Les radiateurs électriques fâchés par la règlementation thermique

Sitôt adoptée, sitôt contestée. Deux syndicats professionnels ont déposé un recours contre la «règlementation thermique 2012», publiée à l’automne par décret. Un texte qui durcit les règles thermiques de construction qui doivent s’appliquer dès le 28 octobre 2011, pour certains types de construction (bureaux, bâtiments publics, etc.). Prévue à l’origine en 2010, cette «RT» avait été décalée pour pouvoir y intégrer les engagements du Grenelle de l’environnement.

Selon le Moniteur, Uniclima et le Gifam (1) demandent l’annulation du décret établissant la «RT 2012». En cause, semble-t-il, le traitement fait au chauffage électrique, jugé déloyal. En effet, la règlementation fixe une valeur limite de 50 kWh d’énergie primaire par an et par mètre carré (modulée en fonction de la région). Mais ce seuil est flanqué d’un coefficient de conversion d’énergie finale en énergie primaire électrique fixé à 2,58 (1 kWh électrique est produit à partir de 2,58 kWh d’énergie primaire) contre 1 pour les autres sources d’énergie. De plus, la RT fixe des conditions plus favorables au bois et aux réseaux de chaleur. Ce qui est logique puisque les émissions de gaz à effet de serre sont plus faibles pour ces deux modes de chauffage que pour le gaz ou le fioul. Quand à l’électricité, sa teneur en GES est certes faibles aux heures creuses (l’essentiel de l’électricité vient du nucléaire), mais elle grimpe rapidement aux heures de pointes en hiver, puisque les producteurs mettent en service des centrales à combustible fossile (charbon, gaz, fioul) ou importent l’électricité très carbonée de nos voisins allemands.

La RT 2012  est à peu près la seule chose concrète dont le Grenelle a accouché. Mais, selon le Moniteur, il y a peu de chance que ces recours soient acceptés. Mais sait-on jamais… Le ministère de l’Industrie pourrait en profiter pour filer un coup de main supplémentaire aux géants du tout-électrique…

(1) Uniclima regroupe des entreprises de matériel aéraulique, thermique, thermodynamique et frigorifique. Le Gifam est le groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager.

134 commentaires

  1. L’autre jour, un vendeur m’a proposé un système d’isolation tellement mauvais qu’il ne méritait même pas le crédit d’impôt associé à ce genre de travaux.
    J’ai l’impression que le RT2012 va rendre ce genre de ventes illégales, plutôt que simplement inutiles.



    1. Le Lobby électro-nucléaire est bien plus puissant que l’on imagine . Il se contrefout de nos petits « babillages » sur Internet ». Son propre intérêt passe avant celui du public et des lubies des  » écolos ».
      Quand on sait que se sont les diplômés des mêmes promotion X-Mines qui trustent les directions d’ EDF, Areva et des grands Ministères (économie -industrie) on peu imaginer des liens très proches permettant tous les abus. Et les politiques sont toujours mis devant le fait accompli. A ce jour aucun aucun élu n’a réussi à briser cette petite organisation. C’est plutôt l’inverse, ils passent leur temps à leur pondre des loi et décrets taillés sur mesure.
      Le décret « Borloo » dont on parle ici est un des dernier qui leur est pas favorable et que le lobby va « détricoter » c’est d’autant plus mal engagé que que Borloo n’est plus là et NKM est diplômée…de la même école que les tenants du lobby !

      Ici 2 blogs qui analysent avec pertinence les agissements « l’atom-cratie »:
      http://heloim.sinclair.over-blog.com/
      http://www.arnaudgossement.com/

  2. Il faut quand même préciser que les deux recours ne sont pas du même acabit. Le Gifam a le coefficient de conversion de l’énergie primaire à l’énergie finale dans le collimateur – donc l’essence même de la RT 2012. En gros, le syndicat demande que l’électricité bénéficie d’un coefficient de conversion, au même titre que les autres énergies… On peut toujours rêver.

    Pour Uniclima, le recours porte plus sur la forme. Apparemment, le ministère et sa direction du logement auraient « oublié » de mentionner plusieurs types d’équipement produits par ses adhérents, dont moult pompes à chaleur avec un COP pas trop dégueulasse paraît-il. Mouais.

  3. Lire à la troisième ligne « d’un coefficient de conversion de 1, au lieu de 2,58… »

  4. et bien voilà, on recoupe certains commentaires à propos de la pub Areva.
    et pourtant le coef de 2.58 ne fait pas plaisir mais il est incontestable. il faut dire qu’ au départ il voulait 50 kwh/m2 dans référence à l’énergie primaire !!! les logements « électriques » devront donc être a 20Kwh/m2 (électrique ). cela aurait été bien de passer à 50 Kwh électrique donc 130 kwh primaire, gros avantage pour maintenir encore l’exception Française du chauffage électrique.

    Il faudra suivre l’action du lobby

    1. enthalpie, en quoi ce choix est-il incontestable?
      J’ai déjà fait observer à de nombreuses reprises que le choix de 1 fait par l’ADEME et par RTE pour passer de l’énergie finale à l’énergie primaire en ce qui concerne le gaz était une offense au bon sens et à la physique, et en définitive une arnaque de première grandeur. Cela suppose qu’entre l’extraction du gaz de son gisement (énergie primaire) et la chaleur produite dans la maison, il n’y a aucune perte d’énergie. C’est physiquement impossible. Or ces pertes d’énergie ne sont pas du tout négligeables en ce qui concerne le gaz naturel: énergie nécessaire à l’extraction, à la purification, au transport par pipe ou méthanier, pertes dans les conduites, rendement des chaudières. Le coefficient à appliquer est d’environ 1,6 et peut-être plus, ce qui amène la consommation d’énergie primaire à 80 kWh/m2 contre 130 pour le nucléaire.
      Ceci influe bien évidemment sur le calcul des émissions de CO2 dues au chauffage au gaz, qui sont de cette façon très sous-estimées. Au lieu de prendre 220 g/kWh de chaleur dans la maison, il faut prendre 350 g. Et les émissions de méthane ( effet 21 fois supérieur par unité de masse à celui du gaz carbonique) ne sont tout simplement pas prises en compte! Leur prise en compte amènerait à 400 ou 500 g eq CO2 par kWh, essentiellement en fonction du mode de transport du gaz ( pipe ou méthanier), et si les conduites de distribution urbaines fuient, comme paraît-il c’est fréquemment le cas, outre les risques d’accident, c’est encore bien plus.
      Je vous referrai le cours sur l’évaluation des émissions de CO2 du chauffage électrique plus tard. En attendant, allez donc voir le site de RTE qui présente les évolutions quart d’heure par quart d’heure la contribution des différents centrales, et les émissions de CO2 qui vont avec.
      Ceci ne veut pas dire que je défends particulièrement le chauffage électrique. Mais encore faut-il que ce soit pour de bonnes raisons . Le problème du chauffage électrique est de trop augmenter la consommation électrique en hiver et donc d’amener à surdimensionner le parc de centrales. D’autre part il est impossible en l’état de remplacer intégralement le fuel et le gaz par de l’électrique étant donné les quantités d’électricité qu’il faudrait pour cela . La solution est bien sûr l’isolation des maisons et le recours à la chaleur solaire, soit directement, soit par l’intermédiaire des pompes à chaleur, et la biomasse.
      Quant aux lobbys, celui qui cherche à nous imposer de l’éolien et du solaire PV dont nous n’avons pas besoin à un prix qui ne va bientôt plus être accessible qu’aux patrons du CAC 40, avec les centrales à gaz qui leur sont nécessaires pour fonctionner, ce n’est sûrement pas le moindre. Suivons aussi son action.

      1. Venant de votre part, c’est un mensonge pure. Si j’amène 1 kg de gaz à ma maison, j’en extraie l’équivalent en énergie. Si j’amène ce même kg de gaz à la centrale, j’en retire que 39%: le reste a été perdu dans les transformations successives et le transport.
        Le raisonnement est le même pour le nucléaire: 1kg d’uranium fournit une certaine quantité d’énergie à un sous-marin, mais beaucoup moins dans ma maison, pour la même raison: transformations et transport.
        La production de CO2 n’y intervient pas, et le coût d’extraction, raffinage et transport non plus.
        Le résultat réfléchit l’état de notre technologie: une source d’énergie « à domicile » est 2,58 plus efficace que la même source dans une centrale.

        Là où le bât blesse, toutefois, c’est que cette efficacité n’est qu’un paramètre.

        Une centrale est assez grosse pour justifier une élimination des poussières, voire du CO2 de ses émanations. Personne ne voudra imposer cela aux chaudières domestiques. Une centrale est assez grosse pour permettre de la cogénération, chose rarement vu à domicile. Et ainsi de suite.

  5. Il y a une grande hypocrisie dans cette RT et dans vos commentaires. la France, encore une fois, se tire une balle dans le pied avec cette réglementation.
    On fait semblant de croire que dés qu’on allume un chauffage électrique, l’électricité vient d’une centrale « carbonée » (gaz ou charbon).

    Or, c’est faux.

    La consommation d’électricité due au chauffage électrique a été estimée à 70 Twh durant un hiver « normal » sur environ 450 Twh de consommation annuelle en France. La plus grande partie de cette électricité est fournie par le nucléaire et les barrages tout au long de la journée et de la nuit, avec une proportion qui diminue durant les appels intenses, notamment à l’heure de pointe à 19 h. Mais en aucun cas la puissance appelée par les chauffages électriques durant l’hiver ne nécessite à eux seuls la mise en route de centrales « carbonées ».

    En effet, chauffage électrique ou non, ces centrales à gaz et à charbon seraient de toute façon appelées, ne serait-ce que pour la régulation du réseau et des variations soudaines que les barrages seuls ne peuvent compenser sur le long terme.

    Malgré toutes les dénégations des anti-nucléaires, le chauffage électrique en France est actuellement sur un hiver le chauffage émettant le moins de CO2 par unité de chaleur produite dans le local à chauffer !!!
    Etonnant, non ?

    1. « émettant le moins de CO2 par unité de chaleur produite »

      Heu… C’est pas vous qui ne croy(i?)ez pas au RCA par hasard ? Comment on dit… Heu… Mais si, ça finit par « géométrie variable »…

      Quoi que vous en pensiez, produire de la chaleur pour produire de l’électricité pour produire de la chaleur est idiot. Étonnant ? Non.

      1. Et non. Car on produit de la chaleur à partir d’une source quasiment inépuisable à l’échelle humaine (U238) avec la génération IV qui arrivera commercialement vers 2040 dans le monde (5000 ans de réserve rien que sur le sol français).
        Donc comme on ne peut pas produire directement cette chaleur chez soi, il faut bien la produire de manière centralisée et la meilleurs façon de la transporter c’est de la transformer en électricité pour la retransformer en chaleur. OK, ce n’est pas idéal (plus de 70% de pertes) mais c’est encore le mieux et le plus pratique pour remplacer le pétrole, le gaz, le charbon et le bois.

      2. GML, pourquoi dans le milieu des professionnel de l’électricité on appel le chauffage électrique un « grille pain » ?
        Par ce que ça chauffe (presque) pas. Non seulement il y a 70% de pertes entre la production et la consommation mais aussi (et surtout) c’est NUL comme chauffage.
        Les grilles pains c’est installé chez les moins riches (les riches eux ils ont la « clim réversible » ou un vrai chauffage) résultat ils continuent à avoir froid, à s’enrhumer, à avoir des logements humides. Mais le plus important, le plus triste, le plus scandaleux c’est que les pauvres se ruinent avec ces » saloperies » de grilles pain, à tel point qu’EDF a été obligé de constituer un fond de réserve (que tout le monde finance) pour combler les pertes.

        Utiliser l’argument du CO2 pour le chauffage électrique c’est vraiment prendre les gens pour des c— !
        Il serait infiniment plus efficace en terme de CO2, d’emploi, de confort, de santé, de rentabilité de lancer un grand plan d’isolation des logements anciens. Et pour les logements neufs on peux faire des prodiges en termes d’efficacité énergétique, au final ça donne des maisons passives qui n’ont presque plus besoin de chauffage ou clim. En allemagne les HLM sont fait aux normes passives mais bien entendu on est meilleur en France. Cette démarche écologique et économique remet en cause le dogme du tout nucléaire et rendrait obsolète un certain nombre de réacteurs nucléaire, une grande claque aux technocrates de l’atom-cratie.

      3. Sauf que le problème posé par le chauffage électrique n’est pas un problème de production d’énergie mais un problème de saturation du réseau électrique… Mais bon j’imagine que vous faites partie du club des gens qui s’imaginent que l’uranium apparaît par magie dans les centrales et que l’électricité n’a pas besoin de câbles pour être transporter…

      4. Le jour où vous aurez compris que le problème du chauffage électrique est un faux problème vous aurez bien avancé. Combien est la part du chauffage électrique dans la consommation totale mondiale/européenne/française d’électricité ?

      5. Dans mon foyer (5 personnes), j’arrive environ à ceci:
        * électricité ‘pure’ – 5000 kWh
        * eau chaude sanitaire (solaire thermique) – 2700 kWh
        * cuisson (gaz) – 4000 kWh
        * chauffage (fioul) – 15000 kWh
        * voiture(s) – 15000 kWh

        Donc le transport et la production de la chaleur sont de loin les postes les plus importants (et l’éclairage est rien comparé au frigo, ordi, téléviseur, ou ces deux postes).

    2. vous devriez lire ce que j’écrivais dans l’article sur Areva

      Des logements électriques à 300 kwh/m2 et 180g/co2 par Kwh c’est …… négligeable. et puis cet argument co2 récupéré par les pro-nucléaire .. peu, moins de co2 mais des tonnes de dechêts pour des millions d’années ! et surtout le consommateurs pied et poings liés !

      1. En quoi le consommateur serait-il moins lié avec le pétrole, le gaz et le charbon ou avec de l’électricité d’une origine différente ?

      2. Là où je suis mal le raisonnement, c’est qu’on dispose de 50 GW de puissance nucléaire, et on consomme en pointe en hiver 100 GW. A part çà, l’impact du chauffage est négligeable, et ce n’est pas lui qui enclenche les centrales au charbon ?
        Étonnant, non ?

      3. Je pense que l’éclairage est en grande partie responsable Les gens allument tôt en hiver….

    3. ce qui est étonnant surtout c’est la négation de chiffres publiés et admis.
      je ne crois pas que les contributeurs ont les éléments pour remettre en cause des valeurs admissent internationalement. allez sur le site de l’ADEME ou autre. ils sont en plus admis par RTE !
      si je voulais faire de la provoc je prendrais les derniers chiffres du calcul avec la méthode des émissions marginales qui donnent plus de 500g Co2/kwh électrique.
      les 180g de co2 sont les valeurs moyennes de 2004 à ma connaissance encore en vigueur en 2010

      une bonne synthèse est faite là
      http://www.economiedenergie.fr/majic/pageServer/190300005h/fr/Contenu-en-co2-du-kwh-electrique.html

      ou là
      http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/contenuCO2longue.pdf

  6. premiérement

    au message de gml : je n’ajoute rien à la réponse de yan13 si ce n’est une chose

    L’électricité ne se stocke pas et là est l’un des problèmes pour le chauffage en plus de ceux mentionnés que tout le monde connait, rendement, client captif, etc ..
    ensuite GML ne vous faites pas plus bête que vous n’êtes, je suis au gaz demain je serais au bois et après demain au bois+ solaire+ pourquoi pas un peu d’électricité pour l’ECS.

    si vous êtes avec des grilles pain chez vous je vous conseille de demander un devis pour une installation chauffage radiateurs + chaudière à quoi vous voulez

    ah oui en passant. Le Danemark a comme objectif d’avoir une consommation électrique en 2025 égale à celle de 1975 !! pile poil comme la France ?

    1. Le bois n’est pas l’idéal, il émet du CO2 et des aérosols carbonés. Le bois n’est intressant que lorsque la consommation ne dépasse pas la « production » au dela il ne l’est plus.

      1. bien évidemment. le bois n’émet que peu de co2 dans le cadre d’une exploitation raisonnable qui replante autant que ce qui se coupe

        allons c’est pas un écolo qui va le contraire

      2. Erreur enthalpie, il faut replanter beaucoup plus, parce qu’il faut beaucoup de petits arbres pour récupérer le CO2 produit par la combustion d’un gros. En fait, il ne faut pas couper plus que la productivité annuelle de bois, qui n’est pas énorme au regard de nos besoins de chauffage. Si la forêt a progressé en France depuis la guerre, c’est parce qu’on a utilisé beaucoup moins de bois pour se chauffer. Et comme la plupart des frorêts sont privées en France, il pourrait bien y avoir d’ici peu le mouvement inverse.
        Le bois pose aussi le problème de la pollution atmosphérique quand il est brûlé par des particuliers. J’ai depuis peu un voisin qui a décidé de passer au bois; malheureusement pour moi, je suis souvent sous le vent. De plus, il ne brûle pas que du bois!

      3. BMD , voici ma modeste expérience du chauffage au bois: une maison partagée en 2 avec 2 chauffages au bois (poêles puissance 6kW). Il n’existe presque plus de chaudières / poêles bois qui ne soit pas flamme verte c a d 75% de rendement donc très peu de fumées et d’imbrulés.

        Mon cas est le pire car je brule du pin d’alep, réputé de mauvaise qualité. Il y a très rarement de la fumée « visible » qui sort du conduit de cheminée et mes panneaux solaires situés autour sont propres. Mes voisins ne se plaignent d’aucune gène.

        Il ne faut pas confondre cheminée et chaudière bois. L’image du chauffage au bois polluant est du aux cheminées ouvertes qualifiées de « décoratives » avec de faibles rendements( 20% maxi) et donc elles émettent beaucoup de fumées et d’imbrulés.
        Mais une cheminée c’est juste un appoint pour compenser par ex. un chauffage qui ne chauffe pas grand chose comme…l’électrique ! Si on veut vraiment se chauffer au bois, il faut s’équiper d’un insert dans la cheminée ou d’un poêle / chaudière à bois ou à granulés bois et dans ce cas le problème des fumées est réglé.

        Et puis n’oubliez pas que le meilleur chauffage est celui…dont on a pas besoin. Donc c’est surtout dans l’isolation des bâtiments qu’il faut agir en priorité, ensuite chauffer devient beaucoup moins problématique.

      4. Si vous ajoutez les incendies de forêts auquels personne ne pense, je ne pense pas que le bilan soit en faveur du bois.

        Pour rappel seule les forêts jeunes sont des puits de carbone, une forêt mature est à l’équilibre, et une vieille largue du CO2.

      5. @ Robert et BMD

        si vous me voyez en train d’écrire .. je suis mort de rire. mais vraiment on lit tout et n’importe quoi . et le choléra pas en relation avec le chauffage au bois ? en fait la solution ce serait que les foêts poussent mieux sur une décharge nucléaire. vous devriez demander des essais !

        quand à « penser » il faudrait mieux le faire avec des chiffres à l’appui et ils existent et ils vous contredise

  7. Toxymoron @

    «  » » »Dans mon foyer (5 personnes), j’arrive environ à ceci:
    * électricité ‘pure’ – 5000 kWh
    * eau chaude sanitaire (solaire thermique) – 2700 kWh
    * cuisson (gaz) – 4000 kWh
    * chauffage (fioul) – 15000 kWh
    * voiture(s) – 15000 kWh

    Donc le transport et la production de la chaleur sont de loin les postes les plus importants (et l’éclairage est rien comparé au frigo, ordi, téléviseur, ou ces deux postes). » » » »

    Apprenez à lire, j’ai dit : « . Combien est la part du chauffage électrique dans la consommation totale mondiale/européenne/française d’électricité  »

    A votre avis le changement heure d’hiver heure d’été il est là pourquoi ?

    Tilleul @

    «  » » »Le réseau n’est pas dimensionné par rapport à la consommation mais par rapport au maximum de puissance appelée… Donc on s’en fiche de la part de la consommation liée au chauffage électrique, ce qui importe c’est l’appel de puissance. » » » »

    Vous fournissez un lien que vous n’avez pas lu attentivement, allez donc relire le chapitres 3.

    1. « Combien est la part du chauffage électrique dans la consommation totale mondiale/européenne/française d’électricité ? »

      En France ça doit tourner autour des 10-15% non ?

      1. Oui, en France, ça tourne en gros à un peu plus de 10%, lors des pics de demande c’est surtout l’ éclairage et l’ électroménager qui interviennent. Or il suffit d’avoir une demande très légèrement supérieure à la disponibilité pour enclencher une production supplémentaire, production qui ne sera peut-être pas consommée dans ce cas le surplus sera dirigé ailleurs mais aura été produit (les émissions de co2 également).

      2. source AIE 2008 France : 35% de la consommation usage domestique 155600 Gwh combien pour le chauffage ? 50 % de ce chiffre ? donc plutôt 15% du total ?

    2. Vous voulez parler du chapitre qui montre que j’ai totalement raison ?

      1. Koan Zen
        Un élève va voir son Maître, et lui dit: « Untel tue les animaux, et vous nous enseignez qu’il ne faut pas tuer les animaux; c’est mal ce qu’il fait ». Le Maître lui répond: « tu as raison, tu dis la vérité ». Sur ce, Untel réplique: « Maître, si je ne tue pas les bêtes nuisibles, leur venin peut me tuer, leurs dégâts privent ma famille de nourriture, je dois les tuer pour vivre ». Et le Maître répond: « tu as raison, tu dis la vérité ». Viens un troisième élève: « Maître, vous dites qu’ils ont raison tous les deux, et pourtant ils ont des avis opposés. Ce n’est pas possible ». Et le Maître répond: « tu as raison, tu dis la vérité ».

      2. Tilleul,

        tout le monde sait que vous avez toujours raison, même lorsque vous sortez de grosses bêtises.

      3. J’en connais d’autres.

  8. @ GML

    « Et non. Car on produit de la chaleur à partir d’une source quasiment inépuisable à l’échelle humaine (U238) avec la génération IV qui arrivera commercialement vers 2040 dans le monde (5000 ans de réserve rien que sur le sol français). »
    ça c’est le rêve des pro nucléaire. pas du tout sur que l’on maitrise un jour la fusion, 50 ans de recherches sur fond public, a quand un référendum sur le sujet ?? quid de la même somme pour isoler les maisons, améliorer le fonctionnement des ENR (solaire etc .. ) , faire des économies partout : éclairage public la nuit, bureaux etc , et n’employer que la bonne énergie vis vis du besoin ?
    un choix purement politique
    et pour finir 5 000 000 d’années de déchets AHHHHHHHHHHH et un nouveau tchernobyl

    1. Un choix politique qui va à l’encontre des lois de la physique s’appelle un choix démagogique.

      1. bien d’accord
        cycle de Carnot, ro centrale= 0.5 au mieux ==>1kwh électrique = 2.58 kwh primaire

    2. Author

      BMD. Un choix qui découle des lois de la physique (lesquelles?) et qui s’impose à des gens qui n’en veulent pas, ça s’appelle du totalitarisme. La démocratie n’est pas soluble dans votre expertise.

      1. Une démocratie qui prétend s’imposer aux lois de la physique, çà s’appelle de l’obscurantisme, pour rester gentil, et de toutes façons, çà ne dure pas longtemps.

    3. @ enthalpie

      Je peux me tromper, bien sûr, mais il me semble que GML ne parlait pas de la fusion, ici, mais de la fission à neutrons rapides (la surgénération, si vous préférez).

      Pour la fusion, je vous l’accorde, ce sont des décennies de recherche publique encore à venir (vous dites 50 ans ; moi, j’ai tendance à dire « pas de réacteur industriel avant au mieux 60 à 80 ans : en gros, on se rejoint, donc). Par contre, pour la surgénération, ce sont 30 ans d’investissements de développement de la technologie (la phase de recherche proprement dite est finie). Qui pour l’essentiel sont et seront financés par le privé (autrement dit, par les clients de ces entreprises.)

      Quant à vos affirmations sur la durée de vie des déchets, dans l’un et l’autre cas (surgénération / fusion), ils sont, il me semble, largement inventés : la fission à l’uranium est une des plus « sales » en la matière (si elle a été développée il y a 40-50 ans, c’est qu’elle avait l’avantage de permettre de réutiliser des technologies militaires déjà développées pour la bombe : la dualité de ces technologies était vue comme un gros avantage à l’époque, et la prolifération qu’elle permet, comme un gros inconvénient aujourd’hui).

      Mais là où je vous rejoins (je crois), c’est que de toute façon, il faudrait commencer par investir massivement dans la baisse de la demande d’énergie. Tous azimuts. Et j’ajouterai même : avant même d’investir pour développer telle ou telle technologie de production d’énergie. Renouvelable ou pas.

  9. C’est le contraire !
    Plus un bâtiment est isolé de façon performante, plus le recours à l’électricité constitue le meilleur choix, pour ne pas dire le seul possible, du moins en maison individuelle. En effet, quand une habitation nécessite 3 kW par -15° extérieur, (à peine plus d’un KW par 0°) quel autre système peut offrir la souplesse de réponse, l’absence d’inertie, la juste adaptation aux faibles besoins, pour un coût bas. En matière de coût, l’amortissement d’une installation sophistiquée et plus logique sur le plan énergétique est en effet quasi impossible puisque l’investissement est divisé par une très faible quantité d’énergie. Une de nos dernière habitation de 130 m2, près de BESANCON, (3000 degrés-jours) consomme 5200 kWh (énergie finale) par an, TOUS USAGES CONFONDUS.

    1. «  » » » du moins en maison individuelle. » » » »

      Ce qui n’est pas le meilleur choix….

    2. Baratin de vendeur de courant et de domotique.

      1. Jacques a raison.
        A ce niveau de besoin de chauffage, n’importe quel système convient.
        Le problème c’est aussi qu’avec un si petit besoin de chauffage, la notion même de « chauffage central » n’a plus de sens, ce qui ‘tue’ les filières des chaudières à bois, à condensation, des PAC, …
        Donc on continue à tourner en rond.

    3. Bravo à 50%

      oui la consommation à 40Kwh/m2 c’est bien, parfait même.
      non pour la deuxième partie. à ce niveau une énergie qui se stocke, solaire par exemple est meilleure, outre quelle émet pas de co2 ell est renouvelable. ce qui n’est pas le cas de la PAC et de l’électricité (consommation instantanée).
      Toximoron pointe du doigt un écueil. le faible taux d’utilisation de l’énergie d’appoint

  10. DDq, RTE vient de créer un site où l’on peut suivre tous les quarts d’heure la composition du mix de production électrique . Ce genre de site existe déjà dans un certain nombre de pays européens. Il était temps que RTE s’y mette. Vous feriez bien de le regarder avant d’embrayer à nouveau sur les poncifs concernant le cahuffa

  11. DDq, je continue. Les émissions de CO2 de la production électrique sont aussi affichés heure par heure. On y voit également les importations et les exportations. Regardez tout çà attentivement et réfléchissez.

    1. Author

      Je regarde brièvement. Aujourd’hui, il fait plutot doux sur la France, on tourne à 4000 tonnes de CO2 par heure. Le 23 décembre, il faisait froid, on jouait dans la cour de 7000 tonnes et quelques… Et le 1er décembre, on dépassait les 11000.

  12. Eh bien, vous devriez regarder un peu plus attentivement: à la pointe de 19 heures la production était de 85553 MW pour un CO2 de 138 g/kWh. A 4h15 la production était de 69262 MW pour un CO2 de 113g/kWh. Donc pas une différence énorme en CO2 . Car, malgré la baisse de production, il y avait à 4 h15 des imports encore élevés, et les centrales thermiques étaient encore très utilisées. En fait, EDF avait décidé de ne pas produire d’hydroélectricité au minimum de consommation. S’il l’avait fait, il aurait pu abaisser de beaucoup la production de CO2/kWh, qui a cette heure-là correspond essentiellement au chauffage électrique, et diminuer les importations!
    Si vous comparez à la journée du 10 janvier, où la consommation a été certes un peu moins élevée, la production de CO2 n’a été que de 39g/kWh à la pointe de 19 heures et de 31g au creux de 4H15! Les exportations ont été considérables.On voit aussi que les différences de production de CO2/kWh entre la pointe de 19 heures et le creux de la nuit ne sont pas énormes. Mais si EDF avait maintenu la production hydroélectrique, on aurait eu du chauffage électrique la nuit à 10 ou 15 g/kWh!
    L’énorme différence entre ces deux journées assez semblables c’est qu’EDF a entre temps pu raccorder, enfin, tous les réacteurs nucléaires au réseau et de ce fait a eu besoin de beaucoup moins de fossiles et d’importations .
    Cela montre l’inanité des discussions sur la production de CO2 du chauffage électrique, et sur le calcul pris comme parole d’évangile de 180 g/kWh quelles que soient les circonstances et la politique de mise en oeuvre des centrales. Par contre, un chauffage au gaz produira fidèlement du CO2 et du méthane proportionnellement aux kWh produit, et cela bien au-dessus des 220 g /kwh de l’évangile, comme je l’ai expliqué.
    Et cela montre aussi que, si l’on considérait ce problème de CO2 du chauffage électrique comme comme exrêmement important, il suffirait de construire quelques centrales nucléaires supplémentaires pour régler le problème.
    Le vrai problème du chauffage électrique n’est pas celui-là, mais celui du surdimensionnement du parc nucléaire qu’il peut entraîner! En Suisse, il est interdit. Par contre, les Suisses se chauffent principalement au fuel! Mais tout le monde est en train de se mettre à la pompe à chaleur.

    1. Encore une fois ce n’est pas un problème de production mais UN PROBLEME DE RESEAU NINDEDIOU ! Une centrale nucléaire ça vous fait que de la production CA N’A AUCUNE ESPECE D’INFLUENCE SUR LES CAPACITES DE TRANSPORT DU RESEAU ELECTRIQUE ! Les Normands produisent 15% de l’électricité consommé au niveau national (quelque chose comme 20 fois leur besoins !) mais ça ne les a pas empêché d’avoir des coupures d’électricité cet hiver !

      Continuer le déploiement massif du chauffage électrique (70% dans le neuf maintenant !) hors des habitations passives (et je dis bien passive, pas bbc!) ça obligerait à plus que doubler la totalité des cables en France, doubler le prix des transformateurs qui devront être surdimensionné pour passer les pointes et augmenter les pertes réseaux parce qu’à l’exception des périodes de grands froids on fonctionnerait systématiquement en sous-régime… Et une fois tous ses investissements réalisés on se retrouverait devant des black out au moindre évènement capable de fragiliser le réseau.

      1. D’ac avec Tilleul.
        En France le système du tout électrique pousse jusqu’à l’absurde: d’un côté le producteur EDF se targe de battre des « records » de seulement 39g de CO2 / kWh le 10 janvier et d’un autre côté RTE (filiale transport d’EDF) nous disais le même jour par SMS: « Alerte Orange sur le réseau, éteignez vos appareils électriques ». Cette année j’ai reçu plus de 50 messages de ce type !!
        http://www.rte-france.com/fr/actualites-dossiers/a-la-une/pics-de-consommation-electrique-en-region-paca-et-risque-de-coupure-fin-d-alerte-orange-le-16-02
        Car figurez vous que j’habite en Provence comme 5 millions d’autres et il y a aussi les habitants de l’Ouest qui ont exactement le même problème.

        Donc à quoi ça sert de produire du Nucléaire alors qu’il est impossible de livrer l’électricité, en particulier dans les moments critiques (chaud ou froid) ?
        Si on voulait vraiment livrer tout le monde avec le nucléaire il faudrait renforcer énormément le réseau de transport, ça couterait quelques dizaines de milliards d’euros et ça remettrait en cause le dogme du « nucléaire pas cher pour tous ».

      2. et d’où l’avantage des productions locales individuelles. Mais comme la fin du pétrole c’est une révolution , un changement de mode de pensée qui échappe à la technocratie centralisatrice des énarques et autres X-mines

      3. S’il y avait une centrale nucléaire dans le Sud de la Provence et une autre à l’Ouest de la Bretagne, il n’y aurait pas de problème de livraison dans ces deux régions

      4. Diminuer la demande, la solution passe par là et nulle part ailleurs.
        Et pour diminuer la demande il ne faut pas qu’il y ait trop de demandeurs.

      5. BMD dit « ..S’il y avait une centrale nucléaire dans le Sud de la Provence et une autre à l’Ouest de la Bretagne, il n’y aurait pas de problème de livraison dans ces deux régions.. »

        Voila une idée qu’elle est lumineuse !
        Assumons nos choix et poussons la logique de l’atom-cratie jusqu’au bout: installons de nouvelles centrales nucléaires près des grandes agglomérations de l’ouest et du sud. Et s’il n’y a pas de fleuves à proximité pour refroidir les centrales y’a qu’à les mettre en bord de mer… de toute façon c’est sans dangers, n’est ce pas ? Et puis comme ça en hiver ça réchauffera l’eau des plages, très bon pour les touristes !

      6. Gagné !!!
        hier soir au JT de l’A2 à 20h, il y a projet de mini centrale atomique(dérivé des sous marins) poser sur le sable à 5Km des côtes.
        un marché considérable estimé à 100 centrales minimum ! génial non ?
        mais ou ais je mis ma kalashnikov ?

      7. Tilleul, le sujet de mon post ci-dessus est la production de CO2 et la sempiternelle discussion sur la nécessité d’importer en France du thermique en période de froid, parce que le nucléaire est génétiquement incapable en France d’assumer en ce cas, ineptie que vous vous obstinez à répandre, ce que vous continuerez d’ailleurs à faire malgré les évidences: Il a suffi de pouvoir disposer en même temps de tous les réacteurs actuels pour redevenir exportateur en période de grand froid (cf le site de RTE) et diminuer spectaculairement la production de CO2 du mix de production électrique. Quand les 2 EPR prévus seront sur le réseau, et la diffusion gazeuse remplacée par la centrifugation, on pourra voir venir .
        Que viennent faire là-dedans les réseaux? Bien évidemment qu’il faudra renforcer les réseaux si la production augmente. Par exemple quand les gigantesques et très coûteuses fermes éoliennes de la Mer du Nord et de la Baltique alimenteront à prix d’or et par intermittence les Bretons et les Provençaux, ils ne pourront le faire qu’avec des réseaux ruineux . C’est sûr que çà fait déjà saliver Siemens, Alstom et Nexans et plus généralement le capitalisme « vert ».
        Mais si la Bretagne et la PACA sont obligés de faire venir leur électricté de très loin par des réseaux surchargés, c’est qu’ils n’ont pas suffisamment de production en bout de chaîne. Faute d’avoir accepté le nucléaire, ils se tournent maintenant vers le gaz. Quant à s’alimenter avec des renouvelables à hauteur de leur besoins, quelle blague. Il faut être un EMA (écologiste militant antinucléaire) pour faire semblant d’y croire, et un pigeon vert pour y croire réellement.
        D’ailleurs, quand je vous ai demandé, à dix reprises maintenant, de nous fournir les grandes lignes d’un projet à cette fin pour la Bretagne, vous avez toujours refusé de répondre, ce qui montre que vous n’y croyez absolument pas vous même.
        Je suis toutefois d’accord avec vous sur le fait qu’il faut limiter le développement du chauffage électrique car cela conduit à un accroissement excessif de la production et à une surcharge des réseaux. Mais je pose la question aux EMA de ce blog. Si l’électricité pouvait être produite en France en quantités suffisantes par de l’éolien ou du solaire, seraient-ils toujours contre le chauffage électrique?
        D’autre part, la production de chaleur est le domaine où les énergies renouvelables (chaleur solaire,directement et via les pompes à chaleur, biomasse) peuvent le plus efficacement contribuer à la production d’énergie, et elles permettraient d’éviter le gaz , qui n’est pas une bonne affaire à moyen terme, pour le chauffage d’une maison bien isolée. Mais voilà, les EMA n’ont qu’une idée en tête, les électricités éolienne et solaire, pourtant coûteuses, et inutiles en France tant que l’on ne saura pas mieux stocker l’électricité, parce que ce sont des antinucléaires qui en fait se foutent pas mal de l’écologie.

      8. Déjà faudrait réussir à les construire les EPR… Pour l’instant ça fait plus de 10 ans qu’on attend l’EPR de Finlande… Ensuite le fait d’avoir une bonne partie du parc nucléaire français en Normandie n’empêche pas les coupures de courants là bas.

        Vous sortez d’ailleurs une belle ineptie : si le réseau électrique de Bretagne est trop faible pour pouvoir répondre à la demande vous aurez du mal à lui faire supporter un truc aussi gigantesque qu’une centrale nucléaire…

        Et je vous ai donné à dix reprises le scénario qui permet de remplir tous les besoins de l’Europe en énergie renouvelable, la Bretagne fait partie de l’Europe à ce que je sache…

        Par contre vous avez toujours était infoutu de me donner un scénario m’identifiant les sites d’extraction d’uranium et l’intégration du nucléaire sur le réseau européen ne serait-ce que pour seulement augmenter la production… Serait-ce parce que malgré vos beau discours vous êtes plutôt là pour mettre en avant des impasses technologiques qui n’ont jamais menacé et ne menaceront jamais votre gagne-pain et que vous vous fichez donc que ce que vous défendez ait une quelconque réalité ?

      9. Il semble que je suis un EMA je n’avais pas encore cette étiquette mais ça me vas. La réponse à la question est claire : OUI si on passe par une chaudière et une turine (prod centralisée). Dans l’état actuel de la techno des panneaux PV pour une maison individuelle oui aussi car le ro des capteurs par rapport au panneaux thermique est aussi de 1 à 3
        rappellons sans cesse le crédo des EMA
        isolation , diminution de la consommation , efficacité

      10. « Quand les 2 EPR prévus seront sur le réseau, et la diffusion gazeuse remplacée par la centrifugation, on pourra voir venir . »

        Vous n’êtes donc pas pour la réduction de la demande. Il me semblait pourtant l’avoir lu dans un de vos récents posts, soit je me trompe soit vous pratiquez aussi le truc qui finit par géométrie variable.

      11. Je suis tout à fait pour la réduction de la demande, mais elle doit intervenir avant celle de la production, sinon c’est le black-out.

      12. Trop facile l’argument : proposons plus jusqu’à ce que les gens nous demandent moins… Ou que ça craque mais ça sera pas de notre faute.

        « Je suis tout à fait pour la réduction de la demande »

        Si c’était vrai vous mettriez en avant dans vos contributions l’isolation, les circuits courts pour la nourriture, le rapprochement des gens et de leur travail, etc et pas les 2 EPR qui permettrons de voir venir. Vous êtes un prometteur de croissance matérielle éternelle comme le reste, donc un bel hypocrite et surement pas un écologiste.

      13. BMD réponse à la question : « …..Si l’électricité pouvait être produite en France en quantités suffisantes par de l’éolien ou du solaire, seraient-ils toujours contre le chauffage électrique?… »

        OUI je suis contre à 100% s’il s’agit de « grilles pain » qu’on installe chez les moins riches (les riches eux ils ont la « clim réversible » ou un vrai chauffage). Avec les grilles pains ils continuent à avoir froid, à s’enrhumer, à avoir des logements humides. Cela provoque un autre scandale: les pauvres se ruinent avec ces « saloperie » de grilles pain, à tel point qu’EDF a été obligé de constituer un fond de réserve (que tout le monde finance!) pour combler les pertes.

        Raisonner sur la production électrique , même renouvelable, sans reconnaître que LA PRORITE ABSOLUE EST D’ENGAGER UN GRAND PLAN D’ISOLATION DES LOGEMENTS ANCIENS et D’EFFICACITE ENERGETIQUE, ça n’a aucun intérêt.

        Mon raisonnement est parfaitement cohérent pour un EMA (encore un acronyme inventé par un technocrate?), car une bonne maitrise de l’énergie (les experts disent qu’on peut économiser jusqu’à 70%) entrainerait mécaniquement une obsolescence des centrales nucléaires en surnombre, celles qui resteraient pourraient être remplacées par un bouquet d’ ENR décentralisées au fur et à mesure de leurs mises en arrêt .

        Donc on comprend pourquoi depuis 30 ans il n’y aucune volonté sérieuse de la part de l’Etat et D’EDF pour mettre en place la maitrise de l’énergie en France: l’Atom-cratie ne veut pas ouvrir la boite de pandore qui lui ferait perdre son pouvoir et ses privilèges…

      14. +1
        on ne se connait pas, mais on dit la même chose. AH ces EMA !!

      15. «  » » »Raisonner sur la production électrique , même renouvelable, sans reconnaître que LA PRORITE ABSOLUE EST D’ENGAGER UN GRAND PLAN D’ISOLATION DES LOGEMENTS ANCIENS et D’EFFICACITE ENERGETIQUE, ça n’a aucun intérêt. » » » »

        Raisonner sur la production électrique en ne prenant en compte que le chauffage est une ineptie sans nom.

      16. Comme l’a dit enthalpie plus haut, le chauffage électrique représente 26% de la consommation de courant. Ça représente donc une part significative. Ce n’est donc pas ce que j’appelle une ineptie de parler du chauffage lorsque l’on s’interroge sur la production électrique. D’ailleurs qui a dit qu’il ne fallait prendre en compte que le chauffage ? A part vous je veux dire Robert…

    1. Enthalpie, l’Espagne s’adapte à la variabilité éolienne ( de 54 % à 0,35 %, quel aveu!) principalement avec les centrales à gaz., dont le développement suit fidèlement celui de l’éolien ( un rapport d’environ 2 à 3 de gaz pour 1 d’éolien en quantités d’électricité produites en moyenne annuelle) et avec de l’hydro.Vous pouvez allez voir çà sur le site de l’électricien espagnol, car sur le site que vous indiquez, il n’en est pas question. Quant aux commentaires du genre « il y a toujours du vent quelque part », ou bien de la biomasse, de l’eau (comme au Moyen Age d’ailleurs)etc., regardez l’exemple que nous donnent le Danemark et l’Allemagne, c’est du grand style pigeon vert. Vous remarquerez que la personne interviewée rappelle que l’Espagne est pratiquement isolée électriquement et que ce serait bien qu’elle puisse exporter son éolien excédentaire vers le reste de l’Europe avec des lignes à haute tension construites à travers les Pyrénées! l’éolien, production locale consommé localement avez-vous dit?En somme ce serait bien d’exporter chez les voisins les problèmes posés chez soi par un développement excessif de l’éolien, comme le font déjà les Danois! Et quand leurs centrales à gaz ne pourront plus être approvisionnées, fin de l’éolien!
      A noter également que le vent était en panne en Novembre en Espagne comme en France ! Que fait-on dans ce cas quand on a peu de nucléaire? Et bien on fait tourner les centrales à gaz et à charbon.
      J’ai suvolé récemment les éoliennes espagnoles installées sur les lignes de crête. c’est l’horreur. Des amis m’ont dit récemment qu’à voir ces éoliennes partout, de proéoliennes ils étaient devenus antiéoliennes.

      1. Alors comment vous expliquez que le taux d’utilisation des centrales gaz ait chuté en Espagne mis à part que l’éolien remplace le gaz ? Aussi curieux que ce soit les espagnols n’arrêtent pas toute activité économique dès que le vent se lève vous savez donc votre argument comme quoi la consommation électrique s’arrête dès qu’il y a du vent me laisse assez dubitatif…

      2. oui et il est assez drôle de voir que notre « ami » Bmd oubli un argument donné par le responsable de REE, à savoir qu’avec une taille plus importante et une répartition géographique plus étendu le facteur de foisonnement fera que l’on diminuera le risque de production nulle.

        comme le dit la chanson « il fait toujours beau quelque part » ..

      3. Il est toujours plus intéressant d’aller aux résultats que de faire des discours. Le nouveau site de RTE, qui donne les productions quart d’heure par quart d’heure, permet de se rendre compte que le fameux foisonnement n’améliore que très peu la situation. Une phrase comme  » diminuera le risque de production nulle », c’est du cosmétique tant que l’on n’a pas précisé de combien. Et il est tout aussi important de connaître l’amélioration de la variabilité des puissances délivrées au cours du temps. Le fameux foisonnement là aussi n’apporte pas grand chose.
        La situation sera-t-elle bien meilleure à l’échelle européenne? Bien sûr, on l’affirme haut et fort chez les fanatiques de l’éolien, comme on le faisait encore il y a peu pour la France, et comme vous le faites encore parce que çà vous arrange. Pas de chance, çà ne marche pas, ou que très peu, en France. Pour l’Europe, ce sera forcément un peu meilleur, à condition de zébrer toute l’Europe de liaisons à haute tension. Il serait prudent là aussi de ne pas acheter chat en poche.

      4. c’est ennuyeux on ne peut répondre à partir d’un certain niveau dans le forum.

        donc c’est pour BMD
        en France foisonnement de l’éolien est quasi nul, concentré dans peu de région et c’est moins de 10 % de l’Espagne il n’a pas sa taille critique.
        à lire dans le journal Le Monde daté du 20/01 en page 21 la lettre a ouverte à NS de Benoit Praderie à propos de la politique Française vis à vis des ENR. tout est dit en tuant les ENR vous finirez bien pas démontrer que l’on en a pas besoin. Au passage le gouvernement Français comme d’autres c’est engagé à avoir 20 % de la production sous forme d’ENR en 2020. nous n’y serons pas. les allemands, Espagnols, et autre danois y seront.
        rebdez vous dans 10 ans et j’espère que des traces de ces messages sont conservés.

      5. Où et à quel moment ai-je dit que la consommation électrique s’arrêtait quand il n’y avait pas de vent? J’ai dit qu’il fallait alors avoir recours à d’autres centrales, ce qui devrait paraître évident à toute personne normalement constituée, sauf à disposer d’énormes stockages d’électricité permettant de stocker par vent fort pour la restituer ( après perte de 30 à 50 % de la quantité initiale) par vent faible. Il est quand même extraordinaire que ce raisonnement pourtant très simple ne puisse être accepté par un EMA, à cause de son blocage idéologique (génétique a dit EMA Joly).
        Tilleul, vous êtes quand même assez grand pour aller sur le site de l’électricien espagnol, et voir comment çà se passe: les fluctuations de l’éolien sont compensées par le gaz et par l’hydro, çà se voit comme le nez au milieu de la figure. L’Espagne, qui est à peu près isolée électriquement, ne peut pas faire appel comme le Danemark à un pays extérieur pour l’aider. Comme elle n’a pas assez d’hydro, a peu de charbon et ne souhaite pas trop le développer (encore qu’elle vient de le subventionner) ni en importer ( c’est déjà mieux qu’au Danemark) et n’a pas voulu développer le nucléaire ( çà pourrait bientôt changer!), elle a développé un mix éolien +gaz.. Bien évidemment, quand l’éolien est fort, on utilise moins le gaz. et c’est l’inverse quand le vent est faible. N’enfoncez pas les portes ouvertes!
        L’éolien en Espagne, ce serait très bien s’il y avait assez d’hydro. Les possibilités ont été poussées au maximum en construisant des STEP. Mais çà ne suffit pas et de très loin. Alors l’Espagne cherche à se désenclaver par la construction de lignes à hautes tensions traversant les Pyrénées, pour exporter l’éolien qu’elle doit actuellement mettre à la poubelle et mutualiser sa production avec les autres pays d’Europe ( et par la même occasion créer encore plus de problèmes sur les réseaux).

      6. C’est bien il y a un progrès vu que l’année dernière vous veniez doctement nous expliquer que l’éolien nécessitait 80% de stockage…

        Bon c’est pas comme s’il y avait quantité de publications scientifiques sur les énergies renouvelables et quantité de résultats opérationnels issus du fp6 et du fp7, alors c’est quoi vos sources ?

      7. Et sinon les Espagnols ne développent rien du tout, on est pas en union soviétique… Vous avez d’un coté des producteurs d’électricité et de l’autre coté des distributeurs qui doivent avoir de quoi garantir l’équilibre… Vous croyez quand même pas qu’il existe un gosplan électrique mondial qui impose aux investisseurs de financer des centrales ?

        Il s’avère qu’en Espagne les éoliennes répondent plus souvent à la demande que le gaz donc le gaz marchent moins souvent qu’auparavant. Puisque vous reconnaissez qu’on a quand même besoin d’électricité quand le vent souffle et ben je ne vois pas d’où vous pouvez sortir que les espagnols vont bruler plus de gaz depuis qu’ils ont des éoliennes alors que c’est l’exact inverse qui se passe et que la logique la plus basique invite à penser que c’est exactement ce qui doit se passer…

        En plus vous avez à la fois une image soviétique du fonctionnement de l’économie ET une image qui date du siècle dernier du fonctionnement du marché électrique… Les utilités qui pensent continuer à vendre du MWh comme on vendrait des paquets de lessive c’est quand même en train de devenir une espèce en voie de disparition… Une utilité qui n’a pas encore une idée de comment gérer sa production de façon continue en regardant ses consommateur et ses capacités de production comme une seule entité globale on peut dire qu’elle ne va pas faire long feu ses dernières années…

        Le coup des centrales de base et des centrales de pointe c’était un truc bon pour les dinosaures de l’époque Boiteux qui faisait leur calcul sur papier et avait pas envie de réfléchir des mois à savoir si un investissement était rentable ou non (et qui au passage sont totalement perdu dans l’ère moderne ce qui en devient presque pathétique), maintenant on a quand même de quoi traiter les informations de façon plus judicieuse sans avoir à recourir à ses approximations économiques grossières…

        Le paysage électrique actuel ça ressemble de plus en plus à ça…

        http://www.elp.com/index/display/article-display/3408849775/articles/utility-automation-engineering-td/volume-15/issue-12/feature/virtual-power-plants-set-to-potentially-change-power-structure.html

        Donc vos histoires vous pourrez me les ressortir quand on sera de retour en 1970… mais en attendant merci de vous mettre un peu à la page…

  13. Bon sinon d’après ce que j’en ai vu, autant le recours du Gifam est ridicule (coefficient de conversion élec-énergie primaire dans la loi), autant celui d’Uniclima a l’air plus solide vu qu’il s’agit de la non prise en compte de plusieurs équipements et choix technologiques dans le logiciel « boîte noire » du CSTB qui servira à valider les calculs.

    « Quant à Uniclima, il proteste, en particulier, contre le fait que les règles de justification des données d’entrée du calcul des coefficients Cep, Bbio et Tic de la RT2012 sont variables selon les familles de produits. « L’application de ces règles donnerait incontestablement des résultats plus favorables aux techniques fonctionnant avec des énergies traditionnelles », se plaint Uniclima. Le syndicat regrette par ailleurs que des équipements non pris en compte dans la méthode de calcul Th-BCE de la RT2012, “se trouvent de ce fait éliminés du marché”. Il cite à ce propos les PAC double service, sol-eau, sol-sol, à absorption ou encore à moteur gaz, ainsi que les appareils multifonctions, la fonction free cooling (roof tops) et la ventilation double flux thermodynamique. »

    http://conseils.xpair.com/actualite_thermpresse/syndicats-veulent-annuler-arrete-rt2012-quel-chauffage-en-2050.htm

  14. Tilleul, vous êtes touchant d’hypocrisie. Et le pire, c’est que tout le monde peut constater l’inanité de vos raisonnements « logiques » en allant sur le site de l’lEA (www. iea.org) à la rubrique statistics pour regarder le graph de l’évolution de la production électrique de l’Espagne (Spain) par source. On peut y admirer le pavé vert du gaz qui croît et s’étale corrélativement à la progression de l’éolien, certes au détriment également du charbon et du pétrole. Mais le bilan est un accroissement considérable de l’utilisation des combustibles fossiles. L’Espagne va tout droit vers le système éolien+gaz (25%/75 %) qui est l’aboutissement du développement de l’éolien dans un système électrique isolé sans hydroélectricité, une fois éliminés le charbon et le nucléaire. Heureusement, il y a en Espagne un peu d’hydroélectricité et de nucléaire pour atténuer le désastre.
    Alors bien sûr, on peut tourner la chose autrement en disant que grâce à l’éolien, l’Espagne utilise moins de gaz que si elle n’en avait pas. Mais si elle avait développé le nucléaire à la place de l’éolien, elle aurait pu fonctionner à peu près uniquement avec du nucléaire et de l’hydro,comme nous le faisons en France. Les Espagnols qui dans une ou deux décades assisteront au déclin du gaz et à ses augmentations de prix maudiront les EMA qui les auront menés là.
    Quand à vos démonstrations de la possibilité de faire 100 % de l’électricité européenne avec du renouvelable, elles sont du même tonneau. Seriez-vous un clône des néocolonialistes de Green Peace, qui veulent zébrer l’Europe entière de lignes à haute tension ruineuses (avec çà, on peut faire des dizaines d’EPR) pour acheminer l’éolien de Mer du Nord et le solaire d’Afrique du Nord vers les Allemands encore suffisamment riches pour se le payer?
    Commencez donc par nous exposer ce qu’il faut faire pour la Bretagne, non pas avec des phrases, mais avec un projet ( une ébauche, ce serait déjà pas mal).Vous vous procurez une carte de Bretagne, et vous indiquez où vous installez vos jouets (vous donnez leur puissance, leur production), les lignes à haute tension etc.. n’oubliez pas de nous calculer les coûts d’investissement et le coût de l’électricité pour le consommateur
    Tenez, une idée pour vous: installer des flexblues, un dans les Côtes d’Armor, un dans le Finistère et un dans le Morbihan.
    Après, vous passerez à l’Europe.

    1. S’il faut se répéter…

      Je vous ai donné à dix reprises le scénario qui permet de remplir tous les besoins de l’Europe en énergie renouvelable, la Bretagne fait partie de l’Europe à ce que je sache…

      Par contre vous avez toujours était infoutu de me donner un scénario m’identifiant les sites d’extraction d’uranium et l’intégration du nucléaire sur le réseau européen ne serait-ce que pour seulement augmenter la production…

      …et j’ajoute donc que vous aurez du mal à alimenter les côtes d’Armor, le Finistère et le Morbihan avec une image de synthèse. Déjà que prendre des EPR c’était pas glorieux vu que tout ce que vous êtes capable de présenter c’est du papier et du béton mal coulé en Finlande mais là vous vous surpasser, et pourquoi pas la fusion tant que vous y êtes ? Dans le meilleur des cas le business plan de Flex Blue c’est un projet pilote qui ne sera en exploitation qu’à partir de 2017 pendant quelques centaines d’heures par an, pour un éventuel déploiement industriel vers 2025-2030… Et je dis bien dans le meilleur des cas parce que ça ressemble plutôt à une opération montée pour récupérer des sous du grand emprunt… Vous comptez dire quoi au Breton pour les 20 prochaines années ? Eclairer vous à la bougie parce qu’avec le nucléaire faut pas être pressé ?

      1. Ils ont refusé une centrale il y a 20 ans…

      2. Je dis aux Bretons, faites construire tout de suite un EPR dans le Finistère. çà vous produira 12 TWh , soit 50 % de vos besoins en électricité, dans 5 à 6 ans si vous prenez le départ maintenant et en arrêtant de râler . Comme vous allez certainement diminuer votre consommation d’électricité avec les conseils éclairés de vos élus verts, cela fera 80 % à ce moment là. Mieux vous pouvez aussi faire construire deux EPR , ce qui vous permettra d’exporter de l’électricité et de gagner facilement de l’argent. En attendant, mais on continuera de vous aprovisionner avec les centrales nucléaires des voisins, ce qui n’a pas l’air de trop vous gêner, et quelques centrales à gaz du côté de Brest ou de Saint Brieuc, et on renforcera le réseau.
        Et rien ne vous empêche pendant ce temps ‘isoler vos maisons et de faire de la recherche sur les énergies marines, ce dont tout le monde vous remerciera!

        Dommage que vous n’ayiez pas accepté Plogoff, mais alors vous ne saviez pas!

        Et , vous devriez être fiers des flexblues. Après tout, ce sont les descendants des sous-marins nucléaires de la rade de Brest

        Autre solution, vous demandez à Tilleul de vous faire un projet détaillé d’implantation d’éoliennes, lignes à haute tensions, barrages hydroélectriques, STEP, hydroliennes, panneaux et centrales photovoltaïques, centrales à biomasse et à biogaz et le reste. Puis faites le mettre en oeuvre sous son autorité. Mais regardez attentivement les prix, les délais, les lieux d’implantation et surtout ne râlez pas si vous êtes obligés de diviser par 10 votre consommation d’électricité , d’en multiplier le prix au kWh par 10, et si vos plus beaux paysages sont agrémentés par des bouquets d’ éoliennes de 150 mètres de haut.

      3. 5 à 6 ans c’est pas crédible, le lancement du projet de centrale nucléaire en Finlande a eu lieu en 2000 et ils attendent toujours leur EPR plus de 10 ans après… Même chose pour celui de Flamanville dont le lancement du projet a eu lieu en 2002… Rappelons que rien qu’en photovoltaïque les allemands posent l’équivalent d’un EPR en 6 mois… (qui produisent leur énergie en journée quand on a le plus besoin d’électricité et pas à 3 heures du matin…)

        Toujours aucune données sur les sites d’extraction d’uranium et les travaux à faire pour l’extension du réseau… Le projet de ligne THT Cotentin Maine a été lancé en 2005… Vous comptez faire comment pour exporter de l’électricité sans ligne électrique ?

      4. Tilleul
        ,

        «  » » »qui produisent leur énergie en journée quand on a le plus besoin d’électricité «  » » »

        Z’avez déja mis les pieds en Allemagne en décembre ? Il fait nuit à quelle heure ?

      5. Je n’ai jamais vu un allemand s’arrêter de consommer de l’électricité parce qu’il y a du soleil…

  15. Nimch @

    «  » » »Comme l’a dit enthalpie plus haut, le chauffage électrique représente 26% de la consommation de courant. Ça représente donc une part significative. Ce n’est donc pas ce que j’appelle une ineptie de parler du chauffage lorsque l’on s’interroge sur la production électrique. D’ailleurs qui a dit qu’il ne fallait prendre en compte que le chauffage ? A part vous je veux dire Robert… » » » »

    Secouez vous les neurones de temps en temps ….

    «  » » »Raisonner sur la production électrique , même renouvelable, sans reconnaître que LA PRORITE ABSOLUE EST D’ENGAGER UN GRAND PLAN D’ISOLATION DES LOGEMENTS ANCIENS et D’EFFICACITE ENERGETIQUE, ça n’a aucun intérêt. «  » » » »

    Isolation et chauffage ne seraient donc pas lié ?

    http://www.greenpeace.org/raw/content/france/presse/dossiers-documents/chauffage-electrique-en-france.pdf

    Le chauffage représente une faible part de la consommation électrique annuelle. Isoler les habitations n’aura qu’un impact financier sur ceux qui se chauffent à l’électrique, pas au niveau environnemental, ce sera gommé par l’augmentation de la demande.

    1. heu…Robert:
      …. »isoler les logements » permettra aussi de réduire les besoins en climatisation on est donc au de la des 26% de la conso électrique, dans le sud c’est peut être 40 ou 50%.

      De plus l’isolation par l’extérieure réduit la demande pendant les pointes de froid ou chaud, là ou toutes les centrales sont mises en marches y compris les fioul /gaz donc ça a réellement un impact environnemental.

      D’autre part quand je parle « d’efficacité énergétique » je veux dire pour tous les appareils électriques d’une habitation précisément dans le but de freiner ou diminuer l’augmentation de la demande. Exemples: une ampoule basse conso diminue de 400% la consommation d’une ampoule filament, dans ma maison bioclimatique de 110m2 j’ai divisé par 5 ma consommation électrique totale comparé à mon appartement qui était chauffé en électrique et j’ai fait un gain remarquable en confort.

      1. «  » » »isoler les logements » permettra aussi de réduire les besoins en climatisation «  » » »

        Pardon ?

      2. OUI une bonne isolation diminue AUSSI les besoins de climatisation:
        Mon voisin qui a une maison avec la même surface que la mienne, 110 m2, a fait tourner son climatiseur pendant 4 h / jour durant les mois de juillet et aout dernier (on habite près d’Aix en pce). Tout cela pour avoir la même température dans nos 2 logements. Comment expliquer une telle diffèrence ? A l’isolation. Je suis isolé en classe A+ (maison passive) et lui il est en classe D.

      3. Aix en Provence ? ok je comprends pour le chauffage, j’aimerais voir la même chose du coté de Mouthe ou Pontarlier. Maintenant la clim n’est pas indispensable.

        Maison individuelle ? pas vraiment écolo, c’est mangeur d’espace notamment de terres cultivables, ça augmente les surfaces imperméables, enfin bref ce qu’on gagne d’un coté on le perd d’un autre.

    2. Si Enthalpie a dit que le chauffage électrique représente 26 % de la consommation d’électricité, il s’est trompé ( incroyable mais vrai) Il a confondu prix et quantités.En fait, çà faisait 10 % des kWh consommés en 2009, selon Green peace, dont on peut penser qu’il ne l’a sûrement pas sous-estimée. Et pendant les mois d’hiver, çà doit représenter 15% !

  16. Tileul

    «  » » »Je n’ai jamais vu un allemand s’arrêter de consommer de l’électricité parce qu’il y a du soleil… » » » »

    Encore un commentaire très intelligent. Quelle est la part du solaire dans la production d’électricité allemande ?

    1. 10 TWh de production pour une consommation d’un peu plus de 500 Twh (soit l’équivalent de l’EPR de Finlande mais avec un délais d’installation qui se compte en mois et pas en dizaine d’années).

      1. Et en coûts ?
        Ils ont installé 10 TWh de production annuelle en quelques mois ?
        Je croyais que les Allemands avaient commencé à installer du solaire il y a plus de 10 ans ?

      2. J’ai dit « un délai d’installation qui se compte en mois » pas « installé en quelques mois »… Ceci dit c’est vrai aussi vu que l’essentiel des capacités PV en Allemagne ont été installé ses 30 derniers mois…

        Sur la question du cout, ça leur a fait gagné de l’argent vu que le cout de la dépendance énergétique est plus important que le cout de production du PV (dixit Angela Merkel…), si en plus vous rajouter à ça le coût du changement climatique qui nécessite d’agir maintenant et pas dans 10 ans, l’électricité solaire c’est donné…

      3. Si les allemands veulent réduire significativement leurs émissions ce CO2, je ne sais pas avec quoi ils vont s’éclairer (quoiqu’ils ont décidé de prolonger la production nucléaire).

      4. Alors le nucléaire qui est près 10 fois moins cher…
        Je me demande bien ce que les gens ont à râler contre le prix de l’électricité et de ses hausses prévues.
        Il est vrai qu’en Allemagne, il est beaucoup plus cher qu’en France (malgré 30% de production nucléaire).
        Et je ne parle pas du Danemark et de l’Italie.

      5. On va peut être attendre de finir les travaux de l’EPR de Finlande avant de pouvoir parler des couts du nucléaire non ? Un conseil avant de parler de prix, essayer déjà d’être capable d’assurer la livraison…

        En ce moment c’est plutôt le solaire qui est moins cher que le nucléaire et c’est pour ça qu’il se fait plus de solaire dans le monde que de nucléaire… Et ce n’est pas l’explosion des coûts de traitement des déchets qui va changer la donne (+ de25 milliards d’euros ! sachant que les 10 milliards d’euros initialement prévus ne sont déjà pas provisionné et seront intégralement à la charge de l’état)… Ca commence à faire cher le chauffage électrique tout ça…

      6. Et j’ajouterais que la politique énergétique du Danemark et de l’Allemagne est tout à fait dans la logique d’une économie moderne : on taxe l’énergie (le prix de l’électricité au Danemark est constitué au plus de 3/4 de taxes) et on prévient la précarité énergétique en isolant et en redistribuant l’argent par l’impôt.

        La politique français qui consiste à subventionner un bas coût de l’énergie qui profitent le plus aux gros consommateurs (donc les riches) pour éviter de faire crever de froid les habitants des logements sociaux chauffés à l’électrique sans isolation et une politique qu’on ne trouve que dans les pays du tiers monde (et aux Etats Unis…).

      7. Cela suppose que les EU ne sont pas un pays du tiers-monde, tandis que quasiment tous les métriques montrent le contraire (système de santé, intoxications, mortalité enfantine, taux de pauvreté, ..)

      8. D’après une récente étude (CDC), l’espérance de vie des Américains est passée de 77,9 ans à 77,8 ans entre 2007 et 2008. Première historique il me semble. Un argument contre ceux qui défendent les saloperies que l’on bouffent sous prétexte que l’espérance de vie augmente.

  17. L’électricité est taxée au Danemark (56%) surtout parce que sa production est thermique (80% environ) et ce n’est pas demain que ça va changer.

    1. Le Danemark qui est à 20% d’énergie renouvelable consomme également 20% d’énergie finale en moins que les français…

      Si on compare la France au Danemark « à consommation égale »… L’énergie consommée par la France ne provient qu’à 11% de sources renouvelables alors que le Danemark est à 36% (20% de négawatt et 16% EnR). Vous êtes vraiment certain que vous voulez la ramener avec une utilisation d’énergie polluante 3 fois plus élevé ?

      1. Mais je m’en tape de vos calculs de coin de table et de vos comparaisons idiotes, je me contente de constater les faits. 80% de la production d’électricité du danemark est d’origne thermique et la consommation d’énergie est soumise à une taxe carbone..

      2. Thermique ça ne veut rien dire… Le nucléaire est une énergie thermique tout comme la biomasse et le solaire thermodynamique… Et c’est plutot l’énergie au sens large qui est taxé même si les énergies polluantes sont plus taxés que les autres… n’empêche la France utilise plus d’énergie polluante que le Danemark, dont acte….

      3. Tilleul,

        Ne jouez pas sur les mots, vous allez encore trébucher…

        Pourquoi polluante ? le CO2 n’en est pas un mais en admettant qu’il le soit, dans ce cas le nucléaire n’est pas polluant (ce qui n’a rien à voir avec les déchets qui sont un autre problème)

      4. L’extraction de l’uranium est une des activités humaines les plus polluantes (omg! encore un qui croit que le combustible nucléaire apparait par l’opération du saint esprit!)

        Le CO2 peut tout à fait être un polluant, et vu les quantités qu’on dégage et leur effet il l’est incontestablement… Même l’eau douce peut être un polluant (typiquement pour les écosystèmes marins qui ont besoin d’eau salé)…

      5. Comme dirait Jancovici, une référence pour vous Robert je crois, c’est la qualité qui fait le poisson ! Ou c’est p’tet bein la quantité qui fait le poison…

  18. Nimch,

    Janco est pro nucléaire.

    Tilleul,
    Combien de morts dues à l’extraction de l’uranium, combien de morts dues à l’extraction du charbon ? combien de morts dues (excepté Hiroshima et Nagasaki) aux radiations nucléaires ? Combien de morts dues à la silicose ? Et le charbon n’est pas un polluant en tant que tel.

    «  » » »Le CO2 peut tout à fait être un polluant, et vu les quantités qu’on dégage et leur effet il l’est incontestablement… » » » »

    Ben non il ne l’est pas, du moins pas encore… Pour votre exemple de l’eau c’est du grand n’importe quoi des milliards de m3 d’eau douce se déverse en permanence dans les océans sans aucun souci par contre à l’inverse l’eau salée est un polluant (il n’y a quà voir en Indonésie là où les élevages de crevettes ont remplacé les rizières).

    Mon pauvre Tilleul, il va falloir combler vos lacunes et elles sont nombreuses.

    1. « Janco est pro nucléaire. »

      Nooooooooooooooon !!? Sans dec’ !!? Punaise je tombe de haut, ça remet en cause toute mon idéologie, comment je vais m’en remettre !!?? Argh.

      M’enfin… « Janco est pro nucléaire. » c’est un peu un raccourcis mais on a l’habitude. Ça veut dire quoi pro nuke Robert ? Vous croyez que si je lui demande s’il souhaite la construction de pleins de nouvelles centrales nuke il me dira oui génial super ? Je ne pense pas…

      Et sinon sur « c’est la quantité qui fait le poison » vous n’avez rien à dire ? Vous dîtes ceci est polluant ceci ne l’est pas. Tout est potentiellement polluant à partir du moment où la concentration de ce tout devient trop importante est gêne un autre tout.

    2. Hors sujet : aucune centrale charbon n’a jamais été remplacé par une centrale nucléaire…

      Pour les victimes de l’uranium vous avez plusieurs milliers de victimes rien qu’aux Etats Unis… Réfléchissez un peu ! Vous avez les mêmes danger que l’extraction du charbon avec en plus des rejets de stériles, plus le radon, plus la radioactivité, plus les rejets chimiques liés à la réalisation du yellow cake… Comment vous voulez que ça fasse pas de dégats ?!

      http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=health-legacy-of-uranium-mining-lingers-30-years-later

      (au passage le cout de dépollution d’un site d’extraction se chiffre en plusieurs centaines de millions de $ et un travail sur des dizaines d’années : http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=abandoned-uranium-mines-a , mais ça c’est pas la facture électrique du français qui va le payer mais l’avenir du Niger, ah la bonne vieille mentalité coloniale : on a pressé le citron on peut jeter la peau…)

      Pour la pollution par l’eau douce vous avez un exemple très connu en France qui est l’étang de Berre…

  19. «  » » »Et sinon sur « c’est la quantité qui fait le poison » vous n’avez rien à dire ? » » » »

    Si, c’est une connerie, je ne vous conseille pas d’avoir affaire avec l’escargot marbré (de la famille des cônes). pour revenir au CO2 celui-ci est indispensable à la vie, pour être polluant il faut que sa concentration soit supérieure à celle de l’oxygène (qu’il remplace) on n’y est pas encore. Encore une fois vos vérités préconçues vous mènent à dire n’importe quoi.

    «  » » »ça remet en cause toute mon idéologie, » » » » Etre guidé par une idéologie, c’est là votre tort.

    1. « Encore une fois vos vérités préconçues vous mènent à dire n’importe quoi. »

      Comme l’igloo est la meilleure maison passive par exemple ? Ou comme ce qu’on bouffe est formidable y’a qu’à voir l’espérance de vie qui augmente ? Ou encore y’a qu’à construire des centrales nuke pour résoudre tous les problèmes ? Ah non ça c’est vous.

      « Etre guidé par une idéologie, c’est là votre tort. »

      Et en plus vous ne comprenez pas le second degré…

      1. «  » » »Comme l’igloo est la meilleure maison passive par exemple » » » »

        Vous avez essayé au moins ?

        «  » » »Et en plus vous ne comprenez pas le second degré… » » » »

        tut tuutt …pas avec moi…

        «  » » »Ou comme ce qu’on bouffe est formidable y’a qu’à voir l’espérance de vie qui augmente ? » » » »

        Prouvez moi le contraire… par contre je n’ai jamais dit que ce qu’on bouffait était formidable (sauf ce que je produis).

        «  » » »Ou encore y’a qu’à construire des centrales nuke pour résoudre tous les problèmes ? «  » » »

        Je n’ai jamais dit ça non plus j’ai dit que dans un premier temps le nucléaire est un moindre mal.

        Idélogue, de mauvaise foi et menteur en plus, ça fait beaucoup.

      2. « Vous avez essayé au moins ?  »

        On vous a déjà expliqué qu’en France la neige avait du mal a tenir toute l’année…

        « tut tuutt …pas avec moi… »

        Alors pourquoi vous servez-vous de mon second degré comme si c’était du premier ?

        « Prouvez moi le contraire… par contre je n’ai jamais dit que ce qu’on bouffait était formidable (sauf ce que je produis).  »

        Le contraire de quoi ? Que ce qu’on bouffe n’est pas formidable ? Ça vous avez l’air d’accord. Que l’espérance de vie n’augmente pas ? Elle a baissée au USA entre 2007 et 2008 comme je l’ai dit plus haut. Et à mon avis ça ne fait que commencer.

        « Je n’ai jamais dit ça non plus j’ai dit que dans un premier temps le nucléaire est un moindre mal.  »

        Dans un premier temps ? Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de combustible ? Donc c’est à peu près ce que vous dîtes quand même.

        « Idélogue, de mauvaise foi et menteur en plus, ça fait beaucoup. »

        Vous voyez, vous me ressortez mon idéologie du second degré. Tut tuut je vous passe un balai pour devant votre porte ? Gardez-donc vos jugement de valeur dans votre poche ça me fera des vacances.

    2. Vous confondez « polluant » et « toxique »… erreur classique…

      1. définition de polluant selon le Larouse encyclopédique

        Adj. et nom masculin. Se dit d’un produit, d’un agent responsable d’une pollution.

        Définition de pollution selon le même dictionnaire :

        Nom féminin:

        1 – Dégradation d’un milieu naturel par des sustances chimiques, des déchets industriels ou ménagers.

        2 – Dégradation de l’environnement humain par une, des nuisances (pollution sonore).

        3 – (Med) Emission involontaire de sperme survenant en particulier pendant le sommeil.

        Je vous l’ai dit que vous alliez encore trébucher….

      2. Scusez mais le changement climatique de grande ampleur qui suit l’augmentation du taux de CO2 n’est pas ce que vous appelez une « Dégradation d’un milieu naturel » ou une « Dégradation de l’environnement humain » ? Pourquoi se faire chier alors…

      3. Dictionnaire de l’académie Française…

        (1)*POLLUANT , -ANTE adj. XIXe siècle. Participe présent de polluer.
        Qui altère, contamine le milieu naturel et a un effet nocif sur les organismes vivants. Une substance polluante. Un véhicule polluant. Subst., au masculin. Agent physique, chimique ou biologique qui provoque une détérioration du milieu naturel. Les pesticides, les métaux lourds, les déchets radioactifs sont des polluants.

        Dans le cas de l’étang de Berre, l’eau douce est incontestablement un polluant pour l’écosystème salin… Et au vu des conséquences du changement climatique sur les milieux naturel il serait osé de ne pas le considérer comme tel…

      4. «  » » »Scusez mais le changement climatique de grande ampleur qui suit l’augmentation du taux de CO2 n’est pas ce que vous appelez une « Dégradation d’un milieu naturel » » » » »

        Pour l’instant le réchauffement climatique n’est pas encore de grande ampleur et pour l’avenir il existe des incertitudes notamment celles liées à l’activité solaire et à l’activité humaine. Le GIEC parle de risque et de rien d’autre.

        Tilleul

        «  » » »Qui altère, contamine le milieu naturel et a un effet nocif sur les organismes vivants. » » » »

        Le CO2 n’a aucun effet nocif sur les organisme vivants il leur est même indispensable.

        Désolé mais les modifications climatiques ne sont en aucun cas des pollutions. dans ce cas un tsunami, un éboulement rocheux, un cyclone, un impact d’astéroïde etc… seraient des pollutions pour vous.

        L’étang de berre…. ben il est arrosé par trois rivières. Et il est plus pollué par les métaux lourds que par l’eau douce. Trop d’eau douce aménera à terme une évolution de sa flore et de sa faune (phénomène de l’évolution) par contre pour ce qui est des métaux lourds c’est pas pareil.

      5. Décidément vous lisez trop vite (vous avez vu je suis sympa j’aurais pu dire un truc du genre enlevez la merde que vous avez dans les yeux ou allez acheter une pair de lunette, etc).
        On a pas dit que le réchauffement climatique était le polluant mais le CO2. Le réchauffement n’est que la conséquence. Réfléchissez/relisez un peu avant de répondre et arrêtez vos divagations sur les cyclones et autres tsunamis.

  20. Nimch @

    Que vous le vouliez ou non le CO2 n’est pas un polluant, dans une salle de classe, le taux de CO2 peut dépasser les 1000ppm et personne ne se sent mal pour autant et il suffit d’ouvrir une fenêtre pendant trois minutes pour que le taux redevienne normal belle pollution..

    Vous vous nourrissez donc avec un polluant c’est bien…

    Arrêtez de prendre vos délires pour des réalités.

    1. vous confondez effectivement polluant et toxique…

    2. Vous êtes de plus en plus ridicule à toujours vouloir avoir le dernier mot.

      On va faire une petite expérience si vous le voulez bien : je vais venir déverser plusieurs mètre cube d’eau (qui n’est donc pas un polluant si on suit votre raisonnement) dans votre petit chez vous et on va voir si vous considérez que ça pollue votre intérieur ou pas. Vous pourrez toujours me dire que vous vous sentez de tenter l’expérience et vivre avec masque et tuba juste pour avoir raison. Et puis quand votre peau deviendra toute molasse au fil du temps finalement vous changerez peut-être d’avis et considèrerez que finalement tout peut être considéré comme polluant vu que c’est la quantité qui fait le poison !

      « Vous vous nourrissez donc avec un polluant c’est bien… »

      Pourquoi vous mangez du CO2 au p’tit dej pour lutter contre le RCA ?

      Pour ma part la discussion est close.

  21. Ouaou!
    Je viens de me lire les 133 commentaires et je trouve se débat…
    J’ai pas de mots 🙂
    Je me demande juste comment ca peut dégénérer à ce point là après un article qui parle de radiateurs electriques :/

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