Branson: un concours contre le CO2

Branson a encore frappé. Le richissime patron de Virgin a lancé un défi aux savants: un prix de 25 millions de dollars au premier qui trouvera une méthode économiquement viable pour nettoyer au moins un milliard de tonnes de CO2 par an de l’atmosphère… Il a rameuté du beau linge dans le jury chargé de vérifier sur pièces les dires des futurs participants: outre Branson lui-même (il n’a pas pu résister), l’infatigable Al Gore, le prestigieux James Hansen, pape du climat à la Nasa, le découvreur d’espèces australien Tim Flannery et l’environnementaliste britannique Crispin Tickell, le patron du transporteur aérien Virgin Atlantic a convaincu le père de la théorie de Gaïa, James Lovelock, de se joindre à l’aventure. Souhaitons lui qu’il vive assez vieux pour siéger dans le jury, car ce n’est pas demain la veille, hélas, qu’on aura une pompe à CO2 économique. Sans compter que les avions du sieur Branson en rajoutent dans notre pauvre atmosphère.