Migrations océanes

Ainsi donc, merlus et langoustines se portent mieux. C’est en tous les cas l’Ifremer qui le dit, au terme d’une campagne de six semaines dans le Golfe de Gascogne pour évaluer les stocks. Les gastronomes apprécieront. En revanche, l’Ifremer confirme que la morue et le merlan sont en déclin. Mais le plus étonnant est sans doute la confirmation d’étranges migrations qu’ont repéré les scientifiques: le très sudiste rouget-barbet remonte vers la mer du Nord, tandis que l’églefin nordique se promène dans le Golfe de Gascogne. Et une fois de plus, l’Ifremer a pêché des poissons tropicaux, sans doute égarés dans des eaux à priori trop froides…

4 commentaires

  1. J’ai lu sur un autre site,très bien informé,que si
    le réchauffement climatique mondialisé se poursuit
    encore longtemps,le plancton risque de disparaître,
    et avec ce minuscule,mais précieux aliment,les
    poissons,oiseaux de mer,toute la faune marine
    bariolée,risque de disparaître,très bientôt.On
    ne pourra plus déguster que des poissons d’élevage,
    si polluants,bourrés eux aussi,de saletés médicamen-
    teuses variées,et de cauchemards transgéniques
    ambulants.

  2. Pour Noël, l’actualité écologique dans Libé était à pêcher dans les pages «économie», un signe du temps?

    Un premier article où il est encore question de poissons: «Bruxelles rétablit la pêche à la ligne… électrique» de Christian LOSSON:

    http://www.liberation.fr/actualite/economie/225031.FR.php

    Où les français, dans les circonstances, se trouvent plus écolos que les belges. Anecdotique. Ce qui l’est moins ce sont les arguments avancés de part et d’autres, tous plus écologiques les uns que les autres…

    Mais entre l’économie de carburant et la protection de la biodiversité le choix est-il si nécessaire? N’y a-t-il pas d’autres voies à explorer? Le développement durable a bon dos… et si on ne parvient pas à convaincre les scientifiques consultés, prudents, trop prudents pour acquiescer ou s’insurger, l’on trouvera bien quelques experts, un comité ad hoc pour donner le «feu vert» aux vœux de la Commission, au mépris du principe de précaution…

    Pourtant même le comité, scientifique, technique et économique de la pêche, « émet certaines réserves, reconnaît-on à la Commission. Et puis l’investissement financier pour l’équipement est si lourd que le coût influencera lui aussi la décision des armateurs au regard de cette pêche expérimentale.»

    Le vrai choix? On le touche du doigt. C’est encore celui de l’investissement dans des filières de technologies industrielles massives au détriment d’autres types de développement. Une manière en économie de créer de belles irréversibilités. Une fois tant d’argent dépensé en études puis à construire les machines, il faut bien les utiliser pour le rentabiliser… Et si d’ici que les chaluts soient amortis, il n’y a plus assez de poissons à pêcher ou que les raies et les requins ont disparu, ben que voulez-vous qu’on vous dise?

    L’intégration des considérations écologiques dans les décisions d’économie politique nous promettent des débats pas tristes, vu l’hypocrisie ET le niveau d’incompétence des décideurs en particulier dans ce domaine. Dans ces conditions, longtemps les considérations financières et stratégiques primeront et la logique scientifique il faudra la chercher ailleurs…

    Et ce n’est pas fini. A noter en dessous, encore matière à réflexion avec Poutine qui se découvrent à son tour écolo:

    «Poutine fait main basse sur Sakhaline-2» de Lorraine MILLOT :

    http://www.liberation.fr/actualite/economie/225030.FR.php

    Le Kremlin, ou ce qui revient quasi au même Gazprom, la Russie ayant reconstruit sa puissance en devenant le grand pourvoyeur d’énergie de l’Europe et d’autres, eujeu dont la rudesse de l’hiver nous rappelle l’importance, a raflé la mise en assomant ses partenaires de jeu, Shell, Mitsui et Mitsubishi «assommées à coups d' »expertises écologiques »»…

    Pourtant il faudra bien continuer à se chauffer. Les polémiques actuelles autour des dits SDF, c’est-à-dire, de ceux qui dorment dehors devraient nous aider à en prendre conscience. dans votre appartement douillet vous pouvez voir cela de loin, mais quand on vit dans des squat sans confort, sans électricité, ou sans eau, ouvert à tout vent, ces questions d’énergie prennent aussi un sens très concret. Sans parler du manque dans ces conditions que causerait la disparition des sardines en boîte…

    Il n’est pas sûr que les grandes décisions en la matière aille vers une distribution plus équitable et pérenne de ces ressources fondamentales, énergie et alimentation…

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