Suite au retrait de l’article de Laura Genoni à propos de la vie quotidienne sur la base franco-italienne de Concordia, et au texte qui en explique les raisons, signé de ma main, Eric Lotz, le médecin et chef de la mission DC-5, m’a fait parvenir cette lettre par courrier électronique. Je vous la livre telle quelle.

Apparemment, la cuisine interne de nos amis qui vivent depuis la fin 2008 à Concordia, au milieu de l’Antarctique, doit rester confidentielle. Il y a quelques semaines, un papier publié dans ces colonnes, en direct de la base franco-italienne, racontait le point de vue de l’une des deux occupantes (pourLire la suite

[Episode 9] Une fois n’est pas coutume. Jonathan Zaccaria cède le clavier à sa collègue italienne Laura Genoni, en direct de l’Antarctique. Qui nous montre une toute autre vision de la vie quotidienne dans la base franco-italienne de Concordia. A ne pas manquer.

Pas facile de repérer la présence des manchots sur les rivages de l’Antarctique. Jusqu’à ce que deux britanniques repèrent leurs WC. Ils ont ainsi découvert dix nouvelles colonies qui n’avaient jamais été identifiées.

Alors que le printemps a pointé le bout de son nez en Europe, Concordia plonge de plus en plus dans la noirceur de la nuit. Autoportrait de nuit. A droite, le peu de clarté qu’il nous reste en plein midi. — CONCORDIA – le 18 mai 2009@15:02 Température=-70.8°C Température ressentie=-90°CLire la suite

Cette fois, ça y est. Le soleil ne se lève plus à Concordia, au cœur de l’Antarctique. Seule subsiste une lumière lunaire qui n’arrive pas à masquer les extraordinaires ciels étoilés du grand Sud.

Première sortie de nuit (du 14 au 15 mars) pour observer la disparition progressive du Soleil. Les premières étoiles apparaissent. Le clair de Lune nous éclaire si bien que nous y voyons sans lampes de poche. La neige prend la couleur gris cendre caractéristique de notre satellite. L’atmosphère est étrange…Lire la suite

[Episode 6] Après de longues semaines de silence, l’hiver austral s’installe et les hivernants retrouvent un rythme de travail plus normal. Jonathan accompagne la glaciologue de l’équipe par —52°C, pour les relevés de neige.