Il faut peindre aussi le bitume!

Quelques précisions sur l’article de Climatic Change sur le rôle des toits dans le réchauffement, que Hashem Akbari, l’un des auteurs, m’a fait parvenir. Je vous en avais parlé cette semaine. A partir de bases de données géographiques, les chercheurs estiment que les zones urbaines recouvrent 2,8% des terres émergées. En ville, les chercheurs calculent que les toits représentent 25% de la surface des villes, et les voies de circulation (rues, trottoirs) en représentent 35% en moyenne. Des chiffres qui s’appuient sur les données américaines, et le fait que de nombreuses grandes villes du monde possèdent moins de végétation que les grandes villes américaines qu’Akbari. Bref, les résultats qu’il obtient avec ses collègue s’appuient sur une hypothèse jugée “conservatrice” de 1% de la surface de terres émergées qu’on pourrait repeindre. Conservatrice, jugent-ils puisque 1% c’est nettement moins que 60% de 2,8%.

Donc, contrairement à ce que j’avais écrit —ça m’apprendra a devancer le courrier électronique— le chiffre de 1% englobe aussi les rues et trottoirs, et se calcule par rapport aux terres émergées et non pas par rapport à la surface de la planète. Pour ceux que ça intéressent, Akbari et ses collègues expliquent que l’usage de béton au lieu d’asphalte permet de réduire l’absorption d’énergie solaire par les surfaces urbaines qui provoque le phénomène d’îlot de chaleur.

• Lire Un coup de peinture, et la planète ne chauffe plus

4 commentaires


  1. Tu peux faire la news à tous les journaux français qui se sont précipités sur l’aubaine, un coup de peinture et on oublie tout !!


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