Décidément, les chasseurs de baleines n’ont pas de la chance. Un stock de bidoche de cétacé exporté depuis l’Islande est coincé aux portes du Japon, faute de licence d’importation.
Pas moins de soixante-dix tonnes de viande congelée de baleine minke et de rorqual commun avaient été expédiés par la firme islandaise Hvalur. Une première depuis les années quatre-vingt dix et le début des grandes joutes internationales sur la chasse à la baleine. Alors qu’il n’existe apparemment pas de marché pour cette viande en Islande, la chasse a repris depuis plusieurs années, et les stocks gonflent.
Mais en dépit de son goût pour la viande de cétacé, le Japon ne semble pas près d’ouvrir son marché intérieur. D’autant plus, si on en croit Greenpeace, que la viande issue de la pseudo pêche scientifique du Japon ne fait plus recette auprès des consommateurs, et finirait parfois en aliments pour animaux quand les congélateurs sont trop pleins…
Voilà qui ne manquera pas d’ajouter un peu de sel à la prochaine réunion plénière de la Commission baleinière internationale, qui se tiendra à Santiago (Chili) du 23 au 27 juin. Elle sera précédée de réunions plus ou moins formelles avant le grand affrontement entre les nations baleinières (Japon, Islande, Norvège, etc.) et les opposants à la chasse.