t Pan sur le bec. Moi qui conseillait hier matin de lire le Guardian, j’aurai dû le faire hier soir, avant de vous raconter cette nouvelle affaire de «sceptiques du climat» que j’ai publiée ce matin. Car David Thorpe, participant de ce qu’on baptisera peut-être l’opération «Geoclimatic studies», y racontait le comment du pourquoi de ce faux article, publié sur un site internet créé le temps de propager la rumeur, qui dédouanait l’homme de toute responsabilité sur le réchauffement climatique, sacrifiant sur l’autel du combat d’idées une pauvre bactérie innocente. Un travail scientifique bidonné avec talent, une opération parsemée d’indices pour que le caractère de provocation soit vite repéré, tous les ingrédients d’une belle histoire de propagation de rumeur étaient réunis.
Après l’avoir contacté hier soir, j’ai reçu un mail ce matin, de David Thorpe, me signalant son billet dévoilant toute l’affaire sur le formidable site —vrai celui-là— «Comment is free» du Guardian. Il s’agissait donc d’une provocation, d’un test qui, raconte Thorpe, a formidablement bien marché dans la blogosphère, du moins anglo-saxonne. Bravo à Thorpe et à son mystérieux collaborateur…
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