On en sait un peu plus sur le bisphenol A, cette substance chimique présente dans de nombreux emballages, boites de conserve et autres biberons. Dans la revue Environmental Health Perspectives, une équipe conclut que l’exposition humaine pourrait être bien plus élevée qu’estimée auparavant.
C’est en étudiant les niveaux d’exposition —et la vitesse de disparition— chez des singes et des souris femelles que l’équipe américaine est parvenue à cette conclusion. Elle relève que la manière d’assimiler la molécule —connue depuis 1936 pour être un perturbateur endocrinien— est similaire chez la femme et chez ces animaux femelles. Ce qui signifie que les valeurs relevées dans les tissus humains ne peuvent avoir été entraînées que par une exposition bien supérieure à ce qu’on pensait. Reste que l’effet sanitaire du BPA reste encore disputé.
La première conclusion des chercheurs est que leur modèle de souris ou de singe rhésus est valide pour comprendre ce qui peut se passer chez les humains. Mais le plus intéressant peut-être est le panorama fait par les chercheurs des modes d’exposition humaine au perturbateur endocrinien. Il y a bien évidemment les biberons de polycarbonate —qui sont progressivement interdits dans les pays occidentaux— mais aussi les emballages alimentaires, les gobelets « thermos » distribués dans les chaînes de vente de café, les livres pour enfants, les filtres de cigarettes. Il faut aussi y ajouter les tickets de caisse et autres reçus de carte bancaire —même si personne ne les mange ou les suce!
Par ailleurs, plusieurs sites consacrés à la petite enfance et journaux se sont fait l’écho récemment de problèmes avec des biberons de plastique sans BPA. La stérilisation changerait la forme des biberons, au point de donner des graduations erronées, provoquant un surdosage de lait par rapport à la quantité d’eau, et des troubles digestifs… Vive le verre!
Mes petits ont passé l’âge, mais il paraît qu’on ne stérilise plus les biberons maintenant.
Ah, je n’ai jamais goûté aux stérilisations chimiques, je pratiquais l’eau bouillante il y a encore quelques années.
Moi non plus, quelle horreur, un truc à vapeur marchait tout aussi bien.
Et l’allaitement alors… C’était pas mieux à la base ?
Je crois que là, on va toucher un débat qui dépasse tttrrrrrèèèèèèssssssssss largement le propos de ce site.
Stop, on arrête les digressions, Pluie. Sinon ça va encore partir en tétine 😉 Du bisphenol, il y en a pas que dans les biberons d’ailleurs.