste donc à l’Homme sur la plage qu’à contempler de la beauté des étoiles en pensant à ses descendants qui continueront si tout se passe bien, si les émissions de CO2, les têtes nucléaires, la pauvreté ou la connerie n’anéantissent pas ce doux rêve de connaissance.

    Lamb

    (lu sur http://hoctus.skyblog.com/ )

  22. Salade (le vrai), vous n’irez pas dire cette fois que c’est moi qui ai provoqué le petit incident technique qui, pour ceux qui ne l’aurait pas remarqué nous prive des derniers posts et e leurs commentaires, aussi bien ici qu’en Chine ou à l’Heure américaine. Pas trop de dégâts: je n’avais pas eu encore le temps de jeter un coup d’oeil aux textes sur lesquels Denis attiraient notre attention mais je le ferais; le blog Afrique doit toujours être là: http://afrique.blogs.liberation.fr/afrique/ et je maintiens que c’est une bonne intiative. Je ne sais pas si Red_Shift aura lu ma réponse sur la question qu’il y posait maison mais on pourra toujours en reparler si onveux, comme des analyses théoriques de Debord sur les déchets (grosso modo: une valeur d’usage plus que limitée (puisqu’on produit une chose destinée à la destruction), juste de l’échange (on paye aussi l’emballage destinée à la poubelle), donc la marchandise idéale pour le capitaliste, comme les armes… Evite la menace de surprodution prédite par Marx etc. on externalise dans la nature les coût annexes de l’exploitation…).

  23. A propos de blog, vous aviez remarqué que la remarquable prestation des jeunes premiers et premières du PS pour les 78 heures avait aussi vite disparu de la circulation qu’il était apparu? Dommage pour une telle contributions au débat idéologique en France. Cela dit il est toujours consultable et je redonne l’adresse:
    http://politiques.blogs.liberation.fr/lemans/2005/11/

  24. « je suggère de réorienter tous les chercheurs dans des domaines qui aideront à la survie sur notre planète »

    Un peu hardos, non, Salade?

    Il existe beaucoup de domaines qui servent indirectement à protéger la planète. Comme beaucoup dès qu’on parle de sondes au Téléphone Sonne, tu dis que c’est de l’argent gaspillé. Mais la technologie des cellules solaires, par exemple, a été développée là. Il y a ainsi des tonnes d’exemples, et l’effort doit se situer à un autre niveau.

  25. Je ne suis pas du tout d’accord.
    Si l’argent mis dans la recherche pour les panneaux solaires liées aux sondes avait été mis dans la recherche pour les panneaux solaires terrestres ça aurait été beaucoup plus efficaces, car lié aux conditions terrestres et le panneau solaire n’est qu’une petite partie du cout de la sonde.
    En cherchant dans la construction de bilboquets à cout de milliards et de milliards je suis certain des retombées ailleurs possibles, ne fut ce que par exemple dans des méthodes rationnelles de stockage des innombrables bilboquets ainsi générés. Des tonnes, je vous dis.
    Note:
    je ne considère pas les satellites d’étude de la terre ou de télécommunication comme inutiles et il y a plein d’autres domaines inutiles, dans le secteur de la défense par exemple.

  26. Tu es donc partiellement d’accord avec moi. D’ailleurs il y a plein de domaines qui ne servent pas du tout la protection de l’environnement. La musique, le théâtre, la littérature, et pourtant on investit des millions là-dedans aussi. Pour autant il ne faut pas les supprimer, cela correspond simplement à un autre besoin. Je suis d’accord avec toi sur certains points, le militaire par exemple. Un bidasse pour nous dire que ça valait le coup de construire le Charles De Gaulle ?

    Les retombées de la recherche fondamentale ne sont pas immédiates, mais elles existent. Un exemple, qui me vient à l’esprit : les rayons X. Tu vas aller skier ? Tu penseras à Marie Curie !

    Tiens, j’ai goooglé un peu et voici un lien: http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=362

    Il ne faut pas être exclusif comme ça. Ce n’est pas le traitement déchets OU l’exploration de Vénus. L’argent existe, il faut simplement mieux le gérer. Les déchets ET Vénus.

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