Et un machin de tri de plus. Eco TLC a en effet reçu son agrément officiel, qui charge l’entreprise d’organiser la filière de recyclage des vêtements et chaussures en France, explique le Journal de l’environnement. Il faut dire que rien ne va très fort au royaume des fripes, avec des tonnages en baisse depuis quelques années. On ne récupère qu’un peu plus d’un kilo de fringues et chaussures par habitant et par an, pour un potentiel estimé à 11 kg .
Désormais, les contributeurs devront verser autour de 0,7 à 0,8 centime par pièce mise sur le marché à Eco TLC, qui seront reversés aux opérateurs de tri qui valorisent les matériaux. Avec un coup de pouce à ceux qui développent l’emploi d’insertion. Reste un petit souci: l’incinération de ce qui n’était pas valorisé était gratuite et risque de devenir payante, rappelle le JDLE, mais il n’est pas sûr que des organismes comme Emmaüs puisse payer la facture.
Bon tout ça est sans doute une bonne nouvelle, mais attention. Du linge à la blanchisseuse il n’y a souvent qu’un sac à linge. Alors gageons que l’Etat suivra de près les activités d’Eco TLC pour éviter les placements dans les machins offshore comme le faisaient des petits malins d’Eco Emballage…
J’ai pas lu la papier, mais si c’est juste pour servir à des incinérateurs c’est pas terrible. On pourrait, par exemple, faire des panneaux d’isolants avec le coton recyclé, ça se serait une grosse avancé. Et totalement « Grenelle compliant ».
Le JDLE explique que 14 000 des 106 000 tonnes récupérées en 2006 ont fini à l’incinérateur parce qu’il n’y avait rien à en tirer. Le gros finit effectivement sous forme de fibres pour divers usages.