Emettre moins de CO2 sans se pourrir la vie? C’est possible, selon l’ONU. Le programme des Nations-unies pour l’environnement (UNEP) a publié un opuscule qui résume les gestes qui peuvent préserver le climat sans bouleverser la vie quotidienne. Tour d’horizon.
Selon l’Unep, un simple changement de vilaines habitudes peut permettre de réduire d’un facteur deux les émissions de gaz à effet de serre de la vie quotidienne. Par exemple, en abandonnant sa brosse à dent électrique au profit de l’huile de coude, ou en revenant au bon vieux réveil mécanique, deux gestes qui permettent, chacun, d’économiser 48 grammes de CO2 par jour. De même, renoncer au sèche-linge éviterait en moyenne 2,3 kg de gaz carbonique quotidiens… Et remplacer l’usage du four (si, si, ça se fait!) par un grille-pain éviterait 170 grammes supplémentaires… On y redécouvre aussi qu’une centaine de hamburger produit autant d’effet de serre qu’une tonne de farine de blé, qu’un kilo d’asperges produites hors-saison nécessite cinq litres de pétrole (ouf, la tomate reste raisonnable, même en hiver, avec 0,25 litre par kilo)
En voyage, ramener le stock bagages et de petits achats sous la barre des vingt kilos éviterait deux millions de tonnes de gaz carbonique chaque année à l’industrie aérienne. Et prendre le train entre Paris et Londres réduit de 95% les émissions de GES, tout en gagnant quinze minutes… Plus surprenant, la ligne Osaka-Tokyo affiche la troisième fréquentation du monde (plus de huit millions de passagers par an), pour 405 km seulement qui peuvent être parcourus en train en 2h35 contre 3h50 en avion…
Bref, il existe des dizaines de petits gestes qui pourraient freiner un peu la surchauffe planétaire.
Le tout est rassemblé dans un guide de deux cents pages, baptisé « Kick the CO2 habit », très pédagogique, qui passe en revue toutes les sources de gaz carbonique (transports, logement, alimentation, appareils en veille, etc.). Richement illustré, il gagnerait à être traduit… A noter un passage sur le «charbon sale qui est là pour longtemps», spécialement conçu pour notre BMD national.
Ouh làlà Qu’est ce qu’on culpabilise pendant que les nantis s’achètent des bateaux de plaisance avec les moteurs de 2 fois 220 ch ! juste pour faire des ronds de frime !
Qui doit commencer alors , le riche ou le pauvre , à faire des économies de CO2 ?