Prochainement: les chroniques de la Cordillère

Premier coucher de soleil sur la Terre de feu © Incahuella
Premier coucher de soleil sur la Terre de feu © Incahuella

Elles sont trois: Cécile, Mathilde et Sara. Trois copines parties début janvier en Amérique du Sud, pour un périple de deux ans qui les mènera, le long de la Cordillère des Andes, d’Ushuaia (Patagonie Argentine) à Quito (Equateur). Une longue balade, à pied et en stop, de celles qui forgent la jeunesse. Mais derrière l’appétit de voyage de ces trois exploratrices en herbe, il y a de belles idées. C’est pour cette raison, qu’Effets de Terre publiera régulièrement ces «Chroniques de la cordillère». Lancement prévu dans quelques jours.

Incahuella, c’est d’abord un projet né il y a presque cinq ans. L’envie, pour Cécile, écologue, d’étudier la flore des Andes, en partenariat avec le Jardin botanique du Lautaret, et des parcs naturels du Chili et d’Argentine. Et pour recenser ces plantes de montagne, et comprendre comment ici on parvient à les protéger, et là on échoue. Mathilde, qui est ingénieur forestier et passionnée des enjeux sociopolitiques de la gestion forestière, se penchera sur les relations parfois difficiles entre les hommes et les espaces naturels qui les accueillent, avec l’appui du Laboratoire d’anthropologie de l’Université de Montréal. Un travail qui nécessitera de longues poses dans le périple, pour prendre le temps d’apprendre et partager avec des communautés traditionnelles, Mapuche au Sud, et Quechua, au Pérou. Comment sont exploitées les ressources naturelles? Comment concilie-t-on tradition et développement? Sara, est éducatrice sportive, vice-championne du Monde de Quad VTT. Elle tiendra le carnet de bord, et viendra apporter sa bonne humeur au milieu des difficultés. Quatre écoles sont associées à cette belle aventure.

Toutes trois se sont démenées pendant deux ans, pour préparer le périple. Et notamment pour le financer. Des économies personnelles, une bourse « Jeunes aventure » de la Mairie de Paris, North Face pour l’équipement et quelques autres soutiens matériels et financiers ont permis de (presque) boucler leur budget avant le départ.

Pourquoi accompagner cette aventure dans les colonnes d’Effets de Terre? Cécile, Mathilde et Sara tiendront un blog sur leur propre site internet, un carnet de route. Mais un échange de mail, un café avalé dans un bistrot à la veille de leur départ, à suffi à me convaincre de leur énergie, leur volonté d’aller au devant les autres, d’apprendre et de partager. Alors «Tope-là». Deux ans après la «Chronique de la vie dans un congélateur», tenue par le jeune ingénieur français Jonathan Zaccaria près du pôle Sud, Effets de Terre est heureux de vous accueillir pour une nouvelle plongée au bout du monde.

7 commentaires


  1. quel bonheur d’écouter sur FI dans l’excellente émission de G Cheyssou Michel Delbecq. un vrai bonheur ce Samedi AM

    1. Émission parrainée par Honda automobile. Faut quand même être bien accroché pour pas devenir schizo.

      Ce que disait Hélène Crié-Wiesner m’a paru plus intéressant que ce qu’elle raconte sur Rue89 que je trouve, en général, pas terrible. Quand je la lis (sur Rue89 donc) j’ai l’impression qu’elle parle d’écologie sans avoir aucune notion scientifique.

      Bonnes interventions d’Hervé Kempf (que je trouve vraiment très juste) et de vous Denis bien sûr !

      1. oui j’ai oublié de dire qu’il y avait H Kempf que je lis avec plaisir dans le Monde et que j’ai aussi écouté avec joie samedi AM

        que du bonheur


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