A Copenhague, les travailleurs du sexe en promo

On sort couvert! © Denis Delbecq
On sort couvert! © Denis Delbecq

Puisque la Toile bruisse de partout à propos de Copenhague, et que radios, télés et journaux tournent en boucle là-dessus, je vous propose de mettre la pédale douce sur le sujet pendant une paire de semaines (1). Ça fera d’Effets de Terre un havre pour ceux qui veulent échapper à la furie médiatique du moment. Il sera bien temps de commenter tout cela plus tard, quand les projecteurs auront été démontés.

Pour inaugurer cette politique temporaire, je vous propose de parler du Sommet de Copenhague… Ne partez-pas, je suis un homme de parole!

Aujourd’hui, Tree Hugger relaie des dépêches qui m’ont bien fait rire. Selon ces papiers, une autre bataille se joue en coulisses: le maire de la ville avait adressé une carte postale à de nombreux délégués du Sommet, via leur hôtel. L’édile leur demande d’être «durable» et de ne pas se payer d’extras avec les prostitué(e)s de la ville. Forcément, des milliers de négociateurs loin de leur pays et de leur famille, ça attire les professionnel(le)s.

Evidemment, pour les gens du métier, cette tentative de boycott ne fait pas rire du tout. Alors, pour ne pas perdre la main, un syndicat de travailleurs du sexe, le SIO, a lancé une gigantesque promo: tout client accrédité au sommet, et porteur de la fameuse carte postale l’invitant à l’abstinence, se verra offrir une partie de jambes en l’air. Et pour l’occasion, le SIO a monté un site internet, protestant contre la décision des autorités, expliquant —discrètement— la promo du moment, mais rappelant tout de même aux négociateurs de «se concentrer sur le climat». Pas «Durable», le sexe, avait dit le maire?

(1) Sauf coup de théâtre, bien sûr!

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