2010, année de surprises… à condition qu’elles soient bonnes

© Denis Delbecq
© Denis Delbecq

Que puis-je vous souhaiter de mieux pour cette année qui démarre? Santé, projets, passions? Tout ça à la fois. Effets de Terre entame sa sixième année d’existence, et j’espère bien avoir suffisamment de temps pour vous faire partager mes coups de cœur, mes coups de gueule, et débattre avec vous de l’état de notre planète, et surtout de ses habitants. Car comme les fidèles lecteurs d’Effets de Terre le savent, cela ne m’intéresse pas de vivre dans une immense réserve naturelle, où l’homme ne serait qu’un animal parmi les autres. Si l’environnement, le climat, la lutte contre les pollutions et les pandémies, l’accès à l’eau et à l’alimentation sont aussi essentielles à mes yeux, c’est bien parce que sur cette planète, il y a des femmes et des hommes. A quoi servirait l’océan s’il ne pouvait nous émerveiller et nous nourrir?

Pour ma part, je vais lever le pied quelques semaines, après un automne et un début d’hiver sur la brèche. Cette année qui s’écoule a été riche de nouvelles expériences, une année difficile aussi parfois. Alors je m’envole pour la Patagonie argentine avec l’« Espagnol pour les nuls » et mon appareil photo sous le bras (1). Car si les mots sont importants, les images sont tout autant essentielles, et les rencontres sont vitales pour mieux comprendre ce monde qui nous entoure. Pour vous remercier de votre fidélité, un petit cadeau, riche de parcelles des incroyables paysages d’Islande. Bonne année à tous, et merci de votre fidélité!

(1) Et mon ordinateur aussi, comme ça je pourrais jeter un œil de temps à autres

102 commentaires

  1. La Patagonie ! En avion ?! Pas bon pour l’effet de serre …
    Je vous dis ce qu’il faut faire mais ne faites pas ce que je fais…. C’est dur de mettre ses convictions en accord avec son comportement.
    Je rigôôôle… moi aussi je vais de temps à autre loin en avion mais je ne culpabilise pas et je ne fais pas culpabiliser mes contemporains pour ça.

    Bonnes vacances, longue vie à « Effet de terre » et bonne année.

  2. Vous n’avez rien compris, c’est avec l’avion solaire de PICARD et du L M V, en attendant et rond et rond petits patagons, un excellent séjour patagonien;( faites nous de magnifiques photos)
    et encore trés Bonne Année2010
    Présentateur

  3. Merci pour vos voeux. Recevez les miens en retour. Et surtout que vous puissiez continuer à vous exprimer librement, même (surtout) si je ne suis pas toujours avec vous.
    Merci encore pour ce lieu de débat.
    Roland HASSID

  4. Bon je vois que les personnes alarmées par le rechauffement climatiques sont des gens qui adorent le froid, et sont assez masochistes pour voyager en Islande ou en Patagonie… C’est vrai que mon seul péché carbonique, mon seul vice climatique, c’est de prendre l’avion dès que je peux pour le Brésil, l’Inde, le Sénégal, la Thaïlande, voire la Chine au mois d’Août…. Mais comme je vais finir par m’installer dans un de ses pays, j’aurias largement fait ma contribution à la réduction des gaz à effets de serres, puisque je n’utiliserai plus jamais – jamais – de chauffage, et ne prendrai plus l’avion non plus!

  5. Denis, je n’ai découvert Effets de Terre que depuis quelques semaines, mais je suis déjà enthousiaste et admiratif devant la richesse de votre travail dont vous faites bénéficier la collectivité. Et comme votre contrepartie à vous, créateur, doit se trouver aussi (mais pas seulement) dans la reconnaissance de ceux qui apprécient votre ouvrage, et qu’il m’a semblé percevoir parfois une petite frustration liée au manque de retours, je vous dis merci. Continuez à nous alerter, à nous informer, à nous faire réfléchir, à nous stimuler et nous pousser à agir…Bonne année, et bon voyage !

  6. Bonjour, j’ai récemment découvert votre blog et je l’apprécie énormément.

    Cependant quand je lis que vous allez passer vos vacances en Patagonie, et un peu plus haut la phrase « A quoi servirait l’océan s’il ne pouvait nous émerveiller et nous nourrir? », je me dis que certaines réalisations personnelles n’ont pas eu lieu.

    Pour les vacances, les discussions sur le CO2 emis ont été faites dans les commentaires précédents. Globalement j’y vois le souci suivant : la population mondiale ne pourra jamais vivre au niveau où on part à l’autre bout de la planète pour quelques semaines de loisir. Donc le faire soi-même, en sachant cela, devient très dur à justifier, je trouve .
    Accessoirement cela revient à voter, une fois de plus, pour la perpétuation du système de transport le moins durable qui existe.

    Pour l’océan dont on se demande à quoi il servirait si nous n’étions pas là pour l’apprécier, c’est une vision un peu (beaucoup…) anthropocentriste, non? Pourquoi l’océan devrait il « servir » à qqchose? Et donc la beauté ne « sert » que s’il y a qqun pour l’apprécier?

    Je crois qu’une poursuite des questionnements qui sous-tendent toutes les problématiques d’environnement et de développement durable amène immanquablement sur le domaine spirituel, personnel, et in fine à des conclusions du genre (1) « je ne veux plus participer au massacre » donc je ne prends plus l’avion pour une destination lointaine sans raison impérieuse, par ce que ce que je sais des conséquence m’en ote l’envie et le plaisir qui pourrait en découler, et (2) l’ocean (ou la beauté…) est là, fait partie des choses, de plein droit et de pleine « utilité » propre, et n’a aucun besoin de servir à quoi que ce soit pour mériter tout mon respect, car en ne le respectant pas ainsi, je ne me respecte pas moi-même totalement.

  7. Mouais… D’après Gandhi il y avait trois manière de répondre à une injustice, la voie du lâche qui est de l’ignorer, celle qui est déjà un peu mieux qui est de se battre contre elle par la violence et la voie des plus courageux qui est de la corriger par la non violence…

    J’ai tendance à avoir un point de vue assez similaire en ce qui concerne les problèmes environnementaux : soit on reste chez soit en oubliant que rien que le fait d’exister dans un paradis occidental fait que toutes les infrastructures nécessaires à notre petit confort nous fait faire partie du problème avant même qu’on soit en âge de pouvoir faire partie de la solution, soit on essaie de faire ce qu’on peut en vivant comme un équilibriste en considérant que la grandeur d’un homme se mesurent aux contradictions qu’il est capable d’assumer et tant mieux pour ceux qui arrivent le plus loin possible dans leur chemin sans sacrifier à leurs possibilité d’action…

    Ou pour reprende les mots du célèbre philosophe Reuno Wangermez :

    « Nous avons une page myspace. Page que je visite plus ou moins régulièrement avec mon Power Macintosh alimenté par l’énergie nucléaire de EDF que je paye par chèque BNP avec de l’argent de la Banque de France, le même qui sert a remplir le réservoir de ma Renault Twingo en sans plomb 95, mais pas chez Total, là je boycott. Comme quoi on a chacun ses limites dans la résistance comme dans la collaboration. »

    1. « Ses limites dans la résistance » … et ses hypocrisies en crachant dans la soupe dont on profite gaillardement…

      1. My country, right or wrong; if right, to be kept right; and if wrong, to be set right.

      2. Mon pays a et aura besoin de plus en plus d’énergie électrique d’origine non fossile et je ne vois pas comment lui fournir la quantité d’électricité demandée uniquement avec les Enr, sauf à abuser de la crédulité des populations avec des fariboles, certes séduisantes, du type Greenpeace par exemple (demain on rase gratis avec le solaire et l’éolien…).

        Malheureusement, l’énergie nucléaire devra se substituer de plus en plus au fioul, au gaz , au charbon en Europe et ces derniers devront assurer le plus longtemps possible les demandes des heures de pointes que ne permettent pas d’assurer ni le nucléaire, ni l’éolien, ni le solaire, ni même les barrages à eux seuls en France et en Europe.
        Ce sera un mal nécessaire sinon la désillusion va être grande et beaucoup vont tomber de haut quand ils s’apercevront que les bonimenteurs des Enr les ont dupés en leur faisant croire qu’on peut remplacer l’énergie nucléaire par des Enr en France et en Europe.
        Les éoliennes et le solaire ont leur place en appoint (20% ?) et dans des cas particuliers mais la base électrique devra être fournit par autre chose. Si on enlève les fossiles, il reste le nucléaire qui est une énergie aux ressources durables pour plusieurs milliers d’années (GEN 3 et 4) pour le monde … quelle que soit la croissance.

      3. Faut arrêter la science-fiction…

      4. C’est pourtant la réalité …
        La Chine, l’Inde et les Russes l’ont compris.
        Les USA commencent à comprendre et l’Allemagne et le Danemark sont mal à l’aise car le soufflé idéologique des éoliennes et du solaire commence à retomber en Europe ( il y a encore du potentiel hors Europe) en montrant ses limites prévisibles pour ceux qui voulait se donner la peine de voir.
        Il est vrai que les lobbies commerciaux et extrémistes ont rendu la mariée « énergie renouvelable » tellement belle qu’il devenait difficile de distinguer le vrai du faux, ce qui est probablement aussi un de ses objectifs.
        En résumé, la mariée « énergie renouvelable » est trop belle et trop séduisante mais les dessous sont nauséabonds.

      5. En attendant vous pouvez me rappeler ce qui s’est installé en renouvelable cette année en Europe par rapport à ce qui s’est installé en fossile et en fissile ?

      6. On a probablement installé plus d’éolien et de solaire que de fossile et de fisssile et c’est une trés bonne chose tant que ça permet de diminuer le fonctionnement de centrales à charbon et à gaz. notamment en Allemagne et au Danemark dont la production est majoritairement fossile.

        Il ne s’agit pas de s’arc-bouter pour ou contre les éoliennes ou le nucléaire, il s’agit de comprendre le domaine d’emploi de chacune de ces énergies suivant leurs spécificités.
        Et c’est là que le bât blesse parce qu’on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

        Le nucléaire produit beaucoup d’électricité de manière stable, durable et relativement propre en prenant les précautions nécéssaires.

        L’éolien et le solaire produisent une énergie intermittente d’appoint qui, quand elles fonctionnent, peuvent utilement se substituer à des énergies fossiles pour les économiser et pour l’environnement.

        Sauf exceptions, comme la Norvège qui possédent de nombreux STEP, un pays ne pourra pas produire son électricité uniquement avec des éoliennes et du solaire tant que le problème du stockage de masse ne sera pas résolu (et rien de sérieux n’est en vue malgré de belles avancées techniques).
        Aujourd’hui il ne lui reste que le fossile ou le fissile s’il en a les moyens humains et techniques.

      7. Vous pouvez me rappeler combien de réacteurs français étaient indisponible cet hiver ?

      8. Je suis d’accord avec vous, il en faudrait davantage pour assurer la production en hiver et se prémunir contre les aléas.

  8. Tilleul et GML, après dix ans d’énormes investissements, en particulier en Allemagne, au Danemark et en Espagne, la part des électricités renouvelables dans la consommation d’électricité de l’Europe des 27 ,n’était encore selon Eurostat en 2006 ( dernière année de validation des relevés effectués) de 14,6 %, pour un objectif 2010 fixé à 21%, dont on sait qu’il est bien loin d’avoir été atteint! La part de l’éolien était de 2,45 %, celle de l’hydroélectricité de 9,35 % et celle de la biomasse de 2,7 % !
    Quand donc les écologistes militants consentiront-ils à se rendre compte qu’il faudra une révolution technologique ( stockage de masse de l’électricité), qui aura ou n’aura pas lieu, et qui de toutes façons sera très longue à mettre en place, avant de pouvoir modifier cette tendance manifestement très lourde! En attendant, ils jouent contre l’intérêt de leurs concitoyens en s’opposant par tous les moyens au développement du nucléaire, 29,7 % de la consommation d’électricité, et en encourageant de facto la dépendance à l’électricité d’origine fossile, avec son cortège de nuisances et d’incertitudes pour l’avenir. Quelle pitié!

  9. L’électricité n’est qu’une petite partie des besoins d’énergie… Les usages purement électrique c’est seulement 10% des besoins énergétiques… On a besoin en priorité de chaud, de froid et de transport, pas d’électricité.

    Mais soit, parlons d’électricité :

    Le dernier relevé n’est pas de 2006 mais de 2008 (
    http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.doe?uri=COM:2009:0192:FIN:FR:PDF
    ). En seulement 2 ans, les renouvelables sont donc passés de 14,4 à 15,7%… Le plus intéressant c’est qu’en plus cette hausse de la part des renouvelables est principalement imputable… à seulement 6 pays ! Il y a donc encore 21 pays qui n’ont pas encore exploité leurs gisement… On est donc loin d’être limité dans la croissance exponentielle des capacités renouvelables (je rappelle qu’on parle d’un secteur qui ne construit pas des centrales mais des usines à centrales…).

    L’investissement public a été nul puisque la recherche est quasi uniquement privé et que le développement s’est fait suivant des obligations aux fournisseurs… Quand au cout d’un point de vue économique globale, comparez aux centaines de milliards d’euros de subventions qu’on reçu les conventionnels il est négligeable… D’ailleurs si on compare toute chose égale c’est un plutot un bénéfice qu’un cout : rappellez moi combien coute par an et par MWh une assurance vous prémunissant contre la hausse du prix du pétrole sur 20 ans ?

    Au niveau mondial en 2004 le nucléaire c’était 17% de l’électricité, en 2005 on est passé à 16 % et en 2006 à 15%… Au niveau européen on a carrément eu une baisse de 6% de la part du nucléaire puisque le vieillissement des centrales obligent les opérateurs à les fermer de plus en plus… L’augmentation des capacités nucléaires est de l’ordre de 1 à 3 GW/an (principalement par des opérations d’augmentation des capacités des réacteurs existants plutot que par des construction) pendant que l’augmentation des capacités électriques est de 150 GW/an… On est pas dans le même ordre de grandeur…

    Vous parliez de la décennie 2000… Je vous rappelle que début 2000 c’est le lancement de la « renaissance nucléaire » en Europe avec l’EPR finlandais et l’EPR français… ils ne sont toujours pas en service alors que dans le même temps si je prend l’éolien qui a été la révolution énergétique des années 2000, ça fait déjà quelques temps que les éoliennes ont dépassé les 100 TWh chaque année… C’est à dire que chaque années le programme nucléaire qu’on a lancé il y a 10 ans et qui produit toujours pas d’électricité, se prend plusieurs années de production dans la vue par le programme d’éolien qui en produit depuis plusieurs années….

    Tout ça en partant de rien aussi bien en terme de personnel formé que de capacité de production. Alors que maintenant que les usines sont en place…

    Et vous savez que votre commentaire est également malhonnête puisque ça a toujours été le conventionnel (fossile et fissile) qui s’oppose à l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables et jamais l’inverse. Le nucléaire américain était commercialement mort au début des années 70, bien avant three miles island et Tchernobyl…

    Maintenant, le nucléaire est un choix… le jour où le nucléaire s’occupera de baisser son impact environnemental et le danger de la prolifération au lieu de claquer tout son pognon en lobbying, il y aura de nouveau du nucléaire, pour l’instant il n’y a plus aucune raison d’en faire… Moi je ne défend rien je montre la réalité : la part du nucléaire baisse c’est un fait, elle baisse parce que les inconvénient sont majeurs par rapport aux avantages c’est aussi un fait, la part des renouvelables augmentent c’est un fait, elle augmente parce ques les inconvénients sont mineurs par rapport aux avantages c’est encore également un fait… Vous aurez beau continuez à sauter sur votre chaise en criant tous le mal que vous pensez des énergies renouvelables ça changera rien à leurs avantages, ça changera rien au fait qu’on les développera de façon massives vu qu’en plus depuis cette année les objectifs de l’UE sont devenus contraignants et que le pays qui s’écartera de sa feuille de route sera condamnés… Vous avez beau défendre le nucléaire et dire qu’il n’y a que vous qui avez raison face à la terre entière ça ne changera rien au fait que le nucléaire est en perte de vitesse. Si vous voulez que le nucléaire soit une réponse crédible et bien trouver des business plan qui permettent de le développer ou des solutions technologiques qui fassent la même chose… En attendant le nucléaire est un gros jouet couteux…

    L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre arrivent majoritairement dans les pays en développement… Vous vous imaginez crédible avec votre proposition du nucléaire :

    « Bonjour je m’appelle BMD alors je vois que vous crevez de faim alors j’ai une super solution ça s’appelle le nucléaire, voilà ce que je vous propose : dans votre pays qui creve de faim dans les prochaines années vous vous arrangez pour mettre en place des structures administratives solides et indépendantes, ensuite pendant 10 ans vous continuez à crever de faim pendant qu’on construit la centrale et puis après tout ça vos enfants qui auront survécu ils pourront avoir une belle centrale toute neuve qui n’aura peut être même pas de réseau électrique pour injecter de l’électricité…  »

    Et puis petit détail concernant le stockage de l’électricité, ce qui est marrant c’est de fouiller les archives et regarder ce que disait les lanceurs de la filière nucléaire française (et fossoyeur plus tard des EnR qui menaçait leur business) du style Marcel Boiteux au lancement du programme électro-nucléaire français… Ils étaient tous là à dire : oui le nucléaire n’est pas capable de répondre qu’à la base de la consommation et ne peut donc pas fonctionner sans stockage d’énergie massif mais c’est pas grave parce que l’hydraulique permet de stocker l’électricité et on va donc se servir de l’hydraulique pour compenser l’inadéquation du profil de production du nucléaire avec le profil de consommation des êtres humains… Comme quoi c’est quand même toute une bande foutus hypocrites…

    1. Tilleul : Encore une fois, vous ne voyez que ce que vous voulez voir pour vous auto-conforter. Votre analyse est fausse et il n’y pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Mais comme vous appliquez aussi ce proverbe à BMD et à moi, on tourne en rond.
      Tant pis…

  10. En énergie finale, l’électricité c’est 20,6 % de la consommation de l’Europe des 27. L’énergie primaire servant à la produire, c’est environ 40 % de l’approvisionnement en énergie primaire. En énergie utile, c’st-à-dire en énergie rendant le service attendu, c’est-à-peu près la même proportion. et je ne vos parle pas du monde, m

  11. En énergie finale, l’électricité c’est 20,6 % de la consommation ( énergie finale) de l’Europe des 27 et non 10 %. L’énergie primaire servant à la produire, c’est environ 40 % de l’approvisionnement en énergie primaire. En énergie utile, c’est-à-dire en énergie rendant le service souhaité, c’est-à-peu près la même proportion. Faut-il vous rappeler encore une fois qu’une voiture thermique n’utilise qu’environ 10 % de l’énergie des carburants ( énergie répertoriée dans l’énergie finale) pour son déplacement, le reste étant perdu sous forme de chaleur dans le moteur ou dans les embouteillages, tandis que le rendement utile d’une voiture électrique est de 50 %!
    Je ne vous parle pas du monde, mais de l’Europe, où nous vivons vous et moi, qui dépense des sommes folles sur un projet de développement des ENR qui n’avance guère, et qui dépend par conséquent de plus en plus des combustibles fossiles pour assurer sa production d’électricité, avec le risque d’ici 10 à 20 ans de se retrouver le bec dans l’eau après des black-outs de plus en plus fréquents. Le fait que la dépense pour les ENR soit payée par le consommateur directement ou via les impôts ne diminue pas pour autant sa dépense, mais dans le premier cas il se fait soutirer dans la discrétion bien plus d’argent que nécessaire par des procédés parfaitement hypocrites!
    Quant au nucléaire, le stockage en améliore l’économie, parce cela permet de suivre la consommation avec le minimum de puissance installée et donc au moindre coût, mais il n’est en rien nécessaire, même pour la pointe. Seule l’hyperpointe, 60 jours par an, ne peut être suivie. L’éolien, non seulement ne peut pas suivre l’hyperpointe, sauf par le plus grand des hasards, mais aussi ne peut pas suivre le reste de la consommation. Ses fluctuations doivent être en permanence compensées par des centrales à réaction rapide, de plus en plus des TAC à gaz naturel! Remplacer le nucléaire par de l’éolien et du solaire, c’est, tant que l’on ne disposera pas d’un énorme stockage de masse, augmenter progressivement la proportion du gaz dans notre production d’électricté, et la dépendance et les émissions de GES qui vont avec.
    L’électricité nucléaire, c’est aussi la capacité de remplacer les carburants, donc le pétrole utilisé par les véhicules,et la dépendance, les émissions de gaz à effet de serre et les risques de pénurie qui vont avec, par de l’électricité décarbonée.
    Je ne suis pas un fanatique du nucléaire. Je dis seulement que c’est une énergie peu dangereuse, bien moins que le charbon et même le pétrole et le gaz, et qu’en l’état, il faudra bien y avoir recours en Europe pour pallier les insuffisances des ENR et le déclin des combustibles fossiles, et ce n’est pas parce qu’il y aura des milliers de personnes qui comme vous tiendront des discours incantatoires et irréalistes que les problèmes, de nature physique et non philosophique, que posent les ENR vont miraculeusement se résoudre.
    Ce ne sont pas les pays en développement qui émettent le plus de gaz carbonique, mais les pays de l’OCDE, qui produisent à l’heure actuelle 80 % de l’électricité. La balle est donc dans leur camp. S’ils ne veulent pas du nucléaire, alors ils auront du gaz, puis du charbon! Et un peu d’ENR pour faire joli ( enfin pas tant que çà, si on considère le massacre du paysage par les éoliennes!)
    Et les pays comme le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie ont très bien compris l’intérêt de développer le nucléaire. Les projets s’y multiplient actuellement, et la Chine sera probablement le premier producteur d’électricité nucléaire au monde d’ici 20 ans!
    Quant à l’impact environnemental du nucléaire, il existe surtout dans la tête de gens incapables de confronter leurs fantasmes et la réalité, encadrés par des gourous qui s’appliquent à les maintenir dans cette voie. En Allemagne, l’impact sur l’environnement et la santé, c’est le charbon et le lignite, pas le nucléaire. Et vous chercherez vainement dans le classement des causes de mortalité de l’OMS l’impact de la radioactivité sur la santé. Il est si faible que l’OMS n’a pas jugé utile de le signaler ( ah, oui, je sais pourquoi, c’est que l’OMS a partie liée avec le lobby nucléaire, article n°? du catéchisme antinucléaire!). Par contre l’OMS signale bel et bien et en très bonne place l’impact des combustibles solides, bois et charbon);
    Il suffit d’attendre, et même les Allemands mettront leur mouchoir par dessus leur orgueil commenceront à se rendre compte que leur refus du nucléaire a pour conséquence que le rapport qualité/prix de leur politique énergétique est fort médiocre. Ils ne se rendent pas compte de ses conséquences environnementales et sanitaires parce qu’il n’y a pas de débat sérieux là-dessus en Allemagne, alors qu’il est incessant sur le nucléaire! Peut-être achèteront-ils alors des centrales nucléaires faites en Russie ( voir l’alliance Siemens-Rosatom), mais plus sûrement en Chine.

    1. BMD, nous avons une grande communion d’esprit sur le sujet des centrales nucléaires. Je suis admiratif de votre pugnacité à expliquer encore et encore que le nucléaire compte parmi les solutions nécessaires devant l’épuisement en cours des énergies fossiles.

      J’avoue que parfois le courage me manque pour faire comprendre ce sujet, vaste et compliqué, à des citoyens dont la majorité est plus sensible à l’émotion et aux raisonnements simplistes qu’à la raison qui demande un effort soutenu que nos concitoyens n’ont pas le temps ou la volonté de fournir…

      Par idéologie, par intérêt commercial (le « green business »), par aveuglement quasi » pathologique », etc… une minorité active désinforme conscienscieusement et méthodiquement le citoyen « moyen » avec des arguments spécieux, mélangeant habilement le vrai et le faux pour discréditer le nucléaire en un seul bloc (militaire et civil).

      Comme vous, je ne suis pas un « fanatique du nucléaire » et j’aurais préféré pouvoir m’en passer au profit du soleil ou de n’importe quelle autre énergie « douce (?) » (éolien, géothermie, marée,…). Mais si notre civilisation ne veut pas verser dans le caniveau en suivant des gourous « rêveurs » qui promettent le paradis sans risque et sans effort, alors la voie des réacteurs nucléaires est malheureusement incontournale pour les pays qui le pourront, avec ses inconvénients ( inégalités d’accés, risques potentiels, centralisation, …).

      Les journalistes ayant semble t-il renoncé à informer sereinement et objectivement le public (c’est compliqué et ça ne fait pas vendre. De l’émotion, Coco !!…), je vous remercie
      pour votre implication dans ces explications… pour les lecteurs de ce site au moins.

    2. Pour l’instant c’est les Allemands qui vendent les éoliennes et les machines à fabriquer des panneaux solaires et c’est les Français qui n’arrivent pas à vendre leurs centrales nucléaires, même au pays le plus riche du monde… (et l’ensemble des dépenses dans les énergies renouvelables : tarif de rachat + soutien à la recherche ça n’arrive même pas égaler les seules subventions aux cogénérations gaz naturel).

      C’est un peu comme tout ce que vous proposez : vous écrivez des belles histoires mais ça ne repose sur rien qui existe… Le nucléaire de 3eme génération on essaie de le développer depuis l’an 2000 mais en 10 ans on a toujours pas réussi à construire une seule centrale et faire redémarrer l’industrie… C’est à dire que si vous voulez avoir une augmentation des capacités nucléaire (et pas un simple remplacement des composants en fin de vie) il vous faudra au moins 10 ans le temps que les producteurs d’uranium augmente leur capacité et que les sous-traitants obligatoires (comme Japan Steel Works) fasse la même chose…

      Où sont les entreprises qui sont capable de pondre des centrales nucléaires comme une poule d’élevage industriel sous amphét ? Y en a pas… Je sais bien qu’il y a 50 ans on foutu dans la tête d’une génération que le nucléaire allait apporter une énergie gratuite et infinie qui permettait d’apporter la paix dans le monde (ce qui explique pourquoi tous les plus grands fans de cette technologie ont plus de 60 ans…) mais au bout d’un moment faudrait peut être sortir des rêves…

      C’est pareil sur la voiture électrique : donnez moi une seule voiture électrique commercialisée actuellement qui roule avec 50% d’efficacité ?

      Il n’y en a aucune, tout ce que vous êtes capable de me faire c’est un calcul de coin de table qui ferait hurler n’importe quel mec de terrain… Faites juste l’expérience avec votre batterie de téléphone : mettez la dans la neige et regardez ensuite l’effet du froid sur le niveau de charge… mettez là sur de l’asphalt au soleil d’été et cassez vous en courant parce qu’elle va prendre feu… Entre les cycles de route théorique et le réel vous avez 50% de différence simplement parce que les cycles sont adaptés aux moteur thermique et ne prennent donc pas en compte toutes les consommations auxiliaires des voitures électriques… En conditions réelles c’est entre 18 et 28 kWh_el pour faire 100 km (entre 1,5 et 2,3 L d’essence)… Il vous suffit d’avoir 30 à 40% de pertes dans votre réseau électrique et le résultat est pas mieux qu’une nano pour une voiture 10 fois plus cher…

      Vous dites « il FAUDRAIT faire ça dans 20 ans »… Ben on s’en fout de cette mentalité, ce qu’on veut savoir c’est « qu’est-ce qu’on PEUT faire MAINTENANT » …

      Et vous êtes encore plus totalement à coté de la plaque quand vous dites que l’énergie propre doit être développé dans les pays de l’OCDE… Déjà parce qu’en émission brute c’est pas dans l’OCDE que les émissions augmentent le plus mais dans les pays en développement donc c’est là qu’il y a urgence…

      Et ensuite parce que c’est pas avec des rustines technologiques que les pays de l’OCDE vont arriver à baisser leurs émissions… Après le protocole de Kyoto, la campagne the Bet (le pari des jeunes européens contre l’effet de serre) avait parié avec la commissaire à l’environnement qu’il était possible de faire -8% en 8 mois alors que les objectifs de l’UE était -8% en 8 ans… ben 8 mois plus tard il l’avait gagné sans rien changer du mode de vie européen, juste en faisant la chasse aux gaspillages… Là c’est comme si vous affirmiez que face un cas d’obésité morbide la chose la plus urgente à faire c’était de mettre en place une thérapie génique et de gober des anti-hypertenseurs au lieu de commencer par manger équilibré, d’arrêter de fumer et de faire un peu d’exercice…

      1. L’éolien et le solaire se dèveloppent : c’est trés bien puisqu’elles peuvent combler une partie de ce que produisent les centrales à charbon et à gaz, surtout dans les pays qui en ont beaucoup (Allemagne, Danemark, Asie,…)., et c’est tant mieux pour ceux qui en récoltent les sous.

        Oui, il faut plus de 10 ans pour construire une centrale nucléaire entre la décision et la production. C’est aussi pour ça qu’il faut s’y prendre tôt afin d’anticiper (avec des incertitudes), sinon, une fois qu’on s’apercevra que la production massive d’électricité et de chaleur avec des Enr est une impasse, il faudra se rabattre en urgence sur des centrales à charbon qui sont les moins chères et les plus rapides à construire (parfois moins d’un an..). Bien joué !!

        La voiture électrique permettra de rouler avec l’électricité produite par des centrales nucléaires et marginalement ( je le regrette aussi) avec des Enr quand le pétrole raréfié sera trop cher pour notre portefeuille.

        Le rendement entre la prise et la roue (moteur, chargement batterie,..) est de plus de 80%.
        Les pertes en ligne entre la centrale et la prise sont de 3 à 4% (dixit EDF et RTE).
        Le rendement d’une centrale est de 30 à 40% entre la chaleur produite et la production d’électricité à la sortie de l’alternateur…. et on s’en fout (ou presque) dans le cas du nucléaire car le combustible n’est pas cher à l’achat (étonnant, non?). De plus, avec l’avénement envisagé des réacteurs GEN IV (surgénérateurs), l’efficacité du combustible sera multiplié par 50 repoussant l’épuisement des gisements d’uranium à plusieurs milliers d’années.
        L’Uranium peut-être considéré aujourd’hui comme une ressource durable pour ceux qui choisiront la voie des surgénérateurs.

        Manger équilibré, arrêter de fumer et faire un peu d’exercice n’empêche pas d’avoir des besoins en énergies qu’il faut satisfaire surtout quand on sera 9 milliards sur terre . Parmi ce nombre, beaucoup n’ont pas encore eu accés à des repas équilibrés, ne fument pas ou peu et font beaucoup d’exercice pour survivre.

      2. Je ne vous demande pas ce qu’on fait dans 10 ans, je vous demande ce qu’on fait MAINTENANT… C’est MAINTENANT que le monde a besoin d’énergie, si vous tenez le même discours qui consiste à dire « crever de faim en attendant qu’on construise des centrales nucléaires » ça ne passera jamais devant les pays en développement.

        Si vous dites « on va attendre 10 ans pour pouvoir mettre en place une industrie nucléaire qui pourra commencer à baisser les émissions de gaz à effet de serre dans 20 ans », ça ne passera jamais dans l’objectif de limiter à 2°C le réchauffement de la planète…

        Quelle entreprise sur terre propose des surgénérateurs à la vente ? Aucune… Ca fait 50 ans qu’on essaie d’en construire pourtant des surgénérateurs…

        Quant au fait qu’il y a des gens qui ont des raisons objectives d’augmenter leur consommation énergétique : même remarque c’est MAINTENANT qu’ils ont besoin d’énergie et pas dans 10 ans, ils ne vous attendront pas en crevant de faim pour construire les moyens de production d’énergie qu’ils garderont pendant au moins 20 ans…

      3. Maintenant et aujourd’hui, ceux qui ont besoin de beaucoup d’énergie et tout de suite construisent malheureusement des centrales à charbon (Inde, Chine, Allemagne,…) qui auraient pu être évitées (pas toutes) en anticipant il y a 10 ans avec des centrales nucléaires.

        Il est facile (et irresponsable) de s’opposer à des moyens de production d’énergie puis de regretter son absence des années plus tard en disant : C’est MAINTENANT qu’il faut agir dans l’urgence pour avoir de l’énergie.

        L’électronucléaire ne résoudra pas tout mais permettra à certains pays de mieux s’en sortir. Pour les autres ils devront malheureusement se contenter de centrales au charbon et au gaz (voire pétrole) avec des éoliennes et du solaire en complémnet de substitution pour faire quelques économies de combustibles fossiles les jours favorables (vent et/ ou soleil).

    3. « Quant à l’impact environnemental du nucléaire, il existe surtout dans la tête de gens incapables de confronter leurs fantasmes et la réalité, encadrés par des gourous qui s’appliquent à les maintenir dans cette voie. »

      A chacun son gourou BMD, celui du tout électrique, de la surconsommation, du gaspillage et de la déresponsabilisation.
      Ensuite, il faudrait demander aux personnes vivant à proximité de vieilles centrales quels sont leurs fantasmes, surtout lorsque l’on leur distribue des cachets d’iode …?!

      1. Le principe de précaution… Ca rassure ou ça inquiète.
        Si « on » ne leur distribue pas de cachets d’iode, certains s’inquiètent aussi…
        On devrait distribuer des masques à poussières près de centrales à charbon, ou des bouchons d’oreille pour vivre prés d’éoliennes, au cas où… on ne sait jamais.

      2. Bene, pourquoi ne feriez-vous pas un petit effort, au lieu d’être spectatrice lointaine de ce débat? Lâcher-vous un peu et expliquez-nous enfin quels sont à votre avis les dangers de la radioactivité, sur des bases enfin objectives et non fantasmatiques. Dites-nous combien de morts sont dues chaque année selon vous aux centrales nucléaires en Allemagne, et en France si vous voulez. Car le fantasme est celui la : prétendre à un grand danger sans en avoir d’autre mesure que ce que dicte l’imagination, la paranoïa, et bien sûr l’endoctrinement. Et militer pour que se répande le fantasme. Et se boucher hermétiquement les yeux sur les dangers beaucoup plus réels et importants des centrales à charbon, dont le développement se nourrit de la peur du nucléaire.

  12. Il faut assurer la production pour couvrir les moment de crêtes… plutôt que d’éviter les crêtes!

    Il faut continuer à produire dans des centrales énormes (qu’elle soit Nucléaire, Thermiques, Eoliennes), donc prod centralisée, avec réseaux de distribution couteux, fragiles, pertes, etc… plutot que de se diriger vers la micro-production (et stockage) distribué, intégré à l’habitat et au reste, possédée, entretenue et bricolée par ceux qui l’utilisent, et ad-hoc, dimensionnées par selon leurs besoins.

    Il faut dépenser des milliards pour se prémunir des risques humains connus et jamais 100% « évitables » du nucléaire… plutot que d’investir dans des technologies où le risque est a peu près nul (au hasard, une éolienne qui tombe, explose en mille morceau, le scénario catastrophe : combien de morts? trois dont deux vaches et un mouton? Quel dommage pour l’environnements: des bouts d’ailes répartis dans deux champs?)

    Pour « faire leur preuves » Iil faut que des énérgies dont les subventions commencent à peine à se mettre en place depuis quelques années soit immédiatement compétitives avec celle produites par les plus gros consortium mondiaux, soutenus depuis 1945 par la R&D militaire et d’état, et dont l’esssentiel du coût (risque humain, R&D amont, décommissionnement, retraitement des déchets) n’est pas supporté par ces entreprises, et pour l’essentiel ni maîtrisé ni même chiffré.

    Il faut changer notre mix energétique, s’adapter, évoluer, être compétitifs… mais sans changer nos conceptions sur l’énergie, le risque, les précautions, le durable, l’avenir, la consommation, les objectifs sociétaux (qui sont pour l’instant : produire plus pour gagner plus pour consommer plus, et le reste suivra!)

    Dimanche 13 novembre 2009 l’Espagne a produit plus de 50% de son énérgie a partir du seul éolien,( Wind energy delivers 53% of Spain’s electricity demand : http://www.sqwalk.com/blog2009/001877.html).
    Mais non, les ENR ne pourront jamais rien faire d’autre qu’être là pour « faire joli »…

    1. Et les autres jours de l’année, comment l’Espagne a-t-elle produit son «électricité» (et non pas son «énergie») ? Je rappelle qu’il y a 365 jours dans l’année (en tout cas en 2009), et non pas un seul…

      Mais je suis bête ! L’Espagne, tout comme le Danemark, sont des champions de l’éolien et des renouvelables en général ! C’est surement pour cela ces deux pays sont des pays modèles en matière d’émissions de CO2 ! (pour info, selon les projections de l’Agence européenne pour l’environnement, le Danemark et l’Espagne seront, avec l’Italie, les SEULS pays de l’Union Européenne qui n’atteindront pas leurs objectifs de Kyoto en 2012, sauf à prendre de nouvelles mesures de réduction d’émissions de CO2. Étonnant, non ? Mais ça doit être un hasard… ou alors un complot des fanatiques du nucléaire !)

      Je rappelle également que, jusqu’en 2006 ou en 2007, et ce depuis des décennies, la France produisait une part plus grande de son électricité avec des renouvelables que le Danemark : la faute à son… hydroélectricité ! Et oui, l’hydroélectricité est la seule véritable source d’électricité de masse qui soit renouvelable, et le Danemark n’en a pour ainsi dire pas.

      Quant à l’Espagne, si sa part d’hydroélectricité est longtemps restée plus élevée que celle de la France, c’est à cause de son retard économique, qui faisait que la demande en électricité par habitant était nettement plus faible qu’en France. Mais avec l’explosion de la demande en électricité en Espagne depuis la fin des années 1990, la part de l’hydroélectrique dans la production d’électricité espagnole s’est effondrée, et la France est passée largement devant dès 1999.

      1. Oh ça c’est le genre de réponse épidermique que j’aime bien… C’est quand même génial d’affirmer que la baisse des émissions de gaz à effet de serre dans l’Europe est du au nucléaire alors que les deux centrale nucléaires en construction en Europe depuis la signature du protocole de Kyoto n’ont toujours pas produit un seul kWh sur le réseau électrique !

        Par exemple vous pouvez me rappeler d’où viennent les augmentations des émissions de gaz à effet de serre au Danemark ?

        Je vous aide vous pouvez aller là :
        http://dataservice.eea.europa.eu/PivotApp/pivot.aspx?pivotid=475

        Et faire « change in emission by sector »…

        Oh surprise quand on prend le Danemark on voit que la hausse c’est :
        – le transport maritime
        – l’avion
        – les process industriels (ben oui ils sont producteurs d’énergies fossiles)
        – les émissions fugitives (ben oui ils sont producteurs d’énergies fossiles)

        Les baisses : la production de chaleur et d’électricité (qui ne représente qu’un tiers des émissions majoritairement en chaleur)…

        Est-ce que je peux acheter une voiture nucléaire ? Non.
        Est-ce que je peux acheter un bateau nucléaire ? Non.
        Est-ce que je peux acheter un avion nucléaire ? Non.
        Est-ce que je peux acheter une raffinerie nucléaire ? Non.

        D’ailleurs pour la France, les émissions lié à la production d’électricité et de chaleur centralisée augmentent et ce qui baisse c’est les émissions des industries (c’est à dire la délocalisation vers la Chine…).

        Je peux faire de l’engrais avec du nucléaire ? Non.

        Oh mon dieu… mais alors ? Ne me dites pas qu’on s’en fiche de l’électricité parce que ce qu’il nous faut c’est avant tout de la chaleur et des transport… Ce serait vraiment trop injuste quand même… (et le premier qui me sort qu’on peut faire de la chaleur avec de l’électricité est prié de me donner le coup de revient de la vapeur issue d’une chaudière industrielle électrique et de m’expliquer comment on fait pour répondre à une consommation qui n’a lieu qu’en hiver avec une centrale qui n’est capable que de répondre à la base annuelle…)

      2. Ce qui n’empêche pas qu’on a (le monde) besoin de beaucoup d’électricité et que l’électronucléaire sait trés bien faire ça (en grande quantité et pas cher) et que si on veut se passer d’énergie fossile le plus possible pour une production de masse, c’est le meilleur moyen si ce n’est le seul.
        les énergies fossiles seraient mieux utilsées si on les employaient uniquement là où on ne peut pas encore les remplacer (avions, bateaux, camions, industries et dérivées du plastique, engrais,…)

      3. Euh non… L’augmentation du HDI en fonction de l’énergie a un palier à 100 W par personne dont seulement 20W pour l’électricité, ensuite les progrès sont très faible voir à partir d’un moment négatif (quand les déséconomies d’échelles font qu’il est plus cher de gérer les gaspillages que de consommer moins).

        On a donc d’abord besoin en urgence de produire un peu d’énergie partout ce qui est pas du tout adapté à ce que peut faire le nucléaire qui ne peut produire que beaucoup d’énergie à un seul endroit.

        En plus le nucléaire a toujours été considéré comme une source d’énergie très onéreuse en pratique…

      4. En pratique ou en théorie, l’énergie nucléaire est une des moins chères avec l’hydroélectricté.
        Dire le contraire est un mensonge d’anti-nucléaires depuis des années.

        En revanche, l’éolien, outre son intermittence pénible, est deux à trois fois plus cher et le solaire entre 6 et 10 fois plus cher que le nucléaire (obligation d’achat par EDF). Ce qui n’empêche pas l’un et l’autre d’avoir leurs avantages dans un bouquet énergétique tant qu’elles ne dépassent pas la production potentielle des centrales fossiles qui doivent pouvoir répondre à la demande en absence de vent (cas du danemark, de l’Espagne et de l’Allemagne). En France entre les barrages et les centrales fossiles (15 à 20 % de la production moyenne), RTE indique que le réseau pourrait supporter 10% et peut-être 15%d’électricité intermittente d’origine éolienne et solaire en renforçant certaines parties du réseau.

      5. Quant à produire un peu d’énergie partout, c’est une trés belle idée. Ca évite les pertes de transport et les vilaines lignes électriques. Essayez donc et faites-le !
        J’ai voulu essayer (pour voir) et je suis revenu bien vite à la bonne vieille prise électrique d’EDF: c’est pratique, sûr et … pas cher finalement !

        J’accepte beaucoup mieux depuis la ligne moyenne tension (63000 v) qui passe pas trés loin de chez moi pour aller alimenter les autres..

      6. Tilleul, vous jouez sur l’ignorance de la plupart des gens dans ce domaine et leurs réflexes de pseudo bon sens. Ce n’est pas sérieux et, beaucoup plus grave, on peut suspecter chez vous l’intention de les tromper! çà s’appelle, en termes peu élogieux, faire de la politique politicienne. Pour quelle raison agissez-vous ainsi?
        Personne ne consomme directement d’énergie nucléaire, de la même manière que personne ne consomme directement de pétrole ou de gaz.. Buvez-vous du pétrole et respirez-vous du gaz à votre petit déjeuner?
        Ce que l’on consomme, c’est de la chaleur, des carburants ,de l’électricité, et des aliments.
        L’électricité, quelle qu’en soit l’origine, permet de faire rouler des trains et bientôt des voitures, de servir de source d’énergie pour faire des engrais, des carburants, et même des biocarburants, et bien sûr de la chaleur comme chacun sait.
        D’autre part, pourquoi persistez-vous à véhiculer des contre-vérités: les centrales nucléaires fonctionnent en France non seulement en base, mais aussi en semi-base et même assurent une bonne part de la pointe. Je vous rappelle qu’elles produisent 78% de notre électricité! Et l’électricité éolienne par laquelle vous voulez la remplacer ne peut qu’être sans énormes capacités de stockage qu’un complément hasardeux à notre production d’électricité!
        Vous ne pouvez pas acheter de bateau nucléaire, mais il en existe ( sous-marins, brise-glaces. Je vous concède par contre que les bateaux à voiles sont moins coûteux ( encore que?) . Quand aux voitures, avions , sous-marins et raffineries à voiles, vous en connaissez?

      7. Petite précision :
        Le taux 78% (75% en 2009, 390 TWh sur 518) représente le taux du nucléaire dans la production d’électricité en France.
        Si les exportations d’électricité sont en totalité des exportations d’électricité nucléaire (ce qui est probablement peu éloigné de la réalité), la part du nucléaire dans l’électricité consommée en France n’est plus que de 65 % ((390 -68)/(518 – 24)).

        (Cf http://www.rte-france.com/htm/fr/journalistes/telecharge/dossiers/DP_RTE_Bilan_electrique_2009_v1_13_janvier_2010.pdf)

      8. Oui, c’est exact, mais à ce jeu de précision il faudrait alors :

        1) Augmenter la part du nucléaire dans l’électricité consommée en Suisse, à qui nous vendons beaucoup la nuit pour la stocker dans ces barrages et qui consomme une partie de cette électricité et en revend la plus grosse part à l’Italie le jour.

        2) Idem pour l’Italie à qui nous vendons aussi une grande partie de nos exportations nucléaire.

        3) Il faudrait aussi remettre dans l’addition en France l’électricité « nucléaire » stockée dans ses barrages que nous retourne la Suisse pendant les heures de pointe. Cette électricité a une forte plus-value dans le réseau européen car elle permet de réguler le réseau en adaptant rapidement l’offre à la demande.

        En résumé, cette électricité qui part à l’étranger (G.B, Belgique, Pays-bas, Espagne,…) devrait alors être comptabilisée chez les autres car elle contribue à la baisse de consommation de carburants fossiles en Europe (notamment chez les Italiens).

      9. Exact. Le recul du nucléaire s’explique par une indisponibilité d’un certain nombre de centrales dont on peut espérer qu’elle ne se reproduira pas l’année prochaine,mais aussi,pour une part pour l’instant petite mais qui va croître rapidement , de l’éolien, énergie imprévisible qui contraint à diminuer la contribution des centrales de base et à augmenter celle des centrales à réaction rapide. Parmi celles-ci, l’hydraulique étant en recul pour des raisons climatiques, il a fallu accroître la contribution des centrales à gaz et les importations. La croissance de l’éolien va donc contribuer à détèriorer la situation, nous rapprochant d’une situation à l’Allemande et d’une dépendance croissante au gaz et aux importations.
        A noter que dans les importations, tout ne vient pas heureusement de la contribution Allemande à l’haleine très chargée en CO2. Il en vient de Suisse à l’haleine plus pure.

      10. Vous êtes un menteur. A cause du chauffage électrique une variation de 1°C de la température fait fluctuer la consommation de plus d’un GW, vu le faible taux de pénétration de l’éolien par rapport au chauffage électrique et même dans l’absolu et comme les variations de l’éolien sont plus prévisibles et moins marquées que les variations du chauffage électrique, l’éolien en France est pour le moment incapable de changer quoi que ce soit à la gestion du réseau en France…

        Donc puisque vous affirmez que l’éolien oblige à arrêter le nucléaire j’attends que vous le prouviez en produisant les actes annonçant que RTE a suspendu ses contrat à moyen terme et à long terme auprès de EDF pour la production des centrales nucléaires.

        On a droit d’avoir ses propres opinions, mais pas ses propres faits.

      11. En parlant de variations prévisibles de l’éolien, pourriez-vous m’indiquer où peut-on trouver cette production éolienne quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, annuelle des parcs éoliens en France ?

        Les facteurs de charge réels des éoliennes installées semblent être des secrets bien gardés.

      12. Si je devais vous conseiller une source je dirais d’aller voir Meteológica, c’est les leader mondial sur ce créneau.

      13. Merci mais c’est un site de prévision météo qui ne donnent pas les facteurs de charges des éoliennes en France. Les différences entre les prévisions et la production réelle atteint 50 à 60% sur les sites des producteurs éoliens allemands.

      14. Si vous leur envoyez un mail ils sont tout à fait capable de vous envoyer un devis pour ce que vous voulez…

      15. Tilleul, vous confondez, volontairement , suivant votre tactique de guérilla habituelle,deux choses, les conséquences des fluctuations climatiques, qui sont des aléas momentanés, et le bilan annuel, qui est ce dont je parle. Comme aurait pu le dire Monsieur de La Palice, si dans la production annuelle d’électricité la proportion d’éolien augmente, il faut bien qu’autre chose recule. Et c’est l’électricité de base, donc en France essentiellement le nucléaire, puisque l’éolien est une production fatale. Cela se voit très bien sur les prévision de RTE pour 2025! Et dans ces prévisions, la contribution du thermique, elle, ne décroît pas!

      16. toujours le même mensonge, les prévisions de RTE ne sont pas des prévisions sur ce que doit être le réseau, ce sont des projections sur ce que vont construire les utilités françaises…

      17. Je ne joue pas de l’ignorance des gens, je suis obligé de la subir… Là dans le cas présent je suis devant quelqu’un qui s’imagine qu’il n’y a besoin que d’énergie pour faire des engrais alors que si on utilise du gaz naturel c’est avant tout parce qu’on a besoin d’hydrogène pour fixer l’azote de l’air avec le procédé Haber-Bosch.

        Le fait que vous puissiez imaginer qu’on puisse produire de l’engrais avec de l’éolien montre bien d’ailleurs que vous n’avez aucune idée de ce qu’il faut mettre en oeuvre pour rendre une terre vivable de façon réaliste… Votre proposition c’est de prendre simplement de prendre notre monde de m..de et de remplacer toutes les sources d’énergie carbonée par du nucléaire (sans avoir jamais aucune idée ni aucun moyen de controler les gaz à effet de serre émis par le nucléaire, ah les miracle de la foi!) pour avoir exactement le même monde de m…de mais en nucléaire… Avantage : zéro ! En fait votre rêve c’est de nous voir régresser vu que ce sera le même monde de m..de mais en plus dangereux parce qu’on aura remplacer des sources pratiques mais polluantes par une source infiniment moins pratique, proliférante et tout aussi polluante…

        La raison c’est qu’il est évidant que vous n’en avez rien à faire de l’environnement tout ce qui vous intéresse c’est de mettre en place vos solutions en trouvant après coup une justification environnementale…

        Bon alors on va prendre votre solution pour les engrais pour voir a quel point vous êtes totalement ridicule dans vos propositions :

        Donc pour faire de l’engrais vous êtes obligé de construire une centrale nucléaire pour produire de l’hydrogène, soit vous le faite in situ avec du cassage thermique et dans ce cas vous avez une bombe à coté d’une centrale atomique soit vous le faites à l’électrique et vous devez avoir un réseau.

        Vous faites un pipe line d’hydrogène jusqu’à une autre centrale nucléaire qui fourni de la chaleur pour faire des engrais azotées, même chose…

        Vous les convoyez avec des bateaux nucléaires (sachant que ce genre d’engin et sévérement réglementés et que personne n’acceptera de voir naviguer des Erika nucléaires prêt de ses cotes… et qu’il faudra au moins 20 ans pour avoir une seule offre commerciale).

        Vous les donner à des agriculteurs qui vont les utiliser à fond à fond à fond avec des tracteurs nucléaires, l’azote est lessivée dans les cours d’eau et amènene la prolifération d’algues vertes…

        Vous traiter l’eau potable avec de l’électricité nucléaire, vous amenez des camions électriques et des pelleteuses électriques (il n’existent aucune batterie à l’heure actuelle qui peut répondre à ce type d’utilisation) pour prendre les algues vertes qui infestent la cote et les enterrer…

        Temps nécessaire à mettre toutes les infrastructures en place : plus d’un siècle avant d’avoir les premiers retours vu qu’il faudrait plusieurs fois le PIB mondial pour tout réaliser…

        Impact économique : énorme perte d’argent par rapport à la situation précédente puisqu’on a tout remplacé par des moyens plus complexe et obligeant à créer des infrastructures énormes (non le courant électrique n’apparait pas magiquement au lieu de consommation et non l’uranium n’apparait pas magiquement enrichi dans les réacteurs).

        Impact social : on peut acheter de quoi faire une bombe atomique pour une poignée de yuan…

        Impact environnemental : diminution du capital de la terre à vitesse grand V puisque on multiplie de façon exponentielle l’utilisation des matières premières en empilant les solutions les moins efficaces entre elles

        Conclusion : Oh no !

        Deuxième approche : l’approche c’est quoi le problème ?

        Vous allez à la source des pollutions de vos fleuves : ah ben c’est les agriculteurs qui font que de la monoculture… Vous donnez donc des fonds aux agriculteurs pour leur permettre de se diversifier et vous trouvez avec eux quelles cultures énergétiques peuvent s’insérer dans leurs cycles de rotations ce qui stabilise leurs revenus et développez des moyens de culture avec le minimum d’intrants… Résultat : plus besoin de traitement d’eau (ça s’est fait à Munich), diminutions des rejets de gaz à effet de serre de l’agriculture (sur les 9 teqCO2/an/hab de la France, un quart provient des émissions de méthane et de composés azotés), plus besoin de gaz naturel pour les engrais azotés qui ont été réduits à la source…

        Temps de réalisation : une poignée d’années, offre à tiroir qui permet de bénéficier des retombées des opérations précédentes pendant qu’on installe la solution complète

        impact économique : on arrête de dépenser notre argent à résoudre des problèmes causées par nos solutions

        impact environnementale : on a une eau plus pure et un air plus sain

        impact social : on redynamise les campagnes

        Conclusion : youpi !

        C’est les besoins en matière qu’il faut diminuer, la production énergétique ne contribue qu’à la marge… Mais évidemment quand on a un marteau nucléaire on voit tous les problèmes comme des clous radioactifs…

      18. Quel méli-mélo et que d’amalgames ! On dit qu’il n’y a que la foi qui sauve et manifestement la vôtre est inébranlable.
        Encore une fois, vous mélangez tout.

        A part diminuer la production énergétique au niveau des possibilités des énergies renouvelables, c’est à dire 15 à 20 % de notre production actuelle en France), on fait quoi au juste en conclusion ?

      19. Mais d’où vous tenez que les EnR sont limités à 15 % ?! Rien que l’objectif contraignant de l’UE pour la France est à 23 % ! Les EnR sont capables de remplir la totalité des besoins de l’humanité en énergie, ça fait longtemps que ça a été prouvé… Si vous n’êtes pas d’accord vous pouvez toujours tenté de publier dans une revue scientifique à comité de lecture…

      20. Vous qui n’hésitez pas à qualifier les autres intervenants de menteur sur ce site voilà un beau mensonge:
        « Les EnR sont capables de remplir la totalité des besoins de l’humanité en énergie, ça fait longtemps que ça a été prouvé… »
        Cette phrase est clairement une ânerie débitée régulièrement avec autorité par les anti-nucléaires.

        Que le soleil reçu sur terre et le vent soient capables théoriquement de fournir autant d’énergie en une heure que le monde en consomme en un an…oui.
        Mais il faut être un benêt, un idéologue de la Mère Nature ou un commercial sans scrupules de l’éolien ou du solaire pour prétendre que les Enr peuvent subvenir aux besoins du monde dans la réalité. Ce n’est prouvé que dans les têtes de ceux qui veulent y croire à tout prix et notamment des extrémistes anti-nucléaires.
        Pour information, les 23% représente le rapport de la production Enr (essentiellement hydroélectricité et biomasse qui sont quasiment saturés) à la consommation.
        L’éolien et le solaire ne dépasseront probablement jamais les 10% dans le bouquet énergétique en France car nous n’avons pas assez de centrales à gaz et à charbon et de barrages pour « supporter le back-up », contrairement à l’Espagne, l’Allemagne, le Danemark, la Chine,…etc gros émetteur de CO2 devant l’éternel…

      21. Pas plus à dire que : publiez si vous êtes si confiant…

  13. de plus en voyant la phrase « l’Europe, où nous vivons vous et moi, qui dépense des sommes folles sur un projet de développement des ENR qui n’avancent guère » :

    J’aimerais bien voir le rapport des sommes dépensées, même uniquement par l’europe, sur les ENR, et sur le nucléaire, qui est le seul « theme » à bénéficier bénéfice de son programme cadre de recherche propre (EURATOM), ce qui ne l’empêche pas de taper aussi dans tous les autre sources de financement (par ex le CEA est dans un grand nombre de projets de recherche « cooperation…)
    Alors que les Energies renouvelables (toutes ensemble!) sont UNE des sous-thematiques de la partie « energie » qui est UNE des partie de la division Cooperation.

    donc :
    FP7 – Cooperation – Energies- Energies renouvelables
    et
    FP7 – Euratom

    Et l’europe favoriserai la recherche (inutile!) sur les énergie renouvelables?

    1. Daniel, les sommes folles développées sur les ENR le sont par les citoyens, à qui on extorque ces sommes sans qu’ils en aient véritablement conscience par des procédés hypocrites.Nous en avons encore un exemple en France avec les subventions accordées au solaire. Le gouvernement vient de se rendre compte qu’il fallait y mettre le holà, sous peine de voir s’envoler la facture d’électricité des consommateurs. Le journal Les Echos parle de 10 à 11 %d’augmentation, et tout çà pour augmenter la production d’électricité de 1% en 2020! Pire, il existe une minorité de consommateurs bénéficiaires, ceux qui auront obtenus les contrats, qui s’enrichissent au détriment de la majorité qui n’a pas les moyens d’investir dans cette juteuse affaire! Si on ajoute l’éolien, il s’agit là de dizaines de milliards d’Euros qui seront dépensés pour une production d’électricité qui représentera peut-être , dans les conditions techniques actuelles, 10 % de la production européenne en 2030! Avec quoi voulez vous que soit produit le reste? Faites nous part de vos idées sur le sujet, si vous en avez !
      Avec qui sera dépensé dans les électricités renouvelables en Allemagne d’ici 2030, il est possible d’y doubler d’ici là le nombre de réacteurs nucléaires, de produire ainsi 4 fois plus d’électricité que ne pourront le faire la même puissance installée d’éolien et de solaire, et de faire décroître de façon très importante la part du charbon et du lignite, et les risques climatiqueset sanitaires qui vont avec!
      En ce qui concerne la France, la méthode suivie est foncièrement antidémocratique, puisqu’elle conssiste à dépouiller la majorité pour un minorité aisée! Et les soi-disant écologistes qui défendent cette politique sont également ceux qui prétendent que nous souffrons d’un déficit de démocratie! Ils critiquent l’opacité du nucléaire alors que l’opacité sur l’éolien et le solaire est beaucoup plus grande (essayez donc de savoir quelles sont les productions exactes des éoliennes installées auprès du SER, vous vous ferez éjecter dans la minute suivante!Et quant aux énormes profits ainsi réalisés, ce n’est même pas la peine de poser la question!). Et ce sont les mêmes qui prétendent que nous avons bien assez d’électricité comme cela. Alors pourquoi militent -ils ainsi pour une électricité inutile, coûteuse, et posant des problèmes croissants aux réseaux en Europe? Ce ne sont finalement que de beaux parleurs, mus par des fantasmes et par des paléocroyances, et plus soucieux d’obtenir un pouvoir sur leurs concitoyens que de leur rendre service.
      Je ne parle donc pas de l’argent dépensé pour la recherche, mais bien d’argent gaspillé en quantités énormes grâce à des subventions à un programme poussif. Je ne critique pas l’argent dépensé en recherche, recherche que pourrait faire les entreprises bénéficaires de cette manne, et qu’elle ne font pas! En particulier, les recherches sur le stockage, car de fortes capacités de stockage permettraient de développer l’éolien et le solaire dans des conditions beaucoup plus saines, sont très négligées par rapport à celles sur le rendement.

  14. Tilleul, ne vous faites pas fondre un fusible! Quant à l’hydrogène nécessaire aux engrais azotés, je sais aussi bien que vous qu’il vient du gaz naturel. D’où l’intérêt de réserver le gaz naturel à la fabrication des engrais plutôt qu’à le brûler dans les chaudières ou pour faire de l’électricité, comme en Allemagne, et d’utiliser pour ces usages l’électricité nucléaire, comme en France. A propos, entre Août et Janvier, la consommation de gaz naturel est plus que doublée en Allemagne. En France aussi d’ailleurs. Voyez-vous une explication autre que le chauffage au gaz, pour une part peut-être une diminution de l’activité industrielle en Août? Et l’Allemagne va-t-elle s’équiper de chauffage à voile, quand le gaz naturel de Poutine filera en Chine?

  15. @ GML
    « Les EnR sont capables de remplir la totalité des besoins de l’humanité en énergie, ça fait longtemps que ça a été prouvé…  »
    Cette phrase est clairement une ânerie débitée régulièrement avec autorité par les anti-nucléaires.

    Et pourquoi ça serait une ânerie ? Pour moi c’est clairement autant une ânerie de dire que ce n’est pas possible : tout dépend de ce que l’on définit comme étant « les besoins du monde ». Tout dépend de comment vous concevez l’agriculture, le travail, etc. Ça peut aller de l’agriculture intensive aux pesticides avec des tracteurs pilotés par GPS labourant des centaines d’hectares nécessitant taquet d’énergie à l’agriculture semi sauvage (permaculture) locale de saison à la main nécessitant beaucoup moins d’énergie (et faisant travailler plus de monde en passant). On peut aussi tous travailler à 50 bornes de chez soi ou dans la ville où on habite. On peut tous avoir une télé grand écran, une chaine 5.1/7.1/9.1/12.1 ou aller à la salle culturelle de la ville. Etc. Etc.
    Enfin voilà ça dépend des besoins qu’on se créé.

    1. Tout à fait d’accord sur le principe. Mais le monde a de plus en plus de besoins, qu’on se crée certes parfois, ou qui sont vitaux pour vivre et même parfois pour survivre (Inde, Chine, Afrique,..). Il y a en France 6 millions d’écrans plats (je n’en ai pas et c’est un choix) mais on choisit difficilement son lieu de travail proche de son domicile ou vice versa sinon beaucoup le ferait parce que ça ne les amusent pas de faire les navettes (temps et argent).
      Encore une fois, je distingue le rêve (moi aussi j’aimerais beaucoup que le vent et le soleil puissent subvenir à nos besoins) et la réalité du monde.
      Je n’ai pas d’actions dans le nucléaire mais pour faire face avec anticipation à l’épuisement des ressources fossiles, il faudrait les économiser et donc éviter de les brûler dans des centrales électriques alors qu’on peut faire la même chose avec du nucléaire et en plus, quasiment sans émissions de CO2.
      Moi aussi, je voudrais laisser du pétrole et du gaz à mes enfants le plus longtemps possible.

    2. C’est une ânerie parce qu’il s’agit d’un slogan et non d’une réalité objective. Il est tout à fait vrai que l’on peut se passer de beaucoup de choses: Il n’y avait en effet pas beaucoup d’obèses dans les rescapés de la seconde guerre mondiale. Mais il ne faut pas pour autant oublier qu’il y a une relation directe entre la disponibilité de l’énergie et la création de biens matériels, c’est une loi de la thermodynamique. Plutôt que d’affirmations péremptoires, du genre, les ENR sont largement suffisantes pour couvrir les besoins de l’humanité, il vaudrait mieux déjà faire le calcul des quantités d’énergie qu’elles peuvent réellement fournir dans les conditions technico-économiques actuelles, ce qui n’est jamais fait par les forcenés des ENR, qui se contentent d’affirmations péremptoires. Cela permettrait déjà de savoir quelles sont les possibilités actuelles, et comment il est possible de les augmenter, avant d’échaffauder dans le vide.
      Un exemple avec la biomasse: vous ne pourrez jamais plus tirer d’énergie de la biomasse que la quantité annuelle d’énergie chimique emmagazinée dans les plantes. En France, le rendement moyen de la photosynthèse est d’environ 0 ,5 % et l’énergie solaire reçue au sol est en moyenne de 1,3 TWh/km2. Vous ne pouvez donc pas tirer de la biomasse plus de 6,5 GWh par km2. Sachant que sur ce km2 moyen vivent 115 habitants qui consomment à eux tous environ 500 tep d’énergie par an , soit un peu moins de 6 GWh, vous pouvez pousser un cocorico et prétendre que la biomasse suffit à peu près à assurer les besoins énergétiques de la France. C’est la méthode Tilleul, enfin en paroles, car il est bien plus fûté que çà!
      Car se faisant, vous oublierez plusieurs choses :
      Tout d’abord,il vous faut pour cela extirper partout le moindre brin d’herbe ou de mousse. Il y a donc conflit avec les autres utilisations du sol. Sur ce km2 quelle est la surface qui doit être réservée à d’autres activités socioéconomiques. Ensuite, sur la part de votre territoire que vous réserverez à la collecte de cette biomasse, vous ne pouvez pas tout raser chaque année, car vous tuerez votre gisement. Vous ne pouvez pas non plus tout collecter car très rapidement, vous devrez dépenser plus d’énergie pour cela que vous n’en récupérerez. Pensez à l’énergie nécessaire pour aller décoller les derniers brins de mousse. Enfin, il faut transformer la biomasse en énergies utilisables ( passage de l’énergie primaire à l’énergie finale), chaleur, carburants, électricité. Au bout du compte, vous tirerez en net de votre km2, sous forme d’énergie finale, au maximum 10 % de l’énergie que la biomasse accumulée chaque année n’en contient! Vous serez également tributaire des variations climatiques et des ressources en eau. Et à quel prix tout cela?
      En ce qui concerne l’éolien, la puissance moyenne installable est d’environ 10 MW par km2 avec les éoliennes modernes, peut-être 12 avec les plus hautes. 10 MW correspondent, avec un facteur de charge moyen de 15% à terre sur l’ensemble de la France, à une production d’énergie moyenne d’environ 13 GW par km2, soit le double de la biomasse. En mer, c’est plutôt 25 GWh. Mais à nouveau, quelle portion du territoire peut-on occuper , quelle est la quantité d’énergie nécessaire pour construire les éoliennes, les maintenir et les démanteler, et surtout quelle quantité maximale d’électricité peut-on produire ainsi à cause de l’intermittence, et quelle perte de rendement global cette intermittence entraîne-t-elle si l’on veut résoudre ce problème par du stockage? Avec quel rendement transformer l’électricité produite en carburants?Et combien tout cela coûte-t-il?
      Etc… etc…
      Il n’y a à ma connaissance aucune analyse détaillée de la situation, et j’ai l’impression que personne ne veut d’une analyse objective, car on préfère rêver le futur que de le construire!
      Je vous recommande cependant un ouvrage, celui de David MacKay, « sustainable energy without the hot air », téléchargeable sur internet ( http://www.withouthotair.com), qui a fait une étude très fouillée pour l’Angleterre. MacKay dit dans sa préface qu’il en avait marre d’entendre s’affronter des « smart people » , genre Tilleul, aux affirmations aussi contradictoires que péremptoires. Une des conclusions de cet ouvrage est que pour satisfaire les besoins actuels de la Grande Bretagne avec des énergies renouvelables, il fallait des installations de la taille du pays ( ex: barrer la plupart des Lochs et des Fjords d’Ecosse et du Pays de Galles pour les transformer en stations de transfert d’énergie par pompage pour régulariser les 33 GW d’éolien que le Gouvernement de sa Majesté veut installer off-shore sans avoir besoin d’utiliser des centralesà gaz pour cela. Nota personnel, alors qu’il suffit de 5 EPR qui peuvent tenir sur 2 km2 pour n’avoir aucunement besoin des 33 GW d’éoliennes, ni de défigurer les lochs Ecossais)

      1. Question : est-ce que la France produit intégralement sur son sol le pétrole, le gaz naturel, l’uranium et le charbon qu’elle utilise ?

      2. Non !
        Elle ne produit pas non plus intégralement ses bananes et ses chaussettes.
        Et ???

      3. Donc pourquoi est-ce que toute l’énergie utilisés en France devraient être produites en France ? (et accessoirement pourquoi ne pas compter dans l’occupation d’espace les mines d’uranium et leurs stériles, les gisements et pipelines de gaz, les mines de charbon et les puits et pipeline de pétrole)

      4. Bah oui, comptez la, l’occupation d’espace des mines et leur terrils, des entreposages de déchets, des champs de forage, des pipe-lines et même des cuves de gaz dans le jardin. Ca fait quoi en occupation d’espace, ramené à l’énergie produite ?
        Peanuts, que dalle, nada, des pistouilles par rapport aux hideux éoliennes. CQFD.
        C’est pour ça que la révolution industrielle a commencé avec le charbon et non avec le bois ou les moulins à vent et à eau, technos vieilles de milliers d’années et dont vous avez l’air de découvrir les limitations.

      5. BMD : « Il n’y a à ma connaissance aucune analyse détaillée de la situation, »
        ————————
        Bien sûr qu’il y a des analyses détaillées. Elles sont faites par toutes les agences d’énergie, que ce soit l’IEA, EIA, BP (un grand fan des renouvelables jusqu’à encore récemment), ils ont une armée d’analystes payés pour faire ça !

        L’IEA dans son Energy Outlook 2009, prévoit une hausse énorme pour 2030 d’énergie éolienne pour atteindre… 4,5% du mix énergétique mondial. Super…
        En précisant bien que ça va peser sur l’infrastructure puisqu’il faut pallier les 80% du temps où les moulins à vent ne tournent pas.

        Bref, les infos indépendantes, il y en a suffisamment assez pour faire des recoupements et se faire son idée de la question. Personne n’est obligée de rester ignorant et de brasser du vent comme Tilleul.

      6. Dans le scénario 450 de l’IEA c’est 37% pour les renouvelables 18% pour le nucléaire et 5% pour la séquestration du carbone…

      7. Bah oui, et les éoliennes, c’est toujours en dessous de 5%, chose que vous « oubliez » de mentionner.
        Sacré Tilleul, toujours obligé de mentir.

        Quand on vous demandera de jurer sous sermon de « dire la vérité, TOUTE la vérité, rien que la vérité », souvenez-vous qu’il y a une raison.

      8. miniTAX, il y en effet des prévisions détaillées, mais elles sont faites par extrapolations des tendances actuelles par des économistes, et en tenant compte du montant possible des investissements.Elles sont utiles et en elles-mêmes très parlantes, mais il ne s’agit donc pas d’un calcul des possibilités maximales, dont j’ai montré qu’il était possible sur l’exemple de la biomasse.C’est ce calcul des possibilités maximales qui n’est pas fait. Benjamin Dessus s’y est essayé, mais on connaît l’oiseau!Tout est à reprendre si l’on veut arriver à un constat un peu objectif.
        Quant à la remarque de Tilleul sur les possibilités d’importation, ce n’est pas conforme au dogme, selon lequel les pays doivent devenir autosuffisants en énergie, pour éviter le néocolonialisme. Tilleul nous ferait-il ici l’aveu que les ENR, comme les autres sources d’énergie, ne sont pas réparties équitablement entre les différents pays, ni même entre les différents régions d’un même pays. C’est ainsi qu’une éolienne produit 3 fois moins d’électricité au MW installé à Toulouse qu’à Narbonne. Il faudra donc que Toulouse fabrique les éoliennes utilisées à Narbonne pour avoir de quoi acheter l’électricité produite à Narbonne, en espérant que Narbonne n’entreprendra pas de fabriquer ses éoliennes avec l’électricté produite.

  16. Nimch: « l’agriculture semi sauvage (permaculture) locale de saison à la main nécessitant beaucoup moins d’énergie (et faisant travailler plus de monde en passant). »
    ——————————————————————————
    L’agriculture semi sauvage ne nécessite pas moins d’énergie ! Quand vous labourez un champ à la main ou avec un animal de trait, vous dépensez bien plus de calories que si c’était fait par un tracteur, tout simplement parce que le rendement du moteur à explosion (au pire des cas 15%) et de la roue est bien meilleur que celui des muscles (autour de 5%)! Mieux encore, avec maintenant le semis sans labour, l’agriculture moderne ne retourne même plus la terre (quasiment tout le soja argentin est désormais cultivé ainsi à grande échelle et la technique gagne de plus en plus d’adeptes en France), pendant que l’agriculteur « semi-sauvage » lui, pour éviter d’utiliser les pesticides tant honnis, « désinfecte » son champ à la vapeur d’eau et arrache les adventices à la main. Je vous laisse comparer les bilans d’énergie !

    Au passage, l’argument du « le travail à la main, ça donne du boulot à plus de monde » serait risible s’il n’était pas aussi pathétique. Eh, ça ne vous traverse pas une seconde l’esprit que c’est dans les pays les moins mécanisés et où la productivité est la plus faible qu’il y a le plus de chômage, c’est les Africains avec leur « agriculture semi-sauvage locale » qui crèvent de faim et qui frappent aux portes de l’Europe pour chercher du travail, c’est les Mexicains qui émigrent vers les USA, pas l’inverse ?!?
    Je vous laisse méditer sur ces faits de base. Quand vous vous remettrez du choc, on va vous expliquer pourquoi les choses dans la réalité vraie ne se passent pas comme dans vos fantasmes. Mais pour ça, encore faut-il que vous redescendiez sur terre.

    1. Eh bien miniTAX, nous sommes le 20 janvier 2010 – retenez bien cette date, car ce que je vais vous diire risque de vous choquer : je suis tout à fait d’accord avec vous… pour moi, l’augmentation du rendement agricole a été un des facteurs clefs pour le développement économique en Europe et ailleurs.

    2. Vous êtes à côté de la plaque. Pas de laboure, pas d’arrachage de mauvaise herbe en permaculture donc pas d’énergie donc moins qu’avec n’importe quel tracteur ! De nombreux exemples montrent que les rendements sont tout à fait acceptables mais ça ne vous intéresse surement pas. Aller même pas envie d’argumenter tellement vous êtes raz la moquette. Bonne journée.

      1. La permaculture n’interdit en aucun cas le labour, ni l’arrachage de mauvaises herbe. D’ailleurs, pour l’instant, vous n’avez AUCUN exemple de rendement « acceptable » sans ça, zéro, nada, que dalle ! Et on ne parle même pas de la comparaison du bilan production /énergie dépensée où vous vous contentez de répéter comme un perroquet décérébré que l’agriculture semi-sauvage dépense moins d’énergie, sans un début de trace de preuve.
        Bref vous brassez du vent, comme tous les écolos des villes.

      2. « La permaculture n’interdit en aucun cas le labour, ni l’arrachage de mauvaises herbe. »

        Bein si justement La permaculture c’est faire pousser en intervenant le moins possible donc si vous labourez ça n’en est plus.

        Des exemple de rendements acceptables j’en ai, figurez-vous, mais vous ne voudrez surement pas les entendre. 1 hectare = 30 familles à l’année (fruits+légumes+œufs). 60 millions de français, faites le calcul. Petit rappel : surface agricole en France 29 500 000 d’hectares…

        Concernant l’énergie oui je voudrais bien que l’on compare : entre production sans machine (ou presque) car exploitations de taille humaine, pas d’utilisation de pesticides et autres joyeusetés (donc pas de fabrication, de transport, etc), distribution locale (donc peu de transports), produits de saisons (donc pas de serres chauffées et autres groupe électrogène), etc et le système actuel, oui je voudrais bien que l’on compare pour rire.

        A perroquet décérébré j’opposerais bien roquet enragé…

        PS : depuis 30 ans à la campagne à vue de nez…

      3. Super l’exemple! Donc pour les céréales, on oublie, alors que la France en exporte actuellement pour plus de 3 milliards/an rien que pour le blé. Et on fait aussi une croix sur les protéines animales autre que les oeufs. Et bien sûr, ça suppose qu’on fasse une croix aussi sur la majorité des métiers dans l’industrie et le tertiaire puisqu’il faut envoyer tout ce beau monde dans les champs pour remplacer les machines. Et éventuellement, pour les petits extras, il faudrait songer à défricher de nouveau alors que jusqu’à présent, on a réussi, grâce à la hausse des rendements, à rendre 100.000 ha chaque année à la Nature !

        Et votre « modèle » génial, il a été adopté… où ??? (c’est ça l’exemple que je demandais). Et les gens, combien en sont contents ? Et quel rendement à l’ha par rapport au conventionnel ? (cette année, le rendement en blé bio est de 27 q/ha, soit le tiers du conventionnel et encore, le bio, c’est laaaarrrgement plus productif que l’agriculture « semi-sauvage »).

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        Nimch : « Concernant l’énergie oui je voudrais bien que l’on compare  »
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        Bah c’est déjà tout comparé ! Si l’agriculture semi-sauvage était si avantageux en énergie, surtout dans les pays à vil coût de main d’oeuvre, vous croyez que les millions de paysans du monde (là où on ne crève pas de faim hein) vous auraient attendu pour s’y mettre ?

        Bref, quand vous balanciez que « l’agriculture semi sauvage (permaculture) locale de saison à la main nécessitant beaucoup moins d’énergie », vous aviez raconté n’importe quoi sans même vous être renseigné, en espérant que personne ne demande de prouver vos dires et de fournir des chiffres, des réf., des sources. C’est pas très honnête ! Donc pour l’instant, ça reste une affirmation gratuite.

      4. Vous êtes vraiment formidable : on parle de comment nourrir les gens avec moins de dépense d’énergie et vous me parlez d’exportation de céréales… A chaque fois je me fais avoir à partir dans ces discussions sans fin avec vous, roquet de service. Vous savez tout sur tout, c’est hallucinant, et vous le montrez avec toute la modestie et l’humilité qui vous caractérise. J’aurais tellement d’arguments à vous envoyer dans les dents mais j’ai pas envie de me fatiguer tellement vous n’en valez pas la peine.

        Aller j’espère que ça sera mon dernier message ici.

  17. Fétrocho, je demande des redevances, et des dommages et intérêts pour détournement de sens. J’ai qualifié de chauffagistes, par opposition aux réchauffistes, ceux qui militent pour le réchauffement accéléré de l’atmosphère par une consommation toujours plus grande de combustibles fossiles.Cela dit, aux dernières nouvelles, il paraît que la date de 2035 résulte d’une erreur de frappe non détectée. Il s’agissait en fait de 2350!

  18. BMD : ce n’est pas seulement une erreur de frappe . La date de 2350 est aussi sujette à caution car liée à une Etude de Koltyakov de … 1996 dans le meilleur des cas et à des échanges journalistiques et de pseudo experts dans le pire. L’étude de Kotl. , en fait essentiellement tirée de ses propres travaux de 1991 et basée sur des modélisations de 1985, a depuis à été largement infirmée par les analyses faites en continue par l’Inde et autres, et qui juge de la stabilité relative de l’ensemble des glaciers et de qq reculs affirmés (Raina 2008, Cogley 2009, Kandhekar 2009, Kool & Ganjo 2009). Encore une fois des éléments attestant du réchauffement de la planète mais en aucun cas validant les thèses alarmistes des ayatollahs vert-de-gris.
    Vous avez raison je verserai ma dime pour emploi abusif du terme chauffagiste et reprendrai mon terme premier … les chaudasses.

  19. Bonjour,

    Il me semble que la fonte des glaces dans l’Himalaya n’est contestée par personne. Que cela fera des dégâts à terme non plus. Donc pourquoi faire autant de bruit pour un petit détail qui ne change rien à la problématique?

    1. La fonte des glaciers Himalayens à cause du « réchauffement » est contestée par le Indiens, les premiers intéressés.

  20. Pour les glaciers himalayens, ce n’est pas qu’une « erreur de frappe », ni un « petit détail », comme voudraient le faire croire les petites frappes réchauffistes qui en sont réduit maintenant à du négationnisme pour sauver leur escroquerie.
    Rien que dans le paragraphe incriminé du GIEC, il y a eu 5 erreurs, oui dans UN SEUL paragraphe (page 493/chap10 du WGII ) :

    – « Les glaciers dans l’Himalaya reculent plus vite que dans n’importe quelle autre région du monde » (« Glaciers in the Himalayas are receding faster than in any other part of the world. »). FAUX. Cogley and Michael Zemp of the World Glacier Monitoring System disent que la fonte est à la même vitesse.
    – La table 10.9 pointée par la phrase précédente parle d’un recul de 135,2 m/an pour le glacier Pindari alors que le calcul à partir des premières 2 colonnes donne 23,2 m/an (oh, une exagération de 600% de rien du tout, l’erreur allant toujours dans le sens qu’on devine…)
    – « La probabilité que les glaciers disparaissent d’ici 2035, voire plus tôt, est très élevée » (« likelihood of them disappearing by the 2035 and perhaps sooner is very high. »). FAUX, il n’y a absolument aucun papier qui mentionne la date de 2035
    – Le total va se réduire de 500.000 à 100.000 km2 d’ici 2035 (« Its total area will likely shrink from the present 500,000 to 100,000 square kilometers by the year 2035. »).
    FAUX et FAUX ! 1) Il n’y que 33.000 km2 de glaciers himalayens (toute p’tite erreur giecienne de rien du tout, hi hi). 2) la date de 2035 est ressortie du chapeau une deuxième fois.

    A part ça, ça ne change rien à la « robustesse des conclusions du GIEC », ni aux milliers d’articles hystériques sur la fin prochaine des glaciers himalayens sortis depuis 2 ans dans les médias et rapports d’ONG voire gouvernementaux ***basés sur ces conclusions***, sans que personne n’ait émis la moindre critique, ni relevé la moindre invraisemblance. Ben voyons !
    Notons aussi que le rapport de Raina, qui remet en cause l’hystérie giecienne sur les glaciers himalayens et cité seulement aujourd’hui par RealClimate pour dire « qu’ils savaient », était précisément celui que le businessman multimillionnaire Pachauri, patron du GIEC qualifiait à l’époque de « science vaudou ». Si je me souviens bien, il y avait même un article sur skyfal qui citait des chiffres de Raina. Quelqu’un a-t-il le souvenir d’avoir jamais entendu RealClimate et ses sbires sortir de leurs gonds pour défendre Raina qui a raison et donner tort à l’ingénieur des chemins de fer Pachauri baptisé par les média « l’éminent climatologue du GIEC »? Hah !
    Mais hé, c’est la « science » climatique.

  21. N’y a t il que moi pour être obligé de passer par des subterfuges (proxy flottants) pour faire apparaître le site ? Aurait je un traitement de faveur du grand mamamouchi préposé au tipex ?

  22. Il n’y a jamais eu de réfutation tout simplement parce que cette histoire de glacier NE SE TROUVE NULLE PART DANS LE RAPPORT SCIENTIFIQUE… C’est une coquille du rapport du groupe de travail 2 c’est à dire… les socio-économistes qui travaillent sur l’adaptation..

    Le rapport du groupe 1, c’est à dire le rapport scientifique est toujours en béton armé…

    1. Tilleul : « C’est une coquille du rapport du groupe de travail 2 c’est à dire… les socio-économistes qui travaillent sur l’adaptation.. »
      ———————-
      Le groupe de travail 2 du GIEC n’est pas sur l’adaptation mais sur les impacts du changement climatique. C’est donc le groupe crucial pour dire si un réchauffement c’est le mal ou si on s’en fiche. Le groupe 1 prépare la cuisine du réchauffement, le groupe 2 dit si c’est bon pour la santé ou nocif.
      Or, si le groupe 2, pour faire croire que le réchauffement est nocif, en est arrivé à citer des rapports non peer-reviewed du WWF ou de l’IISD, ce qui est un mensonge éhonté par rapport aux prétendues « procédures scientifiques » gieciennes dont la FARCE ne cesse de se vanter, c’est qu’elle n’a que dalle du point de vue scientifique.

      Il faut en effet être sacrément culotté pour faire croire que le réchauffement a été et sera néfaste alors que TOUS les indicateurs objectifs indiquent l’exact contraire sur ces 50 dernières années (hausse de la productivité végétale, hausse du rendement agricole, reverdissement du Sahara, baisse de la fréquence des tempêtes, baisse du rythme d’extinction d’espèces, multiplication par 5 de la population des ours polaires…). Et sacrément inculte et crédule pour croire qu’un réchauffement puisse être néfaste à l’humanité alors que tous les exemples historiques démontrent l’inverse.

      1. Une inversion entre 2035 et 2350, dans 1 page sur 900, pour un élément qui n’est ni repris dans le résumé aux décideurs ni même dans la partie soumise à relecture scientifique et qui ne change rien à aucune conclusion…

        S’il n’y a que ça que vous avez pu trouvé à redire sur les rapports du GIEC depuis toutes ces années c’est qu’il est bel et bien en bêton armé…

      2. Crosse de Hockey, irradiance, stat sur les t° de la mer, sur les t° en haute atmosphère, les puits de carbone saturés, les cercles des arbres, les rétroactions à géométrie variable, les bidouillages de points initiaux des staths, les données manquantes de satellites, les défections de scientifiques ….. je sais pas vous mais moi je commence à sentir comme qui dirait une bonne odeur de faisandé ….. et ce sur 899 pages……..

      3. Là c’est plutot votre ignorance qui est en cause…

        Mais je suis évidemment certain que vous pouvez me donner des preuves tout aussi irréfutables, que le soleil tourne autour de la terre, que la théorie de l’évolution est fausse et que c’est Dieu qui a créé la terre en 7 jours, que la Nasa n’a jamais mis le pied sur la lune ou qu’Obama n’est pas né aux Etats Unis et qu’il ne peut donc pas être président de la république…

      4. Tilleul : Avez vous fait une école pour répondre à coté des sujets abordés avec autant de mauvaise foi ? C’est remarquable et … intéressant.

      5. Vu que c’est du même niveau que :

        « il y a deux marées à Venise donc la Terre ne peut pas tourner autour du soleil »,  »

        « l’origine de l’homme ne peut pas être du au hasard, il doit y avoir une volonté divine derrière tout ça et puis les évolutionistes sont tous des fraudeurs à cause de l’homme de Piltdown »

        « ça ne peut pas être filmé sur la lune parce que le drapeau ne tiendrait pas droit »

        « on ne veut pas nous donner accès à l’acte de naissance de Barack Obama et à toutes ses affaires privées c’est donc qu’il y a quelque chose à cacher parce que nous avons raison et qu’il est né en Afrique »

        Qu’est ce que vous voulez que dise de plus ? Vous êtes dans le registre de l’émotion, pas dans celui de la logique…

      6. Non seulement je pense que vous êtes dans le registre de l’émotion angoissée mais en plus dans celui du dogme intangible qui refuse toute logique par définition.

        Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse, est un raisonnement qui apparaît comme rigoureux et logique, mais qui en réalité n’est pas valide (à ne pas confondre avec vrai).
        Il est souvent difficile à détecter sauf parfois quand il est « concentré » à but pédagogique :
        Tout ce qui est rare est cher,
        un cheval bon marché est rare,
        donc un cheval bon marché est cher.

        Je ne sais pas pourquoi ce mot (sophisme) m’est revenu à l’esprit en lisant vos arguments et démonstrations. Je ne sais pas si vous vous êtes entrainé mais, nécessité faisant loi, vous êtes devenu assez bon à ce jeux, peut-être même par aveuglement pour défendre coûte que coûte votre dogme anti-nucléaire.

      7. Il est où le rapport avec le nucléaire ?

  23. Tilleul : « Une inversion entre 2035 et 2350, dans 1 page sur 900, pour un élément qui n’est ni repris dans le résumé aux décideurs ni même dans la partie soumise à relecture scientifique et qui ne change rien à aucune conclusion… »
    —————————————
    Non, vous mentez sans vergogne, il n’y a pas qu’une inversion, il y a 5 erreurs dans le même paragraphe, on vous l’a montré ! Et LES erreurs sont bien dans un rapport du giec (le WGII) sensé soumis à la relecture par les « milliers de scientifiques du GIEC » et sensé n’inclure que des publis dans des journaux à comité de lecture. C’est écrit dans les statuts du GIEC alors n’inventez pas des excuses bidons, encore et encore.
    Tilleul, le champion des causes perdues mais jamais tort, jamais honteux !

    Allez, encore une autre ânerie dans le rapport du WGII du GIEC 2007 pour la route :
    « Dans d’autre pays [africains], les risques supplémentaires qui pourraient être exacerbés par le changement climatique incluent plus d’érosion, une baisse de rendement agricole jusqu’à 50% pour la période 2000-2020 » (Agoumi, 2003). [IPCC WGII, Page 448. 9.4.4]
    (« In other countries, additional risks that could be exacerbated by climate change include greater erosion, deficiencies in yields from rain-fed agriculture of up to 50% during the 2000-2020 period » Agoumi, 2003). [IPCC WGII, Page 448. 9.4.4]).

    Le problème, c’est que le papier d’Agoumi ne concerne pas « d’autres pays » d’Afrique mais uniquement le Maroc+Algérie+Tunisie ( http://www.cckn.net//pdf/north_africa.pdf ) et qu’il a été publié par l’IISD, un institut dédié à l’aide au développement, ce qui n’a strictement rien à voir avec la science climatique et les revues à comité de lecture!
    C’est pourtant ça qui avait formé la conclusion retrouvée dans le résumé pour décideur du WGII, où on retiendra qu’en Afrique, « certains pays pourraient voir une chute de rendement des cultures jusqu’à 50% d’ici 2020 » (In some countries, yields from rain-fed agriculture could be reduced by up to 50% by 2020).

    C’est du « peer review » à la GIEC qu’on vous dit !

    1. Agoumi (prof dans une école de travaux publics) c’est le type pour lequel chaque événement fâcheux provient du climat :
      page 3
      Climate-related disaster in Algeria in November 2001
      Climatic disaster in Morocco in November 2002

      publication-poubelle, financée par des Canadiens et une agence américaine qui n’ont que cela à faire de leurs dollars.

      1. On attend la prochaine excuse rock & roll de Tilleul pour défendre « les rapports en béton armé du GIEC » .
        A chaque fois, avec lui, le curseur de la mauvaise foi est explosé.
        Il demanderait la clémence pour un gars qui a trucidé père et mère, sous prétexte que c’est un orphelin.

    2. Heureusement que vous êtes là pour nous annoncer que le Maroc, la Tunisie et l’Algérie ne font pas partie de l’Afrique… Pour un peu j’aurai continué à croire mon prof de géographie…

  24. La chaleur doit vous monter à la tête.
    La fonte des glaciers est incontestable. Que leur disparition ait lieu en 2035, 2350 ou 2015 est un détail.
    L’impact sur le demi-milliard de personnes qui vivent de ces glaciers se fera sentir bien plus tôt.

    1. La fonte des glaciers Himalayens n’est pas du tout établie et les populations sont alimentées par les pluies de mousson à plus de 90%
      Traitez votre angoisse au lieu de l’étaler.

  25. Encore un autre fiasco du GIEC, mais sur l’Amazonie cette fois ci, chapitre 13 : « Jusqu’à 40% de la forêt amazonienne pourrait réagir drastiquement même avec une légère réduction dans les précipitations ». (« up to 40% of the Amazonian forests could react drastically to even a slight reduction in precipitation »).
    Le seul souci est que le GIEC cite un rapport du WWF/IUCN, dont les auteurs sont pour l’un (Moore) ni climatologue ni expert de l’amazonie, et pour l’autre (Rowell) simple journaliste et activiste écologiste. Et le pire est que même ce rapport n’a jamais pas le chiffre de 40% qui de toute évidence est une pure affabulation du GIEC.
    La science climatique est « robuste » qu’il nous dit, le Pachauri.

    1. Les forêts et spécialement l’amazonienne sont un sujet d’études précieux et largement financé de l’IIASA (International institute for applied systems analysis).
      http://www.iiasa.ac.at/Research/FOR/

      Qui est Deputy Program Leader à l’IIASA ?
      Shonali Pachauri fille de son père.
      Nul doute qu’après une « prévision » aussi catastrophique pour l’Amazonie, les financements aient afflué.

      1. Je ne sais pas ce que vous avez tous contre Pachauri.
        On sait tous qu’il a été nommé sur instigation de Bush, car l’ancien patron du GIEC était un vrai scientifique, et cela gênait un peu trop l’inculte.

        Sinon, la forêt amazonienne sort de sa deuxième sècheresse.


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