L’archipel des Maldives, c’est un truc de carte postale. Des plages idylliques pour touristes fortunés en manque de soleil quand le gel hivernal a touché l’Europe. On en avait pas mal parlé dans la presse, après le tsunami de décembre 2004, et pour cause. Des stars du showbiz français avaient du être évacuées. Il faut dire que c’est pas bien haut, les Maldives, alors quand la mer monte ou qu’un tsunami débarque (1), ça laisse des traces.
Mais le diable ne se cache pas forcément là où on l’attend le plus. Car comme l’archipel de Tuvalu, symbole de la montée des océans, c’est plutôt une vague d’ordures qui menace une partie des Maldives. Le Guardian nous a montré ça samedi en onze belles photographies d’Elin Hoyland, et ça fait froid dans le dos.
Il y a une quinzaine d’années, Tilafushi était un magnifique récif de corail, explique le Guardian. Mais voilà, il faut bien se débarrasser des ordures de la population (un peu plus de 300 000 âmes), et surtout de celles des 650 000 touristes qui font le voyage chaque année… Le résultat? Tilafushi est devenu une île d’ordures qui grandit chaque jour. Non pas comme les polder gagnés par Tokyo sur la mer, qui ont été à peu près géré correctement. Non, on déverse, on brûle, on entasse. papiers, plastiques, ordures ménagères diverses, mais aussi piles, accus, téléphones portables et tout le toutim… Tout ça libère ses polluants dans l’océan et dégage de belles odeurs. Ça doit être sympa sous le vent de ce récif…
(1) L’indonésie à échappé à un tsunami il y a quelques heures. Un violent séisme (Magnitude 7,5) a provoqué des vagues qui n’auraient fort heureusement pas fait de dégâts. Mais elles ont été enregistrées par les dispositifs d’alerte de l’océan Pacifique, jusqu’au Sud des côtes japonaises.
Oui chez nous aussi ça déborde , et c’est pas avec la politique du gouvernement que ça va changer. Il faut vraiment des contraintes drastiques pour que les industriels évoluent et qu’on reviennent à des pratiques saines d’emballage. Un difficile combat contre les lobbies de la grande distri et son suremballage superfétatoire.
Les déchets ménagers ,considérés comme les plus élémentaires à traiter pour les pays développés, sont par contre pour les pays en voie de développement une source de problèmes divers, potentiellement dommageable, voire dangereux pour la santé et pour l’environnement, qui, en l’absence de réels systèmes de gestion, génèrent à la fois des dégradations environnementales, et des effets parfois irréversibles, sur la santé publique.et sont particulièrement de dimension transfrontalière. les difficultés d’ordre technique, financier, social, et institutionnel, dont souffrent les pays en voie de développement, rendent difficile l’obtention de résultats fiables à même de résoudre d’une manière définitive ce problème. elles méritent de ce fait d’être étudiées afin d’aider ces pays a mieux gérer ce problème et par la même participer à l’effort mondial de protection de l’environnement, car il est de l’intérêt des pays développés que ces derniers arrivent à maitriser ce domaine pour le bien être de tous.
Une saine gestion des déchets, réside dans le fait que ce problème soit abordé globalement en prenant en compte l’ensemble de la filière à savoir la collecte, l’évacuation, et le traitement « écologique », qui au-delà des préoccupations générales de salubrité publique et plus récentes de protection de l’environnement, doit s’inscrire désormais dans une stratégie de développement durable.
La gestion écologique des déchets doit aller au-delà de la simple élimination ou récupération des déchets produits telle que pratiquée par les PVD (Pays en voie de développement), elle doit chercher à s’attaquer à la cause première du problème en essayant de changer les modes de production et de consommation non viables. Cela suppose l’application du concept de gestion intégrée, qui doit concilier développement et protection de l’environnement.1
L’atteinte des objectifs de performance et de rendement dans le domaine de la gestion des déchets, repose sur la qualité technique des solutions préconisées et leur adaptation aux conditions et au contexte socio économique local. Le problème de la gestion des déchets prend des proportions alarmantes dans ces pays du fait que la prise en charge des déchets s’effectue de la manière la plus simple à savoir, la mise en décharge qui se traduit par un dépôt des déchets dans des aires souvent non ou très mal aménagées, non contrôlées, et dont l’exploitation est loin d’être conforme aux règles élémentaires de santé et d’environnement, très peu de ces dernières décharges répondent aux normes généralement admises en la matière.
Celles ci reçoivent tous types de déchets, sans considération aucune à leur nature, ni à leur degré de toxicité ou de dangerosité. Ce type d’élimination de déchets, bien que présentant une solution en l’absence de politique, encore moins des moyens en la matière, est caractérisé par les grandes nuisances qu’il génère, et qui entrainent des conséquences néfastes non seulement sur les eaux de surfaces et souterraines, mais aussi sur la qualité de l’air et sur le cadre de vie en général.
Les insuffisances constatées dans la gestion des déchets ménagers, est due en grande partie à la faiblesse des moyens financiers mis en œuvre pour leur prise en charge. Il est donc de l’intérêt de tous ceux qui défendent les principes de protection de l’environnement à savoir les pays développés de venir en aide a ces pays afin de les aider a mieux gérer leurs déchets, et de concilier par la même l’élimination des déchets et protection de l’environnement et la santé, et les aider a maitriser les techniques de recyclage et de valorisation qui constituent une alternative pour réduire le volume et le coût de traitement des déchets ménagers, et leur donner par conséquence une valeur économique, qui constituerait une ressource non négligeable pour ces derniers.
Chaalal moulay