Autant joindre l’utile à l’esthétique… Le Register nous apprend que des chercheurs de la célèbre université américaine de Princeton ont mis au point des prothèses en silicone, capable de produire du courant (1).
On imagine le comique de la scène. Une pulpeuse bimbo dotée d’une poitrine siliconée, un câble électrique dans le soutien-gorge. Et hop, terminé les galères pour recharger le portable ou l’iPod. Bougez, pétrissez, c’est rechargé… Grâce à des rubans piézoélectriques en titanate-zirconate de plomb ajoutés au silicone de faux-seins, les porteuses de pacemakers n’auraient plus de pile à changer. Mieux, le procédé est réversible, explique le communiqué de l’Université de Princeton: injectez un peu de courant et les seins bougeront tous seuls. Détail croustillant, ces recherches ont été financées par des agences nationales de sécurité.
(1) Travaux publiés le 26 janvier dans Nanoletters.