C’est plutôt une bonne nouvelle que nous apporte une brochette anglo-américaine de spécialistes des virus. C’est peut-être une banale affaire de température qui protège les humains contre les grippes aviaires. Ces chercheurs expliquent dans PLoS Pathogens comment ils ont tenté de reconstituer, in vitro, les conditions de transmission de plusieurs virus de grippe aviaire.
Chez nous, humains, la grippe se chope par le tarin. Chez les oiseaux, faute de naseaux, ça passe par l’intestin. Résultat, les virus aviaires sont au top de leur forme à 40°C, la température caniculaire qui règne dans les bides volatiles. Mais ils détestent les 32°C qui règnent dans nos appendices…
Mieux, les chercheurs suggérent —expériences à l’appui— qu’une rencontre entre un virus humain avec un méchant virus aviaire ne suffirait pas à produire une grippe aviaire très contagieuse chez l’Homme. Avant de semer la panique, les virus aviaires doivent muter pour apprendre à vivre avec le blizzard de nos pifs.