La liste des salopards pourrait s’allonger cette semaine

Dans trois jours, on parlera peut-être des «vingt-et-un salopards» à l’évocation des substances chimiques les plus dangereuses couvertes par la Convention de Stockholm sur les Pops. Les polluants organiques persistants. Les délégués de 150 pays sont réunis en conclave à Genève pour discuter d’un accord qui ajouterait neuf substances à la liste des «douze salopards» couverts depuis 2001 par le texte international.

Ces neuf poisons pour la santé et l’environnement —dont plusieurs pesticides et retardateurs de flamme—  ont des noms qui résonnent aux oreilles des chimistes: Alpha et Bêta hexachlorocyclohexane, hexa et hepta bromodiphényléther, tétra et penta bromodiphényléther, chloredécone, hexabromobiphényle, lindane, pentachlorobenzène, acide perfluorooctane sulfonique et ses composés, fluorure de perfluorooctane sulfonique…

Les guadeloupéens et les martiniquais noteront avec intérêt la présence du chloredécone qui, utilisés jusque récemment dans les plantations de bananiers, ont dévasté les terres et les cours d’eaux de leur île et exposé la santé à cette redoutable substance. Les délégués doivent aussi discuter d’une éventuelle limitation de l’usage du DDT, qui reste incontournable pour éradiquer les moustiques dans les pays victimes du paludisme.

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