Puisque vous lisez ce billet, c’est que vous avez un peu de temps. Alors ne manquez pas ce reportage en Californie de Gaëlle Dupont, pour Le Monde. La journaliste a rencontré Charles Moore, un voileux qui a pété un câble (dans le bon sens du terme) en découvrant combien de plastiques traînaient, formant un véritable océan dans le Pacifique nord. L’homme s’agite, filtre, tamise, trie et classe les déchets, et finit par forcer le respect des scientifiques. Personne ne connaît sans doute mieux que lui la réalité du problème de ces minuscules fragments de plastique qui flottent en surface depuis des décennies…
2008-03-19
le lien ne fonctionne pas , les caracteres suivant .html sont en trop… je fais juste passer l’info n’ayant pas encore lu l’article.
Oui….je me souviens également d’un reportage à la TV où l’on montrait un scientifique qui avait analysé les sédiments le long des côtes des iles britanniques. Résultats effarants, des particules de plastique en proportions importantes partout et que l’on retrouvait dans tous les maillons de la chaine alimentaire.
A l’époque je m’étais dit qu’il exagérait un peu le gars, un truc aussi gros alors que personne d’autre n’en parlait.
Si quelqu’un des références sur ce reportage ou cette étude…
lt2ab
PS: excellent blog, encouragements à l’auteur
et il vogue dans un bateau en plastic ! 🙂
Je le trouve très bien écrit cet article, on sent la tristesse du marin américain. Ces mots sont choquants, c’est comme se prendre une douche froide de choses que l’on savait déjà … « Tout le plastique qui s’est échappé dans l’environnement depuis qu’on en fabrique y est encore. » C’est dramatique !
Le plastique végétal pourra-t-il se généraliser? J’en ai trouvé enveloppant ma salade l’autre jour au supermarché. Le touché est différent mais pas désagréable et il est écrit qu’on peut le composer, je suppose alors que s’il s’échappe dans la nature, il est moins nocif que le plastique normal ?
un véritable cauchemar : 334 271 fragments de plastique par km2 en moyenne dans le pacifique nord !… Comme l’écris Nathalie J, on sent toute l’amertume de Charles Moore lorsqu’il dit que nettoyer l’océan « reviendrait à essayer de passer le Sahara au tamis »… Peut-être un jour verront nous apparaître, comme dans la série télévisée ReGenesis, des bactéries mangeuses de plastique…