Elle est vraiment bonne, celle-là. Areva, le grand méchant loup, ennemi public numéro un des associations écologistes, cherche désespérément à investir dans les moulins à vent. Jusque là, rien d’hilarant, après tout comment reprocher au géant du nucléaire de vouloir profiter de la manne verte? Ca donnerait peut-être, au moins, une crédibilité au vent dans l’industrie française l’arrivée d’un poids lourd pareil. Mais non, là où ça devient risible, c’est que Bercy se prépare à refuser l’OPA amicale d’Areva sur l’allemand REpower, la seule boîte capable aujourd’hui d’ériger des pales en mer de plus de 5 MW. Décidément, le développement durable n’est pas en odeur de sainteté chez les copains de Sarkozy, et Nicolas Hulot a encore du boulot. Lisez le papier de Grégoire Biseau dans les pages économie du journal, et ne ratez pas l’interview de Robert Bell (Brooklyn College) qu’a concocté Christian Losson: l’économiste américain parle d’une véritable bulle économique verte en gestation.
2007-03-09
Et bien ça veut dire que la France aura loupé le coche, pour cause de climat electoral (échaudé lui aussi), mais aussi et surtout, parce que nos politiques sont vraiment de gros elephants, à droite comme à gauche pour le coup…On a l’impression que le « patriotisme économique » est tiré à pile ou face… on défend nos yaourts, mais on ne saute pas dans le train des énergies vertes… allez comprendre ! Très instructif en tous cas…Merci !
je trouve que l’état français, dans sa façon d’agir sur les sociétés, ressemble de plus en plus à l’état russe.